Réserviste à l’École de guerre

Réserviste à l’École de guerre

par le Commandant (R) Jimmy Patrick Platof – Cahier de la pensée mili-Terre –

S’inspirant du modèle canadien, même non transposable fidèlement à la France, l’auteur de cet article fait un vibrant plaidoyer de l’intégration d’officiers de réserve à l’École de Guerre. En effet, à l’heure où nombre de réservistes de tout grade et toute spécialité servent déjà régulièrement dans les armées françaises, y compris en opérations, pourquoi ne pas aller jusqu’au bout de la logique du cursus de formation militaire? Si vis pacem, para bellum, une divise pour tous……

Oui, cela existe, mais pas en France! La devise de l’ESORSEM est «Si vis pacem, para bellum». Il serait donc tout à fait logique qu’après avoir préparé les réservistes à faire la guerre, on les envoie, pour reprendre les mots de l’Amiral Guillaud, chef d’état-major des armées, «dans une école pour penser la guerre, une école pour comprendre la guerre, une école pour apprendre la guerre» [1].Nous allons voir que le Canada s’est orienté dans cette voie, veillant ainsi à l’intégration de ses réservistes dans les forces armées jusqu’au plus haut niveau. Le programme canadien peut être dispensé à la fois aux officiers canadiens présents sur site et aux autres officiers, par le biais d’internet et de l’enseignement à distance. Il est aussi empreint des caractéristiques de la société canadienne que sont son histoire, son bilinguisme, son multiculturalisme.

 

Le Programme de commandement et d’état-major par apprentissage à distance

L’École de guerre pour les réservistes canadiens se nomme «Programme de commandement et d’état-major interarmées par apprentissage à distance» ou PCEMI-AD; il est organisé par le Collège des forces canadiennes à Toronto. Il s’agit d’un programme d’éducation aux niveaux opérationnel et stratégique. Sa méthodologie d’enseignement a été reconnue pour sa rigueur intellectuelle et académique. Cette évaluation réalisée par l’Ontario Council of Graduate Studies a ouvert la voie à une équivalence de mastère, laquelle est désormais décernée par le Collège militaire royal du Canada (CMR) à Kingston, Ontario. Le contenu, axé sur la profession des armes, constitue l’effort principal du PCEMI dans la mesure où il est d’abord et avant tout un programme de formation professionnelle militaire destiné à préparer les officiers supérieurs à servir dans des opérations complexes au niveau de théâtre et au niveau stratégique.

Ce programme a pour objectif de préparer des officiers supérieurs à occuper des postes de commandement ou d’état-major dans un environnement opérationnel contemporain, dans l’éventail complet des opérations, à l’échelle nationale et internationale. Ce programme s’étend sur deux années d’études. La première année comprend les unités de valeurs «leadership et éthique», «commandement et gestion», «guerre et société», «planification opérationnelle interarmées de base», et un séjour de deux semaines sur place. La deuxième année inclut la «sécurité nationale et affaires étrangères», la «capacité des composantes», la «planification opérationnelle interarmées avancée», ainsi qu’un séjour de deux semaines sur place. Les officiers de réserve doivent finir la première année du programme pour participer à la deuxième année. Il leur est possible de recevoir un diplôme avec la qualification «Réserve» à l’issue de la première année. Les stagiaires peuvent enfin, en même temps que leur deuxième année, préparer un Master of Defense Studies (mastère 2 en études de la défense) basé sur un projet de recherche.

Le pré-requis pour être admis à ce programme consiste à participer à une période bloquée d’environ trois semaines au CMR, qui correspond au stage d’été à l’École militaire réalisé à l’issue du concours ORSEM.

Le format de l’apprentissage à distance est conçu pour préserver l’essence du programme en résidence, qui comprend une série d’activités d’apprentissage interactives de type séminaire. Comme le succès d’une activité de type séminaire dépend des contributions des participants et de leur interaction, le PCEMI AD met l’accent sur une participation constante et sérieuse des stagiaires au moyen du forum de discussion sur le site MDNApprentissage. Les stagiaires doivent donc se connecter à MDNApprentissage plusieurs fois par semaine et lire les nouvelles communications de l’instructeur et du directeur des études tout aussi souvent. L’idée est d’encourager un dialogue efficace et réfléchi où les stagiaires, instructeurs et directeur des études prennent la responsabilité de contribuer à la discussion et de faire en sorte qu’elle soit animée et continue. Le problème du décalage horaire (- 6 heures) oblige à se caler sur l’heure nord-américaine. Néanmoins, pour un Européen, le temps fort des discussions correspond à la période après les heures de travail (19h-0h30). Pour faire une comparaison avec une scolarité de type mastère effectuée habituellement en résidence dans une université, la somme de travail est sensiblement la même, ce qui implique que le choix d’entamer ce type d’études ne doit pas se faire à la légère.

 

Bilinguisme et histoire

Les gens férus d’histoire, et j’en fais partie, ne seront pas en reste dans cette formation. Outre l’étude des deux grands conflits mondiaux du XXème siècle dans leur ensemble, on découvrira aussi l’histoire de l’Empire britannique, la guerre des Boers, la guerre russo-japonaise, la guerre du Pacifique contre les Japonais, etc.

Le bilinguisme est un autre attrait de cette formation. Il est à l’image de la société canadienne. Le français est inscrit dans la loi constitutionnelle canadienne, et tout officier canadien doit être bilingue sous peine d’être bloqué au grade de commandant. La scolarité est bilingue, mais la documentation anglophone est nettement plus riche. Le fait de parler couramment l’anglais – et c’est mon cas car je suis traducteur-interprète de profession – m’a permis d’être intégré dans des groupes bilingues tantôt francophones, tantôt anglophones.

 

Multiculturalisme et style de commandement

Alors que j’arrive bientôt au terme de la première année et que je vais commencer l’UV sur la planification opérationnelle interarmées, les bénéfices qu’un officier de réserve peut retirer d’une telle scolarité sont variés et sont liés à la caractéristique du Canada, à savoir un État anglo-saxon avec une minorité linguistique francophone et où le multiculturalisme est présent.

Il est très frappant de voir l’accent mis sur les rapports entre la morale, l’éthique et le métier de soldat, que les canadiens appellent  «la profession des armes». La réflexion est d’abord théorique, car la sociologie militaire, sur les traces de Samuel Huntington et de son ouvrage «Le soldat et l’État», de 1957, est un domaine de recherche très en vogue au Canada et aux États-Unis. Elle est ensuite pratique avec l’analyse de cas concrets. Des exemples sont pris dans l’histoire, comme les massacres qui eurent lieu lors de la guerre des Boers (1899-1901), guerre à laquelle participèrent quelque 8.300 Canadiens au titre de la contribution à l’Empire britannique. De plus, dans une tradition très anglo-saxonne, on n’hésite pas à aborder des cas récents et épineux, comme le problème de la torture à Abu Ghraib qui a éclaboussé l’armée américaine, ou les graves incidents (indiscipline, actes délictueux, crimes de guerre) du fait de l’Armée canadienne lors de son déploiement en Somalie au début des années 90. Une telle attitude objective et courageuse vis-à-vis du passé me semble tout à fait sensée, car aucune armée n’est à l’abri de ce genre d’écueils, quels que soient le niveau de développement du pays d’où elle est originaire ou les individus qui la composent.

L’autre aspect fascinant de cette scolarité est le travail effectué par chaque stagiaire pour découvrir, puis définir les facettes de son style de commandement.

Après avoir fait la synthèse des théories, des modèles et des cadres de prise de décisions indépendantes conformes aux règles morales ou éthiques, l’élève réalise une étude sur son propre style à partir de ses expériences personnelles. Si l’on veut produire des chefs, des leaders performants, cet exercice est riche d’enseignements. Il est démontré que la grande majorité des personnes abordent diverses situations en adoptant un style privilégié ou une approche principale. Par exemple, elles ont toutes tendance à opter pour un style de leadership, une approche de résolution des différends, ou un style ou une méthode de prise de décisions données. Elles peuvent également se tourner vers une approche de repli lorsqu’elles réalisent que l’approche principale ne donne pas les résultats escomptés.

Néanmoins, l’approche privilégiée ne conviendra manifestement pas à toutes les situations. Lorsqu’on dispose d’une approche de rechange, cela offre certes une certaine souplesse, mais il se peut qu’on ne l’applique pas avec autant d’aisance. Évidemment, il se peut aussi que l’approche de rechange ne convienne pas non plus à la situation. Par conséquent, malgré cette souplesse, lorsqu’on a épuisé ses recours, on commence parfois à manquer d’aisance et à devenir rigide. Le cas échéant, on se replie le plus souvent vers les solutions que l’on maîtrise le mieux… ce qui entraîne un retour à son approche principale. C’est particulièrement le cas dans les situations de grand stress, où les délais sont courts et où l’on ne dispose pas de toute l’information nécessaire.

On acquiert une façon de faire selon sa nature profonde et au fil de son expérience. On entend par expérience l’apprentissage par l’expérience de même que par des études faites et des formations suivies. Toutefois, on est rarement conscient de sa façon de faire. En règle générale, on voit quelles méthodes fonctionnent dans certaines situations, puis on tente de les reproduire dans d’autres. C’est ainsi qu’on essaie souvent de faire entrer un cube dans un trou rond, avec les résultats que l’on connaît.

Si souplesse signifie capacité de fléchir sans casser, et adaptabilité signifie capacité d’altérer ou de changer quelque chose pour le renouveler ou le rendre différent, alors cette dernière constitue peut-être une qualité de chef davantage globale et souhaitable. La prise de conscience de soi compte parmi les principaux moyens permettant de développer l’adaptabilité de son leadership. Lorsqu’on est conscient de ses chemins préférés pour aborder diverses situations, on comprend mieux comment et quand s’adapter. Du coup, on prend davantage conscience de la façon dont les autres perçoivent et abordent ces situations.

La prise de décision morale se fait rarement sans considération d’autres facteurs. Ainsi, on prend les décisions d’ordre moral en suivant une démarche qui sera le plus souvent dissimulée ou cachée derrière d’autres approches. Toutefois, il est utile de distinguer sa façon d’aborder la prise de décision d’ordre moral. Cela permet de mieux comprendre les atouts et lacunes, sur le plan moral, de son processus décisionnel, et de mettre en lumière les situations où il conviendrait davantage d’opter pour d’autres approches. Lorsqu’on est conscient des façons dont les décisions d’ordre moral sont prises, on saisit plus facilement la façon dont les autres perçoivent certaines situations qui soulèvent souvent les passions. En effet, en saisissant la perception qu’ont les autres et leur façon de faire, il est plus facile de trouver des terrains d’entente et d’accroître sa capacité, en tant que leader, à influencer les autres de manière positive.

L’indicateur de préférence morale est un outil simple, mais efficace, qui permet de définir le cadre moral général que vous privilégiez. Lorsqu’on sait quel cadre on préfère, on est en mesure de mieux comprendre les atouts et les lacunes de son approche privilégiée et d’élaborer des stratégies en conséquence. Cela permet également d’améliorer sa capacité à cerner et à comprendre le cadre de raisonnement moral qu’adoptent les autres. Comprendre son cadre et le point de vue des autres facilite considérablement la communication avec ces derniers et l’efficacité de son propre leadership.

La caractéristique multiculturelle canadienne trouve également son expression dans l’étude de la complexité culturelle dans des contextes internationaux, pour donner aux stagiaires une perspective pour comprendre les éléments de la culture et l’incidence des dimensions culturelles sur le leadership dans un cadre international. On procède à l’analyse du leadership en fonction de perspectives culturelles, de théories et de modèles pertinents. Les points importants traités et élaborés pendant l’activité comprennent les différentes perspectives sur la culture telles que présentées à travers les disciplines de l’anthropologie, de la sociologie et de la psychologie, la manière dont les différences culturelles influencent le comportement et l’efficacité des leaders, l’importance de comprendre la perception de soi et sa propre perspective culturelle, la compréhension des valeurs et de l’identité, en particulier dans les contextes interculturels. Le travail des stagiaires consiste alors à aborder ce qu’implique l’approche européenne ou anglo-saxonne pour ce qui a trait au leadership au sein des groupes culturels «Asie du Sud» ou «Afrique Sub-saharienne» pour découvrir en quoi certaines facettes de l’approche de chaque stagiaire en matière de leadership pourraient être moins efficace quand il travaille avec des collègues qui appartiennent à ces deux groupes culturels comparativement à des collègues américains ou européens. On reste dans cette perspective de cerner son propre style de leadership pour le perfectionner.

 

Perspective française?

Quoique séduisant, le modèle de la réserve canadienne et son École de guerre me semblent néanmoins difficilement transposables en France pour des raisons culturelles et économiques. À cela s’ajoute la composition de l’armée canadienne, qui compte environ 70.000 militaires d’active et 30.000 réservistes, montrant ainsi le poids important de la réserve (30% environ).

L’École de guerre a pour but d’apprendre aux officiers supérieurs à penser, mais surtout à penser la guerre. En France se pose la difficulté pour un officier de réserve d’acquérir une expérience et une expertise opérationnelle comparables à celle d’un officier d’active. Mon cas reste exceptionnel, car j’ai participé à de nombreuses opérations extérieures dont deux dans ma spécialité, à savoir le renseignement, et une dans un commandement opérationnel sur le théâtre libanais. Je comprends tout à fait la réticence des militaires d’active à envisager des réservistes à l’École de guerre puisque ces derniers n’ont pas l’expérience opérationnelle requise. Ne pas accepter cette restriction serait perdre de vue le but final de cette école – la guerre – pour n’en faire qu’une énième école supérieure ou créer une école de guerre artificielle et dévalorisée pour les réservistes. On voit poindre l’obstacle culturel, à savoir la place réelle de la réserve opérationnelle auprès de l’armée d’active. Une comparaison s’impose avec l’armée canadienne. Sans entrer dans le détail, je citerai deux faits. Au début des années 2000, les forces canadiennes, en pleine restructuration, ont appelé près de 5.000 réservistes pour occuper, à temps plein, des positions normalement dévolues à des militaires d’actives pour entraîner les recrues, administrer l’armée et gérer toutes les activités. Durant la campagne d’Afghanistan, qui fut réellement la première «guerre» où le Canada fut impliqué alors qu’il s’était jusqu’alors spécialisé dans les opérations de maintien de la paix, il y eut près de 600 réservistes pour 2.500 Canadiens sur le terrain, soit 20% de l’effectif. Cela s’est traduit concrètement par le fait que la majorité des réservistes avec lesquels je participe à cette scolarité a effectué un ou plusieurs séjours en Afghanistan. Avec un tel niveau d’intégration entre la réserve et l’active, la différence «eux et nous» s’estompe d’elle-même. Une telle évolution implique, bien sûr, l’acceptation par l’ensemble du corps social (l’armée d’active, les réservistes, les politiques et l’opinion publique) des risques mortels encourus par les réservistes. Je doute que nous soyons prêts à une telle révolution des mentalités, alors que le douloureux souvenir du conflit algérien est, si ce n’est implicitement, encore vivace dans toutes les mémoires.

Une autre différence culturelle réside dans l’intégration parfaite de cette scolarité dans le système universitaire canadien, en l’occurrence l’université de Toronto. On retrouve la même collaboration étroite entre le monde universitaire et l’armée dans d’autres pays anglo-saxons, comme la Grande-Bretagne où l’école de langues des forces armées britanniques dépend de l’université de Westminster pour la formation linguistique et les examens.

Ma réponse ne serait pas complète si je n’abordais pas le problème financier. Vous n’ignorez pas que les grands pays industrialisés traversent une grave crise économique systémique. Le Canada, quoique d’une manière atténuée, n’y échappe pas. Le gouvernement canadien envisage également une réduction de son budget militaire, notamment avec le retrait programmé d’Afghanistan. Compte tenu du fait que la majorité des réservistes à temps plein retournent à leurs activités civiles (et l’activité économique au Canada le permet), la réserve absorbe relativement bien les restrictions budgétaires, avec une augmentation du budget consacré à la formation. L’accent est ainsi mis sur la transmission, par les réservistes déployés, de toute l’expérience opérationnelle qu’ils ont acquise afin de former la relève[2].

Pour conclure, il semblerait qu’un changement de mentalité en France, qui consacrerait le mouvement d’intégration des réservistes au sein de l’active initié depuis quelques années avec la création de la réserve opérationnelle, pourrait permettre à l’institution militaire de donner toute sa place à sa composante réserve, une place similaire à l’option choisie par les forces armées canadiennes. Sans aller jusqu’à l’option retenue par l’armée américaine, qui vient d’autoriser le général commandant la Garde nationale (des réservistes) à siéger au sein du comité des chefs d’état-major (l’équivalent de l’EMA) au même titre que les autres chefs d’état-major, il est tout à fait raisonnable d’imaginer des officiers de réserve français à l’École de guerre. Mais la société française, notamment les politiques, les grands argentiers et l’opinion publique, est-elle prête et le veut-elle réellement?

[1] Penser, comprendre et apprendre la guerre, TIM n°222, mars 2011, pp. 50-51.

[2] Leading through transition, entretien du Général Walt Natynczyk, chef d’état-major des armées canadiennes, avec le magazine Vanguard Canada.com http://www.vanguardcanada.com/LeadingThroughTransitionNatynczyk

 

L’ADORAC AU CŒUR  DE LA JOURNEE NATIONALE DU RESERVISTE 2019

L’ADORAC AU CŒUR  DE LA JOURNEE NATIONALE DU RESERVISTE 2019

 

 

Comme l’an dernier, la période prescrite se situait du 12 octobre au 12 novembre. La nouvelle devise était « Réserviste tout temps, tout terrain » avec en point d’orgue   la Garde nationale.

Pour le Gard, j’étais chargé par le chef de la Délégation militaire départementale, d’organiser cette campagne au sein du département, avec la participation active des forces armées stationnées sur ce territoire.

Les cibles recommandées étaient les suivantes :

– Entreprises et administrations partenaires de la réserve via les réseaux de correspondants réserve entreprise-Défense, C.C.I., etc.…

– Le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur,

– Le Ministère de l’intérieur.

Les objectifs :

– Accroître la participation des réserves au renforcement de la sécurité des français,

– Apporter une réponse concrète au désir d’engagement de la jeunesse (tout type d’engagement),

– Favoriser la cohésion nationale,

– Développer l’esprit de résilience face aux menaces actuelles.

Pour ma part, il s’agissait de promouvoir la Garde nationale et le Monde des réserves au sein de l’Education nationale – ’Enseignement supérieur et établissements du secondaire (classes de Terminales à secondes).

Bien que la période prescrite englobait les vacances de Toussaint, ce fut une réussite auprès de nos jeunes citoyens.

Nos interventions étaient menées sous la forme suivante :

– Présentation de chaque intervenant,

– Projection d’un diaporama sur la Garde nationale et le monde des réserves, agrémenté de deux vidéos correspondantes,

– Témoignage de jeunes réservistes,

– Questions des auditeurs,

– Entretiens particuliers avec les jeunes intéressés,

– Distribution de documentation et flyers « Réserves dans le Gard ».

Le bilan fait état d’une satisfaction globale, autant auprès de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur, qu’auprès des étudiants et élèves :

– 17 établissements ont répondu à notre invitation entre le 26 octobre et le 29 novembre pour 33 séances d’information,

– 2323 personnes ont participé dont 2216 étudiants et élèves,

– 97 proviseures ou chefs d’établissements et professeurs ont assisté à nos présentations,

– 42 militaires d’active ont pris part aux interventions aux côtés de 182 réservistes opérationnels, 6 réservistes citoyens, et 2 associations (ADORAC – ANORAA).

A l’issue de la campagne, 299 jeunes citoyens se déclaraient fortement intéressés par un engagement dans l’active ou dans la réserve.

Une bonne campagne 2019, marquée par un accueil chaleureux des chefs d’établissements et proviseurs et une participation active des étudiants et élèves rencontrés, augurant d’un recrutement prometteur dans les forces armées et renforçant le lien Armées-Nation.

Le lieutenant-colonel (h) Jean-Marc Noegelen

Un exercice en terrain libre va mobiliser 450 réservistes opérationnels de l’armée de Terre

Un exercice en terrain libre va mobiliser 450 réservistes opérationnels de l’armée de Terre

http://www.opex360.com/2019/10/19/un-exercice-en-terrain-libre-va-mobiliser-450-reservistes-operationnels-de-larmee-de-terre/

Le 24e régiment d’infanterie change de chef de corps

Le 24e régiment d’infanterie change de chef de corps

 

L’unique régiment de réserve de l’armée de Terre, le 24e RI, rattaché au commandement de la Force Logistique (COMLOG) et intégré dans la Garde Nationale, vient de changer de chef (photos 24e RI).

 

Par Philippe Chapleau – Lignes de défense – Publié le 3 juillet 2019

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/


Le lieutenant-colonel Claude Nicpon (promotion EOR Bataille de Jebsheim), après deux années à la tête de l’unité composée à 99% de réservistes, basée à Vincennes (2 compagnies) et au camp des Matelots à Versailles (2 autres compagnies), a été remplacé le 23 juin par le lieutenant-colonel Goulven Lainé. Celui-ci était précédemment officier adjoint réserve du 12e régiment de cuirassiers.

 

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L’effectif actuel du 24e RI est actuellement composé de 680 personnels dont 18% de femmes et seulement 10 personnels d’active. Le régiment est engagé dans la mission Sentinelle, la moyenne d’activité par réserviste y étant de 40 jours par an.

La Journée Nationale du Réserviste 2018 dans le Gard

La Journée Nationale du Réserviste 2018 dans le Gard

En complément de la présentation de la JNR 2018 lors de l’assemblée générale 2019 du 11 janvier, les détails de cette activité importante de notre association auprès des jeunes citoyens

Depuis 2011, la Journée nationale du réserviste (J.N.R.) entre dans le champ d’activités des associations de l’A.D.O.R.A.C. du Gard et de l’A.N.O.R.A.A. Secteur 580 Gard-Lozère pour maintenir et développer le lien Armées-Nation vis-à-vis des jeunes citoyens. Depuis plusieurs années, le Délégué militaire départemental a en charge la campagne annuelle suivant les directives des autorités supérieures. Sous la conduite du lieutenant-colonel

Le Lieutenant-colonel Antonio Ramos, chef de la D.M.D., les officiers adjoints réserve des chefs de corps des unités du Gard, les associations patriotiques  étaient conviés, dans leur perimètre respectif, à  participer à cette campagne d’information.

Pour 2018, le thème retenu par les autorités était : « Les réservistes au service de la France » Pour le Gard, la campagne fut réservée à l’information par  les réservistes de toutes origines à nos jeunes citoyens scolarisés.

Une réunion préparatoire  a eu lieu le 24 septembre 2018 au Quartier Montcalm dans les locaux de la D.M.D. au cours de laquelle il fut apporté au diaporama de présentation les adaptations nécessaires tenant compte de l’actualité nationale et de la géopolitique ambiante.

La réunion du 24 septembre comptait 13 acteurs de la campagne JNR 2018. Madame Elisabeth Aubois, directrice adjointe académique des Services de l’Education nationale du Gard,  nous fit l’honneur  de participer. Elle prit la parole et s’engagea à contacter un maximum d’établissements scolaires. Le président de l’ADORAC prit en charge l’organisation de la session.

Ont été intégrés dans la campagne JNR 2018 le maximum de responsables  des réserves dans le département au sein des unités et associations suivantes :

  – l’EM 6ème B.L.B. de Nîmes,

– Le 2ème R.E.I. de Nîmes,

– Le 1er R.E.G. de Laudun,

– Le 503ème R.T. de Garons,

– Le 4ème R.Mat. de Nîmes,

– La marine nationale, et son responsable de la PMM pour la Zone de Défense SUD,

– La préparation militaire Marine du Gard,

– l’A.D.O.R.A.C. du Gard,

– l’A.N.O.R.A.A. régionale Zone de Défense SUD et le Secteur580 Gard-Lozère,

– l’U.A.S.O.R. du Gard,

– Le C.I.R.F.A. AIR de Montpellier.

– Le Groupement de gendarmerie du Gard.

Les réunions d’information comprennent un diaporama commenté incluant de courtes vidéos, les témoignages de jeunes réservistes décrivant leur vécu militaire, les entretiens individuels avec les élèves intéressés, la remise de documentation sur l’Armée et la délivrance du flyer JNR comprenant les adresses utiles.

Le but de ces réunions était de communiquer sur la Défense  et la réserve militaire, d’essayer de donner envie aux lycéens d’intégrer la réserve opérationnelle et non pas de procéder directement au recrutement dans les armées.

Les objectifs pour 2018 portaient sur :

– l’information pour   27 lycées sur Nîmes, Alès, La Grand Combe, Alès, Bagnols sur Cèze, Uzès, Milhaud,  Le Vigan, Beaucaire, St Christol les Alès, St Jean du Gard, Villeneuve les Avignon, le lycée L’Estaque de Marseille, et les étudiants de l’université de Nîmes, soit 2700 élèves et étudiants à rencontrer.

– le niveau des classes rencontrées : premières, terminales, B.T.S. et étudiants.

– la présentation d’un diaporama revisité par le chef de la D.M.D.

– Un maximum de témoignages de jeunes réservistes et de stagiaires de la P.M.M.

Les établissements suivants concernés pour la période du 13 octobre au 11 novembre, période prolongée après accord des autorités, montraient leur intéret à accueillir  nos équipes  :

– le lycée d’enseignement professionnel Frédéric Mistral de Nîmes le 05 novembre,

– le lycée Alphonse Daudet de Nîmes entre le 05 et le 16 novembre, 

– le lycée professionnel privé Pasteur de La Grand Combe  le 08 novembre,

– le lycée polyvalent André Chanson du Vigan le 08 novembre,

– le lycée privé Sainte Marie de Bagnols sur Cèze le 09 novembre,

– le lycée polyvalent Albert Einstein de Bagnols sur Cèze le 09 novembre,

– le lycée d’enseignement professionnel Jules Raimu de Nîmes le 13 novembre,

– le lycée professionnel Paul Langevin de Beaucaire le 13 novembre,

– le lycée Albert Camus de Nîmes le 15 novembre,

– le lycée professionnel hôtelier Marie Curie de St Jean du Gard le 19 novembre,

– le lycée technique privé de Saint Vincent de Paul de Nîmes le 22 novembre,

– le lycée professionnel privé cévenol d’Alès le 22 novembre,

– le lycée Jean-Baptiste Dumas à Alès le 27 novembre,

 – le lycée professionnel Voltaire de Nîmes le 27 novembre,

– le lycée des métiers Dhuoda de Nîmes le 27 novembre,

– le lycée polyvalent Philippe Lamour de Nîmes le 27 novembre,

– le lycée de l’institut Emmanuel d’Alzon de Nîmes le 28 novembre,

– le lycée professionnel Gaston Darboux de Nîmes, le lycée d’Alzon et  le lycée  professionnel L’Estaque de Marseille le 28  novembre sur le site du 503ème R.T.,

– le lycée général et technique Jean Vilar de Villeneuve les Avignon le 28 novembre,

– le lycée professionnel Guynemer d’Uzès le 29 novembre.

– le lycée technique privé Jean-Baptiste De la Salle d’ Alès le 29 novembre,

– le lycée polyvalent Geneviève Anthonioz De Gaulle de Milhaud le 06 décembre,

– le lycée polyvalent Jacques Prévert de St Christol les Alès le 10 décembre,

– le  lycée Charles Gide d’Uzès le 18 décembre,

– l’université de Nîmes,

– le lycée polyvalent Ernest Hemingway de Nîmes,

A l’issue de la campagne d’information, le bilan était le suivant :

– 38 réunions  sur 12 journées réparties parfois en plusieurs équipes, ont rassemblé 2280 élèves,

–  101 classes dont 92 % de terminales et premières rencontrées,

–  12 proviseurs et proviseurs adjoints et 120 professeurs étaient présents,

– 379 questions pertinentes ont été posées par les élèves. 107 parmi eux se déclarent  intéressés par la réserve militaire. La répartition par armées est la suivante :

  • 56 pour l’Armée de Terre,
  • 21 pour la Marine nationale,
  • 10 pour l’Armée de l’air,
  • 1 pour le Service de santé,
  • 9 pour la Gendarmerie nationale.

Parmi eux, 5 élèves ont eu l’intention de demander un stage au 4ème RMat, et 3 ont désiré contracter un engagement dans l’active.

Les rencontres avaient été  organisées et conduites par une équipe de 29 militaires constituée du chef de la D.M.D., de10  personnels réservistes (6ème B.L.B., 2ème R.E.I., 1er R.E.G., 4ème R.Mat, 503ème R.T., Marine nationale, C.I.R.F.A. de Montpellier, Gendarmerie du Groupement du Gard), de 12 stagiaires de la Préparation militaire Marine, des associations de réservistes (A.D.O.R.A.C.,  A.N.O.R.A.A., A.A.A.N.  et U.A.S.O.R.) et d’un photographe (ANORAA).

 

J.N.R. 2019 :

Retour d’expérience :

Une réunion de travail  est prévue à la Délégation militaire départementale du Gard, dont l’ordre du jour est le suivant :

– Préparation de la campagne 2019 programmée entre le 12 octobre et le 12 novembre,

– Amélioration des prestations fournies aux élèves des établissements, par la mise à niveau du diaporama et la mise à jour du flyer,

– Evitement de plusieurs conférences le même jour à des lieux différents, nuisant à la présence sur chaque établissement d’une équipe entière (intervenants et témoins).

– Amélioration de la communication aux médias locaux avant et pendant la campagne.

Retombées médiatiques :

Deux articles sont parus dans Midi libre des 15 et 20 décembre 2018 : « Partenariat entre le lycée d’Alzon et le 503ème Régiment du Train » – « Des lycées reçus au 503ème RT. ».

Par ailleurs, les  établissements visités ont relaté dans leurs bulletins d’information cet événement.

S’agissant du rôle des associations dans ce domaine :

– L’ADORAC du Gard, par son webmaster, a affiché la campagne sur son site internet.

– Un adhérent de l’ANORAA, photographe professionnel, a réalisé des reportages dans différents  établissements.

– La JNR a été  présentée aux membres de l’ADORAC et de l’ANORAA lors de leurs assemblées générales.

– Le président régional de l’ANORAA et président de l’ADORAC  a présenté devant 70 personnes la campagne JNR 2018 dans le Gard lors du Comité national de l’ANORAA de  novembre 2018. Cette présentation a connu un vif succès. Des secteurs de l’ANORAA de plusieurs régions sont en possession du diaporama de présentation suite à leurs demandes.

– Le site internet de l’ANORAA a présenté la campagne JNR 2018.

Vifs remerciements à tous les participants de cette édition pour un succès semblable en 2019.

Le lieutenant-colonel (h) Jean-Marc Noegelen

 

Paris signe une convention de soutien à la politique de réserve militaire

Paris signe une convention de soutien à la politique de réserve militaire

 

Par Philippe Chapleau – Lignes de défense – Publié le 04 avril 2019

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/04/03/garde-nationale-20154.html?fbclid=IwAR2T0nmxZKYGj931k2uXNDUUXSj5i3ZNTusy53YtebfGpcC5zkw34fwA9UM

 

La Ville de Paris et le Secrétariat Général de la Garde nationale (SGGN) ont signé conjointement une convention de soutien à la politique de réserve militaire. Sur la photo, la générale Fougerat est accompagnée par Philippe Goujon, maire du XV, Catherine Vieu-Charier, adjointe au maire de Paris en charge de la mémoire et du monde combattant et Véronique Levieu, adjointe au maire de Paris en charge des ressources humaines.

Concrètement, les fonctionnaires de la Ville de Paris peuvent exercer leurs activités de réserviste de la Garde nationale jusqu’à 30 jours par an. La Ville de Paris s’engage en outre à réduire les préavis s’appliquant aux agents souhaitant effectuer des missions et à mettre en place une clause de réactivité pour réduire davantage le préavis en cas d’urgence.

« Au total 620 conventions ont été signées dont 170 par des collectivités locales. Depuis le début de l’année 2019, 56 conventions dont 17 par des collectivités », a précisé Anne Fougerat, la secrétaire générale de la Garde nationale.

Les réservistes et les anciens de l’armée de terre sollicités pour encadrer le SNU

Les réservistes et les anciens de l’armée de terre sollicités pour encadrer le SNU

 

Par Philippe Chapleau – Lignes de défense – Publié le 8 mars 2019

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/03/07/les-reservistes-et-les-anciens-de-l-armee-de-terre-sollicite-20081.html

 

Ce n’est pas surprenant… Le ministère des Armées est en recherche de cadres pour le SNU, même si « la contribution des Armées est en cours d’affinage ».

On se souviendra que le recrutement des jeunes volontaires pour le service national universel (SNU) est officiellement lancé depuis lundi, avec un site dédié qui permet à des jeunes de participer à une première phase test au mois de juin. Entre 2 000 et 3 000 volontaires participeront à la première phase du service national universel du 16 au 28 juin prochain, en internat. Puis ils réaliseront une mission d’intérêt général auprès d’associations, de collectivités, ou de corps en uniforme pendant deux semaines entre juillet 2019 et juin 2020. 

Pour cette phase test, la première quinzaine se déroulera en internat ou dans des bâtiments de l’armée. Les jeunes en uniforme seront encadrés par des militaires et éducateurs rémunérés.

Pour prendre les devants, un appel a été lancé par le MinArm pour sensibiliser les réservistes et les anciens militaires pour qu’ils encadrent « la préfiguration du SNU »:

 

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Le commandement des forces terrestres, par exemple, a diffusé cette note, le 26 février, pour lancer un appel aux volontaires. 

La réserve opérationnelle sur le territoire national

La réserve opérationnelle sur le territoire national

Par le Capitaine François-Xavier Carel – Revue de doctrine des forces terrestres –
Saut de ligne

La résurgence de la menace terroriste en 2015 a engendré dans les armées des réflexions importantes, mettant en exergue le lien privilégié entre les réserves opérationnelles et la protection du territoire national.

Le déclenchement de l’opération SENTINELLE fut la réponse immédiate à cette rupture stratégique. Naturellement, la réserve fut mise à contribution pour répondre au contrat opérationnel,  d’abord sur des missions de défense-protection, en remplacement des forces d’active déployées, puis très rapidement en complément de ces dernières, déployée au sein des unités PROTERRE. Un emploi systématique et plus massif de la réserve est alors décidé en 2016 en totale rupture avec les capacités générées par les budgets d’alors. On est ainsi passé, en quelques mois, d’une réserve de complément individuel, à une logique de réserve d’emploi régulier et massif. Sa contribution aux opérations sur le TN est aujourd’hui une nécessité.

Rapidement, le délégué aux réserves de l’armée de Terre (DRAT), reçoit mandat de l’EMAT pour construire une nouvelle organisation, adaptée à cette menace. Sans changer de modèle (les réservistes restent intégrés au sein des formations d’active), l’ambition est de passer d’un effectif réalisé de 15 000 (fin 2015) à plus de 24 000 réservistes (cible fin 2019). Un ordre général aux réserves est signé par le CEMAT en mars 2016, pour décrire la montée en puissance à conduire jusqu’en 2019. Ce volontarisme s’inscrira tout naturellement dans la dynamique interministérielle affirmée par la création de la Garde nationale en octobre 2016.

Aujourd’hui, c’est un effort considérable qui a été consenti pour la montée en puissance des réserves : plus de 18 000 nouveaux contrats signés depuis début 2015 et une augmentation  de 500% du taux d’emploi des réservistes sur le TN (122 réservistes déployés chaque jour fin 2015, contre 632 en août 2018). Cela représente en moyenne 10% de l’engagement TN de l’armée de Terre (jusqu’à 20% en période estivale). Toutes ces évolutions se sont produites sans baisse d’exigence opérationnelle, les réservistes désignés pour les missions TN répondant aux mêmes prérequis opérationnels que leur camarades d’active.

Après trois années de montée en puissance, l’enjeu est maintenant de préserver cette dynamique qui a largement permis ces excellents résultats. L’utilité de la réserve est devenue une évidence, son emploi s’inscrit désormais dans la durée, au vu d’un contexte sécuritaire caractérisé par une menace durcie, multiforme et imprévisible. Il s’agit désormais de dépasser la simple hausse des effectifs et de bâtir une force de réserve moderne et agile, capable d’un engagement opérationnel massif sur court préavis. C’est pourquoi plusieurs réformes ambitieuses sont étudiées voire déjà mises en œuvre depuis les débuts de la montée en puissance :

– la digitalisation de la réserve, au moyen du système d’information ROC64, qui représente une modernisation sans précédent contribuant à simplifier l’administration de la réserve ;

– un modèle post-2019 plus souple pour répondre à ces nouveaux défis, permettant de conserver un haut niveau d’ambition pour la protection du TN en cas de résurgence de la menace, mais aussi d’augmenter la maîtrise des savoir-faire opérationnels collectifs des unités de réserve et des compléments individuels.

La réserve de l’armée de Terre est aujourd’hui une composante indispensable au sein des forces terrestres, pleinement intégrée aux unités d’active et capable d’assurer, avec un haut niveau de compétence et un effectif important, les missions propres à la défense du territoire national. Ce résultat est, avant tout, à porter au crédit des réservistes eux-mêmes. Doublement investis – dans leur vie civile comme dans leur engagement militaire – ces soldats sont les artisans de la cohésion nationale. Ils sont les acteurs du renforcement de la résilience de la Nation : pendant les attentats, c’est l’afflux de candidatures pour la réserve qui a illustré de façon emblématique la volonté de la jeunesse française de réagir et de faire face à la menace.

64 Réservistes Opérationnels Connectés : le nouveau système d’information de la réserve, développé par la direction de projet interarmées Réserves 2019.

La Garde nationale a signé 568 partenariats dont 393 avec des entreprises

La Garde nationale a signé 568 partenariats dont 393 avec des entreprises

Par Philippe Chapleau – Lignes de défense – 17 décembre 2018

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/12/17/la-garde-nationale-a-signe-568-partenariats-19879.html

 

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La Garde nationale, créée en 2016 et dont la secrétaire générale est Anne Fougerat (photo ci-dessus. Crédit: GN), un général de gendarmerie, a signé des conventions avec 568 partenaires dont 393 entreprises (69%) et 174 administrations publiques 31%).

Parmi les entreprises, on compte :
– 92 très petites entreprises (TPE), soit moins de 10 salariés ou un bilan inférieur à 10 millions d’euros
– 160 petites et moyennes entreprises (PME), soit moins de 250 salariés ou un chiffre d’affaire inférieur à 50 millions d’euros
– 62 entreprises de taille intermédiaire (ETI), soit entre 250 et 4999 salariés ou un chiffre d’affaire entre 50 millions et 1,5 milliards d’euros
– 52 grandes entreprises (GE), soit plus de 5000 salariés ou un chiffre d’affaire de plus d’1,5 milliards d’euros
– 19 associations.

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Ces entreprises accordent en moyenne 19 jours aux réservistes par an. Au niveau du maintien du salaire :
– 154 maintiennent le salaire
– 151 maintiennent partiellement le salaire
– 86 ne maintiennent pas le salaire.

 

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Elles accordent en moyenne 18 jours aux réservistes par an. Au niveau du maintien du salaire :
– 156 maintiennent le salaire
– 3 maintiennent partiellement le salaire
– 4 ne maintiennent pas le salaire.