Nîmes : Franck Proust et Françoise Dumas reçus au Ministère des armées pour la zone aéroportuaire
Le dialogue est plus que jamais actif sur le périmètre foncier que la métropole souhaite maîtriser pour constituer le fameux pôle européen de sécurité civile.
La députée Françoise Dumas, présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées, et le président de Nîmes métropole Franck Proust étaient conviés ce mardi matin au ministère des armées. Ils se réjouissent, dans un communiqué commun, de l’avancée du dossier du développement de la zone aéroportuaire Nîmes-Garons.
« Nous nous félicitons de l’écoute apportée aujourd’hui par le cabinet de Madame Florence Parly, Ministre des Armées, qui nous a reçu ce matin pour évoquer le devenir de l’aéroport de Nîmes-Garons. Après un premier contact de terrain lors de la visite de Madame la Ministre, à Nîmes, le 14 janvier dernier, nous avions à cœur à ce que le dialogue se poursuive au plus haut niveau. (…) Cette zone aéroportuaire, dont l’emprise est l’une des plus importante du sud de la France, dispose de réserves foncières qui pourraient être mises au service du développement de notre territoire et à la constitution d’un pôle européen de sécurité civile. Au-delà de nos différentes sensibilités, nous tenons à travailler de concert afin de développer une approche partagée entre l’État et les collectivités territoriales pour profiter au mieux des opportunités offertes par notre département, qui est un nœud de communication stratégique, doté d’infrastructures de qualité.«
« Le dialogue va se poursuivre sur le périmètre du foncier que la métropole de Nîmes souhaite maîtriser pour asseoir l’implantation d’entreprises œuvrant pour l’aéronautique et le secteur de la défense. De son côté, le ministère des armées va travailler à la définition de ses besoins opérationnels à court et long termes sur le territoire. Le calendrier pourrait déboucher sur des accords de principe au cours de l’été 2022.«
Mi-janvier, Franck Proust avait indiqué à Midi Libre : « Il y a une étude lancée par la commission européenne, avec une enveloppe de 500 M€, pour définir le périmètre d’action [du centre d’expertise européen sur la base de Sécurité civile]. Sept pays devraient travailler ici en termes de formation, de missions, de protocole différent selon les pays où on intervient pour éteindre un incendie de forêt.«