Sénégal : la commémoration du massacre de Thiaroye, un dossier aux forts enjeux mémoriels et diplomatiques

Sénégal : la commémoration du massacre de Thiaroye, un dossier aux forts enjeux mémoriels et diplomatiques

80 ans après le massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, le Sénégal commémore ce drame historique. Entre hommage et quête de vérité, des zones d’ombre demeurent.

Par Clémence Cluzel – Le Point –

https://www.lepoint.fr/afrique/senegal-la-commemoration-du-massacre-de-thiaroye-un-dossier-aux-forts-enjeux-memoriels-et-diplomatiques-01-12-2024-2576813_3826.php

 

L'affiche annonçant les commémorations du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye, au Sénégal, le dimanche 1er décembre 2024. 
L’affiche annonçant les commémorations du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye, au Sénégal, le dimanche 1er décembre 2024.  © Sylvain Cherkaoui/AP/SIPA

Le moment est historique et solennel pour le Sénégal en ce 1er décembre. Pour la première fois, à l’occasion des quatre-vingts ans de cette tuerie, l’État sénégalais commémore le massacre de Thiaroye, survenu au camp militaire du lieutenant Amadou Lindor Fall de Thiaroye, en banlieue de Dakar, le 1er décembre 1944. Ce jour-là, les tirailleurs sénégalais (des soldats originaires des colonies françaises d’Afrique subsaharienne ayant combattu pour la France lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale) sont massacrés sur ordre d’officiers français. Le tort de ces anciens prisonniers de guerre détenus dans des camps allemands sur le sol français, en attente depuis le 21 novembre au camp de Thiaroye de pouvoir rentrer chez eux ? Avoir réclamé leur prime ainsi que leurs arriérés de solde. Selon la version officielle, cette « mutinerie » aurait causé 35 décès. Un chiffre largement remis en cause par des historiens qui l’estiment plutôt à des centaines de morts.

C’est devant les 103 tombes in memoriam du cimetière du camp, entouré de plusieurs dirigeants (notamment africains à l’instar du président mauritanien également président de l’Union africaine), que le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye rend un hommage appuyé à ces tirailleurs. Une commémoration à laquelle assiste également le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, représentant de la France. Le 28 novembre, le président Emmanuel Macron, dans une lettre adressée au président sénégalais, avait reconnu un « massacre », un mot auparavant jamais officiellement prononcé, les autorités françaises préférant parler de « mutinerie », au mieux de « répression sanglante » pour évoquer ce crime colonial. Une avancée considérable sur ce dossier sensible, mais est-ce pour autant la fin d’une bataille mémorielle entre les deux pays et l’assurance de faire la lumière sur cette journée du 1er décembre 1944 ?

Mémoire entravée et confisquée

« C’est un grand pas », s’est félicité Bassirou Diomaye Faye, sans omettre de pointer « la chappe de plomb » imposée par la France pendant des décennies sur ce pan de l’Histoire. Pendant quatre-vingts ans, c’est cette version officielle d’une mutinerie qui sera défendue et relayée par l’État français, quitte à modifier les documents pour tenter de masquer les preuves du massacre et corroborer le récit national. « Un mensonge d’État sur une ignominie », dénonce l’historienne Armelle Mabon*, qui travaille depuis plus de vingt ans sur le sujet et réclame la fin de l’omerta. Au-delà du nombre de victimes sous-estimé, qui oscillerait entre 300 et 400, trente-quatre tirailleurs ont également été condamnés, accusés d’être les instigateurs de cette révolte, avant d’être amnistiés deux ans plus tard (deux d’entre eux sont décédés en prison) sans indemnités. Pour avoir remis en cause l’histoire officielle, le film Camp de Thiaroye (1988) du cinéaste Ousmane Sembene sera longtemps censuré et interdit de diffusion, en France comme au Sénégal. « C’est une reconnaissance bien tardive. La mémoire a été entravée pendant des années », réagit Mamadou Diouf à cette lettre. L’historien, professeur à l’université de Columbia (New York), est aussi le président du comité chargé de l’organisation de la commémoration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye.

Depuis 2004, la célébration d’un hommage aux tirailleurs massacrés était portée par des associations ou les familles des victimes, avec peu de retentissement dans la population et sans aucun soutien de l’État. « Il est très clair que les politiciens qui se sont succédé depuis l’indépendance ont subi une pression qui a fait qu’ils étaient plus ou moins indifférents à Thiaroye et qu’ils n’ont pas essayé de commémorer ou rendre hommage aux tirailleurs », exception faite d’Abdoulaye Wade qui a instauré la journée du tirailleur (le 23 août), explique l’historien. Le nouveau pouvoir amorce donc un virage et une rupture nette avec l’attitude conciliante des prédécesseurs qui cherchaient à éviter toute remise en cause pour ne pas froisser la France. Le président sénégalais et son Premier ministre, Ousmane Sonko, défendant un programme souverainiste, veulent inscrire cet épisode tragique dans l’histoire nationale. « Le pouvoir a choisi Thiaroye pour signaler la nature de son engagement au souverainisme, mais aussi comme un engagement pour partager une histoire à venir, celle de la solidarité et de l’unité africaine », développe M. Diouf.

Le massacre est en effet une tragédie partagée par plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest (Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée). Dans cette vision panafricaniste, les prochaines commémorations du massacre de Thiaroye doivent ainsi être des co-organisations africaines. Les problématiques continuent cependant de faire obstacle à cette recherche de vérité. Il a fallu attendre dix ans après la remise de la copie des archives françaises au Sénégal en 2014 à la suite du discours de François Hollande, pour que ces dernières puissent être consultées par le comité de commémoration du massacre de Thiaroye… Mais surtout, l’obstruction délibérée de la France dans l’accès à ses archives persiste de nos jours.

Des zones d’ombre et histoire réappropriée

« Il y a eu la volonté délibérée de la France de dissimuler les archives. François Hollande n’a pas remis toutes celles disponibles », déplore Mamadou Diouf. Et parmi celles manquantes figurent les informations essentielles telles que le nombre de victimes, les lieux où elles ont été enterrées… autant de manques qui entretiennent des zones d’ombre. Car sans informations sur les lieux d’inhumation, impossible par exemple de lancer des travaux de fouille… « Ce que nous voulons, c’est la vérité et toute la vérité sur ce qu’il s’est passé ce matin-là. Le Sénégal demande tout simplement d’avoir accès à toute la documentation pour pouvoir engager une recherche et éclairer l’événement afin d’établir les faits », insiste-t-il. Du côté de l’administration française, on assure que tous les documents ont été transmis et que ceux manquants sont soit perdus soit brûlés.

En attendant, le comité a dressé une liste des archives identifiées comme étant en possession de la France et y a envoyé une délégation du 18 au 28 novembre pour faire un état des lieux. Passée par Morlaix, Aix-en-Provence ou encore Rennes, elle a déniché plusieurs actes de décès de tirailleurs sénégalais à l’hôpital de Dakar entre 1944 et 1945. Des découvertes qui font avancer le travail de recherche scientifique et de collecte des données entrepris par le comité de commémoration dont la deuxième mission consiste à établir les faits. Le comité doit remettre un livre blanc, qui recensera les conclusions de ses travaux ainsi que des recommandations, en avril 2025. Une sous-commission sera également chargée de collecter les demandes de révision et de réparation. « Les réparations ne sont pas seulement financières, mais aussi morales », souligne Mamadou Diouf.

Ces obstacles pour accéder aux archives relancent le débat sur le récit historique des événements et la bataille mémorielle qui en découle. « Ce travail nous permet de reprendre le contrôle de notre récit historique, de se le réapproprier pour produire le nôtre et ne plus avoir un récit exclusivement contrôlé par les vainqueurs. On aura un récit qui permettra d’éclairer de manière plurielle un événement », plaide-t-il. Un colloque scientifique est ainsi organisé du 2 au 3 décembre à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar avec comme thème « Enjeux historiographiques, fictions et imaginaires » pour poursuivre cette réflexion. Axe également central pour l’inscription dans le récit national, le volet transmission est en chantier. Le programme scolaire sénégalais ne fait pas mention du massacre de Thiaroye. « Il est capital que les populations puissent s’approprier cette histoire, il faut investir dans la jeunesse. Les jeunes sont engagés pour faire reconnaître cette histoire, cela donne de l’espoir », se félicite Dieynaba Sarr, professeur de français au lycée de Thiaroye, qui sur son temps libre mène des ateliers d’information sur cet événement avec des élèves de son établissement.

Vers une refonte des relations franco-africaines

Ces dernières années, la pression s’était accentuée sur la France pour demander des actes forts dans la reconnaissance du massacre à travers plusieurs mesures, dont en dernier lieu l’octroi en juin dernier de la mention « morts pour la France » à six tirailleurs sénégalais du camp de Thiaroye. Une avancée notable comme une brèche dans le mensonge d’État français qui avait relancé le débat, après la vive critique d’Ousmane Sonko à l’encontre de la France. Un grain de sable qui a continué d’enrayer un peu plus le mécanisme de la version officielle, toujours autant décriée. En France, une demande pour la création d’une commission d’enquête parlementaire a été proposée et devrait prochainement être déposée auprès de l’Assemblée nationale. Le but de cette commission, que les signataires désirent nommer « Ousmane Sembene », est d’obtenir la reconnaissance pleine et entière du massacre, l’accès à l’ensemble des archives pour le Sénégal et permettrait également la poursuite des personnes ayant fait obstruction aux faits. « Cela fait huit décennies que ce massacre pèse sur la mémoire sénégalaise, française et les relations entre les deux pays. Le temps est venu, il faut en finir avec ce silence beaucoup trop lourd », rapportait le député LFI Aurélien Taché, parmi les initiateurs de la proposition. La reconnaissance du massacre souligne plus encore les incohérences et manquements du dossier. « Si la France parle de massacre, c’est qu’elle n’a plus le choix. Elle se trouve dans une situation où elle est obligée d’engager la discussion. Il y a une évolution contrainte, mais il ne faut pas lire cela comme le Sénégal en train de faire pression sur la France ou contre la France », précise Mamadou Diouf. La reconnaissance par Emmanuel Macron fait espérer à Bassirou Diomaye Faye un engagement « franc, collaboratif et entier » de la France.

« Elle est obligée de coopérer avec les peuples africains et de les aider dans l’accès à la vérité. Il y a une revendication à la justice et à la souveraineté, les rapports ont changé. Pour le bien des échanges entre nos deux pays, elle doit revoir sa considération et son rapport », appuie Dieynaba Sarr. Derrière l’aspect mémoriel de ce dossier, ce sont en effet des enjeux diplomatiques qui sont en ligne de mire. Il s’agit des rapports Sénégal-Afrique, mais aussi des relations Afrique-France. La jeunesse africaine, désireuse d’un changement de paradigme, rejette la politique française et désire rompre avec la Françafrique. Et dans un contexte où la France entretient des relations très orageuses avec ses anciennes colonies, particulièrement dans les pays du Sahel, le massacre de Thiaroye pourrait s’ajouter aux griefs en cas d’immobilisme des autorités françaises. « Les enjeux aujourd’hui sont liés à la mondialisation et à ses conséquences en termes de relations économiques, politiques, culturelles, mais aussi des relations produites par toutes les questions qui sont liées à la migration, à l’intensification du racisme et de la xénophobie. Dans le recentrage de ces pays se joue toute la question de la souveraineté, politique et économique, avec des relations qui se distendent et sont en train d’être révisées pour se repositionner dans un monde en pleine transformation », analyse Mamadou Diouf.

« Commémorations et Motivations » (Mai 2024) – Lettre d’information ASAF

« Commémorations et Motivations » (Mai 2024)

Lettre d’information ASAF – publié en mai 2024

https://www.asafrance.fr/item/commemoration-et-motivation.html


L’année 2024 s’annonce riche en cérémonies commémoratives importantes puisque la France fêtera le 80ème anniversaire des Débarquements de Normandie et de Provence et nous avons célébré le 70ème anniversaire de la bataille de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954, qui a signé la fin de la guerre d’Indochine.

"Commémorations et Motivations"  (Mai 2024)

L’année 2024 s’annonce riche en cérémonies commémoratives importantes puisque la France fêtera le 80ème anniversaire des Débarquements de Normandie et de Provence et nous avons célébré le 70ème anniversaire de la bataille de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954, qui a signé la fin de la guerre d’Indochine.
Ce conflit en Extrême-Orient a certes moins marqué les esprits que les combats qui ont libéré la France de l’occupation nazie.

Mais au fait, quelles motivations avaient donc ces volontaires pour se battre avec autant d’ardeur et de courage à plus de 10.000 kms de la Mère-Patrie ? Et sans le soutien moral d’une population majoritairement indifférente à cette guerre de 9 ans qui a pourtant fait plus de 80.000 morts de notre côté dont 29.000 enfants de France.

Ces fils de France se sont battus avec courage et détermination pour une cause qui n’était pas une menace directe pour leur Patrie.
On pourrait en dire autant de toutes les interventions que la France aura menées depuis lors tant sur le continent africain qu’au Moyen-Orient.

L’Armée est une institution, peut-être la dernière sinon la seule, à pouvoir tout exiger d’un subordonné. Et pour ce faire, ses chefs doivent obtenir la confiance totale des soldats sous leurs ordres. Cette confiance leur confère alors une autorité indubitable dès lors que l’homme est au cœur de leurs préoccupations.
Le général Philippe de Villiers, ancien CEMA, l’a remarquablement expliqué lors d’une conférence qu’il a donnée le 14 mars dernier à Bordeaux devant des chefs d’entreprise. Pour lui « toute autorité est un service » de sorte que le chef comme le dirigeant d’entreprise doit apprendre ou réapprendre à « remettre le souci de la personne au centre de ses préoccupations personnelles comme professionnelles ».

On peut en conclure que, quelles que soient les missions ou les lieux d’intervention où les Armées sont amenées à intervenir, le soldat français se révèle un véritable et redoutable combattant s’il est bien commandé.
La crise d’autorité actuelle n’a donc pas cours au sein de l’institution militaire.
Et cette autorité qui est enseignée aux futurs chefs dans nos écoles militaires a pour corollaire une exemplarité sans faille de leur part.
À méditer.

Colonel (h) Christian Châtillon
Délégué National de l’ASAF
Conférence du Général de Villiers : https://youtu.be/x6khPUF8PWE?si=TWPLON_1MgoOZnSU

80e anniversaire du Débarquement en Normandie: quel est le programme jusqu’au 6 juin?

80e anniversaire du Débarquement en Normandie: quel est le programme jusqu’au 6 juin?

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par Philippe Chapleau – Lignes de défense – publié le 7 mai 2024

https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/


Cette année, la Normandie fête les 80 ans du Débarquement allié du 6 juin 1944 et de la Bataille de Normandie. Dans la Manche et dans le Calvados, se tiendront des événements et des commémorations pour célébrer la mémoire de ces combats qui ont mené à la Libération. La cérémonie internationale avec les chefs d’État se tiendra le 6 juin 2024 à Saint-Laurent-sur-Mer, dans le Calvados, en secteur américain, à proximité de la plage d’Omaha Beach. Mais de nombreuses autres festivités et animations sont prévues tout le mois de juin, dans différents endroits de la région. Voici le programme actuel, jour par jour. 

Samedi 11 mai
Isigny-sur-Mer (14) : Exposition Lettre de guerre au château de Vouilly jusqu’au 9 juin.
Ouistreham (14) : A 20 h 30, salle Legoupil, concert pour la paix avec 200 choristes de France et de l’étranger.

Dimanche 12 mai
Avranches (50) : A 11 h 30, cérémonie commémorative avec passage de la flamme de la liberté, rendez-vous au monument Patton.
Carentan-les-Marais (50) : Vers 17 h, place de la République, arrivée de la flamme de la Liberté. Un parcours de deux kilomètres est prévu, du Carré aux choux, route de Saint-Côme, à la place de la République. La flamme de la Liberté fera ensuite étape à Sainte-Mère-Église, le lundi 13 mai, et à Cherbourg le 14 mai.
Cerisy-la-Forêt (50) : 1944-2024 : après 80 ans, la mémoire reste. Dans le cadre du 80e anniversaire du Débarquement, les Amis de l’abbaye proposent une exposition de photographies du photographe néerlandais, Klaas Van Huizen. Le vernissage, ouvert à tous, est prévu le dimanche 12 mai à 11 h. Du dimanche 12 mai au vendredi 21 juin, de 10 h à 18 h, abbaye Saint-Vigor, rue des Sangles.

Vendredi 17 mai
Saint-Lô (50) : Le spectacle son et lumière 1944-2024 : la Manche célèbre 80 ans de paix est de nouveau projeté à l’occasion de l’opération Pierres en lumières. Maison du département, cour d’honneur. Les 17 et 18 mai.

Samedi 18 mai
Carentan-les-Marais (50) : A 21 h, balade théâtrale autour du D-Day dans le cadre de Pierre en lumières. Port de plaisance / Église / Place de la République / Square Hervé-Mangon.
Cherbourg-en-Cotentin (50) : Nuit des musées et Pierres en lumières, Destination le Roule ! au musée de la Libération. Des contées (environ 1 h 15) spécialement imaginées et écrites pour l’occasion à partir de documents d’archives seront interprétées et diffuseront témoignages et anecdotes de la vie quotidienne, des actes de résistance, à Cherbourg et dans les environs entre 1940 et 1944 (19 h 30 et 22 h). Un atelier de fabrication de mobiles, composés de colombes de la paix, sera proposé aux plus jeunes, dès 8 ans. Ces mobiles habilleront le hall d’accueil du musée tout au long de l’été.
Guilberville (50) : Camp de reconstitution. L’association 35th Santa-Fe organisera sa quatrième reconstitution du camp William-Notley.

Dimanche 19 mai
Virandeville (50) : Cérémonie et inauguration d’une plaque en mémoire du 39e régiment de la 9th Division d’infanterie. Du 18 au 20 mai, camp de reconstitution d’un camp allié. Défilé de véhicules d’époque, concert et bal en tenues d’époque, démonstration d’équipements d’époque.

Vendredi 24 mai
Saint-James (50) : De 10 h à minuit, durant trois jours, reconstitution d’un camp avec un char Sherman, exposition et défilé de véhicules militaires. Gratuit. À 20 h, salle Espace Le Conquérant, projection du film-documentaire réalisé par Dominique Forget, sur l’histoire de la 2e DB. Gratuit et sans réservation.

Samedi 25 mai
Saint-James (50) : Grand bal de la Libération et reconstitution d’un camp américain, présence de la petite fille du général Leclerc.
Trévières (14) : Exposition N’oublions jamais à la galerie du Quai, du 25 au 27 mai.

Lundi 27 mai
Montjoie-Saint-Martin (50) : De 15 h à 16 h 30. Dans le cadre du Mémorial Day, 1 400 élèves fleurissent des tombes au cimetière américain.

Mardi 28 mai
Sainte-Mère-Eglise (50) : Les premiers soldats américains arrivent le 28 mai pour l’installation du camp et de la base de commandement de l’armée américaine qui sera à Sainte-Mère-Église. Un terrain dédié aux hélicoptères est également prévu. Environ 600 soldats sont attendus.
Ouistreham (14) : 3 000 élèves de 4e et 3e des établissements catholiques du Calvados sont attendus pour une journée Paix et Liberté. Avec, comme grand témoin, le général Laurent Michon, commandant de la zone de défense Ouest.

Jeudi 30 mai: 
Carentan (50) : Inauguration, en l’église de Carentan, d’une exposition unique et originale : une tapisserie en tricot et crochet relatant les grandes heures de Débarquement. Une habitante de Houesville, Tansy Forster, est à l’initiative de ce projet. Elle a sollicité des créatrices et créateurs dans le monde, jusqu’en Nouvelle-Zélande et Australie. 80 tableaux retraceront ainsi les scènes marquantes du Débarquement. En exposition jusqu’au 31 août en l’église Notre-Dame.
Saint-Laurent-sur-Mer (14) : Inauguration du mémorial Navy Seal. Vierville-sur-Mer (14) : A 6 h 30, accueil de la délégation olympique.

Vendredi 31 mai
Périers (50) : Exposition photos de l’association Normandy 44, défilé de costumes d’époque avec véhicules militaires et attelages.

Samedi 1er juin:
A 23 h 30 : lancement des festivités du 80e anniversaire du D-Day avec un embrasement des plages du Débarquement. Une vingtaine de feux d’artifice auront lieu en simultané sur l’ensemble des plages historiques.
Utah Beach (50) et Saint-Martin-de-Varreville (14) accueilleront chacune un feu d’artifice.
Asnelles (14) : Embrasement de la côte, feu d’artifice.
Angoville-au-Plain (50) : A 10 h, messe à l’église. A 11 h 30 : place Toccoa, cérémonie.
Carentan-les-Marais (50) : A 13 h 02, place de la République, passage de la flamme du relais du souvenir du Morbihan. 14 h 30 – 17 h 30 : port de plaisance, démonstration de pliage de parachutes par le Round Canopy Parachuting Team (RCPT). 14 h 30 : croisière commentée au cœur des marais. Patrick Fissot, professeur d’histoire, présentera le rôle crucial des marais du Cotentin pendant la guerre. A 20 h 30, place du Grand-Valnoble, spectacle Le Chant des combattantes. Spectacle vivant retraçant le destin de trois femmes de 1939 à 1946, Nenette, Lucienne et Yvonne, originaires de Normandie, unies dans la tourmente par l’amitié sans faille et l’espoir de la paix retrouvée. Du 1er au 9 juin : Purple Heart Lane Camp, camp de reconstitution américain, sur les traces de la 101e Airborne, et allemand, tranchées et foxholes. Ouverture : 10 h – 18 h.
Utah Beach/Sainte-Mère-Église (50) : Marche internationale pour la paix – « Transmets la paix » : Comme chaque année depuis maintenant dix-huit ans, la Marche internationale pour la paix rassemble entre 800 et 1 000 personnes. Cette marche part toujours d’un haut lieu de l’Histoire pour arriver à Sainte-Mère-Église, après une vingtaine de kilomètres parcourus. Trois départs sont prévus : 10 h, départ du musée d’Utah Beach, Sainte-Marie-du-Mont, Turqueville. Informations et inscription : marcheinternationalepourlapaix.com.
Catz (50) : Normandy Victory Museum. Toute la journée : extérieur du musée, exposition HVCA (Histoire vivante de cavalerie allemande), avec présentation d’attelages et d’artillerie allemands. Gratuit. Vers 9 h 45 : la randonnée vélo La voie de la liberté, rassemblant plusieurs centaines de cyclistes, fera halte au musée. 20 h 30 – 22 h : salle Greenfield, spectacle Mon Jour le plus long. Chroniqueur dans Vivement dimanche, dessinateur de presse pour Ouest-France, Emmanuel Chaunu est bien connu du public normand. Lors d’un spectacle interactif qui évolue avec le public, le caricaturiste croque en dessins sa vision du jour le plus long. (Tarif : 20 € /pers. Uniquement sur réservation au 06 87 11 00 35).
Caumont-sur-Aure (14) : Soirée spéciale 80e avec concert de la Chorale gourmande (Salle polyvalente de Cormolain).
Cérences (50) : Relais du souvenir. 150 coureurs et coureuses relient Utah Beach et Plumelec (Morbihan), du 1er au 5 juin. Samedi 1er juin, arrivée à Cérences, à 20 h, avec dépôt de gerbe devant le monument aux morts. Exposition de véhicules militaires. Dimanche 2 juin, à 8 h 15, départ de l’étape n° 2.
Cherbourg (50) : Cité de la Mer, grande roue de la Liberté, jusqu’au 26 juin. Jusqu’au 1er septembre, exposition Regard sur Cherbourg, port de la Liberté, nef d’accueil. Exposition temporaire, gratuite, déclinée en français, anglais et allemand consacrée au rôle du port de Cherbourg pendant la décennie qui marque les débuts de la gare maritime transatlantique jusqu’à la Libération.
Dangy (50) : Camp américain au terrain de foot avec la présence des Commémo Rangers, association cambrésienne de reconstitueurs (35 personnes et une douzaine de véhicules seront présents). 20 h 30, concert de musique d’époque, à l’église, par l’harmonie de Canisy.
Fontaine-Henry (14) : Camps de reconstitution avec bal, au château, jusqu’au 9 juin.
Isigny-sur-Mer (14) : Projection, expo, documentaire, visite virtuelle jusqu’au 9 juin.
La Cambe (14) : A 9 h 30, inauguration de la stèle des photographes de guerre de la 165th Signal Photographic Company. Méautis (50) : Musée station 70. 9 h – 18 h, visite guidée insolite du musée et du manoir. Histoire du champ de bataille de Bloody Gulch, explication de la bataille du 12 et 13 juin 1944, vestiges archéologiques, démonstration de la bataille des haies. 21 h, Musée mémorial de la ravine sanglante (Bloody Gulch), concert de jazz avec le groupe Two of us, suivi d’un spectacle immersif à 22 h 45. Revivez la nuit du 5 au 6 juin 1944 telle que la famille Bucaille l’a vécue. Découvrez la bataille de Bloody Gulch qui s’est déroulée le 12 et 13 juin. Un spectacle immersif avec véhicules d’époque et figurants en tenues d’époque.
Osmanville (50) : A 9 h 45, visite du bunker WN88. Visite basée sur des témoignages de personnes ayant vécu cette période, l’histoire de l’Occupation et du Débarquement.
Picauville (50) : 8 h 30 – 16 h 30, salle J.C. Flambart, bourse militaria.
Quinéville (50) : Exposition Guerre et près, le réemploi du matériel dans le paysage manchois, à la batterie d’Azeville, jusqu’au 17 novembre.
Saint-Côme-du-Mont (50) : Camp Kil Roy, reconstitution d’un camp américain. De 10 h à 20 h.
Sainte-Marie-du-Monts (50) : Fête de la paix et de la liberté avec une animation de cerfs-volants. À partir de 10 h, avec un atelier de confection de cerfs-volants à la base de loisirs nautiques située sur la plage d’Utah beach. Du 1er au 2 juin. 11 h : monument de la Résistance, rue de la 101e Airborne, cérémonie en hommage aux résistants français.
Sainte-Mère-Eglise (50) : Camp de reconstitution militaire organisé par l’Airborne Museum. Chaque jour, manifestations, défilés, ateliers auront lieu au sein du camp et sur la place de l’Eglise. Jusqu’au 9 juin.
Saint-Sébastien-de-Raids (50) : Exposition Eté 44, des chevaux dans la bataille, au musée Cobra la Percée, jusqu’au 1er novembre.
Vierville-sur-Mer (14) : Pique-nique géant, baptêmes en Jeep toute la journée. Concert de 6 h sur le thème US avec trois groupes, de 18 h à 23 h 30. Jusqu’au 10 juin : camp des collectionneurs.
Vouilly (14) : Exposition sur l’écriture des correspondants de guerre au château.

Dimanche 2 juin: 
Brévands (50) : A 10 h 30, lieu-dit le Moulin, cérémonie au monument des Filthy 13, hommage aux parachutistes de la 101e Airborne Division.
Carentan-les-Marais (50) : De 10 h – 11 h, route de Saint-Côme, démonstration Air Assault par l’armée américaine. 11 h – 15 h : route de Saint-Côme, parachutage avec le RCPT et l’armée américaine. Neuf avions en provenance d’Angleterre. 16 h : cérémonie au Carré de Choux. 17 h : défilé militaire depuis le Carré de Choux jusqu’au Monument Signal. 17 h 30 : mairie, cérémonie au Monument Signal.
Crasville (50) : Ouverture de la batterie de Crasville et reconstitution d’un camp américain avec exposition de véhicules. Visites commentées l’après-midi.
Cricqueville-en-Bessin (14) : A 12 h, repas des habitants en tenue des années 40.
Colleville-Montgomery (14) : Soirée folk celtique proposée par l’association Bowu – Bands of the world united, salle du Caprice.
Colleville-sur-Mer (14) : Jusqu’au 8 juin, à 11 h et à 15 h, démonstration de chars et véhicules lourds.
Coutances (50) : Fin d’après-midi, accueil du Relais du souvenir au square Flandres-Dunkerque.
Dangy (50) : Soirée d’accueil et d’inauguration : exposition et campement.
Ecausseville (50) : Hangar à dirigeables : bourse militaire du 2 au 3 juin.
Mandeville-en-Bessin (14) : Inauguration de la stèle à la mémoire de la 95th Infantry division.
Méautis (50) : A 17 h, musée mémorial de la ravine sanglante (Bloody Gulch), spectacle immersif. Revivez la nuit du 5 au 6 juin 1944 telle que la famille Bucaille l’a vécue. Découvrez la bataille de Bloody Gulch qui s’est déroulée le 12 et 13 juin. Un spectacle immersif avec véhicules d’époque et figurants en tenues d’époque.
Mont-Saint-Michel (50) : Défilé de véhicules militaires.
Néhou (50) : A 10 h, cérémonie en hommage au général Patton, en présence des cyclistes de la Voie de la Liberté, de militaires américains et français et de membres de la famille Patton.
Picauville (50) : De 8 h 30 à 16 h 30, à la salle J.-C. Flambart, rue Marcel-Racine : bourse militaria.
Saint-Côme-du-Mont (50) : De 8 h à 16 h, château Bellenau : bourse militaria. Saint-Hilaire-Petitville (50) : Jusqu’au 9 juin, dans la salle des fêtes, exposition sur le personnel médical, de 10 h à 18 h. Entrée gratuite.
Sainte-Mère-Eglise (50) : Salon du livre Histoire et Mémoires, en présence de l’un des fils de Joséphine Baker. De 16 h à 17 h : défilé civils et résistants des années 40 à pied, vélo, cheval, auto. Jusqu’au 15 novembre : exposition Système D, quand les Normands réutilisent le matériel militaire de la Seconde Guerre mondiale à la ferme-musée du Cotentin.
Vierville-sur-Mer (14) : Défilé de véhicules, boulevard de Cauvigny. Départ à 10 h avec baptêmes au retour du défilé, de 11 h à 17 h (5€ par adulte pour les baptêmes, gratuit – 16 ans).

Lundi 3 juin:
La cérémonie internationale avec les chefs d’État se tiendra le 6 juin à Saint-Laurent-sur-Mer, dans le Calvados, en secteur américain, à proximité de la plage d’Omaha Beach.
Carentan-les-Marais (50) : A 6 h 15 : cinéma le Cotentin, séance sous-titrée en anglais du film La grand Vadrouille. En lien avec le festival Les Egaluantes et Lost in Frenchlation. A 18 h : dîner des soldats dans les familles. Les habitants ont la possibilité d’accueillir chez eux, le temps d’un repas, des soldats américains. De 20 h 30 à 22 h : Airborne Museum, conférence Philippe Esvelin + dédicaces. Normandy Victory Museum, toute la journée : extérieur du musée, exposition HVCA (Histoire vivante de cavalerie allemande), présentation d’attelages et d’artillerie allemands. Gratuit. De 10 h à 18 h : hall d’accueil du musée, séance de dédicace de Maxime Mainguet, journaliste. Il dédicace son premier roman Heure H, dont l’intrigue se situe aux prémices du Débarquement de Normandie. Gratuit. De 11 h 30 à 15 h : extérieur du musée, exposition d’une soixantaine de véhicules militaires US. L’association Univem (Union nationale des collectionneurs de véhicules militaires) organise un convoi qui fera étape au musée pendant quelques heures. Gratuit. De 17 h à 19 h : salle Greenfield, concours de mode civile des années 40.
Créances (50) : A 17 h, cérémonie devant la stèle commémorative.
Deauville (14) : Arrivée à l’aéroport de 60 vétérans américains avec la Best Defense Foundation.
Hiesville (50) : A 14 h 30, sentier de la mémoire. Circuit de 8 km commenté sur les différents sites de bataille ou de parachutage du 506 PIR et de la 101e Airborne. Jusqu’au 7 juin : camp de reconstitution du poste médical de la 326th Airborne medical compagny.
Houesville (50) : A 10 h, lieu-dit La Pierre, cérémonie et inauguration de la stèle en hommage aux quatre soldats tués lors d’une patrouille dans la nuit du 8 juin 1944. Ils furent enterrés par les habitants.
Isigny-sur-Mer (14) : Cérémonie avec délégation de 20 vétérans. Parcours de mémoire des 5 communes en Jeep.
Liesville-sur-Douves (50) : Jusqu’au 7 juin, à côté de l’église, camp de reconstitution US « Currahee ». Reconstitution d’un camp militaire américain, avec matériels, véhicules et uniformes. Deux associations seront présentes : Pathfinders Group 44 et G.M.C Great Maroilles.
Montmartin-en-Graignes (50) : A 15 h, cérémonie.
Pontaubault (50) : A 9 h 30, départ d’un convoi de 50 véhicules militaires en provenance de Belgique. Le convoi effectuera une pause à 11 h à Pontorson et rejoindra le Mont-Saint-Michel pour 15 h.
Pont-Brocard (50) : A 18 h 30, célébration œcuménique pour la paix, église.
Saint-Côme-du-Mont (50) : A 11 h, cérémonie et inauguration de nom de rue en hommage à un parachutiste américain. A 20 h 30 : D-Day Experience, projection du film Little Black Devils – from Juno Beach to Putot, sur la progression des troupes canadiennes lors du Débarquement de Normandie. Jusqu’au 8 juin : de 11 h à 16 h, Monument Lt Col Robert Wolverton, départ pour des baptêmes en Jeep.
Saint-James (50) : Du 3 au 5 juin, Tatoo de la liberté. Festival international de la musique militaire. Présence de plus de 300 musiciens (de pays différents) et la Garde républicaine.
Sainte-Mère-Église (50) : A 9 h 30 : inauguration du monument de la Résistance française. A 11 h : inauguration de la statue du général Eisenhower (sous réserve). A 15 h : rue Eisenhower, cérémonie au monument des trois cimetières. A 16 h : rue du Général-de-Gaulle, cérémonie au monument Alexandre-Renaud. Monsieur Renaud, maire de la commune en 1944, a accueilli les troupes alliées le 6 juin. A 17 h : rue du Général-de-Gaulle, cérémonie au monument des AVA. A 18 h : mairie, pot d’accueil des familles et militaires avant le repas des soldats dans les familles. Les habitants ont la possibilité d’accueillir chez eux, le temps d’un repas, des soldats américains. Pour recevoir des soldats chez vous, contactez l’association Amis des Vétérans Américains au 06 80 32 55 99. De 18 h à 20 h : place de l’Eglise, exposition de véhicules d’époque. De 20 h à 21 h 30 : Airborne Museum, conférence Philippe Esvelin + dédicaces.
Saint-Laurent-sur-Mer (14) : Hommage à la Résistance. De 16 h à 18 h, cérémonie amérindienne.
Trévières (14) : Jusqu’au 10 juin, exposition d’objets militaires réalisée par M. Tromski.

Mardi 4 juin: 
Asnelles (14) : Reconstitution de campement.
Beuzeville-au-Plain (50) : A 18 h, rue de l’Eglise, cérémonie au monument Agnés-Bienaimé.
Caen (14) : A 14 h, au Zénith, remise du Prix Liberté. La rappeuse afghane Sonita Alizada, lauréate du prix liberté 2021, pour son combat contre les mariages forcés en Afghanistan, interprétera une chanson dédiée à la liberté et écrite par dix jeunes Normands âgés de 15 à 25 ans.
Carentan (50) : De 21 h à 23 h 30, cinéma en plein air : La Folle Histoire de Max et Léon, dans le cadre du festival Les Egaluantes.
Colleville-sur-Mer (14) : Toute la journée, salon du livre Warlord games organisé par Overlord Museum.
Dangy/Pont-Brocard (50) : A 17 h 30, cérémonie officielle, défilé avec l’harmonie de Canisy et véhicules militaires. Écausseville (50) : De 8 h à 17 h, hangar à dirigeables : bourse militaria.
La Cambe (14) : Lecture de témoignages aux anciens par les écoliers, tout l’après-midi, à la médiathèque.
Mont-Saint-Michel (50) : Visite de 180 vétérans. Périers (50) : A 18 h, reconstitution d’un conseil municipal en tenues d’époque.
Picauville (50) : A 10 h, parking du prieuré, cérémonie d’inauguration d’une statue, unique en Normandie, représentant le courage, la dignité des femmes américaines durant la Seconde Guerre mondiale. Présence de l’armée américaine et de l’armée allemande, des chœurs de la 82e Airborne.
Sainte-Marie-du-Mont (50) : A 10 h, Leadership Monument, route D913, cérémonie en hommage au major Winters et aux parachutistes de la 101e Airborne. 17 h : place de l’église, projection du film documentaire The girl who wore freedom. Sainte-Mère-Eglise (50) : De 8 h 30 à 17 h 30 : rue de la Liberté, bourse militaria sous chapiteau. A 9 h 30 : rond point Sainte-Ôde, cérémonie au monument Roosevelt. De 10 h à 13 h : bourg, exposition de véhicules d’époque. De 14 h à 16 h : bourg, exposition de véhicules d’époque. A 14 h : défilé d’enfants jusqu’à la borne 0, face à la mairie. A 15 h : borne 0, cérémonie de la liberté animée par les enfants. De 14 h 30 à 15 h : place de l’Eglise, démonstration commentée sur les gliders, reconstitution historique. Animations proposées par le Camp Géronimo. A 15 h 30 : dans l’église, mémorial service, service religieux avec les chœurs de la 82e Airborne. De 16 h à 17 h 30 : bourg, exposition de véhicules d’époque. A 17 h 30 : bourg, exposition de Harley WLA-WLC-Indian. A 19 h : place de l’Eglise, concert de Jean-Marie Thomas. En tenue d’époque, il chantera des chansons américaines des années 30-40. A 20 h : place de l’Eglise, théâtre-documentaire Le silence des voix qui se sont tues. Lecture de texte sur une projection de documentaire évoquant le général de Gaulle et le général Eisenhower. De 21 h à 22 h 30 : place de l’Eglise, concert des acteurs de la série Band of Brothers emmené par Damian Lewis. Musiques blues/rock.
Terre-et-Marais (50) : A 9 h, stèle Hotot à Saint-Georgs-de-Bohon, cérémonie en hommage aux libérateurs et en souvenir des combats sur la commune. A 10 h : stèle de la Roserie à Sainteny, cérémonie. A 11 h : stèle des forges à Sainteny, cérémonie. Les trois hommages se feront en présence des familles de vétérans et de représentants de la 83e division d’infanterie et des anciens combattants.
Vierville-sur-Mer (14) : A 12 h, cérémonies commune Garde Nationale.

Mercredi 5 juin: 
Amfreville (50) : A 11 h, hameau de Heutes, inauguration d’un monument pour le général Gavin dans la zone où il a atterri le 6 juin 1944. En présence du lieutenant général Todd Donahue, de la 82e Airborne division et des membres de la famille du général Gavin. À 21 h, chapelle de Cauquigny, veillée aux bougies. Il y a 80 ans, les parachutistes s’apprêtaient à monter dans les C-47 pour la Normandie. En présence d’aumoniers américains et du curé de Sainte-Mère-Eglise.
Azeville (50) : A 11 h 30 et 17 h, les parachutistes de la Canoppy parachuting team sauteront sur la batterie. Entrée libre.
Angoville-au-Plain (50) : Mercredi 5 et jeudi 6 juin. De 14 h à 17 h, ferme Delaunay, dans la prairie, visite des camps américain et allemand. Gratuit. Bayeux (14) : A 10 h, hommage à Dwight D. Eisenhower, rond-point Eisenhower. A 17 h, cérémonie du souvenir par la Royal British Legion en présence des vétérans, au cimetière militaire, sur invitation. A 19 h, cérémonie du souvenir franco-britannique par la CWGC, cathédrale de Bayeux, sur invitation. A 19 h 45, cortège de la cathédrale au cimetière militaire britannique, mené par un pipe band et composé de délégations régimentaires. Dès 22 h, Bayeux aux chandelles et grande veillée par le CWGC. Projections mêlant paroles, chansons et musiques pour raconter un récit émouvant du Débarquement. Suivies d’une grande veillée avec illumination des 4 654 stèles du cimetière britannique.
Bénouville (14) : Concert d’accueil de l’orchestre britannique The Massed Band of the Pegasus Memorial, esplanade de la salle polyvalente. A 23 h 30 : Midnight Ceremony. A 0 h 16 : feu d’artifice. Bretteville-l’Orgueilleuse (14) : Arrivée d’une sculpture d’un soldat canadien, installation et inauguration place des Canadiens par la princesse Anne. Caen (14) : A 14 h 30, cérémonie britannique du souvenir au jardin britannique.
Carentan-les-Marais (50) : De 9 h à 13 h, place du Valnoble, rassemblement de véhicules d’époque. De 16 h 30 à 17 h 30 : défilé de véhicules d’époque (Jeep) dans le centre-ville et vers le port de plaisance. De 20 h 30 à 23 h : salle du Haut Dick, concert de jazz d’après-guerre avec le groupe New Orleans Sextet. A 20 h 30 : cinéma Le Cotentin, séance sous-titrée en anglais du film La Horse. En lien avec le festival Les Egaluantes et Lost in Frenchlation. Colleville-Montgomery (14) : Grande parade avec 180 musiciens, de 13 nations différentes, pour célébrer le piper Bill Millin, boulevard maritime. De 15 h 30 à 17 h.
Cricqueville-en-Bessin (14) : A 14 h 30, cérémonie officielle et militaire des Rangers à la Pointe du Hoc. Neuville-au-Plain (50) : A 16 h, au château, cérémonie à la plaque du 505th US PIR de la 82nd Airborne.
Picauville (50) : A 14 h 30, hameau Gueutteville, cérémonie en l’honneur du Père Maternowski. Il a été abattu dans ce hameau alors qu’il allait chercher de l’aide pour des parachutistes blessés. Ce fût le seul prêtre tué le 6 juin 1944. De 18 h à 22 h : monument U.S.A.F, départ pour le sentier de la mémoire. Marche commentée en français et anglais sur les faits historiques de la commune en 1944. Un détachement de soldats américains participera à cette marche. A 21 h, retour à Amfreville pour une veillée aux chandelles à la chapelle de Cauquigny.
Rots (14) : A 18 h 30, pièce de théâtre sur le Débarquement au centre d’animations.
Saint-Germain-de-Varreville (50) : A 18 h, croisement D129/D14, cérémonie à la stèle des Pathfinders de la 101e Airborne. Présence de l’armée américaine. Saint-Lô (50) : A 16 h, cérémonies de commémoration du Débarquement, hommage de la nation aux victimes civiles, au haras, avec un discours du président de la République, Emmanuel Macron. Les portes du haras ouvriront au public en début d’après-midi. La municipalité, en partenariat avec l’Élysée, planche sur le programme précis des animations artistiques et culturelles qui seront proposées jusqu’à 20 h.
Sainte-Marie-du-Mont (50) : A 23 h, marche immersive commentée. Départ de l’église pour aller jusqu’à la batterie.
Sainte-Mère-Eglise (50) : A 9 h 30 : parvis de la mairie, cérémonie à la stèle Gavin/Ridgway. De 10 h à 13 h : bourg, exposition de véhicules d’époque. De 11 h à12 h : défilé de véhicule militaire. A 14 h : saut de précision sur la place de l’Eglise. De 15 h à 15 h 30 : place de l’Eglise, démonstration commentée sur la sticks paras, reconstitution historique sur les parachutistes américains avant leur saut. Animation proposée par le Camp Géronimo. De 15 h 45 à 16 h 15 : place de l’Eglise, démonstration commentée sur les gliders (planeurs), reconstitution historique. De 17 h à 19 h : bourg, exposition de véhicules d’époque. A 18 h : église, concert de Michael Fitzpatrick, violoncelliste de renommée mondiale. A 19 h 30 : place de l’Eglise, concert de Catherine Dargent, chanson française des années 40. A 21 h : place de l’Eglise, comédie musicale Memory of Normandy, 20 comédiens, chanteurs et danseurs raconteront l’histoire des civils normands, résistants ou non pendant l’Occupation et en particulier le destin de deux sœurs séparées par la vie. De 23 h 30 à 23 h 45 : place de l’Eglise, démonstration commentée de l’utilisation de deux phares de recherche anti-aériens. Animation proposée par le Camp Géronimo.
Villons-les-Buissons (14) : Cérémonie norvégienne.

Jeudi 6 juin: 
Les clochers de la Liberté : à 19 h 44. Les cloches d’églises normandes et du monde sonneront à l’unisson en gage de mémoire, de liberté et de paix.
Amfreville (50) : De 14 h 30 à 17 h 30, sentier de la mémoire, circuit de 8 km commenté, pour découvrir les combats des hommes du 507 PIR et du 325 GIR autour de la commune. Inauguration d’un buste en bronze de lord Lovat, en face de la ferme Saulnier.
Angoville-au-Plain (50) : De 14 h à 17 h, devant l’église, reconstitution/exposition, en hommage aux infirmiers américains Kenneth J. Moore et Robert E. Wright. 20 h : place Toccoa, bal de la Libération avec le concert de Madeeson & Co, musique des années 40-50.
Arromanches : A 7 h, aura lieu le Débarquement sur la plage des royal Marines, avec la Complainte du joueur de cornemuse à l’aube.
Asnelles (14) : Mur mémoriel qui prendra place avec les 300 noms.
Bayeux (14) : A 11 h, un hommage sera réalisé par la CGWC (Commonwealth War Graves Commission, l’organisme responsable du dénombrement, de l’identification et de l’entretien des tombes des soldats des forces militaires des États du Commonwealth tombés lors des deux guerres mondiales au cimetière britannique) au cimetière britannique, sur invitation. De 10 h à 17 h, souvenirs philatéliques par l’Amicale philatélique bayeusain au centre E. Leclerc. A 20 h, concert de l’Academy Choir, concert pour les chorales des trois académies militaires des États-Unis réunies : US Navy, US Armu et US Air Force. Jusqu’au 9 juin. Eindhoven et Bayeux fêtent la liberté et illuminent les rues de la ville. Une installation festive qui symbolise l’amitié, 80 ans après la libération des deux villes. Du rond-point de Vaucelles jusqu’au complexe Eindhoven, rue principale et rue Larcher (monument des déportés). 
Bénouville (14) : Les enfants fleuriront les tombes des 23 soldats anglais. Puis, une marche de la route du 4e commando, encadrés par les Fusillés marins, s’élancera. Défilé de la mairie au pont de Pegasus avec orchestre. Cérémonie au monument du 7e bataillon de parachutistes.
Bernières-sur-Mer (14) : A 8 h, cérémonie canadienne. Le soir, cérémonie canadienne de la lanterne.
Caen (14) : Cérémonie de la transmission sur l’esplanade de l’hôtel de ville.
Carentan-les-Marais (50) : De 14 h – 16 h : défilé de véhicules militaires. Départ du marché aux bestiaux jusqu’au centre-ville. Animations gratuites.
Cherbourg (50) : A 10 h et 11 h, place De-Gaulle, sur le marché hebdomadaire : chansons de l’époque de la Libération interprétées par les Victory Belles, trois chanteuses américaines.
Colleville-Montgomery (14) : Camp de reconstitution avec animations et exposition d’un char Churchill rénové par des bénévoles, site Hillman.
Colleville-sur-Mer (14) : Cérémonie bi-nationale au cimetière.
Méautis (50) : A 22 h 45. Musée mémorial de la ravine sanglante (Bloody Gulch), spectacle nocturne. Revivez la nuit du 5 au 6 juin 1944 telle que la famille Bucaille l’a vécue. Découvrez la bataille de Bloody Gulch qui s’est déroulée le 12 et 13 juin. Un spectacle immersif avec véhicules d’époque et figurants en tenue d’époque.
Liesville-sur-Douve (50) : A 20 h, à l’église, concert de Lady Tinguette, musiques des années 30 françaises et répertoire de Vera Lynn.
Saint-Côme-du-Mont (50) : Le soir, au musée D-Day Experience, séance de dédicace avec les auteurs M. de Trez, T. Elliot et les familles de vétérans du 2e Naval Beach Batallion. 
Saint-Laurent-sur-Mer (14) : La cérémonie internationale, qui accueille entre autres les chefs d’États, aura lieu au cimetière américain, à proximité d’Omaha Beach.
Saint-Lô (50) : Des représentants de Roanoke (États-Unis), Saint-Ghislain (Belgique), Christchurch (Angleterre) et Aalen (Allemagne) seront présents. Avec eux, 130 enfants des écoles Jules-Ferry et des Pallier chanteront sur la Plage verte, fermée pour l’occasion. Le soir, les orchestres d’harmonie de Saint-Lô et Aalen donneront un concert à la salle des fêtes.
Saint-Marcouf-de-l’Isle (50) : Batterie Allemande de Crisbecq. Reconstitution d’un campement allemand et campement américain. Surplus militaire. A 11 h, 14 h et 16 h : spectacle sur la Bataille des haies, sous forme de reconstitution avec véhicules blindés. Tarif : 12 €/adulte – 8 €/enfant (inclus : visite du site + spectacle).
Sainte-Marie-du-Mont (50) : De 8 h à 16 h : batterie du Holdy, reconstitutions et animations historiques avec le groupe ETO. Gratuit.
Sainte-Mère-Eglise (50) : De 9 h 30 à 11 h : église, messe du souvenir. De 10 h à 12 h : bourg, exposition de véhicules d’époque. 10 h : La Fière, cérémonie des AVA avec la chorale de la 82nd Airborne et présence de l’armée américaine. De 14 h 15 à 14 h 45 : place de l’Eglise, démonstration commentée sur les gliders (planeurs), reconstitution historique. Animation proposée par le Camp Géronimo. De 15 h à 15 h 30 : place de l’Eglise, démonstration commentée sur les parachutistes et les premiers combats, reconstitution historique. Animation proposée par le Camp Géronimo. De 15 h 30 à 17 h : place de l’Eglise, concert Honor Team (Greg Reed), formation américaine, musique cuivres/jazz. A 18 h : concours de mode année 40. Si vous souhaitez participer à ce défilé, s’inscrire auprès de Séverine Avon au 06 26 17 29 28. A 19 h 30 : place de l’Eglise, concert des Ladies for liberty, musique des Andrew Sisters des années 30-40-50. A 20 h 30 : place de l’Eglise, concert de Dancing Day, chanson françaises des années 30-40-50. 22 h : place de l’Eglise, concert de Flying Chikens, musique rockabilly.
Utah Beach (50) : A 6 h 30, Les héros oubliés de Utah Beach. Débarquement par les airs et par la mer et démonstration par les Navy Seals, accompagné d’environ 150 reconstitueurs et de véhicules amphibies. L’événement sera suivi d’une cérémonie hommage aux hommes du 2nd Naval Beach Battalion. Gratuit.
Ver-sur-Mer (14) : Le Mémorial britannique accueillera la cérémonie binationale franco-britannique, à 10 h 30. Venu poser la première pierre de ce lieu de mémoire en 2019, Emmanuel Macron devrait venir le découvrir à cette occasion.
Vire (14) : A 21 h, l’ensemble vocal Pro Arte jouera à l’église Sainte-Anne.
Vierville-sur-Mer (14) : Cérémonie sur la plage (sous réserve accessibilité).
Trévières (14) : Défilés de véhicules militaires sur place et baptêmes.

L’année 2024 va être chargée en commémorations solennelles dans un contexte international de plus en plus instable.

L’année 2024 va être chargée en commémorations solennelles dans un contexte international de plus en plus instable.

ASAF – publié le 23 avril 2024

https://www.asafrance.fr/


Pourquoi commémorer le courage et l’abnégation de ceux qui ont débarqué en Normandie et en Provence il y a 80 ans, sinon pour les donner en exemple aux jeunes générations. Ce devoir de mémoire nous oblige puisque nous devons à ces soldats 80 années de paix sur le territoire métropolitain.

Pour autant, il ne faut pas occulter la guerre d’Indochine (1949/54) et les sacrifices de ces soldats d’autant plus qu’ils n’avaient guère le soutien de la population métropolitaine qui se remettait tout juste de la seconde guerre mondiale.

Le 7 mai prochain sera donc l’occasion de commémorer la chute de Dien Bien Phu qui marquera la fin de la guerre d’Indochine, scellée par les accords de Genève.

Mais qui se souvient des exploits du Bataillon français Monclar qui s’est illustré brillamment sous les couleurs de l’ONU pendant la guerre de Corée (1950-53), une guerre oubliée où plus de 3.400 soldats français ont été engagés et où 269 hommes y ont laissé leur vie et 1.350 blessés.

Sous les couleurs de l’ONU, ils se sont battus seulement pour l’honneur de la France.

Il paraît donc justifié que la mémoire collective se souvienne, au même titre que les précédents, de ces combattants français oubliés de l’Histoire dans cette guerre lointaine dans le temps et dans l’espace.

Justice a été partiellement rendue à cet oubli par la promotion de St Cyr (1984-87) qui a pris le nom de « Général Monclar ».

Ce qu’il faut retenir du courage et de la détermination de tous ces soldats, c’est la force morale dont ils ont fait preuve pour accomplir une mission loin de la Mère-Patrie et pour une cause qui n’était pas la leur.

Ils ont accompli leur métier de soldats : l’obéissance au chef pour remplir la mission à tout prix, y compris à celui de leur vie. Ces vertus éternelles ne sont transmissibles que par l’exemple et illustrées par la commémoration des faits.

Ce devoir de mémoire nous oblige envers les futures générations.

Certes, la mondialisation actuelle facilite et fluidifie les échanges commerciaux, l’information, les transports… mais en même temps, les conflits se multiplient. Ainsi, plus que jamais, la France doit être en mesure de faire respecter son territoire, ses droits, sa sécurité intérieure comme extérieure.

Pour cela, sa Gendarmerie et ses Armées sont ses principaux moyens d’action, avec des cadres bien formés et des exécutants motivés et performants comme l’étaient leurs prédécesseurs.

La Loi de Programmation Militaire (LPM) nouvellement votée met à la disposition de ces Forces les moyens matériels pour leur donner un maximum d’efficacité. Mais celle-ci sera toujours conditionnée par la qualité des personnels qui les utiliseront.

D’où l’importance de cette motivation et de cette discipline qui était définie ainsi en tête du premier chapitre de l’ancien règlement de discipline générale (TTA 101) : « la discipline faisant la force principale des armées, il importe que tout supérieur obtienne de ses subordonnés une obéissance entière et une soumission de tous les instants… ».

La formule a changé dans le nouveau TTA 101, mais l’esprit est resté le même.

Colonel (h) Christian Châtillon, Delégué National de l’ASAF.  

NÎMES Les meilleures images du 40e anniversaire de la 6e BLB

NÎMES Les meilleures images du 40e anniversaire de la 6e BLB

6e blb nimes arenes
La 6e Brigade légère blindée a investi les arènes– Photo Yannick Pons


par Yannick Pons et Anthony Maurin – Objectif Gard – publié le 21 avril 2024

https://www.objectifgard.com/actualites/nimes-les-meilleures-images-du-40e-anniversaire-de-la-6e-blb-126726.php

Ce samedi, la « 6 » célébrait ses quarante ans en se déployant au son des cuivres dans les rues de Nîmes. La journée a terminé en apothéose dans les arènes par une prise d’armes, un concert et une opération militaire, devant 3 000 personnes.

Ce samedi 20 avril, la 6e Brigade légère blindée (BLB) célébrait ses quarante ans en se déployant dans les rues de Nîmes autour d’un colloque, de stands militaires et de déambulations musicales au son des fanfares militaires.

Les Nîmois ont une affection particulière pur la 6e BLB • Photo Anthony Maurin

Une journée qui s’est conclue en apothéose dans les arènes de Nîmes devant 3 000 personnes, des personnalités et une dizaines de généraux.

État-major nîmois

La 6e Brigade légère blindée (BLB) est une unité importante de l’armée de Terre qui comprend 7 régiments basés dans le sud de la France et dont l’État-major est basé à Nîmes. Deux troupes de marine, le 1er régiment de spahis et quatre régiments de Légion. 7 000 hommes et femmes sous les ordres du général Seiler.

On recrute devant les arènes • Photo Anthony Maurin

Créée à Nîmes en 1984, la 6e Division légère blindée, faisait partie de la mise en place d’une force d’action rapide en parallèle avec les bataillons parachutistes.

La 6e BLB sort les muscles • Photo Anthony Maurin

Une unité fulgurante, qui devait préparer des interventions amphibies notamment en Afrique. Dans la filiation de la cavalerie et puis des divisions blindées, elle est désormais une brigade légère blindée. Sur roues comme jaguars et griffons, ou sur l’eau avec les vedettes.

Des stands ornaient l’esplanade • Photo Anthony Maurin

Déploiement dans la ville

Le samedi matin, un colloque sur l’histoire de la « 6 » réunissait 200 personnes au carré d’art. Dans la journée, des stands militaires jonchaient l’esplanade. L’armée recrute ! Les déambulations musicales dans les rues de la ville se sont faites au son des fanfares militaires.

La 6e BLB, unité fulgurante et rapide montée sur roues • Photo Anthony Maurin

La journée s’est conclue par une prise d’armes, des décorations et une allocution du général Schill, chef d’État-major de l’armée de Terre.

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Les personnalités nîmoises Laurent Burgoa, Jérôme Bonet, Yoann Gillet, Jean-Paul Fournier, entourent le général Schill. • Photo Yannick Pons

Guerre moderne

« Les brigades blindées sont une allégorie de l’armée française. Elles peuvent aller partout. Une nouvelle ère s’ouvre et ce sera celle des blindés mais aussi de l’esprit manœuvrier. Les combats militaires à Gaza ou en Ukraine sont violents et ajoutent la technologie de l’information, la robotisation et les drones à la guerre classique », a lancé le général Schill.

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Les Musiques de la « 6 » ont résonné dans les arènes • Photo Yannick Pons

Après la projection d’un film sur l’histoire de la « 6 » un concert a été donné par les Musiques et les fanfares de la brigade, au son des cuivres, du fifre et du chapeau chinois.

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Les soldats sont arrivés par le haut des arènes • Photo Yannick Pons

La journée s’est terminée en apothéose avec la simulation d’une opération militaire. Une action commando a été effectuée en direct au sein des arènes bimillénaires.

par Yannick Pons et Anthony Maurin

Nîmes en fête à l’occasion des 40 ans de la 6e Brigade légère blindée

Nîmes en fête à l’occasion des 40 ans de la 6e Brigade légère blindée

militaires ceremonie commemoration anniversaire Nimes Gard Occitanie

Rendez-vous le samedi 20 avril prochain pour les 40 ans de la 6e Brigade légère blindée. 6e BLB

Ce samedi 20 avril, tous les regards sont tournés vers la ville de Nîmes qui va célébrer en grande pompe le 40e anniversaire de la 6e Division Légère Blindée. Un événement marquant dans l’histoire militaire, promettant un programme riche et varié : colloque, démonstrations militaires, exposition de matériel, concert de la Légion Étrangère… Un rendez-vous incontournable !

Le 20 avril prochain marquera un moment particulier dans l’histoire de la 6e Brigade Légère Blindée (6e BLB) avec une journée commémorative riche en événements. Cet anniversaire exceptionnel sera l’occasion de célébrer les 40 ans d’engagement opérationnel de la brigade, et d’apprécier ses évolutions.

Au programme : 

De 9 h à 13 heures – Colloque dans l’auditorium de Carré d’Art : Un colloque captivant débutera la journée, accueillant des personnalités éminentes telles que M. François Sureau, membre de l’Académie Française, ainsi que les généraux Bernard Janvier, Robert Rideau et Pierre Gillet. Au programme, des discussions sur l’histoire militaire de Nîmes, les 40 ans d’engagements opérationnels et les évolutions de la 6e BLB.

De 10 h à 18 h – Stands militaires et partenaires sur le parvis des Arènes et l’Esplanade : Les visiteurs auront l’opportunité de découvrir de près le matériel utilisé par les différents régiments de la 6e BLB, y compris des véhicules emblématiques tels que le véhicule blindé Griffon et l’engin blindé de reconnaissance et de combat Jaguar.

De 15 h à 18 h – Déambulations musicales en centre-ville de Nîmes : Les rues de Nîmes résonneront aux sons des troupes de Marine, de la Légion Étrangère et de la fanfare des Spahis, offrant une ambiance festive à tous les participants 

De 19 h 30 à 22 h 20 – Soirée aux Arènes : La journée se clôturera en beauté avec une soirée mémorable aux Arènes, comprenant des aubades musicales, des prises d’armes et la diffusion d’un court-métrage. Enfin, des démonstrations militaires dynamiques et des projections de vidéos plongeront les spectateurs au cœur d’une véritable opération militaire, en toute sécurité.

L’occasion également, pour les visiteurs,  de se renseigner sur le Cirfa, la Légion Étrangère, la Réserve Opérationnelle. 

7 500 militaires répartis en 7 régiments

Depuis sa création à Nîmes en 1984 en tant que 6e Division Légère Blindée, cette dernière a été sur tous les fronts : de l’ex-Yougoslavie à l’Afrique, de l’Afghanistan au Levant, de la bande sahélo-saharienne au flanc-Est de l’Europe, elle a laissé son empreinte dans les théâtres d’opérations les plus divers.

Fortement enracinée dans le sud de la France, avec son état-major basé à Nîmes, la 6e Brigade Légère Blindée est la pièce maîtresse des forces opérationnelles terrestres du front méditerranéen. Avec près de 7500 militaires répartis en 7 régiments, elle incarne la puissance et la polyvalence des forces françaises.

La 6e Brigade Légère Blindée incarne, en somme, l’excellence opérationnelle et l’engagement inébranlable de l’armée française. Avec 40 ans d’histoire et d’expérience, elle continue de relever les défis contemporains tout en préparant l’avenir, assurant ainsi la sécurité et la défense des intérêts nationaux et internationaux.

Qui sont les 14 gendarmes dont la mémoire est honorée le 16 février 2024

Qui sont les 14 gendarmes dont la mémoire est honorée le 16 février 2024

Ces quatorze militaires de la Gendarmerie sont décédés dans l’exercice de leurs fonctions entre mars 2023 et janvier 2024. L’Arme leur rend hommage à l’occasion de sa traditionnelle journée d’hommage à ses héros.

Des gendarmes rendant hommage à leurs morts en service lors d'une cérémonie. (Photo d'archive / RG Auvergne-Rhône-Alpes - 2021)

Des gendarmes rendant hommage à leurs morts en service lors d’une cérémonie. (Photo d’archive / RG Auvergne-Rhône-Alpes – 2021)

 

l’Essor – publié le 17 février 2024

https://lessor.org/vie-des-personnels/qui-sont-les-14-gendarmes-dont-la-memoire-est-honoree-le-16-fevrier-2024


Ce vendredi 16 février 2024, partout en France, la Gendarmerie met à l’honneur ses héros. En plus des gendarmes s’étant particulièrement illustrés, qui sont décorés à l’occasion de la désormais traditionnelle « journée d’hommage aux héros de la Gendarmerie nationale », les personnels de l’Arme honorent la mémoire de leurs camarades décédés en service ou en mission. Depuis le dernier hommage, en février 2023, quatorze gendarmes ont perdu la vie en service. Parmi eux, quatre sont décédés dans le cadre d’une mission.

Adjudant Fabrice Danican

L’adjudant Fabrice Danican, affecté à la brigade territoriale autonome (BTA) d’Houaillou (Nouvelle-Calédonie) est décédé en service le 17 mars 2023 à l’âge de 47 ans. Nous ne disposons pas de précisions sur les circonstances de ce décès survenu alors qu’il était en service.

Major Arnaud Blanc

Le 25 mars 2023, le maréchal des logis-chef Arnaud Blanc, affecté à l’Antenne du GIGN (AGIGN) de Cayenne (Guyane), est décédé en mission atteint par des tirs d’arme à feu alors qu’il participait à une opération de lutte contre l’orpaillage illégal. Pacsé avec deux enfants (âgé de 5 et 2 ans), il était âgé de 35 ans. Ce sous-officier est le second membre d’une antenne GIGN mort en mission. En mai 2016, l’adjudant Alain Nicolas de l’antenne GIGN d’Orange avait été tué par un forcené lors d’une intervention à Gassin (Var).

Inscrit au tableau d’avancement avant sa mort, Arnaud Blanc devait passer adjudant en fin d’année. Il a été promu major à titre posthume et fait chevalier de la Légion d’honneur.

Une quinzaine de jours après la mort d’Arnaud Blanc, le tireur présumé, un Brésilien de 20 ans, avait été arrêté suite à une intense traque dans la forêt amazonienne mobilisant près de 500 militaires. Soumis à une forte pression, il s’était finalement rendu. Trois autres membres de la bande armée impliquée dans la fusillade mortelle ont également été arrêté par la suite.

Adjudant-chef Nicolas Mory

Affecté à la brigade de recherches (BR) de Meaux (Seine-et-Marne), l’adjudant-chef Nicolas Mory est décédé subitement le 31 mars 2023 à l’âge de 41 ans. Sa mort est survenue suite à un malaise cardiaque du militaire à son domicile, alors qu’il était officier de police judiciaire (OPJ) de permanence. Nicolas Mory était marié et trois enfants âgés de 16, 9 et 7 ans.

Adjudant-chef de réserve Patrick Hervé

Ancien sous-officier d’active de la Gendarmerie, l’adjudant de réserve Patrick Hervé s’était engagé en tant que réserviste opérationnel après avoir pris sa retraite militaire. Affecté à la Compagnie de réserve territoriale (CRT) 40/3 de Mont de Marsan (Landes), il est décédé en mission le 11 avril 2023, dans un accident de la circulation routière alors qu’il effectuait une mission de sécurité routière et avait tenté d’intercepter un automobiliste dangereux. Âgé de 59 ans, il a été promu adjudant-chef (R) à titre posthume. Patrick Hervé était marié, avec deux enfants majeurs.

Maréchal des logis-chef Yannick Pierre

Le gendarme Yannick Pierre, âgé de 25 ans et affecté au Peloton motorisé (PMO) de Labouheyre (Landes) était dans le même véhicule que l’adjudant de réserve Patrick Hervé lorsqu’ils ont été victime d’un accident de la route. Grièvement blessé, il est décédé le lendemain, le 12 avril 2023, des suites de ses blessures. Âgé de 25 ans, il était pacsé, et n’avait pas d’enfant.

Major Loïc Jeansanetas

Affecté au peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de Vichy (Allier), le gendarme Loïc Jeansanetas, âgé de 27 ans, est décédé des suites de graves blessures le 22 avril 2023. Une semaine plus tôt, le 15 mars, il avait été victime d’une explosion lors d’une opération d’interpellation à domicile, sur la commune de La Chapelle. Blasté et très grièvement brûlé à la suite de cette explosion, il avait été hospitalisé avec un pronostic vital engagé sur six mois… Loïc Jeansanetas était pacsé et allait être père de son premier enfant. Il a été promu major à titre posthume.

Major Marc Boulestin

Alors qu’il allait bientôt fêter son 55e anniversaire, le major Marc Boulestin est décédé « brutalement », en position de service, le 25 avril 2023. Il a été retrouvé inanimé dans son logement de service. Depuis 2022, il commandait la communauté de brigades (Cob) de Sauzé-Vaussais (Deux-Sèvres) qui regroupe les brigades de proximité de Sauzé-Vaussais, de Chef-Boutonne et de Lezay. Cette Cob rayonne ainsi sur 31 communes, dont le secteur de Sainte-Soline, où la construction d’une « méga-bassine » de rétention d’eau à usage agricole est très contestée depuis 2022, au point de donner lieu, à deux reprises en quelques mois, à d’importants affrontements entre opposants et forces de l’ordre chargées d’interdire l’accès au site. Quelques années plus tôt, en mai 2007, Marc Boulestin avait été blessé par balle après avoir été la cible de tirs de fusil de chasse en intervenant, de nuit, au domicile d’un forcené. Malgré sa blessure et plusieurs autres tirs en sa direction, il était alors parvenu à neutraliser l’auteur des coups de feu, évitant ainsi d’autres victimes.

Adjudant-chef Pascal Sellom

L’adjudant-chef Pascal Sellom, affecté à la brigade de proximité de Corcieux (Vosges), est décédé le 12 juillet 2023, à l’âge de 39 ans. Nous ne disposons pas de précisions sur les circonstances de ce décès survenu alors qu’il était en service.

Adjudant Richard Chrétien

L’adjudant Richard Chrétien, affecté au groupe vétérinaire du régiment de cavalerie de la Garde républicaine, à Paris, est décédé à la suite d’un arrêt cardiaque, le mardi 8 août 2023. Il était alors de permanence dans son logement de service. Âgé de 56 ans, il était marié et père de deux enfants.

Brigadière Mahyra Kalla

Affectée à la brigade territoriale autonome (BTA) d’Oraison, dans les Alpes-de-Haute-Provence, la brigadière Mahyra Kalla, est décédée à l’âge de 20 ans, le vendredi 11 août 2023. Deux mois plus tôt, le 10 juin 2023, la gendarme adjointe volontaire (GAV) avait été victime d’un grave accident de la circulation alors qu’elle allait prendre son service. Plongée dans le coma suite à cet accident, elle a finalement succombé à ses blessures dans la structure médicale où elle était hospitalisée, en région lyonnaise.

Gendarme Cédric Lillo

Le gendarme Cédric Lillo, affecté au peloton de surveillance et d’intervention (Psig) de Joigny (Yonne), est décédé subitement le 28 octobre 2023, à l’issue d’une séance de sport programmée. Malgré les premiers secours prodigués par ses camarades et son rapide transfert vers l’hôpital, le sous-officier âgé de 25 ans n’a pas pu être sauvé. Originaire du Vaucluse, Cédric Lillo vivait en concubinage et n’avait pas d’enfant.

Adjudant Sébastien Liotard

Le 7 décembre 2023, l’adjudant Sébastien Liotard, affecté à la communauté de brigades (CoB) et la brigade de proximité de Saint-Germain-l’Herm, dans le Puy-de-Dôme, est décédé après avoir été victime d’un malaise cardiaque dans les locaux de service de son unité. Il s’apprêtait alors à partir en patrouille. Âgé de 48 ans, il était divorcé et père d’un enfant.

Adjudant-chef Franck Fontaine

Chef du groupe de sécurité de l’Ambassade de France à Aboudja (Nigeria), l’adjudant-chef Franck Fontaine est décédé en service le 10 décembre 2023, à l’âge de 54 ans. Il a été victime d’un malaise cardiaque pendant une séance de sport. Dans le cadre de sa mission en ambassade, il était affecté au Commandement de la Gendarmerie pour l’outre-mer (CGOM) ainsi qu’à celui de la Gendarmerie pour les missions extérieures (CGMEx). Franck Fontaine était marié et père de deux enfants, dont l’un sert au sein d’un escadron de gendarmerie mobile.

Adjudant-chef Thomas Binder

Enfin, depuis le début de l’année 2024, un premier décès en service est déjà à déplorer avec la mort accidentelle de l’adjudant Thomas Binder, affecté au peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) d’Hohrod, dans le Haut-Rhin, victime d’un éboulement le lundi 29 janvier 2024, alors qu’il était en mission d’entrainement au secours en montagne avec ses camarades dans le massif des Vosges.

Le choix du 16 février

La journée du 16 février n’a pas été choisie au hasard puisque c’est à cette date, en 1791, que la Maréchaussée devient officiellement la Gendarmerie nationale. Près de 200 ans plus tard, le 16 février a été choisi pour commémorer les Morts de la Gendarmerie, tués dans l’accomplissement de leur devoir. Depuis 2022, cette journée s’est élargie aux « héros » de l’Arme qui sont également mis à l’honneur à cette occasion.

Sur ces quatorze gendarmes décédés dans l’exercice de leurs fonctions entre mars 2023 et février 2024, quatre ont péris au cours d’une mission. Pour les autres, une majorité sont décédés des suites d’un accident ou d’un malaise cardiaque. Il s’agit donc là de la principale cause de décès en service de gendarmes ces douze derniers mois.

En 2022, neuf gendarmes étaient décédés dans l’exercice de leurs fonctions, dont quatre au cours d’une mission.

Commémoration du Centenaire de l’UNOR par l’ADORAC du Gard

Commémoration du Centenaire de l’UNOR par l’ADORAC du Gard

 

Dès janvier 2022, il fut proposé à la Préfecture du Gard, à la Mairie de Nîmes, au directeur de l’ONACVG, à l’Education nationale, deux activités de l’ADORAC du Gard afin de célébrer le centenaire de l’UNOR.

La première activité proposée résidait en collaboration avec le directeur de l’ONACVG, en une intervention au profit d’élèves de l’atelier Défense et citoyenneté de deux établissements : les collèges Jean Rostand et Capouciné de Nîmes.

Après plusieurs entrevues avec les responsables (08 Mai, 14 Juillet), il fut convenu de rencontrer les élèves le 09 novembre.

A l’ordre du jour, deux volets :

  • La présentation type d’une cérémonie commémorative au moyen de maquettes montrant le positionnement des différents participants et le déroulement d’une cérémonie par le directeur de l’ONACVG.
  • Un diaporama retraçant l’histoire de l’UNOR (origine, statuts, actualités), par le président de l’ADORAC du Gard.

La deuxième proposition avait pour but de présenter aux autorités locales lors d’une cérémonie,  l’UNOR, sa représentation départementale, et son origine locale et nationale.

La date du 11 Novembre fut fixée, date propice au rassemblement de mémoire, événement grandiose et très apprécié dans la cité des Antonins.

Le 09 novembre, nous étions accueillis par la principale du collège Jean Rostand et le DASEN du Gard où 30 élèves des ateliers défense et citoyenneté recevaient leur tenue pour la saison scolaire.

Puis les interventions de 15 élèves chacune se déroulèrent dans un bel esprit de curiosité et de convivialité.

Le diaporama connut un vif succès occasionnant de nombreuses  questions des jeunes, avides de connaître le monde des Armées, des réserves, et de l’association nationale.

Il fut rappelé le rôle prépondérant du lieutenant de réserve Jean-Louis Picheral, nîmois, à l’origine de la naissance de l’UNOR :

  • Président de l’association amicale des officiers et assimilés de la réserve et de l’armée territoriale Nîmes et du Gard (112 officiers en 1914),
  • Secrétaire général de la Fédération nationale des associations d’officiers de complément.

Le 07 novembre 2019, il avait demandé que le 11 novembre soit une fête nationale.

Nous connaissons la suite depuis le congrès de Versailles d’octobre 2021 et le dépôt des statuts au Journal officiel de mai 2022.

Ajoutons à cette présentation le décès pendant la Grande guerre de 20 officiers du Gard tombés au champ d’honneur.

La 11 Novembre à 11 heures 30, au Square du 11 Novembre à Nîmes, étaient rassemblés plus de 350 participants afin de commémorer l’armistice de 1918.

De nombreuses autorités civiles, militaires, associations patriotiques, Croix rouge, assistaient à l’événement. Parmi eux, les volontaires des ateliers Défense et citoyenneté cités plus haut pour porter le drapeau de l’ADORAC et déposer une gerbe « Centenaire de l’UNOR ». La classe entière était présente sous la conduite de madame la principale du collège Jean Rostand et des professeurs.

Ce fut une grande et belle cérémonie à l’issue de laquelle les représentants de l’atelier Défense furent chaleureusement félicités et remerciés pour leur intérêt et leur motivation.

A cet effet, le président de l’ADORAC avait remis à chacun un diplôme de participation aux activités du centenaire de l’UNOR.

Il nous appartient désormais de guider ces jeunes citoyens, pour leur avenir et l’avenir de l’UNOR.

Le lieutenant-colonel (h) Jean-Marc Noegelen

Président de l’ADORAC du Gard.

 

Covid-19 : Les Français appelés à pavoiser balcons et fenêtres pour commémorer la victoire du 8 mai 1945

Covid-19 : Les Français appelés à pavoiser balcons et fenêtres pour commémorer la victoire du 8 mai 1945

http://www.opex360.com/2020/04/21/covid-19-les-francais-appeles-a-pavoiser-balcons-et-fenetres-pour-commemorer-la-victoire-du-8-mai-1945/

Un premier monument aux morts en opex érigé dans le Morbihan

Un premier monument aux morts en opex érigé dans le Morbihan

opex monument.png

Philippe Chapleau – Lignes de défense – 26 juin 2018

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/

 

En attendant l’inauguration à Paris du monument dédié aux soldats français tombés en opérations extérieures, un monument a été érigé dans le Morbihan pour honorer ces militaires.

Ce monument a été créé, financé et réalisé par l’Association nationale des titulaires du titre de reconnaissance de la nation (ANT-TRN).

Il se situe à Theix (56). Son inauguration officielle est prévue pour le printemps 2019 (photo: Vincent Nadalini). La conception et la réalisation de ce monument commémoratif ont été confiées à Jean-Claude Champion, d’Elven (56).

Pour tout contact:
– la déléguée du Morbihan Arlette Trimaile par courrier 1 rue des santolines 56680 Plouhinec ou par mail a.trimaille@wanadoo.fr
– le siège national : ANT-TRN BP 202 -61104 Flers mail: anttrn10@gmail.com