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recrutement

Général Schill : L’armée de Terre attire « à peine plus d’un candidat pour un poste » de militaire du rang

admin Informations 20 septembre 2023Armée de Terre, CEMAT, recrutement, Ressources humaines 0 commentaire

Général Schill : L’armée de Terre attire « à peine plus d’un candidat pour un poste » de militaire du rang

 

par Laurent Lagneau – Zone miltaire – publié le 19 septembre 2023

https://www.opex360.com/2023/09/19/general-schill-larmee-de-terre-attire-a-peine-plus-dun-candidat-pour-un-poste-de-militaire-du-rang/

Selon la dernière revue publiée par le Haut comité d’évaluation de la condition militaire, la sélectivité du recrutement des militaires du rang s’est améliorée en 2021, avec une moyenne de 1,5 candidat pour un poste. « Cette amélioration est commune à toutes les armées [+ 0,2 point pour l’armée de Terre, + 0,4 point pour la marine nationale et + 0,2 point pour l’armée de l’Air et de l’Espace]. Elle résulte de la hausse de 13 % du nombre de postulants au recrutement associée à une baisse de 3,4 % du volume de recrutés », est-il avancé dans ce document.

Seulement, cette amélioration est loin d’être suffisante… En tout cas, ce taux de sélectivité n’a pas retrouvé le niveau qui était le sien en 2015 [2,2 candidats pour un poste]. Dans un avis budgétaire publié 2020, les sénateurs Joël Guerriau et Marie-Arlette Carlotti avaient même avancé qu’il s’approchait des « planchers […] constatés au début des années 2000, au moment de la professionnalisation ». Et cela d’autant plus que le « vivier » des recrues tend à s’amenuiser, avec une baisse du nombre de candidats médicalement aptes, en raison d’un « mode de vie de plus en plus sédentaire » et d’une « surconsommation d’écrans susceptible de favoriser surpoids et myopie ». Enfin, les aspects démographiques sont aussi à prendre en considération.

Or, pour qu’un recrutement soit optimal, il faut réunir au moins deux conditions : un taux de sélectivité élevé [ce qui suppose d’être attractif] et un taux de dénonciation de contrat durant la période probatoire le plus bas possible. Pour l’armée de Terre, celui-ci s’élève en moyenne à environ 30% par an.

Quoi qu’il en soit, recruter sera un défi pour l’armée de Terre au cours des prochaines années. C’est en effet ce qu’a admis le général Schill, son chef d’état-major, lors d’une audition au Sénat dont le compte rendu vient d’être publié [soit plus de trois mois après!]. Et, s’agissant des militaires du rang, le taux de sélectivité s’est effondré.

« Le recrutement de nos militaires du rang est correct. Nous avons fini l’année 2022 à l’effectif qui nous était accordé. Il n’empêche qu’il existe une vraie difficulté de recrutement et de fidélisation, avec à peine plus d’un candidat pour un poste. Nous devons donc renforcer notre attractivité pour recruter davantage de militaires du rang mais aussi de sous-officiers », a en effet déclaré le général Schill.

Et encore, en 2024, l’armée de Terre ne bénéficiera pas de postes supplémentaires.

« Dans la loi de programmation militaire qui s’achève, nous avions un certain nombre de créations de postes. Nous avions choisi de les cibler sur les postes à plus haute valeur ajoutée. Nous voulions notamment créer des postes dans les nouvelles capacités cyber et du renseignement. Nous avons créé ces postes par transfert depuis d’autres fonctions opérationnelles », a expliqué le CEMAT.

Quoi qu’il en soit, pour le général Schill, « l’impératif de jeunesse doit être conservé » car « nous avons besoin d’une armée jeune ». Actuellement, a-t-il précisé, les régiments ont une moyenne d’âge de 28 ans, « cadres compris ».

« Nos jeunes s’engagent à 20 ans en moyenne. Ils passent 6 à 7 ans dans les armées. Nos militaires du rang ont une moyenne d’âge de 26 ans. C’est un atout, même si j’aimerais que la moyenne d’âge des militaires du rang soit un peu plus élevée. Cette réalité globale doit être maintenue », a ajouté le général Schill.

Par ailleurs, commentant, via Linkedin, la récente note de Bruno Tertrais sur l’évolution de la démographie en France, publiée par l’Institut Montaigne, le CEMAT a estimé que « l’adaptation » du recrutement de l’armée de Terre « doit être poursuivie afin de prendre en compte le vieillissement de la population », par exemple « en changeant les critères d’âge pour servir sous l’uniforme ou en modifiant les conditions d’accès à la réserve ».

Le général Schill a aussi considéré que la « chute de la natalité impacte directement le volume des classes d’âge, et donc le vivier de recrutement de 14’000 jeunes que l’armée de Terre accueille annuellement ». Or, a-t-il ajouté, si celle-ci « demeure un vecteur dynamique d’insertion de la jeunesse, sa capacité opérationnelle dépendra demain de l’attractivité du métier des armes ». Enfin, elle aura également à renforcer « rôle de creuset intégrateur » à l’heure « où le seuil symbolique des 10% de Français d’origine immigrée a été relevé par l’INSEE ».

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Le Haut Comité d’évaluation de la condition militaire au chevet du corps des officiers: le défi de la fidélisation

admin Informations 18 septembre 202318 septembre 2023Rapport d'information, recrutement, Ressources humaines 0 commentaire

Le Haut Comité d’évaluation de la condition militaire au chevet du corps des officiers: le défi de la fidélisation

par Philippe Chapleau – Lignes de défense – publié le 18 septembre 2023

https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/


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Le 17e rapport thématique du Haut Comité d’évaluation de la condition militaire (HCECM) vient d’être diffusé (il est à consulter ici). Le comité a décidé de consacrer pour la première fois son rapport thématique à la condition militaire des officiers (photos AMSCC). 

Au nombre d’environ 40 600 en 2021, les officiers ne représentent pourtant qu’environ 13 % du nombre total des militaires employés la même année:

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Lors de ses travaux pour son 16e rapport (2022) portant sur la mobilité des militaires, les auditions menées pour ce rapport lui ont donné à entendre l’existence d’un « mal-être » chez certains officiers. Il lui a “paru essentiel d’examiner dans quelle mesure la condition militaire permettra aux forces armées de disposer demain des officiers dont elles auront besoin“.

Les entretiens réalisés en particulier ont mis “en évidence des éléments de fragilité ainsi que des interrogations. Ces fragilités et interrogations concernent tant le recrutement que la capacité à fidéliser au travers du déroulement de la carrière de l’officier, des conditions de service et des conditions de vie pour lui et sa famille. Elles traduisent enfin une attente des officiers de plus grande reconnaissance à leur égard.”

La difficile fidélisation mais aussi un besoin croissant d’encadrement font que les deux voies principales de recrutement (recrutement direct en début de carrière, par concours et recrutement interne de sous-officiers et de militaires du rang ) ne suffisent plus. Il a donc été choisi de développer une troisième voie avec un recrutement  sur titres ou sur dossier, le cas échéant après entretien, pour attirer des personnes diplômées et ayant déjà connu une ou plusieurs expériences professionnelles qu’elles recrutent en qualité d’officiers sous contrat ou d’officiers commissionnés. 

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C’est ce que démontre et illustre mon récent post consacré à la rentrée des élèves à l’académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (voir: L’académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan fait le plein). A l’ESM sont entrés 201 élèves français. A l’EMIA: 115 élèves français. Et à l’EMAC: 207 OSC encadrement auxquels s’ajoutent de très nombreux OSC spécialistes (en septembre 2022, une partie de ces derniers ont été ventilés sur les écoles de Saumur et Angers puisque le site de Guer ne pouvait pas accueillir tous les élèves de l’EMAC).

14 recommandations:

Recommandation 1
Le Haut Comité invite à donner une permanence à l’exercice de prospective en matière de RH au sein des forces armées, à lui donner une dimension véritablement anticipatrice et « critique » en ce sens qu’elle doit aller jusqu’à questionner les composantes de notre modèle d’armée. Ces travaux devront s’appuyer sur l’observation et l’anticipation des évolutions de la société de nature à influer directement sur l’attractivité du recrutement des officiers, leur formation, leur gestion et leur fidélisation. Ils évalueront les résultats et impacts des mesures de RH menées à leur égard dans une approche interarmées, en coordination avec la gendarmerie afin d’être en capacité, en tant que de besoin, d’adapter voire de réinventer la politique RH des forces armées, en particulier à l’égard des officiers. À titre d’illustration de l’impact des mesures RH qui pourrait donner lieu à une évaluation, le HCECM considère que le célibat géographique mériterait un suivi particulier au regard de la singularité de l’exercice du métier des armes et de l’impact que ce célibat peut avoir sur le militaire, en particulier l’officier, et le bon accomplissement de sa mission.

Recommandation 2
Le Haut Comité réitère la recommandation qu’il a faite en 2015 de répondre à un besoin de pilotage global de la fonction militaire par une démarche codirigée par le chef d’état-major des armées (CEMA) et le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), en lien notamment avec le délégué général pour l’armement (DGA), sous l’autorité des deux ministres. Ce pilotage pourrait se matérialiser par des rencontres régulières d’échanges sur différents aspects de la politique RH et de la condition militaire. 

Recommandation 3
Le Haut Comité recommande de développer différentes actions en vue de faire connaître le métier d’officier et de le valoriser auprès de l’ensemble de nos concitoyens et en particulier auprès des jeunes par des moyens très divers et adaptés à chaque catégorie de public. Dans un but plus direct et immédiat d’accroître les candidatures aux emplois d’officier, ces actions pourraient être complétées de campagnes de recrutement ciblées sur les officiers, en recourant notamment aux voies d’information utilisées par les jeunes générations, en rendant visibles leurs fonctions au sein des forces armées, en valorisant leur rôle et en mettant en avant la diversité des emplois et des parcours de carrière, en particulier pour les métiers en forte tension.

Recommandation 4
Le Haut Comité recommande de poursuivre l’adaptation de la politique de rémunération des militaires en la faisant porter sur sa partie indiciaire en veillant à : – assurer une cohérence de la politique indiciaire entre toutes les catégories de militaires pour préserver l’escalier social ; – revaloriser le positionnement indiciaire des officiers au regard de la nouvelle grille indiciaire des administrateurs de l’État et des limites de la compensation purement indemnitaire des conséquences de la mobilité géographique, notamment sur l’emploi du conjoint et le niveau de vie des ménages ; – respecter les équilibres indispensables à l’unité de la condition militaire et la nécessaire cohérence entre la politique de rémunération de la gendarmerie et celle des armées. Dans le prolongement de l’annonce du ministre des armées, le Haut Comité recommande que ce chantier soit mené sans délai, dans le cadre d’un travail commun mené sous l’autorité conjointe du ministre des armées et du ministre de l’intérieur, au risque de voir se dégrader davantage l’attractivité au recrutement et la fidélisation des officiers, ce qui pourrait durablement affecter le fonctionnement et l’efficacité des forces armées. Les retards, par le passé, des transpositions des mesures de portée générale affectant la rémunération des fonctionnaires civils de l’État à la fonction militaire avaient accru le ressentiment des militaires dont le Haut Comité s’était inquiété à de nombreuses reprises. Ce type de situation est désastreux sur leur perception de la considération que la Nation leur porte. Une fois les grilles indiciaires de l’ensemble des militaires rebâties, en cas de séquençage dans le temps et par catégorie de leur mise en œuvre, le Haut Comité insiste sur l’importance que cette mise en œuvre commence par les officiers pour redonner sans délai du sens à l’escalier social. Il recommande en outre de prévoir un rendez-vous annuel de bilan des grilles indiciaires en place au sein des forces armées.

Recommandation 5
Le Haut Comité recommande d’intégrer l’indemnité d’état militaire (IEM) dans le calcul de la pension militaire de retraite, dans la mesure où elle compense les sujétions inhérentes au statut militaire.

Recommandation 6
Le Haut Comité recommande, à l’article 4 du décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’État ainsi que dans tous textes relatifs à l’accès des officiers à des emplois supérieurs de l’État, de substituer à la condition de grade édictée pour qu’un officier puisse postuler à un de ces emplois la condition d’avoir exercé des responsabilités d’un niveau comparable à celles dévolues aux fonctionnaires qui ont vocation à les occuper, analogue à celle permettant à un non fonctionnaire d’accéder aux mêmes emplois.

Recommandation 7
Le Haut Comité recommande d’étudier, promouvoir et mettre en place des formes de reconnaissance qui s’inspirent de pratiques étrangères. Ces manifestations de reconnaissance, qui ne sont pas habituelles dans la culture française, devraient émaner en premier lieu de l’État et des personnes publiques : le droit d’inscription prioritaire dans les établissements scolaires des enfants de militaires connaissant une mobilité géographique en est un exemple. Elles peuvent aussi venir de professionnels et ne pas seulement relever d’initiatives étatiques. Ainsi des professionnels de santé, tels des médecins ou dentistes qui refusent d’augmenter leur patientèle, pourraient déroger à cette position de principe au profit de militaires mutés. Le bénéfice de ces mesures pourrait difficilement être limité aux officiers mais elles leur seraient particulièrement bénéfiques, à la fois parce qu’elles répondent à une attente de leur part et parce que ce sont, parmi les militaires, ceux qui connaissent le plus de mutations dans leur carrière. Ces formes de reconnaissance « externes » viendraient compléter et non se substituer à celles, de moins en moins nombreuses, que les forces armées accordent à leurs officiers.

Recommandation 8
Au regard des critiques répétées formulées sur les défaillances de l’organisation du soutien, sur le manque de moyens matériels et techniques et sur la lourdeur des tâches administratives qui pèsent sur les officiers, et des effets négatifs que cette situation provoque sur la fidélisation des officiers et sur le recrutement interne, le Haut Comité alerte sur cette situation qui démotive les officiers. Il invite à une mise en œuvre rapide des mesures récemment annoncées pour améliorer l’efficacité des soutiens, accroître les moyens et simplifier les procédures. Il recommande également d’évaluer sans délai les effets de ces mesures pour s’assurer qu’elles apportent les améliorations qui en sont attendues

Recommandation 9
Le Haut Comité recommande de multiplier les instruments de flexibilité dans la gestion des militaires de carrière et en particulier des officiers, sans s’en tenir au seul mécanisme de la promotion fonctionnelle qui a fait ses preuves et de diversifier les types de parcours, dans le cadre d’un dialogue de gestion toujours plus à l’écoute. Il préconise d’introduire la possibilité pour les gestionnaires d’expérimenter au sein des forces armées de nouveaux dispositifs et de les évaluer pour s’assurer qu’ils apportent les améliorations qui en sont attendues sans porter atteinte aux sujétions liées à l’état militaire avant d’envisager de les généraliser.

Recommandation10
Le Haut Comité recommande de prévoir l’obligation de recevoir tout officier qui quitte les forces armées avant la fin de son contrat ou avant d’avoir atteint la limite d’âge de son grade pour connaître et analyser les raisons de son départ. Cet entretien doit être organisé et conduit au niveau approprié pour faciliter l’expression de ces raisons et garantir la pleine exploitation de l’ensemble des données ainsi recueillies afin que les forces armées puissent en tirer les conséquences.

Recommandation 11
Le Haut Comité recommande, pour développer la connaissance du monde militaire au sein de l’administration et y faciliter l’emploi des officiers : – de modifier le décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 fixant les dispositions communes applicables aux stagiaires de l’État et de ses établissements publics, le cas échéant celles du décret n° 2023-30 du 25 janvier 2023 relatif aux conditions d’accès et aux formations à l’Institut national du service public (INSP), pour permettre à un stagiaire de l’État et en particulier à un élève de l’INSP d’accomplir, avant sa titularisation, un temps militaire ; – d’inscrire dans la durée la sensibilisation des élèves de l’INSP aux questions de défense et au monde militaire ; – qu’un poste de chargé de mission, confié à un officier supérieur ou général, soit créé auprès du délégué interministériel à l’encadrement supérieur de l’État (DIESE) afin, notamment, de pourvoir en officiers le vivier des cadres dirigeants de l’État et de proposer des officiers figurant dans ce vivier pour occuper, à leur vacance, des emplois supérieurs de l’État.

Recommandation 12
Constatant les fortes contraintes encadrant la constitution du haut encadrement militaire, qui limite le temps d’emploi des officiers généraux, le Haut Comité recommande l’engagement de travaux pour fluidifier la gestion de ce vivier essentiel aux forces armées et pour examiner la pertinence du modèle actuel. Ces réflexions pourraient notamment porter sur : – le nombre d’officiers généraux nécessaires pour disposer d’un vivier suffisant ; – l’âge de l’accès au généralat et l’éventualité de son abaissement, à 45 ans par exemple ; – le développement d’une forme de contractualisation de fin de carrière avec une part croissante de promotions fonctionnelles dans les nominations des officiers généraux en rendant possible la poursuite d’un parcours de carrière jusqu’à la limite d’âge par le recours à plusieurs périodes successives.

Recommandation 13
Le HCECM recommande de valoriser la richesse des expériences acquises par les officiers supérieurs et généraux, y compris ceux atteints par la limite d’âge, à travers : – la poursuite de leur carrière dans l’encadrement supérieur de l’État ; – l’accès d’officiers généraux à des emplois pourvus en Conseil des ministres.

Recommandation 14
Le Haut Comité recommande aux forces armées de maintenir un lien formel avec les officiers ayant quitté l’institution qui le souhaitent par l’organisation et l’animation d’un réseau national, voire territorial, structuré.

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Pour l’armée de Terre, il devient « impératif » d’utiliser tous les leviers pour enrayer la baisse de ses effectifs

admin Informations 28 août 202328 août 2023Armée de Terre, CEMAT, LPM, recrutement, Réserves ops, Ressources humaines 0 commentaire

Pour l’armée de Terre, il devient « impératif » d’utiliser tous les leviers pour enrayer la baisse de ses effectifs

 

par Laurent Lagneau – Zone militaire – publié le 27 août 2023

https://www.opex360.com/2023/08/27/pour-larmee-de-terre-il-devient-imperatif-dutiliser-tous-les-leviers-pour-enrayer-la-baisse-de-ses-effectifs/


 

Selon le dernier « rapport social unique » du ministère des Armées, publié par le Secrétariat général pour l’administration [SGA] en juillet, l’armée de Terre comptait 113’619 militaire en 2022. Soit 1421 de moins par rapport à l’année précédente, notamment en raison d’une baisse du nombre de militaires du rang [-1235] et de celui des sous-officiers [-170]. Et cela alors qu’il n’est plus question de « déflation » des effectifs, bien au contraire.

Et, visiblement, cette tendance n’est pas en train de s’inverser… au point que le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Pierre Schill, a sonné le tocsin dans une lettre adressée le mois derniers « aux commandeurs et aux brigadiers », c’est à dire aux généraux à la tête des commandements spécialisés et des brigades.

« La priorité absolue concerne les effectifs. Jusqu’à l’an dernier, l’armée de Terre pouvait se targuer d’atteindre ses objectifs […] au prix d’efforts que je connais et que je salue », écrit le général Schill. Mais, poursuit-il, « les premiers mois de 2023 montrent une baisse inhabituelle des effectifs globaux de l’armée de Terre. En l’état actuel, les projections d’effectifs prévisionnels pour la fin de l’année sont mauvais ». Et effectivement, il serait question d’un « déficit » de 2’500 militaires…

« Cette inflexion peut s’expliquer par des raisons conjoncturelles comme structurelles que nous traiterons dans la durée » mais les « effectifs à terminaison de l’année 2023 constitueront néanmoins la base de départ des droits qui seront ouverts à l’armée de Terre en LPM [Loi de programmation militaire] 24-30 », rappelle le CEMAT.

Aussi, il n’y a pas de temps à perdre. Et, pour le général Schill, « il est donc impératif d’utiliser tous les leviers » dont disposent les « commandeurs » et « brigadiers » pour « corriger à la hausse les prévisions actuelles » de leurs unités car « chaque recrutement, chaque engagement, chaque renouvellement de contrat, chaque réengagement sera une victoire ».

En juillet, Europe 1 avait fait état de difficultés concernant le recrutement des trois armées. « À la fin de l’année, entre 1500 à 2000 jeunes n’auront pas été recrutés, par rapport aux objectifs fixés », avait affirmé la radio, avant d’évoquer des soucis de « fidélisation », avec « trop » de sous-officiers et de militaires du rang ayant tendance « à quitter l’institution pour rejoindre le privé ».

Et d’ajouter que, pour « sauver les meubles pour l’année 2023 », il était demandé, dans les régiments, aux partants de « prolonger de quelques mois pour étaler les départs sur 2024″… Ce qui ne ferait que décaler le problème sans le régler.

Ces difficultés concernent aussi la réserve opérationnelle de l’armée de Terre. Dans sa lettre, le général Schill a également demandé un effort « à la fois sur le recrutement et l’emploi » des réservistes, alors que, selon la LPM 2024-30, leur nombre est appelé à doubler d’ici 2030.

Aussi, écrit le CEMAT, « en 2023, les crédits d’activité des réserves » des unités « devront être intégralement employés et les effectifs de réservistes cesser leur décrue, voire entamer une hausse ». Et de conclure : « Il est impératif que la réserve opérationnelle de l’armée de Terre se sente intégrée et utile ».

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Réserve opérationnelle de l’armée : de quoi parle-t-on ?

admin Informations 25 avril 202325 avril 2023recrutement, Réserves ops, Ressources humaines 0 commentaire

Réserve opérationnelle de l’armée : de quoi parle-t-on ?

Amenée à doubler de volume, la réserve de l’armée de terre compte aujourd’hui 25 000 volontaires. Les réservistes servent en moyenne 37,5 jours par an.

 

Par Théo Sauvignet – Le Point – publié le 24/04/2023

https://www.lepoint.fr/societe/reserve-operationnelle-de-l-armee-de-quoi-parle-t-on-24-04-2023-2517511_23.php#11


Il y a aujourd'hui 77 000 reservistes dans la garde nationale (armee, gendarmerie et police), dont 25 000 dans l'armee de terre.
Il y a aujourd’hui 77 000 réservistes dans la garde nationale (armée, gendarmerie et police), dont 25 000 dans l’armée de terre.© Le Point/Théo Sauvignet

Dans un contexte géopolitique où la guerre de haute intensité est de nouveau envisagée, il est prévu que la réserve militaire double d’effectif d’ici 2030 pour atteindre 100 000 personnes. Les réservistes sont des civils qui signent un contrat dit « ESR », d’une durée d’un à cinq ans renouvelables. Ils s’engagent à servir l’armée jusqu’à 60 jours maximum par an, une durée qui peut être portée à 150, voire 210 jours, si besoin. La plupart du temps, les réservistes sont conviés à venir s’entraîner avec leur unité un week-end par mois, avec parfois des départs en camp pour une semaine ou deux, hors mission.

Les réservistes sont payés pendant leur service au même niveau que leur équivalent dans l’active. Pour y entrer, il faut être apte médicalement et avoir entre 17 et 50 ans (pour les militaires du rang) et entre 62 et 65 ans pour les officiers. Récemment, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé que cet âge serait reporté à 70 ans, voire 72 pour certains spécialistes. Une plateforme en ligne permet à chaque volontaire de s’inscrire pour obtenir un rendez-vous avec un recruteur.

Des missions de plus en plus au contact

En termes de missions, la réserve sert principalement pour garder les emprises militaires, mais elle peut aussi être déployée pour assurer des missions sentinelle. Les réservistes peuvent également être détachés dans différentes administrations de l’armée et servir à un poste en particulier. La réserve est prévue pour assurer 90 % des missions de l’armée d’active sur le territoire national en un mois de délai, s’il y avait besoin de mobiliser des effectifs dans un engagement majeur.

Toujours dans l’optique de « durcir l’armée de terre », selon les mots du chef d’état-major, le général Schill, la réserve devra aussi assurer des missions de plus en plus au contact. Selon l’objectif fixé pour 2025, la réserve devra être capable, entre autres, de « reconnaître, défendre, appuyer » ou « éclairer ». En 2030, le but est qu’elle soit capable de « s’emparer » de positions ennemies, de « contenir » une offensive ou de fixer les éléments hostiles, ce qui correspond peu ou prou à la mission des régiments d’infanterie d’active en cas d’engagement majeur.

En parallèle, il existe la réserve citoyenne qui ne vise pas à fournir des militaires, mais à créer des relais communicationnels dans la société civile.

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L’armée de Terre s’interroge sur sa stratégie globale de communication de recrutement 2024-2027

admin Informations 29 mars 202329 mars 2023Armée de Terre, recrutement, Ressources humaines

L’armée de Terre s’interroge sur sa stratégie globale de communication de recrutement 2024-2027

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par Philippe Chapleau – Lignes de défense – publié le 29 mars 2023

https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr


L’univers du recrutement est impitoyable et un rien effrayant si l’on se fie au “schéma” ci-dessus tiré des documents qui accompagnent le cahier des clauses techniques particulières d’un appel d’offres récent lancé par le ministère des Armées (Avis n° 23-38717).

L’armée de Terre a effectivement lancé une consultation portant sur “la conception, la proposition, la réalisation et la mise en oeuvre d’une stratégie globale de communication de recrutement en utilisant principalement le système du marketing de recrutement, pilotée par la donnée, pour la période 2024-2027“.

Le besoin en recrutement est actuellement de16 000 jeunes par an. L’objectif est de garantir, en quantité et en qualité, la ressource humaine et les compétences dont l’armée de Terre a besoin pour faire face à toutes les formes de conflictualité.

L’armée de Terre est pleinement concernée par le recrutement de jeunes dans les métiers identifiés en tension. De plus, elle veut poursuivre son effort dans le recrutement d’officiers scientifiques et techniques en se faisant connaitre auprès des organismes de l’enseignement supérieur. Le recrutement sur ces postes fait l’objet d’une attention particulière pour le Pôle recrutement.

La stratégie attendue doit couvrir les objectifs suivants :
OBJECTIF STRATEGIQUE 1 : interpeler, donner envie, attirer, convertir et engager des jeunes à prendre rendez-vous dans un CIRFA depuis le site www.sengager.fr ;
OBJECTIF STRATEGIQUE 2 : promouvoir l’image de marque de l’armée de Terre ;
OBJECTIF STRATEGIQUE 3 : utiliser la donnée comme levier de performance ;
OBJECTIF STRATEGIQUE 4 : renforcer la visibilité et la lisibilité de l’offre RH de l’armée de Terre sur le site www.sengager.fr, y compris auprès des prescripteurs ;
OBJECTIF STRATEGIQUE 5 : améliorer l’expérience candidat dans le processus de recrutement de l’immersion à l’incarnation ; OBJECTIF STRATEGIQUE 6 : développer, animer et entretenir le réseau des prescripteurs pour faire connaitre et améliorer la visibilité de l’offre RH de l’armée de Terre.

Trois cibles sont visées dans le cadre de cette stratégie qui ne doit pas reproduire des campagnes ayant déjà été conduites, au profit de l’armée de Terre ou d’autres clients, mais qui doit proposer des solutions innovantes pour atteindre les objectifs fixés:
– Public générique : jeunes français hommes et femmes : de 18 à 32 ans diplômés ou non ; 
– Cœur de cible : jeunes français hommes et femmes de 18 à 25 ans diplômés ou non ; 
– Publics secondaires : les prescripteurs (parents de jeunes en âge de s’engager, leurs ais, le monde de l’éducation (enseignement secondaire et supérieur), les missions locales, etc.).

L’avis précise que “le recrutement doit être présenté de façon globale, sans hiérarchiser les niveaux de recrutement ni les spécialités offertes. Il est en mesure de porter l’effort sur les spécialités ou les niveaux dont les recrutements sont les plus compliqués, en fonction de la conjoncture. Il ne doit pas être envisagé de tordre la réalité mais bien de présenter une offre globale, dans laquelle tout candidat sent qu’il peut trouver sa place. La campagne présente une armée de Terre d’emploi, engagée en opérations extérieures et sur le territoire national, dans toutes les spécialités qui la composent. Elle ne doit pas occulter les contraintes, en particulier géographiques et de disponibilité inhérentes au métier de soldat, tout en présentant les dispositifs d’accompagnement de ces contraintes pour les soldats et leur famille. L’objectif de toutes les actions de marketing est à la fois d’améliorer la quantité des candidats se présentant pour un engagement, participant ainsi à l’atteinte des objectifs de recrutement, mais également la qualité des candidats pour lutter ainsi contre l’attrition initiale qui a lieu dans les six premiers mois“.

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La valeur totale du marché est estimée à 15 millions d’euros.

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L’US Army a de sérieux problèmes de recrutement

admin Informations 24 juillet 202224 juillet 2022recrutement, Ressources humaines, US Army

L’US Army a de sérieux problèmes de recrutement

 

par Laurent Lagneau – Zone militaire – publié le 23 juillet 2022

http://www.opex360.com/2022/07/23/lus-army-a-de-serieux-problemes-de-recrutement/


Depuis quelques années, l’US Army connaît des difficultés récurrentes pour recruter, au point d’envisager d’assouplir ses critères de sélection afin d’élargir le « vivier » de candidats potentiels à un engagement.

Ainsi, en 2016, le chef du Pentagone, qui était alors Ashton Carter, lui avait demandé de revoir ses « normes de recrutement » afin de s’assurer qu’elles n’étaient pas « trop restrictives », notamment s’agissant du surpoids, de la forme physique, de tatouages et de consommation passée de marijuana. Faute quoi, avait-il dit, l’US Army « risquerait de s’isoler du reste de la population ».

En outre, M. Carter avait expliqué qu’il était de plus en plus difficile de recruter de nouveaux soldats dans les États du nord-est… alors que les forces armées amériaines avaient moins de peine à trouver des candidats à un engagement dans leurs « viviers traditionnels », à savoir le monde rural et les États du sud.

Et M. Carter de souligner que les « enfants de militaires » avaient deux fois plus de chance que les autres de s’engager dans l’US Army, qui, selon ses termes, « commençait à ressembler à une entreprise familiale ». D’où la nécessité pour celle-ci, avait-il estimé, d’avoir une approche « moins décourageante vis-à-vis de certaines catégories de personnes dont le nombre croît rapidement ».

Six ans plus tard, la situation ne s’est pas améliorée… Et elle risque même de se dégrader davantage, selon le général Joseph Martin, chef d’état-major adjoint d l’US Army.

Ainsi, a-t-il dit lors d’une audition parlementaire, cette semaine, 10’000 recrues vont manquer à l’appel pour l’exercice 2022. Et, selon des projections pour 2023, le déficit devrait s’aggraver, avec plus de 28’000 postes qui ne seraient pas pourvus. Au total, et si ces prévisions se révèlent exactes, cela équivaut à l’effectif de neuf à dix brigades [Brigade Combat Team, BCT] de l’armée américaine… Ce qui est significatif.

Pour expliquer cette situation, le général Martin a évoqué les conséquences de la pandémie de covid-19, la concurrence du secteur privé et la réduction du vivier de recrutement, la part de la population potentiellement apte pour s’engager étant passée de 29 à 23%. Et il a aussi souligné le fait que de « moins en moins d’Américains manifestent un intérêt à servir ». En clair, le « vivier » de candidats potentiels – que se partagent aussi l’US Navy, les Marines et l’US Air Force – se réduit comme peau de chagrin.

S’agissant de l’impact de la crise covid, et au-delà des aspects économiques, l’US Army fait valoir que l’enseignement à distance s’est traduit par une « baisse du niveau académique et de la forme physique », ce qui joue évidemment sur l’aptitude des candidats potentiels à un engagement.

D’après CNN, l’armée américaine pourrait baisser une nouvelle fois ses normes de recrutement, l’idée de ne plus exiger un diplôme d’études secondaires pour s’engager ayant été avancée. Cependant, cette orientation n’est pas privilégiée. C’est ce qu’a en effet laissé entendre Christine Wormuth, la secrétaire à l’US Army, dans un entretien donné à l’Associated Press.

« Nous sommes confrontés à une question fondamentale : devons-nous abaisser les normes pour atteindre nos objectifs ou devons-nous revoir nos objectifs pour maintenir une force professionnelle de qualité? », a demandé Mme Wormuth. Et pour elle, la qualité doit primer sur la quantité. Sauf que cela ne résoud pas le problème, sauf à réduire le format de l’US Army, ce qui aurait des conséquences capacitaires et opérationnelles.

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