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Sondage

Sahel : la moitié des Français opposés à la présence française

admin Informations 12 janvier 202112 janvier 2021Forces armées, Les menaces, Opex, Sondage 0 commentaire

Sahel : la moitié des Français opposés à la présence française

EXCLUSIF. Un sondage Ifop-« Le Point » montre, pour la première fois, que 51 % de la population désapprouve les opérations militaires au Mali.

 

Un soldat francais de l'operation Barkhane en 2019 au Mali.
Un soldat français de l’opération Barkhane en 2019 au Mali. © DAPHNE BENOIT / AFP

Par Guerric Poncet – Le point – Publié le 11/01/2021
https://www.lepoint.fr/monde/sahel-la-moitie-des-francais-opposes-a-la-presence-francaise-11-01-2021-2409098_24.php#xtor=CS2-239

 

Pour la première fois, un sondage montre que la moitié des Français désapprouvent la présence de militaires français au Sahel. Cette enquête exclusive Ifop* pour Le Point, que nous publions huit ans jour pour jour après le déclenchement de l’opération Serval, le 11 janvier 2013, montre que 51 % (donc la moitié, avec les marges d’erreur) des sondés ne sont « pas favorables » à l’intervention militaire française au Mali, dont 19 % qui n’y sont « pas du tout favorables ».

La question posée aux sondés ne concerne que le Mali, l’un des cinq pays du Sahel couverts par l’opération Barkhane, qui a succédé à Serval en 2014, et s’étend aussi au Tchad, au Niger, au Burkina Faso et à la Mauritanie. Mais « nous pouvons extrapoler ce résultat à l’ensemble de Barkhane », selon Jérôme Fourquet, directeur du département opinions à l’Ifop, car « les Français ne font pas vraiment le distinguo et l’essentiel des combats et des pertes ont lieu au Mali ».

Barkhane va être « de plus en plus difficile à justifier »

Le sondage a été réalisé début janvier, juste après deux attaques meurtrières qui avaient entraîné la mort de cinq soldats français en quelques jours. La frappe aérienne dite de Bounti, qui a donné lieu à une vive polémique (les armées françaises sont accusées de bavure, ce qu’elles démentent fermement), a été connue du grand public « pour l’essentiel après l’enquête », selon Jérôme Fourquet.

Pour l’Élysée et les armées françaises, qui évoquaient déjà en 2020 une réduction des effectifs de l’opération Barkhane en 2021, ce sondage montre une nette détérioration de l’adhésion à cette opération extérieure. Les opinions favorables avaient atteint 73 % en 2013, au lendemain de la libération de Tombouctou, et se maintenaient à 59 % en 2019, lors d’un sondage réalisé juste après la mort de 13 soldats français dans le crash de deux hélicoptères.

La France restera « autant qu’il sera nécessaire »

« Si l’on poursuit dans cette dynamique, l’opération sera de plus en plus difficile à justifier pour l’exécutif dans les mois à venir », prévient Jérôme Fourquet. À titre de comparaison, l’intervention en Afghanistan avait débuté au lendemain du 11 septembre 2001 avec 55 % d’opinions favorables, pour tomber à 24 % en 2011, juste avant le retrait des troupes françaises.

« Nous n’avons pas vocation à être éternels au Mali et nous savons que c’est une présence exigeante, difficile », a expliqué la ministre des Armées Florence Parly, interrogée sur France Inter le 10 janvier. « Nous avons des résultats dans cette lutte contre les groupes terroristes armés », a-t-elle répété, en assurant que la France restera « autant qu’il sera nécessaire pour permettre aux armées locales d’assurer la sécurité ».

Les écologistes plus favorables à cette guerre que la droite

Le détail des réponses à notre sondage apporte aussi son lot d’enseignements. Si les avis sont sensiblement similaires entre les différentes tranches d’âge, il n’en est pas de même selon les opinions politiques. Ainsi, les proches de La République en marche soutiennent massivement l’opération (66 %), alors que les sympathisants des Républicains n’adhèrent qu’à 48 % (c’est encore moins pour ceux qui avaient voté François Fillon en 2017, qui n’approuvent qu’à 41 %). Côté Rassemblement national, ils n’adhèrent qu’à 38 %.

L’opération militaire est plus largement soutenue à gauche, avec un taux d’approbation à 61 % pour les sympathisants PS, 43 % pour La France insoumise et… 51 % pour les écologistes, soit 13 points de plus qu’au RN et 10 points de plus que chez les électeurs de François Fillon.

Les femmes plus méfiantes que les hommes

« Les électeurs du parti au pouvoir soutiennent plus mécaniquement l’intervention que les autres », décrypte Jérôme Fourquet, pour lequel « le faible score à l’extrême droite s’explique par une idéologie non pas pacifiste ou antimilitariste, mais isolationniste et antimacroniste, deux points sur lesquels l’électorat de François Fillon est assez aligné ». « Une bonne partie de ces électeurs considèrent que l’État devrait concentrer ses efforts pour démanteler l’islamisme en France, lutter contre la délinquance et le narcotrafic dans des territoires jugés perdus de la République », ajoute-t-il.

Les réponses varient aussi beaucoup selon l’activité : les cadres approuvent (57 %) alors que les retraités sont les plus lassés (44 %). Enfin, les femmes sont plus méfiantes (46 %) que les hommes (53 %) à l’égard de l’opération. « On peut aussi voir le verre à moitié plein », assure Jérôme Fourquet. « Qu’il y ait, huit ans après et avec 50 morts au compteur, encore 49 % des Français qui soutiennent l’opération, ce n’est pas si mauvais que cela », conclut-il. Une réflexion qui fait écho aux bons chiffres de la confiance des Français dans l’institution militaire : 74 % selon un sondage OpinionWay de 2019 pour le Cevipof.

Contacté lundi après-midi, le ministère des Armées n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat.

* L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré en ligne du 5 au 6 janvier 2021.

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50% des Français seraient prêts à mettre un militaire au pouvoir en cas de nouveaux attentats

admin Informations 28 mars 2019Forces armées, Les menaces, Sondage

50% des Français seraient prêts à mettre un militaire au pouvoir en cas de nouveaux attentats

 

 

par Laurent Lagneau – Zone militaire – Publié le 28 mars 2019

http://www.opex360.com/2019/03/28/50-des-francais-seraient-prets-a-mettre-un-militaire-au-pouvoir-en-cas-de-nouveaux-attentats/

Journaliste au quotidien Le Parisien, Henri Vernet a eu le nez creux en écrivant son « thriller » politique « Article 36 « . L’histoire? Un jeune président est confronté à un vaste mouvement de protestation animé par les « cocus de la République »? C’est alors qu’une vague d’attentats s’abat sur la France. Les forces de sécurité étant au bord de la rupture, l’opération « Mistral » est lancée, dans le cadre de l’article 36 de la Constitution, lequel prévoit le transfert du pouvoir aux militaires pendant 12 jours afin de restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire national. Et le général qui va la conduire deviendra un rival du chef de l’État.

Cette fiction est le « fruit d’une enquête patiente et rigoureuse, nourrie de témoignages et d’entretiens avec des responsables clés des armées, des services de renseignement, de la police et de la gendarmerie », explique l’éditeur d’Article 36, à savoir les Éditions Jean-Claude Lattès.

Justement, ces dernières ont commandé un sondage auprès de l’institut Odoxa. Et les résultats vont dans le sens de la conclusion de leur présentation du livre de Henri Vernet : « Ce qui est raconté et décrit dans l’ouvrage est imaginaire, mais tout pourrait parfaitement arriver, et nous montrons comment. »

Tout d’abord, pour 60% des personnes interrogées, la France est toujours en guerre contre le terrorisme. Et « ce sentiment […] est partagé par tous les Français, quelle que soit leur orientation politique, à l’exception [relative] des ‘Insoumis’ qui sont les seuls à être partages [50/50] sur la question. Pour les aitres, la question ne se pose même pas : 57% des sympathisants RN [Rassemblement national, ex-FN, ndlr], 65% de ceux du PS, 68% de ceux de LR et 75% des sympathisants de LaREM [La République en Marche, ndlr] perçoivent leur pays comme étant actuellement en guerre », souligne Odoxa.

Et être en guerre suppose des mesures d’exception. Et là encore, une nette majorité de Français y est favorable. Ils sont en effet 55% à s’y dire prêts et à consentir une réduction de leurs libertés au profit de leur sécurité. Cela étant, les réponses ne sont pas les mêmes en fonction des sympathies politiques. Les électeurs de La France insoumise [LFI] et du Parti socialiste sont les plus hostiles à cette idée [respectivement à 67% et à 57%]. En revanche, les sympathisants de LaREM y adhèrent à 67%. Et cela monte jusqu’à 74% pour ceux de LR.

Autre enseignement de cette enquête, l’armée est l’institution à laquelle les Français font le plus confiance pour lutter contre le terrorisme, quel que soit le biais politique. C’est le cas pour 54% des personnes interrogées. Arrivent ensuite la police [20%], la justice [9%], le gouvernement [7%] et la classe politique [1%].

« Les instances classiques de nos régimes démocratiques [justice et pouvoir politique], normalement en charge de répondre à ce type de dangers,sont donc totalement dépassées par le pouvoir militaire [voire policier] » commente Odoxa.

Aussi, l’idée de placer « temporairement » un militaire à la tête du pays en cas de nouveaux attentats est majoritaire, 50% des sondés ayant répondu y être favorables [contre 49%]. Une telle hypothèse est surtout plébiscitée à la droite de l’échiquier politique, les sympathisants du RN y étant faborables à 71% et ceux des Républicains à 58%. Même à gauche, une telle éventualité est loin d’effayer les personnes proches de LFI : elles y seraient même favorables à 49%. Mais elle n’est pas populaire chez les sympathisants socalistes [ils sont 66% à y être hostiles], et encore moins pour ceux de LaReM, 75% d’entre-eux repoussant une telle issue.

Photo : EMA

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Les valeurs françaises et l’Islam

admin Informations 13 février 201814 février 2018Libres-propos, Sondage

Les valeurs françaises et l’Islam

Par le Colonel (er) Gilles Lemaire le 13/02/2018

 

lejdd.fr/societe/pour-56-des-francais-lislam-est-compatible-avec-les-valeurs-de-la-societe-francaise-3570902

Selon un sondage de l’IFOP paru dans la presse dernièrement, 56 % des Français jugeraient l’Islam compatible avec les valeurs françaises. La mesure envisagée par nos autorités de taxer la viande hallal afin d’en subventionner le culte et ainsi de le soustraire au radicalisme des imans dépêchés depuis les pays d’origine serait même refusée par 70 % des personnes interrogées.

Il s’agit là d’un retournement de l’opinion puisqu’en 2016, selon un sondage comparable, on obtenait des résultats exactement inverses. L’opinion semble donc démobilisée après les graves agressions dont le pays a été l’objet. Ces dernières semblent avoir cessé, Daesh est vaincu au Proche-Orient, la France est moins Charlie. Toujours selon la presse du même jour, ce sondage intervient à un moment où le président de notre république réfléchirait à un nouveau cadre juridique favorisant l’éclosion d’un « Islam de France », éclosion sollicitée au travers de nombreuses démarches infructueuses depuis de nombreux lustres maintenant. A ce constat, les commentaires des réseaux optent donc pour une nouvelle manœuvre de désinformation vouée à faciliter l’action de nos gouvernants. « L’islam compatible avec nos valeurs », s’agit-il d’une « Fake-new », une des nombreuses fausses nouvelles contre lesquelles on annonçait il y a très peu la rigueur de nouvelles lois ?

L’opinion est-elle manipulée?

Sans pouvoir se prononcer sur ce point sans doute très technique car remettant en cause la validité du sondage, observons que son objet est l’Islam et non l’Islamisme. Une approche conciliante qui consiste pour certains à différencier Islam et Islamisme en feignant d’ignorer que le second est partie du premier. Or, l’Islamisme rassemble les activistes de l’Islam dont ces derniers se réclament ardemment. En se référant spécifiquement à l’Islam, le sondage le présente, à l’instar de tous ses défenseurs, comme une « religion de paix ». Ils lui accordent un caractère de respectabilité, alors que ses textes fondateurs mentionnent à l’évidence son caractère prosélyte pouvant s’exprimer par la violence.

Qu’en est-il de ses valeurs ? De fait, le Coran s’oppose, dans sa lecture littérale, à notre conception des droits de l’Homme, notamment à celle des sourates qui infériorisent la Femme et promettent le pire aux apostats. L’islam est par ailleurs une religion intégrant les champs politique et religieux. Il refuse le principe de séparation entre Etat et religion. Il s’oppose au principe de laïcité qui considère que la Loi commune s’impose à tous. L’islam ne respecte donc en soi aucunement les valeurs démocratiques de l’Etat moderne. Les musulmans qui veulent s’y soumettre doivent accepter un accommodement et donc se départir d’une lecture littérale des textes fondateurs. Ils sont des musulmans imparfaits, ce que leur reprochent les vrais musulmans, les fondamentalistes, les hommes pieux qui veillent à ne pas s’écarter de la voie de Dieu, parmi lesquels se recrutent les radicaux Islamistes qui prônent le Djihad pour qu’Allah le miséricordieux accorde aux croyants la victoire sur le peuple des infidèles.

Si le sondage s’avère exact, c’est donc que l’opinion des Français est abusée.

Il est sûr que nos compatriotes connaissent peu la réalité de l’Islam. Ils pensent que la force de la démocratie, l’attractivité de notre société d’abondance amènent naturellement à l’accommodement sus évoqué. « Cela passera » pensent-ils, « ils feront comme les autres », la France a été à toute époque une terre d’immigration et les immigrés se sont dissous naturellement au sein de la nation française. Or, ce n’est pas ce que l’on observe : la France semble bien en voie de communautarisation avec ses quartiers sensibles, ses pans de territoire qui se referment devant l’autorité de la Loi. Toujours selon un sondage antérieur du même organisme[1], 28 % des musulmans français ont ainsi “adopté un système de valeurs clairement opposé aux valeurs de la République”, s’affirmant “en marge de la société”. De fait, la génération actuelle semble moins accepter l’accommodement des générations des premiers arrivants qui considéraient, à la sortie du bled, comme un progrès le fait d’embrasser les mœurs et les habitudes des Français. Ceci résulte de la pression fondamentaliste face à laquelle aucun discours contradictoire ne donne prise.

Allons-nous vers le schéma décrit par Michel Houellebecq dans son ouvrage « Soumission », ouvrage prédictif qui semble faire référence ?

Des projections démographiques évoquent un basculement vers le milieu du siècle où les Français d’origine musulmane seraient majoritaires dans la population. Qu’en sera-t-il si cette fraction maintient son refus de la Loi ?

L’affaire semble entendue : l’intimidation des croyants par la fraction fondamentaliste est malheureusement relayée par l’indifférence d’une opinion publique inscrite dans « le désenchantement du monde »[2], qui refuse ainsi toute préhension du religieux. On esquive l’analyse pour éviter tout affrontement, on se retranche derrière une volonté de pacification, de construction d’un monde idéal voué à s’imposer à tous, satisfaisant aux voix de la Raison. A ceci s’ajoute l’invention du terme d’islamophobie par les derniers néo-marxistes qui veulent opportunément faire des musulmans leurs alliés en les proclamant nouveaux damnés de la terre. Il faut bien recruter pour continuer à exister. Le sempiternel conflit entre liberté et égalité perturbe la prise en compte de l’évolution présente.

Au total, la présentation de ce sondage tend à masquer la menace touchant l’existence même de notre société, dans un contexte démographique qui lui est défavorable. L’Histoire a le plus souvent été écrite par des minorités agissantes plutôt que par des majorités passives. Pour le cas cette minorité est en passe de devenir majorité.  

Que faire ?

Démarche élémentaire : il faut faire évoluer la pensée profonde de la population d’origine musulmane. La voie actuellement explorée est d’expurger le Coran et les textes de référence de cette religion des scories incompatibles avec notre modernité en générant enfin « l’Islam de France » déjà évoqué, animé par des imans formés dans l’hexagone.

Est-ce possible ?

C’est pour l’heure une tâche complexe et ardue puisque le Coran, universellement reconnu par toutes les obédiences, est intouchable. Il est considéré comme la voix de Dieu, incréé, transporté par le prophète qui l’a rapporté passivement. Ce texte a été arrêté définitivement à la fin du VIIIème siècle et les tentatives d’exégèse postérieures ont été condamnées[3]. Cet exercice reste pour l’heure très limité dans le monde sunnite étymologiquement fondé sur la tradition. Elle est réservée aux savants diversement reconnus pour établir les principes de la loi coranique. Elle est envisageable dans le monde chiite qui s’avère plus monolithique au travers de l’existence d’un clergé formé dans des universités islamiques, clergé disposant d’une audience reconnue par tous indistinctement, alors que les imams sunnites sont cooptés par diverses communautés de croyants souvent opposées. Ceci induit une multiplicité des interprétations qui est à l’origine de l’éclatement de cette religion en fractions irréconciliables, éclatement qui explique les conflits en cours, notamment au Proche Orient. Il n’y a pas un Islam mais des Islams. Au total, aucune autorité ne peut être clairement désignée pour opérer cette grande transformation vouée à être considérée de tous bords comme apostasie. Vouloir régler au sein des limites hexagonales le dilemme en aboutissant à la réconciliation des différentes sensibilités, essentiellement sunnites pour ce qui concerne notre pays, sensibilités réagissant aussi au sentiment national des pays d’origine, est un projet très utile, mais sans doute hors de portée.

Faut-il désespérer et accepter la voie de l’abandon ?

Il reste l’outil du système éducatif dont dispose notre république, sous réserve de ne pas limiter son action du fait de l’inhibition présente. Il faut fermement soutenir les enseignants lorsqu’ils explorent avec leurs élèves les voies de la Raison. Il faut favoriser la voie de la connaissance plutôt que celle du divertissement et du sensationnel dans nos bien nombreux médias, notamment publics. Il faut aider à la compréhension et à l’ouverture des esprits sur les réseaux sociaux et dans le champ de la culture. Il faut enfin et surtout affirmer que la Loi qui s’impose à tous, et à toutes les religions. C’est une question de volonté et de fermeté. C’est notre dernière ligne d’arrêt.

Ces actions ne peuvent être validées que par une prise de conscience résolue de l’opinion publique, prise de conscience que ne conforte pas ce dernier sondage, en lui donnant une interprétation sans doute faussée par sa présentation sous un titre réducteur.  

 

[1] IFOP, paru dans le JDD du 16 septembre 2016

[2] L’expression « désenchantement du monde » a été définie en 1917 par le sociologue Max Weber pour désigner le processus de recul des croyances religieuses et magiques au profit des explications scientifiques. Le concept est étroitement lié aux idées de sécularisation et de modernité. Formule reprise en 1985 par le sociologue Marcel Gaucher dans son analyse du fait religieux au XXème siècle.

[3] Notamment le courant Mutazilite qui réfutait le caractère incréé du Coran. Apparu dès le VIII siècle, donc dès l’apparition de l’Islam, il a disparu au XIIIème siècle. “Les portes de l’Ijtihâd (interprétation) sont fermées depuis le quatrième siècle de l’Hégire”.

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56 % des Français jugent l’islam compatible avec les valeurs françaises

admin Informations 13 février 201814 février 2018Sondage

56 % des Français jugent l’islam compatible avec les valeurs françaises

Un sondage Ifop pour « Le Journal du dimanche » met en évidence une évolution de l’opinion française vis-à-vis de l’islam depuis 2016.

Source AFP Publié le 11/02/2018 | Le Point.fr

Lepoint.fr/societe/56-des-francais-jugent-l-islam-compatible-avec-les-valeurs-francaises-11-02-2018-2193999_23.php

En 2016, ils étaient 56 % de Français à estimer l’islam incompatible avec les valeurs de la société française. © AFP/ Ludovic Marin

L’islam est-il compatible avec les valeurs emblématiques de la société française ? Pour 56 % des Français, la réponse est oui. Par rapport à 2016, la tendance semble donc s’inverser. Selon un sondage Ifop pour Le Journal du dimanche, 43 % seulement de la population française juge cette religion incompatible avec les valeurs de la République, et 1 % ne se prononce pas. Un constat établi alors que, dans le même titre de presse, Emmanuel Macron a fait savoir qu’il comptait poser les jalons de l’organisation d’un islam de France au cours du premier semestre de l’année 2018.

Somme toute, en deux ans, la relation des Français à l’islam a évolué. Lors d’une étude sur le même sujet réalisée par le même institut en septembre 2016, ils étaient 56 % de la population à juger l’islam incompatible avec les valeurs de la société française, contre 44 % opposés à cette opinion. Cette opposition entre islam et société française est majoritaire chez les sympathisants des Républicains (63 %) et du FN (62 %). Quelque 41 % des sympathisants de La République en marche et de La France insoumise (39 %) partagent cette opinion, alors qu’ils ne sont que 27 % parmi ceux qui se déclarent proches du Parti socialiste.

Une très large majorité de Français (70 %), tous courants politiques confondus, est en revanche opposée à l’instauration d’une taxe sur les produits halal pour financer le culte musulman. Cette mesure, préconisée en 2016 notamment par le Conseil français du culte musulman (CFCM) et l’Observatoire de la laïcité (dépendant de Matignon) afin d’éviter que les mosquées et la formation des imams soient financées par des puissances étrangères ou des courants extrêmes de l’islam, est aujourd’hui

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