Mme Parly annonce le lancement du standard Mk3 de l’hélicoptère d’attaque Tigre

Mme Parly annonce le lancement du standard Mk3 de l’hélicoptère d’attaque Tigre

 

Photo : armée de Terre

Le 4 mai, via un canal plutôt inhabituel pour ce type d’annonce, la ministre des Armées, Florence Parly, a indiqué que le programme visant à porter les hélicoptères d’attaque Tigre au standard Mk3 venait d’être lancé « en coopération avec l’Allemagne ». Il s’agit d’une « nouvelle étape pour l’Europe de la défense et la consolidation de notre industrie », s’est-elle félicitée.

Cette modernisation sera conduite sous l’égide de l’Organisme conjoint de coopération en matière d’armement [OCCAr], qui, en aoput 2015, avait notifié, au nom de la France, de l’Allemagne et de l’Espagne, un contrat à Airbus Helicopters pour mener les études relatives au standard Mk3 du Tigre.

À l’époque, il était question d’évaluer de nouvelles fonctionnalités et de d’identifier les innovations pouvant être pertinentes pour améliorer la survivabilité des Tigre ainsi que pour faciliter leur maintenance. Le tout, en prenant évidemment en compte le retour d’expérience de l’engagement de ces hélicoptères au combat (et ceux de l’Aviation légère de l’armée de Terre – ALAT – ont été particulièrement sollicités, que ce soit en Libye, en Afghanistan et au Mali).

Cette modernisation annoncée par Mme Parly correpond à la mise à niveau à mi-vie des Tigre [mid-life upgrade, MLU]. Aussi, doit-elle permettre de disposer d’hélicoptères « adaptés à l’évolution anticipée des menaces jusqu’à l’horizon 2040. »

Pour l’ALAT, qui, d’ici 2025, doit compter 67 Tigre HAD (appui et destruction), l’accent doit être mis sur les capacités d’observation et de tir de cet hélicoptère, ce qui passe par le remplacement du missile Hellfire par une muniton autorisant des modes de tir collaboratifs/coopératifs avec désignation d’objectif par un moyen externe, ainsi que sur l’autoprotection, avec un système capable de détecter les tirs d’armes légères.