Les sous-traitants de Dassault, Thales et Safran attaqués : qui s’en prend à eux et pourquoi ?

Les sous-traitants de Dassault, Thales et Safran attaqués : qui s’en prend à eux et pourquoi ?

Auditionné le 25 juin 2024 au Sénat, le ministre des Armées a révélé des statistiques sur les opérations d’ingérences étrangères dans l’industrie de défense française. Une cinquantaine de sociétés françaises ont été attaquées en 2022 et en 2023.

Le logo de l’entreprise française Thales, spécialisée dans la défense et l’électronique.
Le logo de l’entreprise française Thales, spécialisée dans la défense et l’électronique. | SARAH MEYSSONNIER/REUTERS



Les puissances étrangères en veulent de plus en plus à notre industrie de l’armement. Interrogé par les sénateurs le 25 juin 2024 dans le cadre de la commission d’enquête sur « les ingérences étrangères », Sébastien Lecornu a révélé qu’en 2022 et en 2023, une « cinquantaine » d’entreprises ont subi des « intrusions, cambriolages, tentatives d’approches ».

Ces agissements, qui s’ajoutent aux tentatives d’attaques cybercriminelles, sont en hausse de 25 % par rapport à 2021, rapporte BFMTV . Ces chiffres n’avaient jamais été donnés publiquement.

Des attaques russes ?

Cette pression sur l’industrie militaire française, « c’est quelque chose qui est très “guerre froide”, mais qui n’a jamais disparu et qui reprend une force particulière depuis deux ans » a affirmé Sébastien Lecornu. Et rien n’indique que les offensives des puissances étrangères vont s’estomper. Cette situation est « clairement » liée à l’Ukraine, a soutenu le ministre qui a précisé que « la France est nettement plus épargnée que ses voisins ».

Pour le ministre, il n’y a pas de doutes possibles. Les industriels de l’armement qui produisent pour les armées de Terre, la Marine, l’aérien, ou encore le spatial sont victimes d’« approches directes singulièrement évidemment russes ». Les informations confidentielles sont volées discrètement lors d’un cambriolage ou d’une visite.

Les sous-traitants, une cible plus faible

80 % de ces actions ont touché des entreprises sous-traitantes, composées de TPE, PME ou d’ETI précise BFMTV. Les géants de la BITD (base industrielle et technologique de défense), tels que Dassault, Thales et Safran, ont davantage de moyens de se défendre, contrairement au « petit sous-traitant en province ».

Pour lutter contre ces agressions et ingérences, la Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense (DRSD) déploie 1 700 agents civils et militaires. La mission de cet organe spécialisé dans la contre-ingérence est d’identifier, éduquer et protéger les entreprises civiles ou militaires ciblées par des menaces. Son budget, qui a subi une hausse de 97 % entre 2019 et 2025, va continuer d’augmenter pendant encore six ans.

Commémoration du Centenaire de l’UNOR par l’ADORAC du Gard

Commémoration du Centenaire de l’UNOR par l’ADORAC du Gard

 

Dès janvier 2022, il fut proposé à la Préfecture du Gard, à la Mairie de Nîmes, au directeur de l’ONACVG, à l’Education nationale, deux activités de l’ADORAC du Gard afin de célébrer le centenaire de l’UNOR.

La première activité proposée résidait en collaboration avec le directeur de l’ONACVG, en une intervention au profit d’élèves de l’atelier Défense et citoyenneté de deux établissements : les collèges Jean Rostand et Capouciné de Nîmes.

Après plusieurs entrevues avec les responsables (08 Mai, 14 Juillet), il fut convenu de rencontrer les élèves le 09 novembre.

A l’ordre du jour, deux volets :

  • La présentation type d’une cérémonie commémorative au moyen de maquettes montrant le positionnement des différents participants et le déroulement d’une cérémonie par le directeur de l’ONACVG.
  • Un diaporama retraçant l’histoire de l’UNOR (origine, statuts, actualités), par le président de l’ADORAC du Gard.

La deuxième proposition avait pour but de présenter aux autorités locales lors d’une cérémonie,  l’UNOR, sa représentation départementale, et son origine locale et nationale.

La date du 11 Novembre fut fixée, date propice au rassemblement de mémoire, événement grandiose et très apprécié dans la cité des Antonins.

Le 09 novembre, nous étions accueillis par la principale du collège Jean Rostand et le DASEN du Gard où 30 élèves des ateliers défense et citoyenneté recevaient leur tenue pour la saison scolaire.

Puis les interventions de 15 élèves chacune se déroulèrent dans un bel esprit de curiosité et de convivialité.

Le diaporama connut un vif succès occasionnant de nombreuses  questions des jeunes, avides de connaître le monde des Armées, des réserves, et de l’association nationale.

Il fut rappelé le rôle prépondérant du lieutenant de réserve Jean-Louis Picheral, nîmois, à l’origine de la naissance de l’UNOR :

  • Président de l’association amicale des officiers et assimilés de la réserve et de l’armée territoriale Nîmes et du Gard (112 officiers en 1914),
  • Secrétaire général de la Fédération nationale des associations d’officiers de complément.

Le 07 novembre 2019, il avait demandé que le 11 novembre soit une fête nationale.

Nous connaissons la suite depuis le congrès de Versailles d’octobre 2021 et le dépôt des statuts au Journal officiel de mai 2022.

Ajoutons à cette présentation le décès pendant la Grande guerre de 20 officiers du Gard tombés au champ d’honneur.

La 11 Novembre à 11 heures 30, au Square du 11 Novembre à Nîmes, étaient rassemblés plus de 350 participants afin de commémorer l’armistice de 1918.

De nombreuses autorités civiles, militaires, associations patriotiques, Croix rouge, assistaient à l’événement. Parmi eux, les volontaires des ateliers Défense et citoyenneté cités plus haut pour porter le drapeau de l’ADORAC et déposer une gerbe « Centenaire de l’UNOR ». La classe entière était présente sous la conduite de madame la principale du collège Jean Rostand et des professeurs.

Ce fut une grande et belle cérémonie à l’issue de laquelle les représentants de l’atelier Défense furent chaleureusement félicités et remerciés pour leur intérêt et leur motivation.

A cet effet, le président de l’ADORAC avait remis à chacun un diplôme de participation aux activités du centenaire de l’UNOR.

Il nous appartient désormais de guider ces jeunes citoyens, pour leur avenir et l’avenir de l’UNOR.

Le lieutenant-colonel (h) Jean-Marc Noegelen

Président de l’ADORAC du Gard.

 

CENTENAIRE DE L’UNOR : Message du Lieutenant-Colonel Philippe Ribatto Président national de l’Union Nationale des Officiers de Réserve

CENTENAIRE DE L’UNOR : Message du Lieutenant-Colonel Philippe Ribatto Président national de l’Union Nationale des Officiers de Réserve

« Toujours prêts à servir »

 

Je suis particulièrement honoré de vous présenter l’ouvrage du Centenaire de l’Union nationale des officiers de réserve (UNOR) qui, depuis la date de sa création officielle en mai 1922, n’a cessé de défendre sans complexe notre territoire, au prix parfois du sacrifice suprême.

Des officiers de complément aux officiers de réserve, des générations de soldats ont pris part aux grandes batailles qui ont construit la France et son identité. C’est cet esprit d’engagement et notre engouement à servir qui motive chacun d’entre nous. Un siècle plus tard, nous avons toujours à cœur, comme nos aînés, de « continuer dans la Paix l’œuvre qu’ils ont accomplie pendant la guerre : apporter à la défense nationale une collaboration effective et permanente ». Oui, le poids de l’histoire ainsi que celui de la tradition nous obligent.

Comme nos prédécesseurs, nous avons toujours à cœur de mettre en avant nos valeurs en étant les témoins vivants d’une famille soudée : celle de la Défense. A leur image, nous poursuivons l’œuvre engagée pour cultiver notre esprit d’engagement qui promeut notamment la solidarité et l’amour de la France.

L’UNOR n’aurait pas vu le jour sans la volonté de plusieurs hommes en particulier celle du président de la République, Raymond Poincaré. Les paroles qu’il a prononcées lors du congrès constitutif à Versailles de l’UNOR en octobre 1921 prennent une dimension particulière, cent ans plus tard : « « Nous n’avons aucun idéal chauvin.  Il n’en est pas un qui ne souhaite le maintien de la paix, mais ils n’admettraient pas que cette paix tourne facilement à la confusion du vainqueur. Les officiers de complément veulent rester ce qu’ils étaient hier : la garde d’honneur de la patrie. Seule l’union permanente entre l’armée d’active et celle de complément peut former et tenir en haleine des réserves solides pour le jour où nous aurions à lutter de nouveau contre la folie d’un Etat impérialiste ». N’oublions pas de mentionner le rôle capital et fédérateur joué par le capitaine Carville, véritable cheville ouvrière de cette Union qui va fédérer des centaines d’associations départementales d’officiers de réserve.

Une mention spéciale au lieutenant de réserve Jean-Louis Picheral, à l’origine de la naissance de l’UNOR

Né à Nîmes le 29 mai 1870 et domicilié alors au 4, Rue Bourdaloue.

Président de l’association amicale des officiers et assimilés de la réserve et de l’armée territoriale Nîmes et du Gard (112 officiers en 1914), Siège à Nîmes au Grand Café, 2, Rue de la Couronne.

Secrétaire général de la Fédération nationale des associations d’officiers de complément.

Président des éclaireurs du Gard.

Demande que le 11 Novembre soit une fête nationale le 07 novembre 1919.

Candidat aux élections municipales de Nîmes le 30 novembre 1919.

  • Chevalier de la Légion d’honneur,
  • Chevalier de l’Ordre de l’Aigle blanc (Serbie),
  • Croix de guerre belge.

Le Gard a payé chèrement  sa contribution en officiers pendant le conflit 14-18 : 20 officiers morts au champ d’honneur.

Cent ans se sont écoulés depuis le congrès d’octobre 1921 à Versailles et le dépôt des statuts au Journal officiel en mai 1922.

La nature de l’engagement des réservistes est à l’image de notre Nation : diverse. Quelques « dinosaures » ont connu le service national. D’autres, plus jeunes, sont arrivés après les attentats sur le sol français quand certains ont désiré prolonger une carrière militaire achevée dans l’active… Tous ont à cœur de servir la France pour assurer sa sécurité intérieure et extérieure, de protéger nos concitoyens.

Toujours prêts et toujours volontaires, ces 40 000 hommes et femmes constituent un renfort de poids pour leurs 200 000 collègues de l’armée d’active.

Par nature interarmées, l’UNOR regroupe aujourd’hui près de 20 000 réservistes (opérationnels, citoyens et honoraires), hommes et femmes, rassemblant 190 associations nationales ou territoriales. L’Union se nourrit de la volonté de servir auprès de nos camarades d’active et en partenariat privilégié avec les institutions et instances militaires représentatives. Elle a aussi pour vocation d’entraider, d’informer et d’être solidaire de la grande famille des réservistes en tout temps et en tous lieux.

Dans sa vision stratégique publiée en octobre 2021, le chef d’état-major des armées a insisté sur le rôle éminent que la réserve opérationnelle joue au quotidien et sur le rôle futur qu’elle tiendra aux côtés et dans nos armées. Elle  « a vocation à prendre une place croissante dans le contrat opérationnel des armées. Au-delà de la fonction protection, elle doit contribuer à la prise en compte des enjeux de résilience et de volume de forces. ». Nos chefs savent pouvoir compter sur notre total dévouement et notre soutien indéfectible. Notre Union a vocation non seulement à rassembler mais aussi à rassembler et faire évoluer le statut du réserviste pour que celui-ci ne soit pas qu’un simple complément du temps courant mais un militaire à part entière, l’égal du militaire d’active. Combien de nos réservistes projetés en opérations extérieures suscitent-ils l’étonnement ainsi que l’admiration non feinte de leurs camarades d’active quand ceux-ci viennent à découvrir que les premiers sont réservistes et se sont distingués, parfois de belle manière ?

A l’heure où le son du canon et les bruits de bottes résonnent aux portes du Vieux Continent, redonner des moyens techniques et financiers à la Défense nationale, à nos armées, à leurs différentes composantes  et valoriser auprès de la Nation le sacrifice consenti au quotidien par l’ensemble de nos frères d’armes d’active et de réserve aurait un sens et même une vertu : retisser les fils d’une Nation qui parfois s’effilochent, la ressouder et lui permettre d’être « prête à » et « en mesure de » répondre présente à une menace que nos chefs prédisent de haute intensité.

Que les commémorations du centenaire 1922-2022 soient à la hauteur de notre rayonnement, de notre œuvre commune qui fait vivre notre Union. Qu’elles soient un succès à la hauteur des espérances de chacun. Aujourd’hui l’histoire de l’UNOR se poursuit, avec la joie et la fierté de servir. C’est un nouveau siècle d’engagements qui s’écrit. Les réservistes de tous âges, de grades et qualités, répondront « présent » pour la France.

 

Lieutenant-colonel  (R) Philippe Ribatto, président national de l’UNOR

Lieutenant-colonel (H) Jean-Marc Noegelen, président de l’ADORAC du Gard.

Lire et télécharger l’Histoire de l’ADORAC du Gard : Essai-sur-les-origines-de-l’Association-Départementale-des-Officiers-de-Réserve-et-Officiers-Anciens-Combattants-du-Gard

Rafale: six clients étrangers qui ont acheté 212 avions neufs (et 24 d’occasion)

Rafale: six clients étrangers qui ont acheté 212 avions neufs (et 24 d’occasion)

La base militaire permanente de l’armée de l’air française à Abu Dhabi permet des échanges approfondis avec l’armée de l’air émirati. Les militaires des deux pays ont de nombreuses occasions de réaliser des exercices en commun. (ERIC FEFERBERG/AFP)


par Philippe Chapleau – Lignes de défense – publié le 3 décembre 2021

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/


Même s’il a fallu attendre 2015 pour que l’avion de Dassault Aviation connaisse ses premiers succès à l’export avec l’Egypte (24 avions), le Qatar (36) puis l’Inde l’année suivante (36), le tableau de chasse du Rafale est désormais éloquent.

Il s’est garni de façon exceptionnelle en 2021:
– 18 appareils vendus à la Grèce (dont douze d’occasion),
– 30 à l’Egypte
– 12 d’occasion à la Croatie,
– et 80 appareils destinés à Abou Dhabi, de loin la plus importante commande à l’export pour l’appareil.

Au total, le Rafale, conçu pour maintenir l’autonomie stratégique aéronautique française, a davantage été vendu à des pays partenaires qu’à l’armée française: sur les 404 avions neufs commandés à ce stade, 212 l’ont été par les six clients étrangers, selon son constructeur Dassault Aviation qui compte bien voir plusieurs prospects se concrétiser prochainement:
– Athènes a ainsi annoncé en septembre son intention d’acquérir six appareils supplémentaires,
– la Finlande doit décider d’ici la fin de l’année quel avion a été choisi pour remplacer ses 64 chasseurs F-18
– un projet de vente de 36 avions à l’Indonésie est « très bien avancé », selon la ministre des Armées Florence Parly.
– Enfin, Dassault Aviation espère remporter des appels d’offres indiens pour 110 Rafale pour l’Indian Air Force et 57 pour la Marine. A moins que New Dehli ne change son fusil d’épaule et ne passe directement commande de 36 Rafale supplémentaires.

 

Des mustangs en Corée-De l’importance de conserver les anciens pour faire face au nouveau

Des mustangs en Corée-De l’importance de conserver les anciens pour faire face au nouveau

 

par Michel Goya – La Voie de l’épée – publié le  8 juillet 2021

https://lavoiedelepee.blogspot.com/


Innover c’est parfois simplement se rappeler de quelque chose que l’on a oublié. L’appui aérien rapproché, plus connu par les initiés sous l’acronyme anglais de Close air support (CAS) n’est généralement pas ce que les armées de l’Air préfèrent faire, sauf quand il n’y a rien d’autre à faire. Comme toutes les organisations, elles privilégient plutôt leur noyau noble sur les branches périphériques, surtout si elles doivent coopérer avec des organisations rivales. Pour savoir quel est ce cœur noble, il suffit de regarder de quelles spécialités sont issus les chefs de l’organisation et quels investissements matériels y sont considérés comme prioritaires.

Luttant pour leur indépendance, les armées de l’Air anglo-saxonnes de l’entre-deux-guerres ont joué la carte de l’Air Power, et soutenu de bonne foi l’idée que l’on pouvait vaincre l’ennemi par le seul bombardement. Il ne s’agissait pas pour le coup de bombardement sur la ligne de front, mais au contraire le plus loin possible de cette ligne. La même frappe aérienne gagnait en noblesse en passant de « tactique » à « opérative » puis à « stratégique » au fur et à mesure que l’on s’éloignait des forces terrestres amies.

L’expérience de la Seconde Guerre mondiale s’est terminée sur un constat ambigu. Pour certains, les grandes campagnes de bombardement contre le Japon et l’Allemagne n’ont finalement été que des monstruosités couteuses qui ont finalement produit peu d’effets stratégiques par rapport aux manœuvres terrestres. Les Britanniques, honteux, ont peu célébré le Bomber Command et son chef contesté, le général « Bomber » Harris. Aux États-Unis au contraire, les promoteurs de l’Air Power et de l’indépendance de l’US Air Force (USAF), acquise en 1947, n’ont eu de cesse de proclamer, et de persuader, qu’ils avaient eu raison et d’autant plus qu’ils disposaient désormais de l’arme atomique. Le Japon n’avait-il pas capitulé quelques jours seulement après l’action de quelques bombardiers B-29 ?

Pour autant, avec toutes les ressources disponibles pendant la guerre, ce qui était encore l’USAAF (Army Air Force) avait quand même laissé ses branches secondaires se développer sous la pression des besoins. Elle a pu ainsi constituer une puissante flotte de chasseurs, dotée notamment des excellents P-51 Mustang. Le P-51 D Mustang est alors une réussite inattendue. Il ne correspond pas à une demande de l’USAAF qui croit que ses bombardiers peuvent se défendre tous seuls, mais à l’initiative d’une société, North American Aviation, qui n’avait par ailleurs jamais construit de chasseur jusque-là. L’association d’un regard neuf sur l’aérodynamique et de l’excellent moteur britannique Merlin acquis par la société a finalement donné un remarquable chasseur doté d’un très grand rayon d’action.

Il fallut quand même un an pour convaincre l’Air Force de se doter de cet engin « not invented here ». La décision a été définitivement acquise lorsqu’il est apparu que les bombardiers B-17 et B-24 ne pouvaient effectivement pas se défendre seuls au cœur de l’Allemagne et subissaient même des pertes terribles en 1942-43. L’USAAF a alors accepté de sacrifier une hypothèse secondaire, le « bombardier est autosuffisant », pour sauver le paradigme de l’Air Power. Les avions de chasse P-47 et surtout P-51 Mustang sont devenus acceptables dans les missions offensives comme avions d’escorte d’abord mais aussi comme d’avions d’attaque au sein des Tactical Air Command (TAC). Les premiers groupes de P-51 sont formées en Angleterre à l’automne 1943. Non seulement le P-51 s’est révélé excellent dans son rôle d’escorteur puis pour obtenir la supériorité aérienne en Allemagne, la coopération entre les forces au sol et les TAC a été remarquable comme le 12 septembre 1944 lors de la bataille de Dompaire où la 2e DB de Leclerc a été appuyée toute la journée par les avions américains dans une parfaire coordination.

À la fin de la guerre, tous les « services » américains sont drastiquement réduits, mais l’USAF se taille la part du lion avec en particulier le Strategic Air Command (SAC), la force de bombardement disposant de l’arme nucléaire, et entreprend la transformation de toutes ses escadrilles restantes en aviation « à réaction ». À l’imitation des autres armées prend l’initiative de former une Air National Guard afin de conserver un vivier de pilotes expérimentés. Et pour faire voler de temps en temps ces « pilotes du dimanche », on consent à conserver quelques avions de chasse à hélices et moteurs à piston dont la force d’active ne veut plus.

Et puis survient la surprise de l’invasion de la Corée du Sud en juin 1950 par l’armée nord-coréenne soutenue par l’Union soviétique. Le président Truman décide d’engager tout de suite les forces armées américaines basées au Japon au secours de la Corée du Sud. Cela ne se passe pas très bien. Cinq ans seulement après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les premiers combats révèlent la chute incroyable des capacités américaines en si peu de temps. C’est un choc qui mettra d’ailleurs fin au syndrome de l’éternel recommencement qui frappait surtout l’US Army, obligée de se reconstituer à chaque guerre, de subir des humiliations dans les premiers combats, puis de se démobiliser au moment où elle atteignait sa pleine puissance. À partir de la guerre de Corée, il y aura désormais toujours une US Army prête au combat.

En attendant, les choses sont difficiles en Corée. Les premières divisions américaines se retrouvent coincées dans la poche autour du port de Pusan et à deux doigts d’être obligées de rembarquer sous la pression des divisions nord-coréennes. L’US Army appelle à l’aide l’Air Force. Les Américains ont alors la suprématie dans le ciel coréen et avec ses 400 chasseurs à réaction F-80 et ses 48 bombardiers B-29 et B-26, la Far East Air Force (FEAF) basée au Japon apparaît comme un atout maitre.

Il y a juste un problème : l’USAF ne sait plus faire du CAS. Cédant à ses préférences, l’Air Force a pendant ces quelques années investi dans tout sauf dans le CAS et s’est même empressé d’oublier tout ce qu’elle avait appris en la matière de 1944 à 1945. C’est assez incroyable, car on aurait pu imaginer que ce savoir-faire serait utile à l’avenir, mais avec la réduction de ressources ce sont les branches périphériques qui ont le plus souffert, et ce indépendamment de leur degré d’utilité. Il faut dire aussi que l’US Army ne s’est pas beaucoup inquiété non plus de cette compétence externalisée.

Bien entendu, tant que l’on ne fait pas la guerre, cela ne pose pas de problème, mais dès qu’on la fait, et souvent pas comme on l’a prévu (c’est-à-dire telle qu’on aurait aimé la faire) c’est la crise. L’US Army s’en prend aux aviateurs et d’autant plus vertement qu’elle a le spectacle de la brigade de Marines qui est venue en renfort avec ses propres avions d’appui. Le corps des Marines s’est trouvé dans les Caraïbes dans les années 1920 dans une situation où il était plus facile d’utiliser des avions pour appuyer ses forces expéditionnaires que d’utiliser de l’artillerie. Il s’est retrouvé rapidement pionnier en matière de CAS et a rapidement internalisé cette fonction. Cela ne pose aucun problème aux Marines aviateurs d’appuyer les Marines fantassins en Corée, qu’ils connaissent souvent, et ils font ça très bien.

Dans la crise, la FEAF tente d’abord d’expliquer que sa force de frappe est plus utile dans la profondeur dans des missions d’interdiction, en détruisant les liens entre les unités nord-coréennes du front et l’arrière, plutôt qu’au plus près des fantassins de l’Army. Ce n’est pas faux, mais les soldats de l’Army ne voient pas les frappes d’interdiction. Ce qu’ils voient ce sont des forces nord-coréennes à l’assaut contre eux. Ils persistent donc à demander avec insistance des appuis aériens au général Mac Arthur, commandant en chef, qui ordonne à la FEAF de donner satisfaction à l’Army.

Logiquement, comme pendant la Seconde Guerre mondiale, la FEAF commence par utiliser ses nombreux chasseurs F-80 Shooting Star dans un rôle d’appui. Premier problème : venant du Japon les F-80 n’ont que quelques minutes d’autonomie sur la zone d’action. On le résout partiellement en utilisant des réservoirs additionnels que l’on fait venir massivement des États-Unis, adaptation simple et rapide qui permet de disposer de 10 à 15 sur zone. Second problème, ces quinze minutes laissent quand même peu de temps pour se coordonner avec les forces terrestres et d’autant plus que cela ne s’improvise pas. Il y aurait dû y avoir réglementairement une équipe de guideurs aviateurs TACP (Tactical Air Control Party) par régiment de l’Army. Cela fait longtemps que ce n’est plus le cas. On en « produit » donc en urgence en ratissant dans toute la FEAF puis le reste de l’USAF et les réserves pour retrouver des gens qui savent encore faire. On crée un centre de formation pour la suite. Le guidage peut se faire aussi depuis les airs, un savoir-faire qui là aussi a presque disparu. On ressuscite donc les « moustiques » du 6147th Tactical Air Control Squadron, à bord de petits avions L-5 puis T-6 Texan. Le principal problème reste cependant que contrairement aux avions à piston de 1944 les F-80 C ne sont pas du tout de bons avions d’attaque. Ils ne peuvent pas porter de bombes, mais seulement mitrailler et larguer quelques roquettes, le tout à grande vitesse et sans grande visibilité, bref sans aucune précision.

Que faire ? Utiliser aussi les bombardiers ? Pour les aviateurs, c’est une hérésie de les employer au-dessus de la zone des combats, mais Mac Arthur ordonne de le faire. La FEAF organise donc deux bombardements à 10 000 pieds de 1 000 tonnes de bombes explosives avec tous les B-29 réunis au-dessus d’une zone de concentration nord-coréenne. Les résultats matériels sont comme prévu très incertains, tant la précision des tirs est faible, mais cette démonstration de force proche de ses lignes rassure un peu l’Army. Pour frapper en sécurité à plus basse altitude, on redécouvre le bombardement de nuit avec guidage par le sol au radar jusqu’à la zone de frappes, mais là encore les effets restent très limités.

Il y a aussi le F-82F/G dans l’ordre de bataille, c’est-à-dire dans un design étrange deux fuselages de Mustang formant un seul avion avec une aile de jonction un stabilisateur de queue. Le Twin Mustang, qui dispose d’un très grand rayon d’action et d’une grande endurance avec deux pilotes qui se relaient, est évidemment taillé pour l’escorte des bombardiers lourds où les missions d’interdiction dans la profondeur, ce pour quoi il est immédiatement utilisé. Mais avec ses six mitrailleuses 12,7 mm et sa capacité d’emport de 1,8 t de charge offensive, il peut faire du CAS plus efficacement que le F-80. Le problème est que cet avion mis en service à la fin de la guerre n’est disponible qu’en petit nombre, une trentaine au maximum en ratissant dans tout le Pacifique.

Au bilan, même en employant tous les moyens disponibles et en procédant à des adaptions rapides, l’Air Force parvient à nouveau à faire du CAS au profit de l’Army, mais l’ensemble reste encore très insuffisant en volume alors que la pression de l’ennemi se fait de plus en plus forte sur la poche de Pusan.

La FEAF demande évidemment tout de suite des renforcements. Les Américains disposent bien de chasseurs-bombardiers F-84 Thunderjet, plus performants que le F-80, mais l’USAF n’a pas que la Corée à prendre en compte et elle réserve initialement ses moyens les plus modernes à la défense de l’Europe et du territoire continental américain.

Finalement, la solution est trouvée en faisant appel aux « anciens » des TAC. Si on ne peut envoyer des avions modernes, il reste encore miraculeusement des P-51 D Mustang, F-51 dans la nouvelle dénomination, à la Garde nationale. En un mois seulement, 150 de ces avions à pistons considérés comme dépassés sont envoyés au Japon et en Corée avec leurs pilotes et maintenanciers récupérés parmi les vétérans. La lenteur de vol du Mustang sur objectif par rapport aux jets, son armement de bord, sa capacité à décoller des pistes sommaires en Corée ou de conserver une grande autonomie en venant du Japon rendent finalement cet « ancêtre » (mis en service huit ans plus tôt) parfaitement apte à effectuer la mission sans obérer les moyens nécessaires à un combat éventuel contre les jets soviétiques. Plus de 200 autres F-51 suivront dans l’année et permettront de réaliser au total plus de 60 000 missions de CAS. L’arrivée des Mustang, associée à la remise en place de l’infrastructure de guidage et contrôle, permet enfin au CAS américain d’être à nouveau efficace et contribue grandement à sauver la situation jusqu’au débarquement d’Inchon en septembre 1950.

L’armée américaine en Corée a été sauvée par les vétérans dans ses rangs et surtout dans la réserve. Sans l’armée de réserve, Garde nationale ou réservistes individuels des forces d’active, les forces armées américaines auraient été incapables de s’adapter et auraient sans doute subi une défaite dans la poche de Pusan. Nul ne sait comment aurait alors évolué la guerre froide.

La morale de cette histoire est qu’il est dangereux pour une organisation soumise au changement et à l’incertitude de faire du « zéro stock » et du « juste ce qu’il faut et à temps ». Dans un tel environnement instable, les économies à court terme se payent forcément de catastrophes à long terme. En stratégie opérationnelle, on garde toujours un élément réservé dans son dispositif pour faire face aux surprises et saisir les opportunités. En stratégie des moyens, cela s’appelle conserver des stocks de matériels et de compétences, divers et même autant que possible différents que ceux qui sont mis en œuvre normalement et dans le sens que l’on préfère.

Lettre infos ADORAC N°31 du 01/09/2020

Lettre infos ADORAC N°31 du 01/09/2020

EDITORIAL

Chers amis lecteurs,

L’heure de la rentrée a sonné. J’espère que vous avez profité pleinement de l’été malgré les menaces sanitaires prolifiques que nous connaissons.

Quel sera l’avenir proche ? Beaucoup d’incertitudes persistent : propagation de la COVID 19, rebondissements de probables conflits militaires en particulier à la porte Est de l’Europe, rentrée scolaire prévue laborieuse, émergence de problèmes sociaux (chômage, économie du pays sévèrement atteinte). Le doute s’installe, gangrenant un fonctionnement habituel de nos mœurs.

Notre association pourra t’elle réaliser ses projets de fin d’année ? (cérémonies, cocktail de rentrée, J.N.R., réunion du  Conseil régional interarmées du Languedoc Roussillon). Personne n’est en capacité de le prédire.

Néanmoins, le Conseil d’administration s’est réuni en séance plénière le 26 août et ses membres demeurent confiants et motivés pour le futur immédiat.

Restons vigilants plus que jamais.

Bon mois de septembre à toutes et tous.

Bien à vous.

Lieutenant-colonel  (h) Jean-Marc Noegelen

Président de l’ADORAC du Gard

Lire et télécharger la lettre infos: Lettre infos ADORAC N°31 du 01-09-020

Réunion du Conseil d’administration de l’ADORAC du Gard du mercredi 26 août 2020

Réunion du Conseil d’administration de l’ADORAC du Gard du mercredi 26 août 2020

Ordre du jour :

La rentrée s’annonce déjà. Il nous faut préparer la fin d’année.  Franck Kimmoun, vice-président de l’ADORAC et directeur du  Motel « Le Marguerittes »  nous accueillera le 26 août  à 17 heures pour notre réunion   du Conseil d’administration.

Voici l’ordre du jour, non exhaustif, où chacun des présents pourra s’exprimer :

1) Approbation du PV de compte-rendu de la réunion du C.A. du 17 juillet 2020 :

2) Essai du vidéoprojecteur.

3) Trésorier : Roger Kimmoun

3.1. : Situation financière :

– Compte de dépôt,

– Livret association,

– Parts sociales

– Courrier CNED, CENC.

3.2. Subvention ONAC pour le drapeau : J.Marc Noegelen

3.3. Cotisations UNOR et Revue : Roger Kimmoun

4) Cocktail de rentrée : Jean-Marc Noegelen

– Devis par Franck K.,

–  Attente de confirmation du COL C.

5) Réunion du Conseil régional interarmes UNOR du Languedoc Roussillon :

J.Marc Noegelen

–  Attente de confirmation du COL Cathala.

6) Bulletin de fin d’année : Jean-Marie Chastel.

7) Site internet : Alain Costa.

8) J.N.R. 2020 :

– Sous les directives du LCL David Mazel DMD adjoint.

– Réunion de préparation les 08,09 ou 10 septembre à la DMD.

– Leader pour l’organisation : CC Pascal Anselme.

– Recherche de volontaires.

9) Nouveau chef de corps au 2ème REI :  

COL Geoffroy Desgrées du Lôu le 05 août 2020.

10) Tour de table :

11) Calendrier :

– Cérémonie Guynemer par l’ANORAA le 11 septembre à Bagnols/Cèze (drapeau).

– Cérémonie Bazeilles par l’ATDM le 12 septembre à Nîmes (drapeau).

12) Date de la prochaine réunion  du C.A. :

13) Fin de séance :                                          

 

Lire et télécharger le compte rendu : CR C. A. ADORAC 26 août 2020

 

Point de situation du site adorac.fr au 25 08 2020

Lire et télécharger le point de situation : Point de situation du site adorac.fr au 25 08 2020

 

Réunion du Conseil d’administration de l’ADORAC du Gard du jeudi 20 février 2020

Réunion du Conseil d’administration de l’ADORAC du Gard du jeudi 20 février 2020

Ordre du jour :

1) Approbation du PV de compte-rendu de la réunion du C.A. du 23 janvier    2020 :

2) Trésorier :

– Cotisations,

– Situation financière,

– Passation de consignes entre trésoriers sortant et entrant.

3) Renseignements demandés par ONACVG :

4) Réunion du Conseil régional interarmes UNOR du Languedoc Roussillon :

Point de situation.

5) Investissements : 

6) Site internet :

7) Tour de table :

8) Date de la prochaine réunion  du C.A. :

9) Fin de séance :                                          


 

Lire et télécharger le compte rendu : CR C. A. ADORAC 20 février 2020

Lettre infos ADORAC N°24 du 01/02/2020

Lettre infos ADORAC N°24 du 01/02/2020

EDITORIAL

Chers amis lecteurs,

Déjà un mois écoulé en cette année 2020. Mois traditionnel d’échanges des vœux. Je vous souhaite une excellente nouvelle année remplie de satisfactions dans vos projets, dans votre santé et votre bonheur. J’ai une pensée particulière pour ceux ou celles d’entre vous malades, blessés, dans l’incapacité de se déplacer pour des actes essentiels de la vie courate. Tous mes encouragements à eux.

Déjà le numéro 24 de votre lettre INFOS. Merci grandement à notre webmaster qui relate et diffuse l’information continuelle. Le site internet de l’ADORAC connaît un succès croissant grâce à vos fréquentations de plus en plus nombreuses.

Déjà l’assemblée annuelle statutaire passée. Elle s’est tenue le 18 janvier sous une participation remarquable des adhérents et un déroulement sobre, mais complet de la vie de notre association. Je rappelle que le montant de la cotisation n’évolue pas (27 Euros pour 2020, 27 Euros pour 2021).

Allons ensemble vers une année gagnante en matière de réalisation d’activités multiples et innovantes.

Je sais compter sur votre motivation.

Bien amicalement.                                           

Lieutenant-colonel  (h) Jean-Marc Noegelen

Président de l’ADORAC du Gard

 

Lire et télécharger la lettre infos: Lettre infos ADORAC N°24 du 01:02:2020

L’ADORAC AU CŒUR  DE LA JOURNEE NATIONALE DU RESERVISTE 2019

L’ADORAC AU CŒUR  DE LA JOURNEE NATIONALE DU RESERVISTE 2019

 

 

Comme l’an dernier, la période prescrite se situait du 12 octobre au 12 novembre. La nouvelle devise était « Réserviste tout temps, tout terrain » avec en point d’orgue   la Garde nationale.

Pour le Gard, j’étais chargé par le chef de la Délégation militaire départementale, d’organiser cette campagne au sein du département, avec la participation active des forces armées stationnées sur ce territoire.

Les cibles recommandées étaient les suivantes :

– Entreprises et administrations partenaires de la réserve via les réseaux de correspondants réserve entreprise-Défense, C.C.I., etc.…

– Le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur,

– Le Ministère de l’intérieur.

Les objectifs :

– Accroître la participation des réserves au renforcement de la sécurité des français,

– Apporter une réponse concrète au désir d’engagement de la jeunesse (tout type d’engagement),

– Favoriser la cohésion nationale,

– Développer l’esprit de résilience face aux menaces actuelles.

Pour ma part, il s’agissait de promouvoir la Garde nationale et le Monde des réserves au sein de l’Education nationale – ’Enseignement supérieur et établissements du secondaire (classes de Terminales à secondes).

Bien que la période prescrite englobait les vacances de Toussaint, ce fut une réussite auprès de nos jeunes citoyens.

Nos interventions étaient menées sous la forme suivante :

– Présentation de chaque intervenant,

– Projection d’un diaporama sur la Garde nationale et le monde des réserves, agrémenté de deux vidéos correspondantes,

– Témoignage de jeunes réservistes,

– Questions des auditeurs,

– Entretiens particuliers avec les jeunes intéressés,

– Distribution de documentation et flyers « Réserves dans le Gard ».

Le bilan fait état d’une satisfaction globale, autant auprès de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur, qu’auprès des étudiants et élèves :

– 17 établissements ont répondu à notre invitation entre le 26 octobre et le 29 novembre pour 33 séances d’information,

– 2323 personnes ont participé dont 2216 étudiants et élèves,

– 97 proviseures ou chefs d’établissements et professeurs ont assisté à nos présentations,

– 42 militaires d’active ont pris part aux interventions aux côtés de 182 réservistes opérationnels, 6 réservistes citoyens, et 2 associations (ADORAC – ANORAA).

A l’issue de la campagne, 299 jeunes citoyens se déclaraient fortement intéressés par un engagement dans l’active ou dans la réserve.

Une bonne campagne 2019, marquée par un accueil chaleureux des chefs d’établissements et proviseurs et une participation active des étudiants et élèves rencontrés, augurant d’un recrutement prometteur dans les forces armées et renforçant le lien Armées-Nation.

Le lieutenant-colonel (h) Jean-Marc Noegelen