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chars

31 Abrams (encore à construire) seront fournis par Washington mais pas ponctionnés sur les stocks

admin Informations 26 janvier 202326 janvier 2023Armements & équipements, chars, Guerre, Maintenance, US Army 0 commentaire

31 Abrams (encore à construire) seront fournis par Washington mais pas ponctionnés sur les stocks

 

abrams.jpg

 

par Philippe Chapleau – Lignes de défense – publié le 25 janvier 2023

https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/


Après de longues tergiversations, Washington a annoncé la livraison de 31 chars Abrams à l’Ukraine pour l’aider à combattre l’invasion russe. 

Le président Biden a confirmé cette aide mais en précisant que les Etats-Unis achèteront pour l’Ukraine 31 chars Abrams M1. Ils seront achetés dans le cadre de l’Ukraine Security Assistance Initiative (USAI) et pas dans le cadre de la Presidential drawdown authority qui permet de livrer des matériels en parc, voire en ligne.

Ces 31 chars ne seront pas prélevés sur les stocks de l’US Army; ils ne seront donc disponibles que plus tard. On se souviendra que les Abrams achetés par le Pologne en 2022 seront livrés à partir de 2025.

Phebe Novakovic, la patronne de l’équipementier General Dynamic a confirmé avoir la capacité industrielle et humaine pour fabriquer ces chars. Sur le dernier semestre de 2022, les ventes d’équipements militaires par General Dynamics ont augmenté de  15,5% à 2,18 milliards de dollars.

Pour la Maison-Blanche, la décision de Jo Biden constitue un geste d’accompagnement des Américains en faveur des Européens pour qu’ils débloquent eux immédiatement leurs chars Léopard.

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Guerre en Ukraine : l’Allemagne donne son feu vert pour la livraison de chars Leopard

admin Informations 25 janvier 2023Armements & équipements, chars, Guerre 0 commentaire

Guerre en Ukraine : l’Allemagne donne son feu vert pour la livraison de chars Leopard

Par Le Figaro avec AFP – Publié le 25 janvier 2023
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/ukraine-l-allemagne-donne-son-feu-vert-pour-la-livraison-de-chars-leopard-20230125

Le chancelier Olaf Scholz devant un Leopard 2, le 23 janvier.

Le chancelier Olaf Scholz devant un Leopard 2, le 23 janvier. Fabien Bimmer / Reuters

 

La chancellerie a annoncé la mise à disposition immédiate de 14 chars Leopard 2 A6, issus des stocks de la Bundeswehr. Les pays partenaires vont recevoir l’autorisation de faire de même.

La fin d’un long feuilleton. L’Allemagne a finalement donné son feu vert pour la livraison de chars Leopard à l’Ukraine, a déclaré la chancellerie, ce mercredi 25 janvier. Le gouvernement fédéral a décidé de mettre à disposition des forces armées ukrainiennes ces chars de combat, résultat d’intenses consultations qui ont eu lieu avec les partenaires européens et internationaux les plus proches de l’Allemagne.

«Cette décision suit notre ligne de conduite bien connue, qui consiste à soutenir l’Ukraine de toutes nos forces. Nous agissons de manière étroitement concertée et coordonnée au niveau international», a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz à Berlin. «C’est le résultat d’intenses consultations qui ont eu lieu avec les partenaires européens et internationaux les plus proches de l’Allemagne», a précisé le porte-parole du gouvernement, Steffen Hebestreit.

14 chars issus des stocks de la Bundeswehr

«L’objectif est de constituer rapidement deux bataillons de chars Leopard 2 pour l’Ukraine», a indiqué la chancellerie. Pour ce faire, l’Allemagne mettra dans un premier temps à disposition de l’Ukraine une compagnie de 14 chars Leopard 2 A6, issus des stocks de la Bundeswehr. Ce char est un modèle plus récent et perfectionné que les 2A4, qu’entendent livrer notamment la Pologne et la Finlande.

L’Allemagne donnera d’ailleurs aux pays partenaires qui souhaitent livrer rapidement des chars Leopard-2 de leur stock à l’Ukraine les autorisations nécessaires pour le transfert. Les pays ayant acheté pour leurs forces armées des chars Leopard 2 à l’Allemagne doivent obtenir l’autorisation de Berlin pour les réexporter. Plusieurs pays, dont la Pologne, la Finlande et les Pays-Bas, ont exprimé leur volonté de livrer ces chars lourds, réclamés à cor et à cri par Kiev.

La formation des équipages ukrainiens doit commencer rapidement en Allemagne, selon la chancellerie. Outre la formation, l’Allemagne garantira également la logistique, la fourniture des munitions et la maintenance des systèmes.

Remerciements de la Pologne

Le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a remercié mercredi l’Allemagne pour sa décision. «Merci, chancelier Olaf Scholz. La décision d’envoyer des Leopard en Ukraine est un grand pas vers l’objectif d’arrêter la Russie. On est plus forts ensemble», a twitté Mateusz Morawiecki, après le feu vert donné par Berlin à la livraison de ces chards lourds.

  • Leopard 2, Challenger 2, Abrams et Leclerc : découvrez les chars qui pourraient briser les lignes russes en Ukraine
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M. Lecornu : le président Macron a demandé « l’instruction de la cession de chars Leclerc » à Kiev

admin Informations 20 janvier 202320 janvier 2023Armée de Terre, Armements & équipements, chars, Formation, Guerre, Les menaces, Logistique, Maintenance 0 commentaire

M. Lecornu : le président Macron a demandé « l’instruction de la cession de chars Leclerc » à Kiev

par Laurent Lagneau – Zone miltaire – publié le 19 janvier 2023

https://www.opex360.com/2023/01/19/m-lecornu-le-president-macron-a-demande-linstruction-de-la-cession-de-chars-leclerc-a-kiev/


 

Ce 19 janvier, s’exprimant en visioconférence en marge du Forum de Davos, le président ukrainien Volodymyr Zelenski, a une nouvelle exhorté ses partenaires occidentaux à livrer davantage d’armes à ses troupes… non seulement pour mettre en échec l’offensive russe contre son pays… mais aussi pour récupérer la Crimée, annexée en 2014 par Moscou.

« La Crimée est notre terre, notre territoire, notre mer et nos montagnes. Donnez-nous vos armes et nous récupérerons nos terres », a lancé M. Zelenski. Et cela alors que, la veille, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, avait assuré que les Alliés fourniraient à l’Ukraine des armes « plus lourdes et plus modernes » pour l’aider à se défendre contre la Russie.

Après avoir obtenu des systèmes d’artillerie avancés, comme le M142 HIMARS américain, le PzH2000 allemand ou encore le CAESAr français, ainsi que des batteries de défense aérienne Patriot [et peut-être Mamba], l’Ukraine insiste désormais pour disposer de chars de conception occidentale. Et la France lui a promis de lui livrer, d’ici deux mois, des AMX-10RC… tandis que le Royaume-Uni lui enverra 14 Challenger 2, avec une trentaine d’obusiers automoteurs AS-90 et d’autres véhicules blindés.

Seulement, et au-delà des problèmes logistiques [l’AMX-10 RC et le Challenger 2 n’utilisent pas de munitions aux normes de l’Otan] et de maintien en condition opérationnelle [MCO], cela reste insuffisant… Reste que la Pologne est prête à livrer 14 Leopard 2 [de fabrication allemande] à l’Ukraine. De même que la Finlande, voire le Danemark. Sauf que, pour cela, une autorisation de Berlin est nécessaire. Or, le chancelier Olaf Scholz, n’est pas enclin à la donner… Comme du, reste, 43% des Allemands, à en croire un sondage de la Deutsche Presse-Agentur [cela étant, 37% sont favorables à la livriaosn de Leopard 2 et 16% sont indécis].

D’après le Wall Street Journal, qui cite des responsables allemands, M. Scholz pourrait autoriser l’envoi de Leopard 2 en Ukraine qu’à la condition que les États-Unis livrent également des chars M1 Abrams. Or, pour Washington, il en est hors de question.

« Je ne pense pas que nous en soyons là », a déclaré Colin Kahl, le numéro trois du Pentagone, alors qu’il était interrogé sur ce sujet. « Le char Abrams est un équipement très compliqué. Il est cher, il requiert une formation difficile […]. Je crois qu’il consomme 11 litres de kérosène au km », a-t-il expliqué. « Ce n’est pas le système le plus facile à entretenir », a-t-il ajouté, sans pour autant exclure une évolution de la position américaine.

En attendant, et après les cinquante véhicules de combat d’infanterie [VCI] Bradley promis à Kiev le 5 janvier [en plus des quarante Marder allemands dont la livraison a été annoncée le même jour, ndlr], les États-Unis devraient débloquer une nouvelle tranche d’aide, d’un montant de 2,5 milliards de dollars. Et dans la liste des équipements susceptibles d’être fournis à l’armée ukranienne figureraient une centaine de blindés de transport d troupes Stryker.

Si obtenir des Leopard 2 et des M1 Abrams est difficile pour Kiev, qu’en est-il des chars Leclerc? L’idée d’en livrer à l’armée ukrainienne a été avancée dans une tribune publiée en septembre dernier dans les pages du quotidien Le Monde par Pierre Haroche, un expert en sécurité internationale passé par l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire avant d’atterrir à l’Université Queen Mary de Londres.

Depuis, l’ambassadeur de France en Ukraine, Étienne de Poncins, a confirmé l’intérêt de Kiev pour le char Leclerc lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 9 novembre. Puis, un peu plus d’un mois après, alors qu’il était en visite officielle à Paris, le Premier ministre ukrainien, Denys Shmyhal, a affirmé que les Ukrainiens seraient « très reconnaissants » si la France leur en livrait…

En tout cas, l’exécutif français examine la question. C’est en effet ce qu’a affirmé Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, lors de la dernière séance des questions au gouvernement au Sénat, le 18 janvier, dans une réponse au sénateur François Bonneau [Union centriste].

« La France conforte son aide militaire en livrant des chars de combat légers AMX-10 RC. Nous saluons ce geste, mais il est impossible de différer davantage la livraison de matériels blindés plus performants – chars lourds, missiles, lanceurs sol-air – , pour mieux protéger les civils. […] Allez-vous compléter ces livraisons par des chars Leclerc et des systèmes anti-missiles? », avait demandé le parlementaire.

Selon les explications données par M. Lecornu, tout cession éventuelle d’armes à l’Ukraine est évaluée selon trois critères. « Premièrement, qu’elle réponde à une logique défensive, pour maîtriser l’escalade. Deuxièmement, qu’elle ne détériore pas notre modèle de sécurité et de défense […]. Troisièmement, le maintien en condition opérationnelle de ce qui a déjà été livré à l’Ukraine », a-t-il dit, avant de faire observer que la maintenance des Leclerc « est une question très sensible ».

Cela étant, a poursuivi M. Lecornu, « le Président de la République a demandé au Gouvernement de fournir une réponse rapide, d’où la livraison des chars AMX-10, saluée par l’Ukraine », et « il a également souhaité l’instruction de la cession de chars Leclerc à l’aune de ces trois critères ».

Pour rappel, l’armée de Terre ne comptera que 200 chars Leclerc portés au standard XLR à l’horizon 2030, sur les 406 lui ont été livrés à partir des années des 1990. Et ceux qui ont été mis sous cocon ont été « cannibalisés » pour faire fonctionner ceux en première ligne. Qui plus est, les équipages sont loin du compte, s’agissant des heures d’entraînement, avec seulement 54 heures par an alors que l’objectif fixé par la LPM 2019-25 est de 115 heures…

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4 arguments en faveur du développement d’un char Leclerc 2 en amont du programme franco-allemand MGCS

admin Informations 18 janvier 202318 janvier 2023Armée de Terre, Armements & équipements, chars 0 commentaire

4 arguments en faveur du développement d’un char Leclerc 2 en amont du programme franco-allemand MGCS

Méta- Défense – publié le 14 novembre 2022
https://meta-defense.fr/2022/11/14/4-arguments-en-faveur-du-developpement-dun-char-leclerc-2-en-amont-du-programme-franco-allemand-mgcs/

4 arguments en faveur du développement d’un char Leclerc 2 en amont du programme franco-allemand MGCS

Méta- Défense – publié le 14 novembre 2022
https://meta-defense.fr/2022/11/14/4-arguments-en-faveur-du-developpement-dun-char-leclerc-2-en-amont-du-programme-franco-allemand-mgcs/

Parmi les nombreux enseignements hérités du conflit en Ukraine, le rôle central du char de combat dans la manœuvre terrestre, qu’elle soit offensive ou défensive, est probablement celle qui prit le plus à contre-pieds de nombreuses certitudes héritées de la fin de la guerre froide, ainsi que des 2 guerres irakiennes. Pour de nombreuses forces armées, jusqu’il y a peu, le char de combat était un héritage en passe d’obsolescence, face à la multiplication et la densifications des menaces avec l’arrivée de systèmes antichars de plus en plus performants, y compris aux mains de l’infanterie. En Ukraine, cependant, comme ce fut le cas dans le Haut Karabakh deux ans plus tôt, il devint rapidement évident qu’en dépit de ces menaces, et du rôle central repris par l’artillerie, le char de combat, et plus globalement les véhicules blindés lourds, avaient conservé cette capacité unique à percer les lignes ennemis, ainsi qu’à repousser les assauts adverses. De fait, et même si le phénomène avait redémarré depuis plusieurs années, toutes les grandes armées mondiales, et européennes en particulier, ont à nouveau remis le char lourd au coeur de leur planification. Ainsi, alors que le marché du char de combat connut une période de calme plat pendant prés de 20 années, celui-ci a connu une croissance fulgurante ces 3 dernières années, y compris pour des armées qui, il y a encore peu, envisageaient très sérieusement de retirer ce type de blindés de leur inventaire.

La France ne fait exception, même si l’Armée de Terre a tout fait pour maintenir une telle capacité, y compris lors des années 2010-2015, les plus critiques en terme budgétaire comme politique. Ainsi, l’Armée de Terre a maintenu 3 régiments cuirassiers armés chacun d’une cinquantaine de chars lourds Leclerc alors que deux régiments blindés disposent d’une compagnie de Leclerc aux cotés de leurs véhicules de combat d’Infanterie, pour un total de 220 Leclerc en service à ce jour. En outre, 200 de ces chars, qui furent livrés au cours des années 90, sont en cours de modernisation, notamment pour intégrer la bulle de combat infocentrée SCORPION aux cotés des Griffon et Serval remplaçant les vénérables VAB, et des Jaguar qui remplacent les AMX10RC et EBC90. Surtout, Paris et Berlin ont lancé, en 2017, un programme conjoint visant à developper à horizon 2035 le remplaçant du Leclerc mais également du Leopard 2. Désigné Main Ground Combat System ou MGCS, ce programme recontre, à l’instar de son pendant SCAF pour le remplacement des avions de combat Rafale et Typhoon, de nombreuses difficultés industrielles et politiques, au point que sa pérenité est aujourd’hui plus que menacée, tout comme le sont les délais visés.

 

Si la trajectoire suivie par Paris et Berlin etait raisonnable et cohérente en 2017 lorsqu’elle fut entamée, le contexte et la menace ont considérablement évolué depuis, au point qu’il pourrait être pertinent d’envisager une acceleration du programme MGCS pour y répondre. Toutefois, eu égard aux difficultés rencontrées par les deux pays dans leur collaboration, une telle solution semble difficile à mettre en oeuvre, ouvrant la voix à une seconde alternative, la conception et la construction, sur des délais réduits, d’un successeur direct au char Leclerc, que nous appellerons dans cet article « Leclerc 2 » pour en marquer la filiation directe. Et comme nous le verrons, la France aurait, de manière très factuelle, tout intérêt à s’engager dans une telle démarche, tant pour répondre aux besoins à court et moyen terme de l’Armée de terre, que pour disposer d’une plate-forme chenillée polyvalente capable d’accueillir ses besoins émergents en terme de haute intensité, ainsi que pour se saisir de réelles opportunités industrielles en Europe et dans le Monde.

Que pourrait-être le char Leclerc 2 ?

A l’instar du Challenger 3 entamé outre-manche, un programme Leclerc 2 aurait pour objet d’intégrer à la plate-forme Leclerc existante, de nouvelles capacités résultantes des avancées technologiques développées ces dernières années. Il s’agirait, par exemple, de doter le blindé de capacités de communication et d’engagement coopératif avancées, ainsi que d’une vetronique de nouvelle génération, à l’instar de celle qui équipe d’autres programmes de même type, comme le KF-51 Panther allemand. La létalité du char devrait, elle aussi, être étendue, qu’il s’agisse d’embarquer un canon de calibre plus imposant comme l’ASCALON de Nexter de 140mm, ou de doter le char de capacités de frappe supplémentaires en le dotant de missiles antichars à moyenne portée comme l’Akheron MP. La survivabilité du char serait également accrue, avec l’intégration native d’un système de protection soft-kill / hard-kill basé par exemple sur le nouveau APS Prometeus de Nexter qui devrait dejà équiper les Leclerc MLU, Jaguar et Griffon, ainsi que d’un système de camouflage multispectral comme le Salamandre. Cette survivabiltié serait accrue en le dotant d’un tourelleau téléopéré doté d’un canon de petit calibre pour la protection rapprochée, notamment contre les drones et en environnement urbain. Enfin, à l’instar de la trajectoire suivie outre-atlantique avec l’AbramsX, il pourrait être pertinent de doter le char d’une propulsion hybride électrique pour en accroitre l’autonomie au combat, et lui conférant des capacités de déplacement furtifs.

La tourelle du démonstrateur EMBT donne un bon exemple de ce que pourrait être un Leclerc 2

Au delà d’un simple empilement de capacités nouvelles, il s’agirait avant tout d’accroitre l’efficacité du char en se basant sur des technologies effectivement disponibles des à présent ou à court terme, de sorte permettre une mise en production rapide, et une entrée en service avant la fin de la décennie, tout en réduisant au stricte minimum les risques industriels et technologiques, les couts de développement ainsi que les couts de production, de sorte à répondre aux besoins de l’Armée de terre, mais également de disposer d’une offre compétitive et attractive sur la scène internationale, aussi bien face au K2 Black Panther sud-coréen que d’un éventuel KF-51 Panther allemand ou AbramsX américain.

Un besoin critique pour l’Armée de Terre

Pour l’Armée de Terre, un programme Leclerc 2 dont les livraisons pourraient être entamées avant la fin de la décennie, répondrait à de nombreux besoins. En effet, à ce jour, elle ne prévoit que de disposer de 200 chars Leclerc, et ce jusqu’à l’entrée en service du MGCS, avec une capacité à accroitre ce parc très limitée, de l’ordre de 70 chars supplémentaires, du fait du démontage au début de la décennie de la chaine de production du Leclerc en l’absence de commandes et de perspectives. Or, sur la base des pertes enregistrées de part et d’autre en Ukraine depuis le début de cette guerre, un tel format ne permettrait pas de répondre aux besoins d’un engagement de longue durée, même en considérant une intervention en coalition. En outre, même si la trajectoire finale de la future Loi de Programmation Militaire 2024-2030 en cours de préparation est encore inconnue, le ministre des armées à d’ores et déjà annoncé que la réserver opérationnelle serait doublée au cours de cette LPM, avec un effectif porté de 40.000 à 80.000 réservistes, pour l’essentiel au sein de l’Armée de terre.

Or, comme l’a également montré le conflit en Ukraine, le fait de disposer de capacités humaines renforcées permettant un roulement des effectifs en zone de combat, ne vaut que si les Armées disposent également des moyens matériels susceptibles de soutenir cette rotation. En d’autres termes, pour optimiser l’efficacité d’une réserve opérationnelle étendue, il est indispensable de disposer d’une réserve d’équipements au moins équivalente. Or, si Nexter et Arquus, les deux principaux industriels français dans le domaine des blindés, peuvent effectivement fournir davantage de Griffon, Jaguar, Serval, VBCI et autres CAESAR si besoin, la production de nouveaux chars lourds, et plus globalement de blindés lourds chenillés, est à ce jour impossible, ce qui obligerait la France, pour renforcer cette dimension, à se tourner vers des productions étrangères en cas de besoin, un comble sachant que le K2 Black Panther sud-coréen, précisément le char qui aujourd’hui remporte le plus de succès en Europe, est semble-t-il très inspiré du Leclerc lui-même.

Une plate-forme polyvalente pour de nombreux besoins

Au delà de la production de chars lourds modernisés pour renforcer le parc et donc la résilience de l’Armée de Terre, un programme Leclerc 2 permettrait également de répondre à un besoin critique pour celle-ci, à savoir de disposer d’une plate-forme chenillé lourde, susceptible d’être déclinée en de nombreux blindés spécialisés, comme de l’artillerie lourde chenillée sous blindage pour remplacer les AuF1 mais également les Lance-roquettes Unitaires, un système anti-aérien et anti-drones à courte portée SHORAD tout terrain, des véhicules du génie spécialisés, et même la conception d’un véhicule de combat d’infanterie lourd capable d’évoluer en ligne de front de haute intensité. Il s’agirait, en quelques sortes, de s’appuyer sur une stratégie comparable à celle mise en oeuvre par l’allemand Rheinmetall autour de la plate-forme Lynx, déclinée en de multiples versions pour répondre aux besoins des clients potentiels.

La production de Leclerc 2 permettrait d’envisager la production de blindés chenillés spécialisés lourds, comme un remplaçant au canon automoteur AuF1.

Or, qu’il s’agisse de répondre aux besoins de l’Armée de Terre, comme sur la scène internationale, l’offre française en matière de véhicules blindés s’est spécialisée, ces 30 dernières années, sur des blindés sur roues, certes très efficaces, plus économiques et très mobiles sur la plupart des théâtres, mais souffrant de réelles limites, que ce soit en matière de mobilité tout terrain en particulier sur terrain boueux ou enneigés, mais également en terme de masse. En effet, la roue conserve son avantage sur la chenille tant que la masse par essieux l’excède pas les 8 tonnes. De fait, un véhicules 8×8, comme le VBCI, ne peut guère excéder les 32 tonnes, alors qu’un 6×6 doit se maintenir autour des 24 tonnes, des masses relativement légères pour des blindés destinés à la Haute intensité. Rappelons ainsi que le KF-41 Lynx allemand dépasse allègrement les 40 tonnes. De la même manière, la majorité des systèmes d’artillerie chenillés ont une masse très supérieure à 35 tonnes, comme le Pzh2000 allemand et ses 55 tonnes, ou le K9 sud coréen et ses 47 tonnes. De fait, en s’engageant dans un programme Leclerc 2, l’industrie française pourrait retrouver une plateforme susceptible de répondre à de nombreux besoins qu’elle elle est, aujourd’hui, incapable de satisfaire, tant pour l’Armée de terre que pour l’exportation.

Une réponse industrielle à un besoin international pressant

Car en effet, comme le montre le succès des K2, K9 et AS21 sud-coréens sur la scène internationale ces derniers mois, la demande mondiale en matière de blindés lourds est aujourd’hui très importante, en Europe comme sur le reste de la planète. Or, dans les années à venir, le gradient sera très important entre les besoins de modernisation et d’extension des armées, en particulier dans le domaine des blindés lourds et chenillés, et l’offre industrielle effectivement disponible pour produire et livrer ces blindés dans des délais requis. Cette pression industrielle sera en outre largement accentuée par l’affaiblissement notable de l’offre russe dans ce domaine, alors que jusqu’ici, elle couvrait plus de 35% des acquisitions de blindés lourds dans le monde. Cet appel d’air permet à de nouveaux acteurs, comme la Corée du Sud, la Chine et la Turquie, de se positionner et de prendre d’importantes parts de marché, au détriment des acteurs traditionnels russes, européens et américains, tant du fait d’équipements modernes et performants effectivement disponibles, que de prix particulièrement agressifs. Même la puissante industrie allemande, omniprésente sur ce marché en occident du fait du succès de son Leopard puis du Leopard 2, ne dispose aujourd’hui que d’une capacité de production industrielle réduite, en particulier dans le domaine des blindés chenillés lourds, handicapée qu’elle est par la faiblesse des commandes de la Bundeswehr dans ce domaine pendant prés de 30 ans.

Le K2 Black panther sud-coréen a remporté un très important contrat en Pologne, et semble donné favoris en Norvège pour remplacer le Leoaprd 2A4 .

De fait, pour l’industrie française, il s’agit d’une opportunité temporelle rare pour revenir sur ce marché très concurrentiel mais également très lucratif, jusqu’ici entre les mains de 3 acteurs majeurs : les Etats-Unis, la Russie et l’Allemagne. L’opportunité est d’autant plus importante que le Leclerc 2 peut s’appuyer, contrairement aux autres modèles, sur une plate-forme parfaitement fiabilisée, et surtout disposant déjà de certains atouts clés comme une masse de 57 tonnes, de 10 tonnes inférieure à celles du Leopard 2 et de l’Abrams M1A2. Or, pour l’industrie allemande comme américaine, le principal enjeux aujourd’hui repose précisément à alléger leurs plate-formes, la masse étant devenu un handicap très sensible sur le champs de bataille, comme l’ont montré les programmes KF-51 sur plate-forme Leopard 2 ou AbramsX sur plate-forme Abrams, tous deux s’enorgueillissant d’une masse inférieure à 60 tonnes.

Réduire la criticité du programme MGCS

Reste que lancer un successeur au Leclerc aujourd’hui, même en dépit des nombreux arguments militant en faveur d’un tel programme, pourrait être perçu comme une menace directe vis-à-vis du programme franco-allemand MGCS, que l’on sait revêtir une dimension politique et symbolique au moins aussi importante qu’opérationnelle et industrielle, en particulier pour l’exécutif français. Pourtant, un tel programme, de manière parfaitement contre-intuitive, pourrait au contraire renforcer sensiblement les chances de succès du programme franco-allemand, sans jamais venir le menacer ni dans ses fondements, ni dans son exécution. En effet, la plus grande menace qui pèse aujourd’hui sur le programme MGCS, tout comme sur le programme SCAF, n’est autre que sa criticité opérationnelle, en particulier pour les questions de calendrier. Ainsi, les difficultés que rencontrent industriels et états en matière de partage industriel induisent aujourd’hui des délais supplémentaires qui viennent directement menacer les capacités opérationnelles des armées à horion 2035 ou 2040, les deux programmes ayant été conçus pour prendre le relais de certains équipements arrivant précisément en limite d’efficacité à ces dates. En d’autres termes, à chaque nouvelle hésitation franco-allemande, les risques augmentent de voir l’un des deux acteurs quitter le programme pour une solution alternative plus en adéquation avec le calendrier de ses besoins. En outre, les tensions autour du partage industriel sont, en partie, liées à la crainte, pour les industriels, de devoir renoncer à certaines compétences clés sur l’autel de la ventilation des sous-programmes entre les différents acteurs européens.

Les difficultés rencontrés par le programme MGCS entrainent des délais qui viennent directement menacer la pérennité du programme

Or, le développement d’un programme comme Leclerc 2, permettrait d’atténuer sensiblement ces deux aspects menaçant l’exécution de MGCS. Ainsi, en disposant d’un parc de transition composé de Leclerc 2, la menace de délais supplémentaires autours du programme franco-allemand serait largement atténuée, comme le serait la menace sur les capacités opérationnelles de l’Armée de terre que représente aujourd’hui les risques d’échec du programme lui-même. De même, les risques sur les savoir-faire industriels et technologiques de la BITD française liée au partage industriel, seraient eux aussi sensiblement atténués par le développement du Leclerc 2, surtout si le char de combat et ses avatars rencontrent un certain succès sur la scène internationale. Enfin, dans une telle hypothèse, il est probable que le succès international du Leclerc 2, en limitant la pénétration du marché par de nouveaux acteurs comme la Corée du Sud, la Turquie ou la Chine, voire en prenant certaines parts de marchés à la Russie, assoirait les chances d’exportation de MGCS dans la durée, comme c’est le cas aujourd’hui du Mirage 2000 vis-à-vis du Rafale.

Conclusion

Comme nous l’avons établi, il existe de nombreux arguments en faveur du développement d’un char de combat Leclerc 2 par l’industrie de défense française, et ce quel que soit l’avenir du programme MGCS. Loin de représenter une menace sur celui-ci, il en renforcerait la pérennité et les chances de succès, en atténuant les pressions industrielles et opérationnelles qui y sont attachées. Il permettrait, en outre, de renforcer le format et la résilience de l’Armée de terre concomitamment à l’extension de la Réserve Opérationnelle, tout en lui permettant de développer certains modèles de blindés spécialisés hors de portée aujourd’hui. Enfin, il prendrait corps sur un marché très dynamique marqué par une forte demande alors que l’offre est limitée. Surtout, il permettrait à la France de garder une présence indispensable sur ce marché en pleine recomposition avec l’apparition de nouveaux acteurs tout à la fois agressifs commercialement et performant du point de vue industriel. De ce point dernier point de vue, on peut même penser qu’un tel programme pourrait être indispensable afin de ne pas être, à moyen terme, marginalisé définitivement sur ce marché.

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Ukraine : pourquoi la France ne livre pas ses chars Leclerc

admin Informations 17 janvier 202317 janvier 2023Armements & équipements, chars, Guerre, Maintenance 0 commentaire

Ukraine : pourquoi la France ne livre pas ses chars Leclerc

Alors que Londres a donné son feu vert pour fournir des chars de combat à l’Ukraine et que Berlin pourrait s’y résoudre prochainement, la France, elle, refuse.

 

Par Théo Sauvignet – Le Point – publié le 16 janvier 2023

https://www.lepoint.fr/monde/ukraine-pourquoi-la-france-ne-livre-pas-ses-chars-leclerc-16-01-2023-2504997_24.php


C’est acté, les Britanniques livreront 14 de leurs chars Challenger 2 à Kiev. La Pologne se tient prête à faire don de ses chars Leopard II allemands, mais doit attendre le feu vert de Berlin pour lancer l’opération. L’Allemagne ne donne pas encore son accord, sans être totalement opposée au fait d’autoriser Kiev à recevoir ses tanks, l’un des meilleurs modèles du marché.

En France, l’idée de céder une partie des plus de 200 chars Leclerc est également d’actualité. Alors que les qualités techniques de ce char sont reconnues à l’international, pourquoi Paris ne prend-elle pas la décision ?

Des stocks inactifs, mais pas inutiles

L’armée de terre a reçu 406 chars Leclerc au total, au début des années 2000. Mais après différentes réductions d’effectifs et de budget, le pays compte aujourd’hui 200 chars Leclerc en ordre de bataille. Le reste, soit environ 200 unités, est stocké, pour servir de réservoir de pièces pour ceux qui sont en service, puisque les lignes de production de Nexter, à Roanne (Loire), ont été reconverties il y a des années.

Le Leclerc est un équipement très complexe qui a vu sa « disponibilité » varier autour de 60 % pendant très longtemps. Le fait de retirer du service actif une partie du parc, conjugué à d’autres réformes du maintien en condition opérationnelle (MCO), a permis d’atteindre plus de 80 % de « disponibilité » de l’engin en 2021. Comprendre : des 200 chars répartis dans les différents régiments, plus de 160 sont capables de servir dans l’immédiat. Ces engins de vingt ans commencent à être modernisés pour durer jusqu’en 2040.

Sur les 200 unités qui sont entreposées, combien sont en ordre de marche ? Combien peuvent être cédées sans influencer négativement la capacité des régiments de cavalerie blindée français à opérer ? La réponse à ces questions n’est pas publique, mais il est probable que la France ne soit tout simplement pas en mesure de céder le moindre exemplaire sans empiéter sur ses capacités militaires, ce qui constitue une ligne rouge pour le ministre des armées Sébastien Lecornu.

Machines très complexes

C’est par ailleurs une des raisons pour lesquelles la France livre comparativement moins d’équipement à Kiev que ses alliés : l’armée française est échantillonnaire – elle dispose de tout, mais en faible quantité –, elle utilise beaucoup ses matériels, et elle fonctionne avec très peu de stocks, en flux tendus.

Outre-Manche, la situation est comparable mais sensiblement différente : l’armée britannique a reçu environ autant de chars Challenger 2 (de la même génération) et a aussi réduit ses effectifs, utilisant les unités en stock pour entretenir celles actives. Mais il n’y a plus que deux régiments de chars de combat au Royaume-Uni, contre quatre en France. Chaque régiment opérant une cinquantaine de tanks, les Britanniques ont un peu plus de marge que les Français pour céder une partie de leur parc.

Les problèmes de disponibilité subis par les armées française ou britannique seront pourtant les mêmes pour Kiev. Les chars occidentaux modernes sont des machines très complexes, qui nécessitent la mise en place d’une logistique particulière. Malgré un nombre très faible, quatorze de ces chars créeront beaucoup de soucis d’entretien et d’approvisionnement en pièces et munitions pour les Ukrainiens, qui disposent uniquement de blindés soviétiques.

Un cadeau empoisonné ?

Multiplier les livraisons d’équipements différents pourrait se révéler au final un cadeau empoisonné pour Kiev. Les Ukrainiens ont d’ailleurs bien anticipé le problème et demandent plutôt des chars Leopard II, dont plus de 2 000 exemplaires ont été produits pour des clients européens.

Avec des chaînes de modernisation actives et quatorze opérateurs différents – donc autant de candidats susceptibles de céder une partie de leur parc –, le char allemand serait une aubaine pour Kiev. L’Ukraine peut espérer obtenir, avec lui, un parc très moderne, compatible avec les standards Otan, et plutôt uniforme.

On peut interpréter la décision britannique sous l’angle politique : il s’agirait plus d’un appel du pied à Berlin pour autoriser la livraison de chars à l’Ukraine que d’un réel coup de pouce capacitaire à Kiev. On peut comparer ce geste à l’annonce de Paris, une semaine plus tôt, de la livraison de blindés de reconnaissance AMX-10RC, qui constituait déjà une montée en puissance dans l’approvisionnement de l’Ukraine.

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Une seconde tranche de 50 Leclerc XLR pour l’armée de Terre

admin Informations 12 janvier 202312 janvier 2023Armée de Terre, Armements & équipements, chars 0 commentaire

Une seconde tranche de 50 Leclerc XLR pour l’armée de Terre

par Nathan Gain _ Forces opérations Blog – publié le 12 janvier 2023
https://www.forcesoperations.com/une-seconde-tranche-de-50-leclerc-xlr-pour-larmee-de-terre/

Nexter s’est vu notifié le 29 décembre la rénovation d’une nouvelle tranche de 50 chars Leclerc, conformément au calendrier annoncé. Avec la tranche initiale actée en juin 2021, le programme est désormais à mi-chemin de sa cible en terme de commandes.

Des 200 exemplaires de série attendus à l’horizon 2029, 18 seront livrés cette année. Les 100 Leclerc restant seront commandés après 2023. Du côté des forces, la Direction générale de l’armement et la Section technique de l’armée de Terre poursuivent les essais de qualification à partir du prototype livré fin décembre.

Le travail de rénovation, confié en 2014 à Nexter, porte sur quatre volets distincts. Hormis son entrée dans la bulle SCORPION via le système d’information du combat SCORPION (SICS) et la radio CONTACT, le Leclerc XLR reçoit un tourelleau téléopéré T2B conçu par l’armurier belge FN Herstal et une protection renforcée contre les mines et roquettes. Il intègre, enfin, une nouvelle conduite de tir lui conférant la capacité à tirer des munitions à effet ou déclenchement programmable.

Cette opération est l’un des deux pans du programme de rénovation à mi-vie (RMV) du char Leclerc, désormais adossé plutôt qu’intégré au programme SCORPION. L’autre relève de sa pérennisation par le traitement d’obsolescences lourdes, en particulier celles relatives au moteur V8X et à la turbomachine, ainsi qu’au système de visionique, qui évoluera vers une nouvelle version.

Les immobilisations conjoncturelles qui en découleront auront un impact sur la disponibilité du parc. Un écueil que, selon le dernier projet de loi de finances, l’armée de Terre entend atténuer grâce au maintien en service de 25 chars jusqu’en 2025.

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AMX-Men par Michel Goya

admin Informations 6 janvier 2023Armements & équipements, chars, Guerre, Libres-propos 0 commentaire

AMX-Men

 

par Michel Goya – La Voie de l’épée – publié le 5 janvier 2023

https://lavoiedelepee.blogspot.com/


Commençons par les termes. On appellera « char de bataille », ce qui est communément appelé « char » ou « tank », un engin porteur d’un canon lourd – au minimum de 75 mm- et fortement protégé, ce qui induit un engin d’au moins une trentaine de tonnes et l’usage de chenilles, pour également d’une bonne mobilité tout terrain.

On considère communément que l’armée ukrainienne disposait au début de la guerre d’un peu moins de 900 chars de bataille, tous ex-soviétiques et pour une large majorité des T-64 modernisés en version BM Bulat et surtout BV (plus de 600) avec une petite minorité de T-72 de différents modèles et quelques T-80. Contrairement à la France, l’Ukraine a eu également la sagesse de conserver des chars de bataille en stock, au moins un millier de T-64 et de T-72 à la disponibilité il est vrai très incertaine.

L’Ukraine a reçu ensuite 40 T-72 M de la part de la Tchéquie et 250 T 72 M, M1 et PT-91 de la Pologne, des engins rapidement utilisables par l’armée ukrainienne, car, à quelques détails près, déjà utilisés. On peut y ajouter une part des 533 chars de bataille russes capturés à ce jour selon le site OSINT Oryx et également utilisables pour ce qui ont été remis en état. On notera à cet égard, l’importance de la Tchéquie et de la Slovaquie, qui ont conservé la capacité de réparer et de moderniser à grande échelle – environ 150 chars/mois- des engins ex-soviétiques et servent largement d’atelier de réparation pour les Ukrainiens.

De l’autre côté, Oryx comptabilise 441 chars de bataille ukrainiens, toutes origines confondues, perdus au combat. Comme toujours, il s’agit là de pertes documentées et donc inférieures à la réalité. Notons par ailleurs que même parmi ceux qui n’ont pas été détruits, dix mois de guerre et de surutilisation ont induit une grande usure des matériels. Le taux d’indisponibilité du parc restant doit être élevé et s’accroître. En résumé, l’Ukraine a perdu définitivement plus du tiers de ses chars de bataille et qu’un bon tiers doit être en mauvais état. Il y a donc en la matière, comme dans toutes les matières en réalité, urgence et après l’artillerie et la défense sol-air, le débat se porte maintenant sur la fourniture d’engins blindés et notamment de chars de bataille occidentaux.

Le problème est que les pays occidentaux ne fabriquent plus que très peu de chars. Tous leurs modèles datent de la guerre froide et seule l’Allemagne est capable de fabriquer un ou deux châssis de char lourd par mois, châssis qui peut servir pour construire un Léopard 2 ou un PzH 2000, l’obusier fourni à l’Ukraine. Dans les autres pays, on se contente de réparer et moderniser l’existant. Les pays ouest européens hésitent également à engager au loin leurs parcs réduits d’engins de gamme 60 tonnes au service, à la maintenance et à la logistique compliqués. On a préféré, en fait l’Allemagne, qui produisent encore un peu, et les États-Unis qui ont des stocks, mais pas la France qui n’a ni l’une ni l’autre de ses capacités, agir en « roque » en fournissant Léopard 2 et Abrams aux pays est européens qui acceptaient de fournir des chars ex-soviétiques.

C’est dans ce contexte que la France vient de jouer un coup diplomatique en proposant d’envoyer les premiers chars de conception occidentale en Ukraine (après le renoncement de l’Espagne en août). Dans les faits, l’AMX-10RC n’est pas vraiment un char de bataille. L’AMX-10 Roues-Canon et pour les derniers modèles également « Rénové » est un engin de reconnaissance, rapide, mobile et suffisamment léger (moins de 20 tonnes) pour être assez facilement déployé. Il se trouve, performance française, qu’on a pu adjoindre un canon de 105 mm sur ce véhicule léger. C’est ce qui nous permis de l’employer de fait comme « char de bataille déployable » dans presque toutes les opérations extérieures depuis quarante ans, tandis que les vrais chars de bataille français, les AMX-30 B2 et surtout les Leclerc, ne l’étaient que pendant la guerre du Golfe, au Kosovo et au Liban.

C’est un excellent engin dans son rôle, très utile par sa mobilité opérationnelle pour servir dans les unités de « pompiers » en arrière du front ou exploitation « cavalière » d’une brèche de celui-ci, comme pendant la bataille de septembre dans la province de Kharkiv. Il est plus simple à utiliser qu’un Leclerc et bien moins complexe à nourrir et entretenir, sauf peut-être pour les munitions de 105 mm qui sont spécifiques et dont on ignore les stocks en France. Il n’est pas fait cependant pour le combat face à des chars de bataille, aux canons plus lourds et de plus grande allonge, et se trouve bien moins protégé que ces derniers face à tout l’armement antichar du champ de bataille moderne.

Comme tout ce que l’on fournit, l’AMX-10 RC n’est également disponible qu’à peu d’exemplaires. Au début de 2021, il y avait 250 AMX-10 RC dans l’ordre de bataille théorique français (mais combien de réellement opérationnels ?) et a commencé depuis cette époque à être remplacé par l’EBRC (Engin blindé de reconnaissance et de combat) Jaguar à raison de 3 par mois environ. À moins de prendre dans l’ordre de bataille, et même ainsi, on pourra difficilement engager plus de quelques dizaines d’unités. On pourra par la suite fournir les AMX-10 RC au fur et à mesure des livraisons des Jaguar, mais il y a intérêt à accélérer la production de ces derniers.

En résumé, la France va envoyer de quoi équiper dans les semaines qui viennent un bataillon des brigades de reconnaissance ou peut-être des brigades de chars ukrainiennes d’un bon engin plutôt rustique, endurant et mobile dont ils sauront sans doute faire un excellent usage, mais qui ne va pas changer le cours de la guerre. Au passage, on communique beaucoup moins sur la livraison des Bastion APC de la société Renault Trucks, un excellent véhicule léger de transport de troupes blindé, un besoin au moins aussi important pour les Ukrainiens que les chars de bataille alors qu’ils subissent de lourdes pertes en étant obligés d’utiliser des pick-up non protégés. Là encore, on n’évoque cependant que quelques dizaines d’unités. La France fait de l’artisanat.

Le plus important est sans doute ailleurs. Pour une fois, la France apparaît en pointe dans un domaine dans ce conflit, même si c’est un peu exagéré, et espère y jouer un rôle moteur. On verra si c’est suivi d’effets. Si l’Allemagne décidait d’engager des Léopards 2 A4 en Ukraine ou si les États-Unis y déployaient des Abrams M1 ou M2, on pourra se féliciter d’avoir initié le mouvement à peu de frais. Le problème est qu’il sera difficile d’expliquer pourquoi on n’engage pas non plus de chars Leclerc.

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La France va livrer des chars AMX-10RC à l’armée ukrainienne

admin Informations 5 janvier 2023Armements & équipements, chars, Guerre 0 commentaire

La France va livrer des chars AMX-10RC à l’armée ukrainienne

par Laurent Lagneau – Zone miltaire – publié le 4 janvier 2023

https://www.opex360.com/2023/01/04/la-france-va-livrer-des-chars-amx-10rc-a-larmee-ukrainienne/


Ces derniers mois, l’Ukraine a réclamé, non sans insistance, des chars de conception occidentale, notamment des M1 Abrams américains et, surtout, des Leopard 2 allemands.

D’ailleurs, à Berlin, la demande de Kiev a fait débat… la coalition gouvernementale étant divisée sur ce sujet. En effet les libéraux et les écologistes y sont favorables… tandis que les sociaux-démocrates ont affiché leurs réticences, à commencer par le chancelier Olaf Scholz.

Selon ce dernier, livrer des Leopard 2 à l’armée ukrainienne pourrait « conduire à une escalade avec la Russie »… Et la Bundeswehr n’en a pas de trop… En outre, et au-delà des considérations pratiques [formation, logistique, maintenance, etc], il a jusqu’à présent rejeté l’idée que l’Allemagne soit le seul pays occidental à s’engager dans une telle voie.

Cela étant, Kiev a également demandé des chars Leclerc à la France. « L’examen de la demande est en cours », a confié Étienne de Poncins, l’ambassadeur de France en Ukraine, lors d’une audition parlementaire, en novembre dernier.

Récemment, le Premier ministre ukrainien, Denys Shmyhal, a remercié la France pour la livraison des dix-huit CAESAr… et affirmé que son pays serait aussi « très reconnaissant » pour des chars Leclerc.

Lors de sa visite à Kiev, le 28 décembre, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, n’a pas fait d’annonce sur la fourniture de nouveaux matériels aux forces ukrainiennes. Cependant, il a exclu, du moins a priori, la livraison de chars Leclerc, dont l’entretien serait trop complexe au regard des besoins immédiats de l’Ukraine.

Mais Kiev aura bien des chars de conception occidentale. En effet, ce 4 janvier, à l’issue d’un entretien avec Volodymyr Zelenski, son homologue ukrainien, le président Macron a annoncé que des AMX-10RCR prendrait prochainement la direction de l’Ukraine.

La France va livrer à l’Ukraine des « chars de combat légers », a en effet indiqué l’Élysée. « Le président a souhaité amplifier » l’aide militaire déjà apportée à Kiev « en acceptant de livrer des chars de combat légers AMX-10 RC », a précisé la source. Et de souligner que « c’est la première fois que des chars de conception occidentale sont fournis aux forces armées ukrainiennes ».

Pour rappel, conçu dans les années 1970, l’AMX-10RC est un char à roues d’une quinzaine de tonnes armé d’un canon de 105 mm F2 BK MECA L/48 [38 obus] et d’une mitrailleuse AA 7,62 NF1.

En service au sein de l’armée de Terre depuis 1981, il va être progressivement remplacé par l’Engin blindé de reconnaissance et de combat [EBRC] Jaguar, dans le cadre du programme Scorpion. Pour le moment, seul le 1er Régiment Étranger de Cavalerie [REC] est déjà opérationnel sur ce nouveau char.

Cela étant, et d’après les « Projets annuels de performances » publiés par le ministère de l’Économie et des Finances, la flotte d’AMX-10RC était en difficulté en 2020.

Le « parc AMX-10RC a été affecté par des problèmes techniques sur les boîtes de vitesse », pouvait-on lire dans l’un de ces documents. Et si ces difficultés étaient alors sur le point d’être résorbées, ce parc « restera structurellement en difficulté en raison de son âge et d’un approvisionnement difficile en rechanges », avait-il prévenu.

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Guerre en Ukraine : Des chars T-14 Armata déployés par l’armée russe dans le Donbass?

admin Informations 27 décembre 202227 décembre 2022chars, Guerre 0 commentaire

Guerre en Ukraine : Des chars T-14 Armata déployés par l’armée russe dans le Donbass?

 

par Laurent Lagneau – Zone miltaire – publié le 26 décembre 2022

http://www.opex360.com/2022/12/26/guerre-en-ukraine-des-chars-t-14-armata-deployes-par-larmee-russe-dans-le-donbass/


 

Ces dernières années, afin de vanter les progrès technologiques accomplis par son industrie de l’armement et au-delà des armes décrites comme « invicibles » – comme les missiles hypersoniques – par Vladimir Poutine, le chef du Kremlin, la Russie a particulièrement mis en avant plusieurs nouveaux matériels militaires, dont le chasseur-bombardier de cinquième génération Su-57 « Felon », le drone de combat S-70 « Okhotnik-B », les robots de la gamme Uran, le char T-14 Armata et le véhicule de combat d’infanterie T-15.

Or, depuis le début de la guerre en Ukraine, ces nouveaux équipements ont été très discrets… quand leur utilisation n’a pas eu d’effet tangible. C’est le cas, par exemple, du missile hypersonique Kinjal qui, mis en œuvre par le MiG-31K, n’a aucune suite décisive sur la suite des combats.

Cependant, en octobre, Moscou a assuré avoir engagé quatre Su-57 « Felon » pour « détruire » des système de défense aérienne ukrainien. Ce qui n’a pas pu être confirmé de manière indépendante. Cela étant, ce ne serait pas totalement incongru, au moins deux appareils de ce type [alors à l’état de prototype] ayant été déployés en Syrie en 2018. Quoi qu’il en soit, la force aérospatiale russe en attend 76 exemplaires [soit de quoi équiper trois « régiments »] et les premiers appareils de série lui auraient été livrés.

Quant au S-70 Okhotnik-B, conçu pour opérer au côté du Su-57 « Felon », il n’a plus trop fait parler de lui depuis que le consortium aéronautique russe OAK a fait part de son intention de le produire en série, en août 2021, avec des livraisons prévues en 2024.

Dans le domaine de la robotique, on sait que les forces russes ont déployé le robot démineur Uran-6 dans le Donbass, région du sud-est de l’Ukraine passée presque entièrement sous leur contrôle. Mais rien n’indique, à ce jour, qu’elles aient engagé des robots armés Uran-9 [ou Platform-M].

S’agissant des chars, le plus récent envoyé au combat est le T-90M « Proryv-3 », doté d’un canon lisse 2A46M-4 de 125 mm, d’un système de contrôle de tir automatisé « Kalina », d’une protection active « Relikt » et d’une mitrailleuse téléopérée de 12,7 mm. Au moins deux ont été détruits par l’armée ukrainienne, qui en a capturé deux autres. Au total, les forces russes en ont perdu au moins sept.

Aussi, jusqu’à présent, le T-14 Armata n’a pas été déployé en Ukraine, pas plus, d’ailleurs, que le véhicule de combat d’infanterie T-15. L’an passé, et après des essais effectués en Syrie, un responsable russe avait assuré que vingt premiers chars seraient livrés d’ici la 2021. « Des travaux sont actuellement en cours pour produire un lot pilote avant la fin des essais d’État afin d’en obtenir une évaluation opérationnelle », au sein des troupes, avait-il confié à l’agence TASS.

Qu’en est-il désormais? Fin novembre, une vidéo montrant au moins un T-14 Armata sur un terrain d’entraînement situé dans la région de Kazan [Volga] a été diffusée via les réseaux sociaux. Même si la date à laquelle elles furent prises étaient inconnu, il n’en fallut pas davantage pour nourrir la spéculation sur un éventuel engagement de ce char en Ukraine…

Pour rappel, et comme le souligne Marc Chassillan, spécialiste des blindés, dans le dernier hors-série du magazine RAIDS sur les chars de combat, le T-14 « Armata » est un char à « l’architecture révolutionnaire », car en « rupture totale avec les engins » qu’il va remplacer, grâce à la combinaison de trois éléments : « une forte augmentation des classes de masse, l’adoption d’armements principaux téléopérés et l’installation généralisée de systèmes de protections actives ».

Dans le détail, affichant une masse de l’ordre de 57 tonnes, le T-14 Armata est propulsé par un moteur Diesel CTZ A85-3A à seize cylindre disposés en « X », d’une puissance de 1500 ch. Mis en oeuvre par un équipage de trois hommes prenant place dans une capsule blindée à couches multiples, séparée des munitions, il est équipé d’une d’une tourelle téléopérée portant un canon de 125 mm, et d’une suite de capteurs, de radars, de caméras à haute résolution ainsi que du système de protection active de type Afganit. Son armement est complété par des missiles anti-char Sokol, une mitrailleuse de 12,7 mm et d’un canon de 30 mm.

 

Un mois après la diffusion de la vidéo filmée à Kazan, le journaliste [et propagandiste] russe, Vladimir Soloviev, a affirmé avoir vu des T-14 Armata dans le Donbass. Et de publier des photographies prises à cette occasion sur ses réseaux sociaux.

Seulement, rien ne permet de confirmer cette information actuellement. En outre, selon l’analyste américaine Rob Lee, du Foreign Policy Research Institute, les images produites par M. Soloviev auraient a priori été prises à… Kazan.

 

 

Cela étant, la semaine, M. Poutine a parlé d’une « situation extrêmement difficile » dans les région annexée par la Russie en septembre dernier, savoir Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia. De quoi motiver l’envoi de T-14 dans le Donbass, à supposer que ces chars soient totalement opérationnels?

En attendant, début décembre, la chaîne russe NTV a annoncé l’envoi de 200 T-90M dans la région de Louhansk. Ces chars proviendraient directement de l’usine d’Uralvagonzavod, implantée à Nijni Taguil.

Photo : Archive

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L’Ukraine a bien demandé des chars Leclerc à la France

admin Informations 14 décembre 202214 décembre 2022Armements & équipements, chars, Guerre, Les menaces 0 commentaire

L’Ukraine a bien demandé des chars Leclerc à la France

Par Jean-Dominique Merchet – L’Opinion – publié le 13 décembre 2022
https://www.lopinion.fr/international/lukraine-a-bien-demande-des-chars-leclerc-a-la-france

L’ambassadeur de France à Kiev a confirmé cette requête, qui n’a pas abouti

 

char-leclerc-sipa.jpg

Un char Leclerc.

 

L’Ukraine a bien demandé que la France lui fournisse des chars Leclerc. Evoquée dans l’Opinion, l’information a été confirmée par l’ambassadeur de France à Kiev, Etienne de Poncins, lors de son audition devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale en novembre, dont le compte rendu a été rendu public ce mardi.
« Une demande a été faite concernant des chars Leclerc. Son examen est en cours. Pour de telles questions, le dialogue a lieu directement entre les deux présidents », a assuré le diplomate. Il vient de publier Au cœur de la guerre (XO Editions), le récit très vivant de son expérience dans les premiers jours du conflit.

La demande ukrainienne ne semble pas avoir reçu une réponse positive de la part d’Emmanuel Macron. Pas plus que d’autres nations occidentales, la France ne souhaite, pour l’instant, livrer de tels engins de combat très puissants à l’armée ukrainienne. Pour des raisons politiques, par crainte de l’escalade, mais aussi — plus prosaïquement — à cause de la réticence de l’état-major à se séparer de ses Leclerc, dont un peu moins de 200 seraient opérationnels.

Des chars Leclerc, la France en a pourtant envoyé un escadron dans la région… mais en Roumanie

Mission Aigle. Comme le dit un parlementaire,« nous ne sommes pas hyper-épais »… La France a livré à Kiev 18 canons Caesar, deux lance-roquettes LRU et deux batteries antiaériennes Crotale. Des chars Leclerc, la France en a pourtant envoyé un escadron dans la région… mais en Roumanie. Treize de ces blindés lourds, du 1er régiment de chasseurs de Verdun, participent à la mission Aigle de « renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’Otan », dont la Roumanie est membre.

L’Ukraine souhaite également disposer de systèmes de défense sol-air SAMP/T-Mamba. Or, l’armée de l’air française n’en possède que huit — dont un déployé, lui aussi, en Roumanie. Chaque Mamba peut mettre en œuvre quatre lanceurs, armés de huit missiles Aster30. C’est finalement l’Italie qui devrait livrer l’un de ses systèmes, de conception franco-transalpine.

 

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Plongez au coeur de la formation des réservistes

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