Skip to content
ADORAC du Gard

ADORAC du Gard

Association Départementale des Officiers de Réserve et Officiers Anciens Combattants

Menu

  • Qu’est ce que l’ADORAC ?
    • À propos
  • Activités
    • Calendrier activités
    • Activités ADORAC
  • Réserves & Garde nationale
    • Formation réservistes
    • Actus JNR
    • Kit com JNR
  • Communication & docs
    • Juridique
    • Lettres infos
    • Bulletins ADORAC
    • ADORAC du Gard sur Facebook
    • Documentations ADORAC
    • Histoire de l’ADORAC du Gard
  • Accès membres
    • Adhésion à l’ADORAC du Gard
    • Inscription sur le site ADORAC
    • Connexion au site ADORAC
    • Réinitialisation du mot de passe
    • Votre compte
    • Déconnexion
  • Contacts
  • Liens utiles

Légion étrangère

La 13e DBLE et ses Griffon en Estonie au printemps 2023

admin Informations 21 décembre 202221 décembre 2022Armée de Terre, Armements & équipements, Légion étrangère, OTAN 0 commentaire

La 13e DBLE et ses Griffon en Estonie au printemps 2023

par Nathan Gain – Forces opérations Blog – publié le 20 décembre 2022
https://www.forcesoperations.com/la-13e-dble-et-ses-griffon-en-estonie-au-printemps-2023/

L’armée de Terre se prépare à envoyer des véhicules Griffon en Estonie dans le cadre de la mission Lynx, contribution française à la présence avancée renforcée (eFP) de l’OTAN. Cette projection prévue pour le printemps 2023 sera conduite par la 13e demi-brigade de Légion étrangère et ses appuis de la 6e brigade légère blindée.

Annoncée début octobre par le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général Pierre Schill, la « scorpionisation » de la mission Lynx est attendue pour mars prochain. Une relève confiée au sous-groupement tactique interarmes formé par la Phalange magnifique, qui a perçu ses premiers Griffon en mars 2021, le 1er régiment étranger de cavalerie,  le 1er régiment étranger de génie et le 3e régiment d’artillerie de marine.

Ce sera la deuxième fois que l’armée de Terre envoie ses véhicules SCORPION sur un théâtre d’opération extérieure après les 32 Griffon déployés au Sahel à l’été 2021. L’effectif du SGTIA et le nombre de Griffon déployés en Estonie ne sont pas encore connus.

Avec la mission Lynx à l’horizon, la reprise post-fêtes sera particulièrement dense pour ce SGTIA SCORPION. Dès la mi-janvier, direction l’Allemagne et l’exercice interalliés Cabrit Tempest/Talinn Dawn. Conduit sur le camp de Sennelager, cet exercice de mise en condition finale verra des unités alliées, notamment britanniques, parfaire leur interopérabilité dans un cadre OTAN. La France y engagera plus de 200 militaires et 40 véhicules blindés, dont 16 Griffon.

En janvier, les légionnaires et leurs appuis sont également attendus à Mailly-le-Camp pour une rotation au Centre d’entraînement au combat (CENTAC), où plusieurs scénarios les prépareront à l’hypothèse d’engagement majeur.

Ce déploiement en Estonie est une opportunité à saisir pour le député François Cormier-Bouligeon, rapporteur des crédits « préparation et emploi des forces : forces terrestres » pour le projet de loi de finances 2023. Celui-ci, qui s’était rendu en Estonie dans le cadre de ses travaux, estime en effet « intéressant de réfléchir à l’opportunité de déployer un équipement ‘tout Scorpion’ d’ici la fin 2023 (comprenant au-delà des Griffon, des matériels Jaguar et le système SICS) afin de faire de l’Estonie ‘un laboratoire opérationnel’ ». Pour le système d’information du combat SCORPION (SICS), ce devrait en réalité être le cas au printemps prochain.

Au-delà de l’expérimentation, il aurait pu être question d’en profiter pour muscler la posture française dans les États baltes, à l’instar de ce qui a été fait dernièrement en Roumanie. « En réponse à la demande estonienne de renforcement du nombre d’équipements mobilisés, un peloton de chars Leclerc pourrait également être redéployé à la même période », indiquait le député en octobre.

Crédits image : 13e DBLE

Partagez
Tweetez
Partagez

“Ils ouvrent la voie”, avec les sapeurs légionnaires du 1er REG

admin Informations 10 novembre 202210 novembre 2022Génie, Légion étrangère, Livres-publications 0 commentaire

“Ils ouvrent la voie“, avec les sapeurs légionnaires du 1er REG

thumbnail_Ouvrent_Voie_sapeurs_Ferreira_170.jpg

par Philippe Chapleau – Lignes de défense – publié le 10 novembre 2022

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/


A plusieurs reprises, ces dernières semaines, j’ai eu l’occasion d’écrire sur le déminage, en particulier en Ukraine. Ils ouvrent la voie, sapeurs légionnaires du 1er REG, un livre (160 pages, 21€) de Victor Ferreira qui vient de sortir chez Mareuil éditions, tombe à pic. 

950 légionnaires du 1er régiment étranger de génie (1er REG) sont stationné à Laudun (Gard).  Le 1er REG est est le régiment de génie combat de la 6e brigade légère blindée. Il a été créé le 1er juillet 1984.

Ce livre permet de saisir chaque instant de la vie de ces légionnaires du 1er REG, au régiment comme sur le terrain : le réveil, la montée des couleurs, le sport, la consultation à l’infirmerie, le repas, l’entraînement, etc.

p25-BSS-photo EOD2 -cmjn-300DPI copie.jpg

Les photographies ont été réalisées sur une même période de quelques mois par le photographe Victor Ferreira mais aussi par les légionnaires sur le terrain. Les différentes missions ou situations dont les photos témoignent se déroulent donc quasi simultanément, que ce soit au quartier, en exercice ou en opération.

thumbnail_p128-IV-Camerone-VFGA0233-préparation-tablier cmjn.jpg

Victor Ferreira s’est engagé dans la Légion étrangère en 1984, qu’il a quittée en 2007 en tant qu’adjudant-chef. Aujourd’hui reporter-photographe, Victor est le co-auteur de Légionnaire et Démineur parus chez Mareuil Éditions.

Partagez
Tweetez
Partagez

Gard : l’armée déploie un pont flottant pour franchir le Rhône à Laudun

admin Informations 8 novembre 20228 novembre 2022Armée de Terre, Armements & équipements, Génie, Légion étrangère 0 commentaire

Gard : l’armée déploie un pont flottant pour franchir le Rhône à Laudun

Le support flottant peut transporter jusqu’à trois engins en plus des hommes présents sur les bords. Ici, un griffon et petit véhicule protégée ont franchi le Rhône / Chloé Lopez
 
par Chloé Lopez – Midi Libre – Publié le 07/11/2022
https://www.midilibre.fr/2022/11/07/gard-larmee-deploie-un-pont-flottant-pour-franchir-le-rhone-a-laudun-10788459.php

Près de 500 militaires de différentes unités de l’armée de terre ont réalisé un franchissement “tactique” du Rhône par moyens génies en zone hostile dans le cadre de l’exercice Rubicon à Laudun-L’ardoise. Un support flottant à deux portières a été utilisé pour transporter les hommes et les véhicules. 

Ils étaient environ 500 militaires sur le terrain. Ce lundi 7 novembre, plusieurs unités de l’armée de terre ont pris part aux côtés des hommes du 1er régiment étranger de génie (REG) de Laudun-L’ardoise. Ensemble, ils ont débuté un franchissement “tactique” du Rhône par moyens génies en zone hostile. Cela s’inscrit dans le cadre de l’opération Rubicon.

“On a installé un embarcadère de fortune, raconte le lieutenant-colonel Benoît. On a ensuite mis en place ce que l’on appelle un support flottant à deux portières qui va permettre de transporter les véhicules et les hommes d’un point A à un point B.” Cela ressemble à une grande navette où deux à trois véhicules (selon leur taille) peuvent être transportés. Le trajet entre les deux rives dure une dizaine de minutes.

Près 60 véhicules doivent franchir le Rhône

À l’arrivée, les passagers sont débarqués en premier puis les engins sortent tour à tour. “Le but est vraiment de rester le moins de temps possible parce que ça peut vite devenir dangereux”, explique le capitaine Thibault. Au total, entre 50 et 60 véhicules doivent franchir le Rhône. L’opération va durer dans la nuit de lundi 7 à mardi 8 novembre.

Partagez
Tweetez
Partagez

Manticore 2022 : le 2e REP entre troisième dimension et champs immatériels

admin Informations 30 septembre 202230 septembre 2022Armée de Terre, Légion étrangère 0 commentaire

Manticore 2022 : le 2e REP entre troisième dimension et champs immatériels

Nathan Gain – Forces opérations Blog – publié le 29 septembre 2022
https://www.forcesoperations.com/manticore-2022-le-2e-rep-entre-troisieme-dimension-et-champs-immateriels/

Mission accomplie pour les légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) impliqués dans l’exercice Manticore. Durant trois semaines, ceux-ci ont travaillé leur spécialité, le combat dans la profondeur par la 3e dimension, face à un ennemi à parité et dans un contexte d’engagement majeur. Un rendez-vous exigeant au cours duquel certains d’entre eux ont expérimenté de nouveaux outils et modes opératoires générateurs d’effets dans les champs immatériels. 

De projection en reprojection

L’espace d’une journée, le ciel au-dessus de Rodez aura vécu au rythme de l’exercice Manticore. Sans le savoir, les habitants de Rodez et des environs ont assisté à une nouvelle phase de cet exercice majeur : le largage de 400 légionnaires du 2e REP et de leurs appuis de la 11e brigade parachutiste. Près de 3000 militaires de la 11e BP, de la 4e brigade d’aérocombat (4e BAC), du Commandement des forces spéciales terre (CFST), du Commandement du renseignement (COMRENS) et d’armées alliées sont sur la brèche depuis mi-septembre pour protéger la Septimanie, pays allié fictif envahi par un ennemi tout aussi fictif, Mercure.

Si le scénario est connu, le format est inédit. Manticore réunit pour la première fois les exercices Baccarat de la 4e BAC, Gorgone du CFST et Acinonyx de la 11e BP au sein d’une seule et grande manœuvre. Un regroupement logique pour des unités qui ont cela de commun d’avoir la profondeur du champ de bataille pour espace naturel. À moins de six mois de l’exercice majeur Orion 2023, le format était idéal pour travailler les savoir-faire 3D en territoire ennemi en format interarmes, interarmées et interalliés.

« Pour la brigade, l’un des axes d’effort était de travailler la reprojection de force », explique le colonel Baptiste Thomas, commandant le 2e REP depuis cet été. Manticore était un rendez-vous important pour le 2e REP, qui y aura engagé un tiers des ses effectifs avec les 1e et 3e compagnies, la compagnie d’appui et la compagnie de commandement et de logistique. Des compagnies restantes, l’une est mobilisée au profit de la mission Sentinelle et une autre est déployée en Nouvelle-Calédonie.

Crédits : 2e REP

Pour le GTIA constitué autour du 2e REP, ce saut sur Rodez représentait la quatrième et dernière phase majeure en 10 jours de combats. Partis de Calvi à la mi-septembre, les légionnaires et leurs appuis ont débuté Manticore par la prise de l’aéroport de Castres. Une opération complexe durant laquelle la brigade aura déployé l’ensemble des ses moyens, dont les matériels du 17e régiment du génie parachutiste, un hôpital rôle 2 et une antenne de chirurgie de sauvetage (ACS).

La zone aéroportuaire de Castres prise et sécurisée, le 2e REP a pu s’en servir pour une première reprojection vers Cahors, où les légionnaires se sont emparés de l’aérodrome et ont détruit les plots ennemis via un poser d’assaut. Un second point d’appui à partir duquel ils ont pu opérer une nouvelle reprojection dans la région ruthénoise, 100 km plus à l’est. Objectif : détruire un PC de brigade puis prendre appui le long de l’Aveyron aux côtés du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa). Une action précédée de l’infiltration sous voile de commandos parachutistes (GCP), largués en pleine nuit d’un CASA pour s’enfoncer dans le dispositif adverse et renseigner, neutraliser d’éventuelles menaces sol-air et protéger la zone de largage.

Crédits : 2e REP

Et si la sécheresse aura interdit l’usage de munitions d’entraînement, le 2e REP aura participé à renforcer le niveau de réalisme. Jusqu’à mobiliser son GCP pour former de faux partisans locaux aux fondamentaux du combat PROTERRE. Des forces partenaires jouées par le 3e régiment du matériel (3e RMAT), seul régiment de maintenance à vocation parachutiste de l’armée de Terre. Et pour parfaire le tableau, ces partisans s’exprimaient en serbe, le dialogue ne pouvant se faire que par l’entremise d’un « légionnaire traducteur », tandis que le chef de corps du 2e REP simulait une rencontre avec leur commandant.

L’une des particularités de Manticore, c’est sa durée. Celle-ci permet d’appuyer sur le facteur « fatigue », conformément au retour à la rusticité souhaité par l’ex-chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général Thierry Burkhard, et poursuivi par son successeur, le général Pierre Schill. « La rusticité, c’est un axe d’effort permanent du régiment. Deux choses y concourent lors de Manticore : la durée et le fait de combattre à pied », souligne le colonel Thomas.

« Un exercice de trois semaines, c’est assez rare et difficile à conduire pour un régiment seul. Ici, le fait d’être durant trois semaines sous les ordres de la brigade est très intéressant et notamment pour notre poste de commandement, qui cette fois a un rôle de joueur et non d’animateur. C’est à la fois passionnant et enrichissant pour un PC qui vient tout juste d’accueillir de nouveaux personnels ».

Un laboratoire pour les opérations PSYOPS

Pour la 11e BP, Manticore était l’occasion de se projeter sur de nouveaux espaces de conflictualité. Derrière les actions de combat, l’exercice est aussi un laboratoire pour progresser sur la question des effets dans les champs immatériels (ECIm) au niveau tactique et dans le cadre d’un engagement majeur. Exemple parmi d’autres, l’usage des fake news est devenu un moyen supplémentaire d’obtenir la supériorité sans recourir à un confrontation directe. La maîtrise de l’espace informationnel est donc devenu un enjeu stratégique pour l’armée de Terre. Sous l’impulsion de son commandant, le général Benoît Desmeulles, la 11e BP a été désignée l’an dernier pour tester l’intégration d’équipes images régimentaires (EIR), rappelle le lieutenant Rodolphe. À la fois officier communication du 2e REP et responsable ECIm, celui-ci gère les équipes PSYOPS et EIR déployées pour Manticore.

La compétence ECIm est nouvelle mais essentielle pour le 2e REP, un régiment dont l’action se déroule généralement au coeur des populations civiles. Sa « Combat Camera Team » (CCT), formée en EIR, rassemble un sergent et deux caporaux autour d’une mission : dégainer caméra et appareil photo pour capter et traiter les images indispensables à la communication opérationnelle. Chaque image devient alors une « arme » potentielle contribuant à contrer la propagande ennemie et à rassurer la population sur les intentions des forces alliées.

La CCT du 2e REP en action lors d’un saut au cours de Manticore
Crédits : 2e REP

Ces nouveaux leviers d’influence ont été conjugués avec d’autres plus traditionnels. Les paras ont ainsi réalisé du tractage, un moyen régulièrement mobilisé en opération extérieure. Le groupe PSYOPS du 2e REP a lui eu recours à deux canons à sons prêtés par le Centre Interarmées des Actions sur l’Environnement (CIAE), créé il y a 10 ans à Lyon. L’un, un canon HyperSpike HS-18 sur trépied, produit jusqu’à 156 db et porte à 2000 mètres. Porté à pleine puissance, il est capable de « sonner » un adversaire proche. L’autre, un modèle LRAD-X plus compact et léger, produit 137 db mais dans un rayon réduit à 600 mètres. Et la combinaison de différents outils permet de maximiser les effets. Parmi les nombreux scénarios joués, une alerte invitant la population à éviter un bâtiment miné traité par un élément de fouille opérationnelle spécialisé (FOS) du 17e RGP. La CCT/EIR a ensuite produit des « images preuves » de la pose de mines antipersonnel par l’ennemi.

« En Afghanistan, cela était surtout utilisé pour s’adresser aux foules. Aujourd’hui, on a élargi le champ d’usages », nous explique l’adjudant-chef Festim, 28 ans au 2e REP et rompu depuis quatre ans aux opérations PSYOPS. Grâce à leur banque de sons préenregistrés, ces haut-parleurs participent aussi à désorienter l’adversaire. Le modèle le plus léger peut, par exemple, être installé sur un véhicule. Il permet notamment au groupe de suivre la section de reconnaissance régimentaire (SRR) sur véhicule P4 et de diffuser des sons de véhicules blindés, de chiens ou d’hélicoptères pour « faire croire à l’ennemi que l’on se déplace dans une direction avec beaucoup de monde alors que l’action principale a lieu ailleurs » ou, en cas d’infériorité, pour fausser le rapport de force.

Les canons à sons utilisés par l’équipe PSYOPS du 2e REP durant Manticore

« Et ça marche », estime l’adjudant-chef Festim. « Nous multiplions les preuves d’intérêt pour ce type de matériel depuis deux semaines. Je croise des familles qui sont persuadées que nous avons des chiens, que nous réalisons des manœuvres en hélicoptères sans que ce soit réellement le cas », commente-t-il. « Nous ferons un gros RETEX sur ce qu’il faut améliorer. Pour les PSYOPS, ce sera de travailler sur l’allégement de l’équipement. Pour la CCT, ce sera d’accélérer la remontée d’images tout en garantissant la protection des flux de données », complète le lieutenant Rodolphe.

D’autres outils PSYOPS déployés durant Manticore ne visaient que les forces adverses. C’est le cas du leurrage, une technique ancienne remise au goût du jour par la 11e BP. Un peu partout, ses régiments ont mobilisé leur imagination pour produire un large panel de leurres susceptibles de tromper l’adversaire, du camion GBC 180 camouflé en canon CAESAR aux faux mortiers de 81 mm, en passant par des véhicules légers PVP « VBCI » et un leurre gonflable représentatif d’un char, encore au stade expérimental. Et d’autres solutions conçues grâce à l’impression 3D par le 17e RGP, mais dont la sensibilité interdit d’entrer davantage dans les détails.

Partagez
Tweetez
Partagez

SCORPION : Le 1er Régiment Étranger de Cavalerie a reçu ses premiers blindés Jaguar

admin Informations 26 août 202226 août 2022Armements & équipements, chars, Légion étrangère 0 commentaire

SCORPION : Le 1er Régiment Étranger de Cavalerie a reçu ses premiers blindés Jaguar

par Laurent Lagneau – Zone militaire – publié le 25 août 2022

http://www.opex360.com/2022/08/25/scorpion-le-1er-regiment-etranger-de-cavalerie-a-recu-ses-premiers-blindes-jaguar/


 

En janvier, l’armée de Terre avait annoncé que ses vingt premiers Engins blindés de combat et de reconnaissance [EBRC] Jaguar venaient d’être livrés au Centre de formation et de perception interarmes [CFPIA] du 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique [RCA] qui, établi au camp de Canjuers [Var], devait alors assurer l’instruction des futurs utilisateurs du remplaçant du char léger AMX-10RCR et de l’ERC-90 Sagaie.

Ainsi, 38 légionnaires du 1er Régiment Étranger de Cavalerie [REC], dont 18 pilotes et tireurs ainsi que 20 chefs d’engins, étaient attendus en mai dernier à Canjuers pour débuter leur formation « Jaguar ».

« L’équipage au complet [chef d’engin, pilote et tireur] doit se rendre au 1er RCA pour six semaines d’instruction. Une fois que l’ensemble du personnel d’une unité élémentaire sera formé, les régiments viendront percevoir les Jaguar », avait alors expliqué l’armée de Terre.

Cette phase est désormais derrière le 1e REC puisque cette unité de la Légion étrangère vient de recevoir ses deux premiers EBRC Jaguar, ce qui marque une nouvelle étape pour le programme SCORPION, après la mise en service des Véhicules blindés multi-rôles lourds [VBMR] Griffon.

 

« Une nouvelle ère s’ouvre au 1er REC. Les Jaguar arrivent au camp de Carpiagne. Le Royal Étranger devient le premier régiment des forces à s’équiper de cette nouvelle génération de blindé », s’est réjoui le colonel Henri Leinekugel Le Cocq, son chef de corps.

D’une masse d’environ 25 tonnes, aérotransportable, le Jaguar est armé d’un canon de canon 40 mm télescopé, de missiles Akeron MP [ex-MMP, fournis par MBDA, ndlr] et d’une mitrailleuse téléopérée de 7,62 mm. Affichant une excellente mobilité grâce à ses six roues motrices et un train arrière directeur, il est doté d’une protection élévée contre les mines, les engins explosifs improvisés [EEI] et autres menaces balistiques.

Mis en œuvre par un pilote, un tireur et un chef d’engin, le Jaguar dispose d’une autonomie de 800 km et peut rouler à la vitesse de 90 km/h sur route. « Bénéficiant de technologies innovantes en matière d’équipements et de capteurs, il a pour vocation de prendre part à des combats en zones urbaines ou montagneuses », souligne le ministère des Armées.

Selon la Loi de finances 2022, le groupement d’entreprises formé par Nexter, Arquus et Thales doit livrer 18 Jaguar de plus à l’armée de Terre d’ici la fin de cette année. Le programme SCORPION prévoit d’en mettre 300 exemplaires en service d’ici 2030. Le Régiment d’Infanterie Chars de Marine [RICM] devrait être la prochaine unité à troquer ses AMX-10 RCR contre des Jaguar.

Photo : 1er REC

Partagez
Tweetez
Partagez

Barkhane : Le Groupement tactique « Monclar » déjoue une attaque jihadiste sur l’axe Gao-Niamey

admin Informations 14 août 2022Actualités internationales, Légion étrangère, Les menaces, Opex 0 commentaire

Barkhane : Le Groupement tactique « Monclar » déjoue une attaque jihadiste sur l’axe Gao-Niamey

par Laurent Lagneau – Zone militaire – publié le 13 août 2022

http://www.opex360.com/2022/08/13/barkhane-le-groupement-tactique-monclar-dejoue-une-attaque-jihadiste-sur-laxe-gao-niamey/


 

Peu avant de céder le commandement de la force Barkhane au général Bruno Baratz, le général Laurent Michon avait dit craindre un « coup d’éclat » des groupes armés terroristes [GAT] dans les derniers jours du retrait des troupes françaises du Mali.

Ce 13 août, et alors que celui-ci est sur le point de s’achever [avec, la semaine passée, le transfert de 150 conteneurs et d’un quarantaine de véhicules de Gao vers Niamey, au Niger], le Groupement tactique « Monclar », armé par la 13e Demi-Brigade de Légion étrangère [DBLE] a repéré un groupe de combattants jihadistes dans les environs de la localité de Tassiga, située sur à une quarantaine de kilomètres de la frontière nigérienne.

Armés de fusils-mitrailleurs et se déplaçant à motos, les jihadistes cherchaient à se renseigner sur le dispositif de sécurité déployé par les militaires français dans le secteur. Mais ils n’ont guère eu le temps de poursuivre leur activité. Une fois repérés, ils ont ouvert le feu sur les légionnaires du GTD Monclar, qui ont immédiatement riposté.

« Dans sa riposte, Barkhane a mis hors de combat deux d’entre-eux, n’essuyant aucune perte de son côté », a indiqué l’État-major des armées [EMA], peu après cet accrochage. Et d’ajouter : « La mission première de Barkhane de lutter contre les groupes armés terroristes se poursuit aux côtés de ses partenaires sahéliens, en parallèle de la ré-articulation en bon ordre et en sécurité de son dispositif hors du Mali ».

Il s’agit de la seconde intervention de Barkhane contre un GAT en une semaine. En effet, dans la soirée du 6 août, la force française a mené une opération dans la région de Talataï, située à environ 200 km au nord-est de Gao, pour « neutraliser » un cadre du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM, JNIM ou RVIM, lié à al-Qaïda].

Par ailleurs, selon le dernier compte-rendu hebdomadaire des opérations de l’EMA, le GTD Monclar a mené, la semaine passée, une opération de sécurisation de la ville de Gao et de ses alentours, l’objectif étant de « protéger la force, dans le cadre de la ré-articulation du dispositif, ainsi que la population contre de potentielles exactions des GAT présents dans la région ». Cette mission a reposé un « dispositif léger et discret », composé de deux groupes d’infanterie et d’une unité de tireurs d’élité, appuyé par un hélicoptère d’attaque Tigre.

« Si la réarticulation prend du temps, c’est parce que nous souhaitons le faire en sécurité, en bon ordre et selon le mode d’action que nous avons déterminés, nous ne nous faisons rien imposer. […] Nous faisons les choses extrêmement sereinement », a récemment fait valoir le général Pascal Ianni, le porte-parole de l’EMA, à l’antenne de franceinfo.

Photo : État-major des armées

Partagez
Tweetez
Partagez

Sur une base nigérienne reculée, les légionnaires français se font discrets

admin Informations 17 juillet 2022Légion étrangère, Les menaces, Opex

Sur une base nigérienne reculée, les légionnaires français se font discrets



Sur une base nigérienne reculée, les légionnaires français se font discrets
©   AFP/BERTRAND GUAY

Le Point – Source AFP – Publié le 16/07/2022
https://www.lepoint.fr/monde/sur-une-base-nigerienne-reculee-les-legionnaires-francais-se-font-discrets-16-07-2022-2483473_24.php


Dans les travées de la base militaire de Ouallam, non loin de la frontière malienne, des légionnaires français en képi blanc se mêlent aux soldats nigériens. Mais seul le drapeau du Niger flotte sur la place d’armes.

“Tous les matins quand on passe devant le lever des couleurs, on s’arrête pour saluer devant le drapeau nigérien. Il n’y a pas le nôtre“, décrit le lieutenant Nicolas (la majorité des militaires français ne sont citables que par leur prénom), déployé à Ouallam depuis une semaine avec ses camarades du 2e Régiment d’infanterie étrangère (2eREI).

C’est depuis cette emprise posée sur un terrain rouge brun que l’état-major nigérien planifie et pilote les opérations antijihadistes des forces armées (FAN) à proximité de la frontière malienne, avec l’appui de 300 fantassins français.

Les Nigériens, qui s’inquiètent du vide sécuritaire que pourrait créer à la frontière le départ français du Mali, viennent de consentir à ce que les militaires tricolores soient co-localisés sur leur base de Ouallam.

“A terme, nous avons l’ambition d’avoir un nombre suffisant de militaires et de moyens aériens pour assurer notre propre sécurité. Ce n’est pas encore le cas. Nous avons besoin de partenaires pour monter en puissance“, justifie le ministre nigérien de la Défense, Alkassoum Indattou, venu à Ouallam avec son homologue français Sébastien Lecornu.

Poussée hors du Mali par une junte hostile après neuf ans de présence, l’armée française entend poursuivre au Sahel la lutte contre les jihadistes, notamment au Niger voisin. Mais à bas bruit et en deuxième ligne, pour éviter de prêter le flanc à un sentiment anti-français aisément inflammable dans la région.

“Pour réussir notre mission, nous devons nous caler sur ce que veut le Niger”, rappelle M. Lecornu devant les légionnaires, sous une température tutoyant les 45 degrés.

Crise alimentaire

Fruit des leçons d’un passé pas si lointain, où la France menait seule des opérations au Mali, la discrétion est le nouveau mot d’ordre des militaires français au Sahel. A l’image du campement spartiate en cours de montage à Ouallam, dans un coin de la base, derrière une zone où les FAN stockent un monceau de carcasses de véhicules endommagés, faute de pièces de rechange.

Sous une petite tente couleur sable, le Centre opérations du 2eREI occupe une place centrale. Sur une forêt d’écrans, des officiers suivent en temps réel une opération de reconnaissance en cours, sous commandement nigérien.

Ce matin, les moyens de renseignement français ont contribué à la capture par les Nigériens de deux individus suspects. “Nous leur apportons les capacités dont ils manquent. Mais eux ont une parfaite connaissance du terrain et de l’ennemi. Ce sont des enfants de ces terres“, fait valoir un gradé français.

Autour des tentes qui accueillent les lits de camp des légionnaires, des pelleteuses s’affairent pour déblayer le terrain. “C’est la future zone vie de ceux qui sont en opérations en ce moment”, explique le commandant Arnaud.

Un modeste carré recouvert d’une bâche kaki sert de coin-repas. En face, quatre douches de campagne et deux rangées de lavabos en plein air.

A quelques pas, un hangar abrite l’atelier de maintenance des véhicules de l’avant-blindé (VAB), des blindés légers et des camions français, mis à rude épreuve en cette saison des pluies.

Soucieuse de rendre moins visible son engagement militaire en Afrique, la France souhaite en parallèle valoriser davantage ses actions d’aide économique et humanitaire.

Dans le village déshérité de Simiri, près de Ouallam, une foule de femmes et de jeunes enfants sont rassemblés dans un centre de lutte contre la malnutrition infantile financé par Paris.

“Nous sommes dans une année de crise alimentaire sans précédent“, avertit Jean-Noël Gentile, du Programme alimentaire mondial (PAM). “Si on connaît une deuxième saison des pluies insuffisante, ce sera une catastrophe” dans cette zone déjà fragilisée par la menace jihadiste, assure-t-il. Quelque 4,4 millions de personnes vivent dans l’insécurité alimentaire au Niger.

“Il nous faut marcher sur nos deux jambes pour relever dans la durée les défis que rencontrent le Niger et plus largement le Sahel”, en combinant les efforts sécuritaires et de développement, insiste la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, elle aussi venue témoigner son soutien au Niger.

Partagez
Tweetez
Partagez

Qui est “Major Gérald”, l’influenceur star de l’armée française

admin Informations 13 juillet 202213 juillet 2022Légion étrangère, Réseaux sociaux, Ressources humaines

Qui est “Major Gérald”, l’influenceur star de l’armée française

Depuis près de trois ans, Gérald Michiara, un officier de la Légion étrangère, fait la promotion de son corps d’armée à l’aide de vidéos YouTube. Le succès est retentissant.

Major Gerald à l'entraînement
Major Gerald à l’entraînement
Crédit : Nicolas TUCAT / AFP

par Alexandre Bozio – RTL – publié le 13/07/2022 
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/qui-est-major-gerald-l-influenceur-star-de-l-armee-francaise-7900171558

Voici un domaine où ce type de promotion n’était pas attendu. Pourtant, depuis trois ans, “Major Gerald” est devenu le visage d’internet de la légion étrangère. Cet officier originaire de Biarritz et issu d’une famille de militaires, propose dans ces vidéos de nombreux tutoriels sportifs comme : comment grimper à la corde, l’entraînement aux tractions, le parcours du combattant ou encore des parcours nautiques. Son but : renvoyer “une image plus accessible de la Légion”. Ses tutoriels ont déjà été visionnés entre 100.000 et 900.000 fois sur la chaîne YouTube de la Légion étrangère.

Il a offert à ce corps de l’armée une image alternative qui fonctionne et séduit. 
“Les gens me reconnaissent dans la rue, on m’interpelle, on me demande des photos“, s’amuse ainsi Gérald Michiara, officier des sports au premier régiment étranger d’Aubagne. Pour le défilé militaire du 14 juillet à Paris, il animera même un parcours d’obstacle aux Invalides.  

Mais derrière les tutoriels, ses vidéos ont aussi pour vocation d’encourager l’engagement et le recrutement de nouvelles recrues. Une vidéo diffusée en février 2021 et consacrée à l’engagement au sein de la Légion étrangère, avait même atteint plus de deux millions de vues. 

“L’objectif des vidéos, c’était de dynamiser la chaîne YouTube de la Légion et de générer du recrutement, il a été rempli. Quand les candidats s’engagent, il y a un formulaire à remplir et ils doivent notamment dire comment ils ont connu la Légion. L’année dernière, huit candidats sur dix ont répondu “Major Gérald”.

Partagez
Tweetez
Partagez

Le Premier ministre malien insulte la Légion étrangère

admin Informations 8 février 2022Armée de Terre, Légion étrangère, Les menaces, Opex

Le Premier ministre malien insulte la Légion étrangère

par Laurent Lagneau – Zone militaire – publié le 8 février 2022

http://www.opex360.com/2022/02/08/le-premier-ministre-malien-insulte-la-legion-etrangere/


 

 

Si le Mali n’a actuellement plus d’ambassadeur en France depuis février 2020, c’est parce que celui qui occupait cette fonction, Toumani Djimé Diallo à l’époque n’a pas été remplacé après son rappel à Bamako pour avoir tenu des propos offensants à l’égard de la Légion étrangère, lors d’une audition au Sénat.

« Je n’ai pas l’habitude de la langue de bois. Je vais vous parler franchement. Dans les forces [françaises], il y a les officiers, il y a l’armée normale mais il y a aussi la Légion étrangère. Et c’est là le problème. Je vous dis, en vous regardant droit dans les yeux, qu par moment, dans les ‘Pigalle’ de Bamako, vous les y retrouvez, tatoués sur tout le corps, en train de rendre une image qui n’est pas celle que nous connaissons de l’armée nationale du Mali. Alors, ça fait peur, ça intrigue et ça pose des questionnements », avait en effet affirmé le diplomate.

Sauf que, à Bamako, la présence militaire française se limitait alors à la « Représentation militaire Barkhane au Mali » [RMBM]… et que les légionnaires n’y ont jamais été déployés. Ce que l’֤État-major des armées [EMA] rappela après la déclaration de l’ambassadeur malien. « Ils n’ont pas vocation à y aller et n’ont ni quartier libre ni temps de repos hors des bases opérationnelles », avait-il insisté.

« Plutôt que de véhiculer et de propager de fausses accusations, nous attendons de l’ambassadeur du Mali qu’il mobilise toute son action pour la mise en oeuvre des décisions du sommet de Pau et la réussite de tous », avait réagi le cabinet de Florence Parly, la ministre des Armées, soulignant à son tour qu’il n’y avait « quasiment plus de soldats français stationnés à Bamako » depuis août 2014. Et d’insister : « Cette mise en cause est non seulement fausse mais inacceptable. Inacceptable et indécente quand la France s’est résolument engagée pour combattre les groupes terroristes qui menacent les populations du Sahel. »

À l’époque, et à l’issue du sommet de Pau, qui avait réuni la France et les pays du G5 Sahel [Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Tchad et Niger], il avait décidé de renforcer la présence militaire française dans la région dite des trois frontières, avec l’envoi d’unités du 2e Régiment Étranger de Parachutistes [REP], du 2e Régiment Étranger d’Infanterie, du 1er Régiment Étranger de Cavalerie [REC] et du 1er Régiment Étranger de Genie.

Depuis, la situation politique au Mali n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était alors, une junte ayant pris le pouvoir à la faveur d’un coup d’État exécuté en deux temps. Et celle-ci ne nourrit pas les meilleurs sentiments qui soient à l’endroit de la France, le chef du gouvernement dit de transition, Choguel Kokalla Maïga, ayant multiplié les déclarations désobligeantes.

Comme encore le 7 février. Alors qu’il est reproché à la junte malienne d’avoir sollicité les services du groupe paramilitaire russe Wagner, M. Maïga a de nouveau reproché à la France d’avoir cherché la partition de son pays, lors d’une allocution prononcée devant des diplomates en poste à Bamako.

« Après [un] temps d’allégresse [en 2013, avec l’opération Serval], l’intervention s’est muée dans un deuxième temps en une opération de partition de fait du Mali qui a [consisté dans] la sanctuarisation d’une partie de notre territoire, où les terroristes ont eu le temps de se réfugier, de se réorganiser pour revenir en force à partir de 2014 », a déclaré M. Maïga, en prenant quelques libertés avec les faits.

En outre, le Premier ministre de transition a implicitement demandé le départ forces françaises et européennes [celles du groupement de forces spéciales « Takuba », ndlr], après avoir accusé Paris de néo-colonalisme, pour avoir soutenu les sanctions prises par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest [Cédéao] à l’égard de Bamako.

« Les Américains n’ont-ils pas libéré la France? […] Quand les Français ont jugé que [la présence américaine en France] n’était plus nécessaire, ils ont dit aux Américains de partir, est-ce que les Américains se sont mis à insulter les Français? », a-t-il demandé. Sur ce point, la France a effectivement quitté le commandement militaire intégré de l’Otan en… 1966, ce qui s’était traduit par le départ des forces américaines. Pour autant, on ne peut pas dire que Washington ait épargné le général de Gaulle par la suite…

Puis M. Maïga s’en est pris à la force européenne Takuba, dont le nom « n’a pas été pris au hasard » puisqu’il signifie « sabre » en tamasheq. Et d’y voir, encore, la volonté de « diviser » le Mali.

Enfin, et pour répondre reproches faits à la junte au sujet de son appel à au groupe Wagner, le Premier ministre malien a terminé son propos par une critique du rappel à Bamako de Toumani Djimé Diallo, en soulignant qu’il avait été demandé par Paris « sur la base de simples déclarations […] sur le comportement peu orthodoxe de certains légionnaires français au Mali, j’allais dire mercenaires ».

Ainsi, non seulement M. Maïga a repris à son compte la déclaration de l’ancien ambassadeur du Mali en France au sujet du « comportement » de légionnaires qui n’ont jamais mis les pieds à Bamako tout en les assimilant à des mercenaires, ce qu’ils ne sont pas.

En effet, la Légion étrangère est un corps d’armée qui a son histoire, son drapeau et ses traditions. Ses actions sont revendiquées par la France et sont soumises au droit international [et à celui des conflits armés]. En clair, le légionnaire a un statut qui n’a rien à voir avec celui d’un mercenaire, qui n’a de compte à rendre qu’à son « employeur », lequel monnaye ses services au plus offrant. Le cas de Wagner est un peu différent, dans la mesure où ce groupe paramilitaire fait coïncider ses intérêts avec ceux de la Russie.

En tout cas, la présence de la Légion étrangère au Mali n’aura rien coûté aux finances publiques maliennes… Ce qui ne sera pas le cas de celle de Wagner, qui, a priori, facture son intervention 10 millons de dollars par mois.

Partagez
Tweetez
Partagez

Biographie du colonel Geoffroy Desgrées du Loû, Chef de corps du 2 ème R.E.I.

admin Informations 6 octobre 2020Armée de Terre, Légion étrangère, nominations

Biographie du colonel Geoffroy Desgrées du Loû, Chef de corps du 2 ème R.E.I.

La carrière du colonel Desgrées du Loû se réparti entre des affectations en corps de troupe au sein de la Légion étrangère, des postes de responsabilité en états-majors, principalement de l’administration centrale et des formations.

A l’issue de sa formation initiale à Saint-Cyr et à l’Ecole d’application de l’infanterie, il choisit de servir au 2ème Régiment étranger d’infanterie où, entre 2001 et 2008, il occupe successivement les postes de chef de section de combat et officier adjoint à la 2ème compagnie puis officier adjoint et commandant d’unité de la 4ème compagnie. Durant cette période, il participe à deux reprise à l’opération Trident au Kosovo en 2001 et 2002, à l’opération Licorne en Côte d’Ivoire en 2003, à l’opération Boali en République Centrafricaine en 2007 et effectue deux missions de courte durée à la 13ème Demi-brigade de légion étrangère à Djibouti en 2004 et 2006. De 2014 à 2016, il est affecté comme chef du bureau instruction emploi du 4ème Régiment étranger de Castelnaudary, régiment de formation de la Légion étrangère alors pleinement impliqué dans la manœuvre de remontée en puissance des effectifs de la Légion étrangère.

Outre ces affectations en corps de troupe, il a servi en administration centrale comme officier traitant à la section technique de l’armée de Terre de 2008 à 2011, où il contribue notamment aux travaux préliminaires du programme SCORPION, puis à l’état-major de l’armée de Terre de 2016 à 2018 au bureau programmes et systèmes d’armes en charge du pilotage des programmes d’armement et de la politique d’équipement de la fonction combat débarqué. En 2018, il rejoint l’état-major des Armées au sein de la division plans programmation évaluation contribuant, notamment dans le domaine financier, aux travaux de programmation militaire pour les programmes d’armement du Ministère des armées.

Le Colonel DESGRÉES du LOÜ est ingénieur de formation, titulaire d’un mastère spécialisé de l’Ecole Centrale-Supélec dans le domaine du management des grands projets industriels, diplômé du cours supérieur d’état-major et breveté de l’Ecole de Guerre. Durant ses formations, il a également effectué en 2011 un renfort de six mois au sein d’un état-major opérationnel interarmées de l’OTAN, et en 2014 un stage de trois mois au sein de la direction de la stratégie d’un groupe industriel de défense.

Agé de 44 ans, il a reçu le commandement du 2ème Régiment étranger d’infanterie le 5 août 2020.

Marié et père de six enfants, le colonel Geoffroy Desgrées du Loû est chevalier de la Légion d’honneur, chevalier dans l’ordre national du Mérite et titulaire de la croix de la Valeur militaire.

Partagez
Tweetez
Partagez
  • ← Précédent

Plongez au coeur de la formation des réservistes

https://adorac.fr/adorac/wp-content/uploads/2017/12/Plongez-au-cœur-de-la-FMIR-27e-BIM-428x240.mp4

Actualités défense

  • 31 Abrams (encore à construire) seront fournis par Washington mais pas ponctionnés sur les stocks 26 janvier 2023
  • Guerre en Ukraine : l’Allemagne donne son feu vert pour la livraison de chars Leopard 25 janvier 2023
  • La modernisation des hélicoptères Tigre de l’armée de Terre aurait du plomb dans l’aile 25 janvier 2023
  • Le Japon passe en mode guerre 25 janvier 2023
  • L’Ukraine ébranlée par un scandale de corruption visant ses dirigeants 25 janvier 2023
  • L’Europe voulait la paix, mais doit préparer la guerre 24 janvier 2023
  • M. Macron acte la fin du modèle d’armée « expéditionnaire » au profit d’un « pivot vers la haute intensité » 22 janvier 2023
  • M. Lecornu : le président Macron a demandé « l’instruction de la cession de chars Leclerc » à Kiev 20 janvier 2023
  • Des armes pour l’Ukraine: en attendant la réunion de Ramstein, le point sur les annonces (actualisé) 20 janvier 2023
  • Selon l’Élysée, la future Loi de programmation militaire sera « placée sous le signe de la transformation » des armées 19 janvier 2023
  • La solde des militaires : le prix du sang 19 janvier 2023
  • Arme nucléaire – hypothèses d’emploi en Ukraine 18 janvier 2023
  • 4 arguments en faveur du développement d’un char Leclerc 2 en amont du programme franco-allemand MGCS 18 janvier 2023
  • Message du Président du CNE (Comité National d’Entente), Monsieur le Général Bruno Dary sur les Effectifs et pertes des « Métropolitains » et des « Africains » durant le Premier conflit mondial. 17 janvier 2023
  • “L’identité nationale” : Lettre ASAF du mois de janvier 2023 17 janvier 2023

Événements ADORAC à venir

Il n’y a aucun évènement à venir.

Abonnez-vous à notre newsletter

Confidentialité des données *

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Actualités par mots-clés

Actualités internationales Armements & équipements Armée de l'Air Armée de Terre Artillerie ASAF CEMAT chars Commission Défense AN coronavirus Cyberdéfense DGA Dissuasion nucléaire Doctrines & études Drones Finances publiques Forces armées Forces spéciales Formation Gendarmerie Guerre Histoire In memoriam Les menaces Lettres infos Libres-propos Livres-publications Logistique LPM Légion étrangère Maintenance Marine nationale nominations Opex OTAN Renseignement Ressources humaines robotique Réserves ops Service de santé Service national universel sous-marins Union européenne US Army US Navy

Catégories

  • Activités ADORAC
  • Communication
  • Documentation ADORAC
  • Informations
  • Juridique
  • Réserves & Garde nationale

Armées – Réserves – Défense

  • La production pétrolière des Landes pourrait revenir exclusivement ... - Zone Militaire
    le 28 janvier 2023 à 11:43

    La production pétrolière des Landes pourrait revenir exclusivement ...  Zone Militaire

  • Toulon : des clercs excardinés - Riposte Catholique
    le 28 janvier 2023 à 11:00

    Toulon : des clercs excardinés  Riposte Catholique

  • Pour la Cour des comptes, le ministère des Armées doit mieux ... - Zone Militaire
    le 28 janvier 2023 à 10:27

    Pour la Cour des comptes, le ministère des Armées doit mieux ...  Zone Militaire

  • À Bruz, cette jeune alternante travaille avec l'étranger dans un ... - Ouest-France
    le 27 janvier 2023 à 18:00

    À Bruz, cette jeune alternante travaille avec l'étranger dans un ...  Ouest-France

  • Le Système de drone aérien pour la Marine a franchi une nouvelle ... - Zone Militaire
    le 27 janvier 2023 à 17:15

    Le Système de drone aérien pour la Marine a franchi une nouvelle ...  Zone Militaire

  • Deux naufragés de la Minerve honorés par une plaque du ... - La Nouvelle République
    le 27 janvier 2023 à 16:02

    Deux naufragés de la Minerve honorés par une plaque du ...  La Nouvelle République

  • Revue de presse Afrique - À la Une: le nouveau pic de tension à la ... - RFI
    le 27 janvier 2023 à 09:48

    Revue de presse Afrique - À la Une: le nouveau pic de tension à la ...  RFI

Copyright © 2023 ADORAC du Gard. All rights reserved.
Thème Accelerate par ThemeGrill. Propulsé par WordPress.
  • Qu’est ce que l’ADORAC ?
  • À propos
  • Activités
  • Calendrier activités
  • Activités ADORAC
  • Réserves & Garde nationale
  • Formation réservistes
  • Actus JNR
  • Kit com JNR
  • Communication & docs
  • Juridique
  • Lettres infos
  • Bulletins ADORAC
  • ADORAC du Gard sur Facebook
  • Documentations ADORAC
  • Histoire de l’ADORAC du Gard
  • Accès membres
  • Adhésion à l’ADORAC du Gard
  • Inscription sur le site ADORAC
  • Connexion au site ADORAC
  • Réinitialisation du mot de passe
  • Votre compte
  • Déconnexion
  • Contacts
  • Liens utiles