Des militaires japonais s’entraînent pour la première fois sur le sol français
Du 10 au 30 septembre, Brunet-Takamori 23 mobilise environ 400 militaires français et japonais autour de Nouméa, Plum et Prony. Pour les deux pays, cet exercice de niveau compagnie constitue une opportunité rare « d’accroître leur interopérabilité afin d’être en mesure d’intervenir ensemble » et « illustre le souhait commun de consolider, développer et d’enrichir ce partenariat », indiquait ce matin l’état-major des armées.
Une soixantaine de soldats du 5e régiment d’infanterie japonais ont été insérés au sein du régiment d’infanterie de marine du Pacifique Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC), soit une section accompagnée d’éléments de commandement et de soutien. L’ensemble est appuyé par la base aérienne 186 de La Tontouta et la direction interarmées du service de santé des forces armées (DIASS).
« Nous avons développé nos compétences de combat individuel et amélioré la compréhension mutuelle entre le Japon et la France grâce à des exercices préparatoires », déclarait hier la JGSDF. Après un stage commando et une phase d’intégration dans la compagnie motorisée du RIMaP-NC, Brunet-Takamori 23 s’apprête maintenant à basculer dans l’exercice de synthèse interarmes et interarmées.
Ce rendez-vous organisé pour la première fois au coeur du Pacifique sud vient s’ajouter à une coopération bilatérale jusqu’alors essentiellement orientée vers le domaine aéronaval, comme le démontrait encore l’exercice Oguri-Verny réalisé en août dernier.
Crédits image : RIMaP-NC