Opération BACCARAT : 1.500 soldats et 50 hélicoptères s’affrontent dans le Grand Est

Opération BACCARAT : 1.500 soldats et 50 hélicoptères s’affrontent dans le Grand Est

Par Jean-Christophe Dupuis-Remond – France info Publié le 26/09/2018

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/marne/suippes/operation-baccarat-1500-soldats-50-helicopteres-s-affrontent-grand-est-1548072.html

 

Des hélicoptères de combat participant à l’exercice BACCARAT 2018 dans le quart Nord-Est de la France, le 26 septembre 2018. / © Cécile Banasik / France 3 Champagne-Ardenne

L’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) a vu les choses en grand pour son exercice annuel d’aérocombat qui se déroule cette année dans le Grand Est : dix jours de manoeuvres, depuis le lundi 17 et jusqu’au vendredi 28 septembre, pour près de 1.500 hommes et cinquante hélicoptères.

Depuis le lundi 17 et jusqu’au vendredi 28 septembre 2018, l’état-major de la 4e brigade d’aérocombat (4e BAC) organise et dirige l’exercice BACCARAT 2018 sur plusieurs sites du quart nord-est de la France.

Ces dix jours de manœuvres rassemblent près de 1.500 hommes et cinquante hélicoptères.
Ils offrent un programme à la fois extrêmement dense et particulièrement réaliste, incluant notamment plusieurs séquences de tirs réels pour éprouver les compétences des différentes unités participantes.

BACCARAT 2018 se déroule sur plusieurs sites du Grand Est et des Hauts de France : Mailly, Suippes, Sissonne et Mourmelon (soit 4 000 km² de « terrain libre »).

Cette opération de grande ampleur conclu une année de préparation opérationnelle à l’aérocombat pour des soldats de l’armée de terre.
Ceux-ci font partie des troupes susceptibles d’être engagées sur un terrain d’opération en compagnie des 1er, 3e ou 5e régiment d’hélicoptères de combat (RHC) de Phalsbourg (Moselle), Etain (Meuse) et Pau (Pyrénées-Atlantiques).
 

Maîtriser l’aérocombat

Or tous ces soldats ne maîtrisent pas forcément l’action de terrain en compagnie d’aéronefs.
C’est pourquoi ils ont été répartis en France en deux catégories d’unités.

Celles qui travaillent déjà régulièrement avec les forces de l’Aviation légère de l’Armée de terre (ALAT), sont appelées unités du « premier champ« .

Les autres sont les unités du « second champ« .

Elles sont elles-aussi susceptibles d’être projetés sur des théâtres d’opération en compagnie d’hélicoptères. Avec lesquels elles doivent savoir travailler de façon fluide et en toute sécurité.
C’est le but de cette année d’entraînement qui se solde par cet exercice de grande ampleur.

En 2018, c’est le 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMA) qui achève cette formation du « second champ« .
Il sera remplacé dans les prochaines semaines par la 13e demi-brigade de Légion étrangère qui participe elle-aussi à BACCARAT 2018 avant d’entamer son année de formation à l’aérocombat.
 

50 hélicoptères français et européens

A l’occasion de cet exercice de grande ampleur, aux hélicoptères légers et à ceux de transports de l’armée française, sont venus se joindre une escadrille espagnole et une patrouille d’AH-64 « Apache » britanniques.

Une coopération dans le cadre de cet exercice qui se révèle indispensable dans la perspective d’éventuelles collaborations européennes ou « OTANiennes« .
 

Présentation de l’exercice BACCARAT 2018
1.500 hommes et 50 hélicoptères militaires français et européens participent à cet exercice d’aérocombat de grande ampleur dans le quart nord-est de la France. – Armée de terre

Pour le général Bertrand Vallette d’Osia, commandant la 4e BAC,  

« il s’agit de travailler l’aptitude élémentaire à l’héliportage, l’intégration de sous-groupements aéromobiles lors des exercices tactiques planifiés et, pour les chefs tactiques, d’obtenir les qualifications relatives à l’aérocombat« .