Evolution du rapport de force entre les puissances économiques sur le marché mondial du Lithium.
par Isac Babatoundé Fachina – Ecole de guerre économique – publié le 20 avril 2023
Le monde est à un tournant et dans une course de fond vers une économie plus verte, juste et responsable pour sauver la planète et l’avenir des générations futures. En effet, face au réchauffement effréné de la planète, les dirigeants mondiaux à travers la COP21 de décembre 2015 en France ont conclu l’Accord de Paris sur le climat. Cet accord vise entre autres à réduire considérablement les émissions mondiales de gaz à effet de serre dans le but de limiter à 2 °C le réchauffement planétaire au cours du siècle présent, tout en poursuivant l’action menée pour le limiter encore davantage à 1,5 °C, d’où la nécessité de se tourner vers les énergies plus vertes à bas niveau de carbone.
Une ressource majeure
Cet accord a ainsi donné un grand coup d’accélérateur au développement des énergies renouvelables avec un cap vers la transition énergétique dans tous les secteurs dont le transport notamment les véhicules électriques.
C’est un ainsi que le Lithium se positionne aujourd’hui en un minerai extrêmement stratégique car il s’agit d’un métal utilisé pour les batteries du fait de sa grande énergie massique, sa durabilité dans le temps et sa faible autodécharge.
Le lithium devient ainsi un actif stratégique de guerre économique entre puissances avec la nécessité de la maitrise de la chaîne d’approvisionnement par l’extraction du minerai, la transformation et la production des batteries pour les constructeurs automobiles.
Le présent article[i] vise à examiner l’évolution des rapports de force entre les puissances notamment en Asie, en Amérique et en Europe sur ce marché de lithium qui devrait satisfaire les besoins du marché automobile.
Il sera ainsi abordé les réserves mondiales du lithium, les chaînes d’approvisionnement, le marché mondial du lithium et des batteries électriques avec le pays en tête de pont, les bouleversements géostratégiques avec la découverte de nouvelles réserves de lithium notamment au Maroc au niveau du mont Tropic, les affrontements économiques entre les puissances notamment la Chine, les Etats-Unis, l’Europe avec identification de la place de la France dans cette guerre économique pour le stockage de l’électricité.
Un besoin croissant
Selon le rapport du 09 avril 2019 de la Commission européenne sur la mise en œuvre du plan d’action stratégique sur les batteries, la production de cobalt, du graphite et du lithium sera en 2050 cinq fois plus importante que celle de 2018 pour répondre aux besoins en batteries électriques. La demande de lithium va exploser avec l’essor de la voiture électrique. Pour l’Agence internationale de l’énergie, les besoins vont être multipliés par 42 pour assurer la transition vers la neutralité carbone. En outre, la forte progression des ventes de voitures électriques (près de 4M d’unités en Chine, en 2022) a réveillé avec acuité le marché du lithium ces derniers mois avec un envolé vertigineux du prix moyen du carbonate de lithium dans le monde entre 2010 et 2021 comme l’indique le site Statista du 22 avril 2022.
Cette tension de plus en plus forte entre l’offre et la demande sur le marché mondial du lithium est la conséquence directe des enjeux géostratégiques et politiques menés par les puissances (en Asie, Europe et Amérique) pour le contrôle des énergies bas carbone dans le cadre de la transition énergétique.
En effet, la Chine dans son plan décennal « Made in China 2025 », ambitionne de devenir à l’horizon 2049 (année du centenaire de la fondation de la République populaire de Chine), la première puissance mondiale dans l’ensemble des technologies de demain (batteries, véhicules électriques, intelligence artificielle, etc.).
Quant à l’Europe, les batteries seront l’un des grands vecteurs de la transition énergétique, compte tenu du rôle important qu’elles jouent dans la stabilisation du réseau électrique et dans le déploiement de la mobilité propre. L’Europe envisage ainsi à l’horizon 2035 une convergence totale vers les véhicules électriques avec une production massive des batteries à base du lithium-ion.
Les Etats-Unis, quant à eux, visent à l’horizon 2030 un parc automobile de 50% de véhicules électriques afin de mettre l’Amérique en position de mener l’avenir de la voiture électrique, de dépasser la Chine et de faire face à la crise climatique, a annoncé la Maison Blanche en août 2021.
Derrière toutes ces annonces et projections des différentes puissantes économiques, se joue une guerre économique sans pitié pour le contrôle des minerais stratégiques dont le lithium. Par ailleurs, cet affrontement de positionnement sur le marché des énergies vertes à base de lithium se fait atrocement entre les constructeurs automobiles dont l’américain Tesla et le chinois Byd sans oublier des pertes records des actions de Tesla à la bourse.
Bienvenue dans cette saga de lutte à plusieurs milliards de dollars entre puissances pour le contrôle du marché mondial du lithium. Ainsi, pour mettre un coup de projecteur sur cette guerre économique avec les différentes polémiques autour du lithium, il sera abordé :
- Le marché mondial du lithium qui traitera les réserves mondiales du lithium, les chaines d’approvisionnement et l’évolution du marché.
- Le rapport de force de la Chine sur le marché du lithium afin de mieux cerner les stratégies de la Chine sur les 20 dernières années.
- Les stratégies américaines et les futurs bouleversements géostratégiques sur le marché du lithium.
- La place de l’Europe dans ce carré de l’énergie du futur par le lithium.
- La position de la France dans l’Europe pour cette conquête de l’énergie du futur.
Marché mondial du lithium
Ce marché est structuré autour des réserves mondiales, les chaines d’approvisionnement, la raffinerie du minerai et la production des batteries à lithium notamment pour les constructeurs automobiles. Selon les études, la batterie rechargeable représente 40% du coût de production d’un véhicule électrique (VE). Aujourd’hui dans le monde plus de 4 millions de véhicules électriques sont en circulation. Ils devraient être entre 50 et 200 millions en 2028 et atteindre les 900 millions en 2040, d’où le caractère stratégique du lithium pour l’industrie des batteries rechargeables
Suivant le rapport 2018 de la BRGM sur les ressources métropolitaines de la France, le lithium est un élément métallique très léger, deux fois moins dense que l’eau, et qui possède une très forte électronégativité. Ses utilisations sont très variées, dominées depuis 2015 par le secteur des batteries rechargeables. Les enjeux du marché de lithium en 2018 portent sur des perspectives de croissance extrêmement fortes. Le principal moteur est la consommation de lithium à destination des batteries rechargeables de types lithium-ion pour le développement très rapide de l’électromobilité et du stockage d’énergie. Cette part de marché ne cesse de croître et l’impact est majeur sur la demande de lithium et donc sur les prix. La croissance moyenne de la demande de lithium devrait se situer autour de 18% par an et la part du secteur des batteries devrait être comprise entre 60% et 86% du total vers 2025.
Au niveau des réserves mondiales de lithium, les données à fin 2020 publiées en février 2021 par le site Statista font état de 18 millions tonnes de lithium détenus par cinq (05) pays à savoir : Le Chili, l’Australie, l’Argentine, la Chine et les Etats-Unis. La première réserve mondiale appartient au Chili avec 9,2 millions de tonnes, soit plus de 50% de la part des 05 pays cités. L’Australie et l’Argentine détiennent respectivement 4,7 millions et 1,9 millions de tonnes contre 1,5 million de tonnes pour la Chine et 0,75 million pour les Etats-Unis. D’autres études indiquent que le triangle de lithium en ABC (Argentine, Bolivie et Chili) abrite entre 60 à 70% des réserves mondiales. L’avenir du lithium se joue ainsi au centre de l’Amérique du Sud et ces gisements constituent entre les grandes puissances industrielles un jeu géopolitique indispensable pour conserver l’accès à la ressource.
Au niveau européen, en termes de gisement, l’Espagne, la Finlande, la France, l’Ukraine et le Portugal sont les plus représentés et également les plus actifs au niveau de la prospection lithinifère.
Sur les chaînes d’approvisionnement et le raffinage, la Chine contrôle 65% de la production mondiale de lithium raffiné avec ses deux géants du secteur, Jiangxi Ganfeng et Tianqi Lithium qui se sont hissés aux premières et troisièmes places du marché. Par ailleurs, 80% des métaux nécessaires à la fabrication des batteries des véhicules électriques sont transformés en Chine, ce qui donne un avantage concurrentiel énorme à l’économie de l’Empire du milieu qui possède la moitié du parc mondial de véhicules électriques et exporte une grande partie de sa production à l’étranger, essentiellement en Europe.
Cette position dominante de la Chine sur ce marché de l’énergie du futur n’est pas du tout du goût de l’Occident notamment les Etats-Unis et l’Union Européenne, d’où les rivalités géostratégiques en cours entre ces puissances économiques et chacune annonce comme indiqué plus haut ces ambitions pour ce potentiel marché de transition énergétique.
Rapport de force de la Chine sur le marché mondial du lithium
Depuis une vingtaine d’années, la Chine a pris conscience des enjeux que constituent les terres rares et les minerais stratégiques. Sa montée en puissance dans ce secteur est tardivement perçue comme une menace par les économies occidentales alors que la Chine avait usé de toutes les manœuvres économiques et géostratégiques y compris le dumping pour parvenir à ses fins. La Chine a ainsi organisé la sortie du marché de Molycorp (entreprise américaine, seul producteur et transformateur d’éléments de terres rares d’Amérique du Nord) par un dumping sur les prix, puis racheté (via Shenghe) une partie des droits sur la production de la mine. Aussi en 1994, Rhône-Poulenc, un des deux leaders mondiaux de la transformation des terres rares dans les années 1980, fut contraint de confier à la Chine le raffinage des terres rares.
En moins de vingt ans, la Chine a racheté des mines de métaux stratégiques partout sur la planète et développé des industries de pointe pour exporter des produits à haute valeur technologique. Il est ainsi observé une politique d’investissements colossaux dans des mines partout sur la planète où entre 2005 et 2021, ses investissements directs à l’étranger (IDE) dans le secteur minier ont atteint 125 milliards de dollars, soit presque l’équivalent de la valeur actualisée du plan Marshall des Etats-Unis à l’Europe après la seconde guerre mondiale.
Ainsi, sur le marché du lithium, les entreprises chinoises Ganfeng et Tianqi sont les leaders mondiaux qui cumulent à eux deux environ 60% de la production mondiale du lithium. Les entreprises chinoises, toute catégorie confondue, ont sécurisé des millions de tonnes d’approvisionnement en lithium sur plusieurs années grâce au rachat ou à la prise d’intérêts dans des projets phares. Aussi, la Chine a dans un premier temps accueilli de nombreuses entreprises étrangères puis, dans un second, absorbé les technologies de ces dernières pour démultiplier sa production nationale en évinçant progressivement la concurrence internationale grâce à son dumping économico-environnemental. En outre, cette position dominante s’inscrit également dans les coûts environnementaux que la Chine a accepté d’assumer. En effet, avec des normes environnementales moins contraignantes que celles des pays occidentaux, la Chine a assumé le coût écologique, ce qui lui a permis de s’assurer une position incontournable dans le raffinage du lithium pour satisfaire les besoins colossaux de l’industrie des véhicules électriques.
En somme, le rapport de force de la Chine envers l’Occident dans ce secteur découle de sa capacité à maitriser les sources d’approvisionnement en matières premières tout en maitrisant toutes les chaines de valeur dont le raffinage au détriment des normes et de l’impact environnemental.
Les stratégies américaines et les futurs bouleversements géostratégiques du marché mondial de lithium
Parmi les grandes lignes de l’Administration Biden en matière de souveraineté et de compétition technologique figure la transition vers l’énergie verte. Cette transition sera pour les EU dans les prochaines années une source majeure de croissance économique et de création d’emplois. À plus long-terme, elle viendra également assurer l’indépendance et la sécurité énergétique des États-Unis. Ainsi, le 05 août 2021, le Président Biden signe à la Maison Blanche le décret déclarant l’objectif que la moitié des véhicules vendus aux Etats-Unis d’ici 2030 seront électriques.
Pour ce faire, le Département de l’Énergie des États-Unis a ouvert des financements de plusieurs milliards de dollars afin de mettre en place des chaînes d’approvisionnement nationales des batteries au lithium, cruciales pour faire basculer le pays dans l’énergie propre. L’objectif du gouvernement américain est de faire en sorte que plus de la moitié des véhicules vendus sur son territoire soient électriques et assurer au pays une indépendance en luttant contre la domination chinoise dans le secteur. Cette mesure prise par le Président Biden s’inscrit également dans le cadre d’une campagne plus large visant à éloigner le pays de l’énergie russe.
A cet effet, Albemarle, leader de l’industrie du lithium et des dérivés du lithium aux Etats-Unis, envisage de multiplier par cinq sa capacité de production globale de lithium pour atteindre 500.000 tonnes par an d’ici 2030.
Par ailleurs, parmi les stratégies américaines dans le lithium figurent la reconquête des sources d’approvisionnement ou la découverte des réserves de lithium et autres métaux pour l’accroissement de leur capacité industrielle dans la production des batteries rechargeables.
Ainsi l’alliance AUKUS, en dehors des enjeux dans l’indo pacifique, pourrait être une stratégie pour les Etats-Unis de resserrer les liens avec l’Australie, un des pays détenant une importante réserve de lithium et où les investissements chinois dans le lithium ont atteint 27 milliards de dollars US sur la période 2005-2021.
En outre, les Etats-Unis se sont imposés au Maroc face aux Européens (Espagne et Allemagne surtout) sur la découverte du Mont Tropic. En effet, le Mont Topic regorge de cobalt et surtout de tellure qui est un minerai très rare utilisé dans la fabrication de certaines armes mais aussi de certaines batteries de voitures électriques. Le tellure du Mont Tropic, suivant les études britanniques, serait 50.000 fois plus important que tous les dépôts découverts jusqu’à ce jour et les réserves du cobalt quant à elles, sont équivalentes aux réserves du Congo.
Si toutes ces positions se confirment, les Etats-Unis pourraient faire changer significativement le rapport de force sur le marché les batteries rechargeables et par conséquent l’avenir mondiale de la transition énergétique.
Place de l’Europe dans ce carré de l’énergie du futur par le lithium.
Le lithium a été identifié comme critique par la Commission européenne. Le rapport 2019 de la Commission Européenne sur la vision 2050 de la neutralité carbone vise à créer une chaine de valeur stratégique des batteries en Europe avec un cap sur du 100% de véhicules électriques à l’horizon 2035. Pour la Commission le potentiel du marché européen des batteries rechargeables est énorme et pourrait s’élever à 250 milliards d’euros chaque année à partir de 2025 et un cadre législatif et de gouvernance a été adopté afin d’accélérer la transition vers une économie européenne à la fois durable, sûre et compétitive.
Actuellement la part européenne dans la fabrication mondiale de cellules de batteries est de 3% alors que celle de l’Asie est de 85% et si rien n’est fait pour soutenir la création d’un secteur viable de la fabrication de batteries, l’Europe risque de perdre irrémédiablement du terrain face à ses concurrents sur le marché mondial des batteries et de devenir tributaire des importations de cellules de batterie et de matières premières utilisées dans la chaîne d’approvisionnement.
Pour la conduite de cette vision à long terme, l’Union a créé en 2017 « l’Alliance Européenne des Batteries (AEB) » pour soutenir la mise à niveau de solutions innovantes et la capacité de fabrication en Europe. Aussi en mai 2018, la Commission a adopté le plan d’action intitulé L’Europe en mouvement ». Ce plan a permis de constituer une panoplie de mesures permettant de soutenir les efforts nationaux, régionaux et industriels visant à créer une chaîne de valeur des batteries en Europe et couvrant l’extraction, la fourniture et la transformation de matières premières, les matériaux pour batteries, la production de cellules, les systèmes de batterie ainsi que la réutilisation et le recyclage.
Toutes ces mesures démontrent ainsi le dynamisme européen sur le marché des batteries à lithium et des investissements considérables sont nécessaires à cet effet. Suivant les prévisions, de 20 à 30 usines géantes devront être construites en Europe rien que pour la production de cellules de batterie et leur écosystème devra être considérablement renforcé. Il est donc recommandé la mobilisation rapide d’investissements privés comme facteur clé de réussite de ces ambitions compte tenu de l’ampleur et du rythme des investissements nécessaires.
L’Europe n’est donc pas en marge de cette guerre économique entre puissances pour la course à la transition énergétique et cette pression sur l’Europe devient plus palpable avec la guerre militaire en cours entre la Russie et l’Ukraine. Conflit dans lequel la question de la dépendance énergétique de l’Union Européenne est au cœur des débats et des affrontements géostratégiques.
Nous partageons et renforçons ainsi les pistes de solutions et les débats d’idées en cours sur cette épineuse question de transition énergétique de l’UE notamment sur les batteries rechargeables. Ces pistes sont principalement : l’exploitation des ressources sur le sol européen, le recyclage, la constitution de stocks de certains métaux stratégiques et la diversification des sources d’approvisionnement.
Ainsi en dehors de l’exploitation « responsable » des ressources de lithium sur le sol européen, l’Europe pourrait se positionner significativement sur le segment du recyclage actuellement encore bien vierge en créant des champions européens de recyclage de batteries à lithium au regard des perspectives de plus de 900 millions de véhicules électriques dans le monde à l’horizon 2040.
La France se positionne-t-elle en futur leader européen du marché du lithium ?
L’Etat français, à travers le plan France 2030 du Président Macron, envisage produire 2 millions de véhicules électriques d’ici 2030 dans le cadre de sa stratégie industrielle qui vise à implanter sur le territoire national l’ensemble de la chaîne de valeur des batteries, de matériaux de base au recyclage.
Ainsi pour jouer un rôle de premier plan au sein de l’Union Européenne, la France a confié au Groupe Imerys l’exploitation du lithium de la région de Beauvoir dans le Département de l’Allier. Ce projet contribuera aux ambitions de la France et de l’Union européenne en matière de transition énergétique et il permettra également d’accroître la souveraineté industrielle de la France et de l’Europe à l’heure où les fabricants de batteries et les constructeurs automobiles sont fortement dépendants des importations de lithium de la Chine. Imerys vise une production de 34 000 tonnes d’hydroxyde de lithium par an à partir de 2028 pour une durée d’au moins 25 ans, ce qui ferait de la France un fournisseur de premier plan du marché européen des batteries et lui conférerait un rôle clé dans l’industrie mondiale du lithium avec 700.000 de véhicules électriques à équiper par an.
En dehors de la région de Beauvoir, le rapport 2018 de la BRGM indique d’autres réserves de lithium pour la France avec une estimation globale de l’ordre de 443.200 tonnes de lithium dont 375.000 pour le site de Beauvoir.
Au regard de ces prévisions de réserves et pour pouvoir se positionner durablement sur le marché européen et mondial des batteries rechargeables, la France devra investir dans une chaine de valeur verticale en diversifiant ces sources d’approvisionnement en matières premières notamment hors de son territoire à l’instar de la stratégie chinoise et qu’envisage aussi les Etats-Unis. Par ailleurs, les recommandations à l’endroit de l’UE devront être prises en comptes par l’Etat français surtout le segment du recyclage.
Isac Babatoundé Fachina
auditeur de la 41è promotion de la MSIE de l’EGE
Sources complémentaires
https://atalayar.com/fr/blog/lithium-une-autre-guerre-entre-les-etats-unis-et-la-chine
https://medias24.com/2021/10/03/tresors-caches-du-mont-tropic-mythe-ou-realite/
https://legrandcontinent.eu/fr/2022/05/05/un-etat-pour-la-planification-ecologique/
https://www.lesechos.fr/2015/06/lamericain-molycorp-victime-de-la-bulle-des-terres-rares-250506
Note
[i] Cet article vient également en contribution des précédents articles du site infoguerre.fr de l’EGE qui n’ont pas encore abordé les enjeux géostratégiques et le rapport de force inter-puissances pour le contrôle de ce minerai dans l’énergie du futur et la transition énergétique.
https://www.ege.fr/infoguerre/les-manoeuvres-informationnelles-autour-du-lithium-en-france
https://www.ege.fr/infoguerre/2009/11/lithium-bolivie-strategie-energie