Le sous-marin nucléaire d’attaque Suffren devrait bientôt être qualifié pour les opérations spéciales

Le sous-marin nucléaire d’attaque Suffren devrait bientôt être qualifié pour les opérations spéciales

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Confidentialité des opérations spéciales oblige, les détails sur ce nouveau matériel sont rares. On sait seulement qu’il est produit par Exail [ex-ECA Group], dans le cadre d’une collaboration avec le Commando Hubert, et qu’il peut emporter une dizaine de nageurs de combat. « C’est un véritable outil anti-déni d’accès. […] Il y a très peu de nations qui possédent ce type de vecteur et maîtrisent la capacité globale du triptyque PSM-DDS-SNA. Les capacités opérationnelles du PSM3G sont révolutionnaires par rapport à l’actuel PSM2G », explique seulement la Marine nationale.

Cela étant, pour le moment, le Suffren n’est pas en mesure de mettre en oeuvre ce PSM3G en opération [ni même éventuellement des drones, ndlr] étant donné que son hangar de pont n’a pas encore été qualifié par la Direction générale de l’armement [DGA]. Mais ce ne serait qu’une question de temps.

En effet, selon le dernier numéro du magazine RAIDS, le Suffren a entamé une campagne d’essais avec son hangar de pont amovible en juin dernier. L’un des enjeux est de voir dans quelle mesure sa présence dégrade ses performances.

« Les essais menés sur le Suffren […] doivent permettre d’aboutir à la mise en service du DDS, dont la présence sur le pont du sous-marin dégrade légèrement les performances, dans une mesure qui n’est pas connue », écrit en effet RAIDS.

Au passage, on apprend que le PSM3G a été utilisé par le commando Hubert lors de la phase 4 de l’exercice interarmées et interalliés Orion… mais depuis un navire de surface.