Les parcours des nouveaux commandants de groupement et de Comgend

Les parcours des nouveaux commandants de groupement et de Comgend


Trois commandants de Gendarmerie outre-mer, trente commandants de groupement de gendarmerie départementale, quatre commandants de groupement de gendarmerie mobile et trois commandants de groupement de gendarmerie spécialisée prennent leurs fonctions le 1er septembre où les ont prises en début d’été pour plusieurs d’entre-eux. La Voix du Gendarme vous présente leurs parcours. Parmi les profils, on constate l’arrivée d’une génération de commandants de groupement de gendarmerie départementale qui ont commandé des brigades et effectué tout leur parcours en GD, ce qui est assez nouveau. Nous vous présenterons les nouveaux commandants de Sections de recherches prochainement.

ComGend de Guadeloupe : général Christophe Perret, sous-directeur de l’action internationale à la Direction des affaires européennes et internationales du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer

Il succède au général Vincent Lamballe, nommé commandant en second de la Garde républicaine

Saint-Cyrien de 49 ans, il a d’abord commandé un peloton de gendarmerie mobile à Aubervilliers (1998-2001), au cours duquel il a servi neuf mois au sein de la mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine. Il a ensuite été commandant de compagnie et officier pédagogie à l’École de Gendarmerie de Montluçon (2001-2004) puis a commandé la compagnie de Trévoux dans l’Ain (2004-2008). 

Après avoir suivi la scolarité de l’école de guerre en Espagne, il y est resté comme attaché de sécurité intérieure adjoint (2008-2012). Puis, après deux ans au bureau des affaires criminelles de la DGGN, il a pris le commandement du groupement de gendarmerie départementale de Haute-Marne (2014-2017) avant de partir comme attaché de sécurité intérieure en Tunisie.
En 2020, il a été l’un des précurseurs de la nouvelle direction des affaires européennes et internationales du ministère de l’Intérieur, créée octobre 2020. 

Comgend de Martinique : général Yvan Carbonnelle, conseiller contre-terrorisme de la coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme (CNRLT).  

Il succède au général William Vaquette, nommé chef du Sirpa Gendarmerie et conseiller communication du DGGN

Saint-Cyrien âgé de 50 ans, il a débuté comme commandant du peloton d’intervention de l’escadron 43/3 de Dreux (28) avant de commander la compagnie des Sables d’Olonne, avec entre-temps un détachement à la Commission européenne. Il a été aussi été cadre à l’EOGN, chef de la section “délinquance et criminalité organisée” à la DGGN, adjoint au chef de bureau de la lutte antiterroriste (BLAT), adjoint au chef de l’UCLAT (L’Unité de coordination de la lutte antiterroriste) et chargé de missions auprès du DGGN et du directeur des opérations et de l’emploi. Le général Carbonnelle, a commandé le groupement de Vaucluse (84). Il est titulaire d’un master de criminologie (Aix-Marseille), ainsi que de deux diplômes universitaires, l’un en droit pénal (Sceaux) et l’autre portant sur les “études islamiques” (Sorbonne).

Comgend de Saint-Martin Saint-Barthélémy : lieutenant-colonel Hugues Loyez, stagiaire à l’École de Guerre

Il succède au colonel Maxime Wintzer-Wekehind, nommé au bureau du suivi de la synthèse et de la veille opérationnelle (BSSVO) du Centre national des opérations (CNO)

Né en 1988, Saint-Cyrien (promotion “capitaine de Cacqueray”), Hugues Loyez a débuté comme commandant du peloton d’intervention de l’EGM 29/1 d’Aubervilliers, devenu par la suite l’EGM 29/1 de Drancy, avec lequel il a notamment effectué une mission en Nouvelle-Calédonie. Il a ensuite occupé le poste d’adjoint au commandant de l’Antenne GIGN (AGIGN) de Polynésie Française à Tahiti, avant de prendre le commandement de l’unité de 2019 à 2020. De retour en métropole, il a pris le commandement la compagnie d’Amboise (37) puis a rejoint l’École de guerre en 2023. Le lieutenant-colonel Hugues Loyez, breveté parachutiste et “chef de mission en intervention spécialisée”, est notamment titulaire de l’ordre national du Mérite.

Allier (03) : colonel Olivier Traullé, commandant en second du groupement de la Drôme.

Il succède à la colonelle Isabelle Orefice.

Originaire de Normandie, cet officier de 50 ans a une grosse expérience de terrain, particulièrement en ordre public. Ancien sous-officier en gendarmerie mobile, EGM de Pontcharra (38), il a débuté sa carrière d’officier à la tête du peloton d’intervention de l’EGM 21/5 de Chambéry (73) puis a commandé l’EGM 34/6 de Saint-Gaudens (31) avec lequel il a été projeté en Afghanistan, pour accompagner et former la police afghane sur le terrain. Il ensuite participé à la formation de la Garde nationale au Niger avant de prendre la tête de la compagnie de Digne-les-Bains (04) où il participé à la gestion du crash de la Germanwings. Il a ensuite commandé une seconde compagnie, celle du Moule en Guadeloupe, une unité confrontée à un fort taux de criminalité et impactée par les tempêtes Irma et Maria.

Alpes-Maritimes (06) : colonel Benoit Taponat : chargé de mission au pôle Stratégie du cabinet du DGGN. Ingénierie et pilotage de programmes de transformation interne

Il succède au colonel Sébastien Thomas, nommé adjoint au sous-directeur des soutiens et des finances à la DGGN.

Saint-Cyrien, le colonel Benoît Taponat, 42 ans, a effectué tout son parcours en gendarmerie départementale. Il a en effet débuté comme commandant en second de la compagnie de Romorantin-Lanthenay (41). Il a ensuite été chargé de mission auprès du général, conseiller “Gendarmerie” du ministre de l’Intérieur avant de commander la compagnie de Belley (01). Après l’École de guerre, il a été nommé conseiller “opérations-emploi” au cabinet du directeur général de la Gendarmerie. De 2019 à 2022, il a exercé les fonctions de commandant en second de la Polynésie française avant de revenir au cabinet du Directeur général comme chargé de mission au pôle stratégie du cabinet avec en charge l’ingénierie et pilotage de programmes de transformation interne.

Ardèche (07) : colonel Pierre-Charles Grosse : attaché de sécurité intérieure à Vienne (Autriche)

Il succède au colonel Benoît Terrier, nommé chargé de mission auprès de la direction des soutiens et des finances de la DGGN.

Saint-Cyrien, âgé de 41 ans, il a débuté au peloton autoroute de Nemours (77), puis a commandé le prestigieux escadron motocycliste de la Garde républicaine avant de prendre la tête de la compagnie de Saumur (49). Il a ensuite été chef du département d’enseignement militaire et tactique à l’EOGN avant d’être élève à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) dans le cadre de la scolarité de l’École de guerre.

Aube (10) : colonel Antoine Lagoutte, chef du bureau de la synthèse budgétaire à la DGGN.

Il succède au colonel François Goetz, nommé chef-adjoint du service central de renseignement criminel de la Gendarmerie.

Saint-Cyrien, âgé de 44 ans, il a intégré la Gendarmerie via le concours des officiers des armes après des débuts dans l’armée de Terre comme chef de section à la 3ème compagnie de commandement et de transmissions de Limoges. Il a commencé dans l’Arme comme commandant de l’EGM 13/6 de Narbonne (11)avant d’être à la tête du centre de recherche et d’expertise logistique (CREL) du Chesnay (78) où il a été responsable de la spécification technique et du contrôle des équipements des forces de sécurité intérieure. Il a ensuite commandé la compagnie de Morlaix (29) puis a été chargé de mission auprès du directeur des soutiens et des finances de la Gendarmerie comme responsable des dossiers de transformation, de soutien logistique et d’achat. Il a ensuite adjoint du chef du bureau de la synthèse budgétaire à la DGGN avant d’en prendre la tête. Il est breveté de l’École de guerre. Engagé dans la vie associative, il est membre fondateur et trésorier de l’association francaise sur la fibrodysplasie ossifiante progressive (FOP).

Aude (11) : colonel Francis David. Chef d’état major de la Gendarmerie de Guadeloupe.

Il succède au colonel Olivier Berger, nommé adjoint au sous-directeur de la politique des ressources humaines à la DGGN.

Issu de l’école militaire du corps technique et administratif (ECTA), âgé de 50 ans, le colonel David a d’abord servi pendant plus de six ans au sein du service de santé des armées comme chef de cabinet de du directeur de l’école d’application du SSA au Val de Grâce et chef du service logistique de cette même école. En 2003, il a participé à une opération extérieure au Kosovo comme gestionnaire du groupe medico-chirugical (GMC) et responsable du déménagement de la structure de Mitrovica vers Plana. Après avoir intégré l’Arme via le concours des officiers des armées, il a débuté comme commandant en second de la compagnie de Sentis (60) puis commandant de la compagnie de Le Marin en Martinique. Il a ensuite été adjoint au chef du bureau de l’organisation à la DGGN de 2015 à 2020, période pendant laquelle il a été pilote du J9 innovation au centre des opérations Covid19 et créateur et co-animateur du Lac information stratégique. Il a rejoint la Guadeloupe en août 2020.

Charente-Maritime (17) : colonel Johanne Gojkovic-Lette, officier adjoint veille au Centre national des opérations (CNO).

Il succède au colonel Rémi de Gouvion-Saint-Cyr qui est affecté à l’ANFSI – Agence du numérique des forces de sécurité intérieure en tant que chargé de mission.

Saint-Cyrien direct, âgé de 47 ans, le colonel Johanne Gojkovic-Lette a débuté comme commandant du peloton d’intervention et adjoint du commandant de l’EGM 11/7 de Verdun (55). Il s’est ensuite orienté vers la police judiciaire comme chef du groupe délinquance financière et adjoint au chef de la section de recherches d’Orléans puis chef de la section de recherches de la Réunion. Il a poursuivi dans ce domaine comme chef de la section délinquance financière et cybercriminalité au bureau des affaires criminelles de la sous-direction de la Police judiciaire (SDPJ) à la DGGN. Comme lieutenant-colonel, il a commandé la grosse compagnie du Muret (81) avec 190 militaires sous ses ordres avant de revenir dans la PJ comme commandant pendant trois ans la section de recherches de la Gendarmerie des transports aériens (GTA). Il a enchaîné sur un poste de chargé de mission à la SDPJ puis a intégré le Centre national des opérations (CNO) comme officier adjoint veille. Il est auditeur du centre des hautes études du ministère de l’Intérieur (IHEMI).

Correze (19) : colonel Julien Gossement, chargé de projets à la Sous-direction emploi des forces (SDEF) à la DGGN.

Il succède au colonel Xavier Lefevre, nommé attaché de sécurité intérieure en Côte d’Ivoire à Abidjan.

Âgé de 45 ans de recrutement universitaire, diplômé de l’École de guerre, il a débuté comme commandant de peloton à l’EGM 26/2 de Bouliac (33) avant d’être aide de camp du SGDSN (secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale). Il a ensuite été commandant en second de la compagnie de Hyères (83) puis commandant de la compagnie de Montbard (21). Il a ensuite été Conseiller Gendarmerie de la SNCF avant d’être chargé de projets à la sous-direction emploi des forces (SEF) .

Eure (27) : colonel François Hulot, chef du centre d’analyse et d’exploitation à la Direction des opérations et de l’emploi (DOE).

Il succède au colonel Emmanuel Gros, affecté au service de la Transformation de la DGGN.

Saint-Cyrien, âgé de 41 ans, nommé colonel à 38 ans, il est un “pur GD”. Il a débuté comme commandant de la communauté de brigades de Pont L’Évêque (14) puis a enchaîné avec le commandement de la compagnie des îles du Vent en Polynésie française (987) à Faa’a. Il a ensuite commandé une deuxième compagnie à Ploermel dans le Morbihan (56). Après l’École de guerre, il a servi au cabinet du ministre de la Défense pendant trois ans entre 2018 et 2021 avant d’être nommé chargé de projets à la DOE puis chef du centre d’analyse et d’exploitation à la DOE.

Eure-et-Loir (28) : colonel Julien Andreau, adjoint au chef de la Mission de gouvernance ministérielle des ressources humaines (MGMRH) du ministère de l’Intérieur.

Il succède au colonel Stéphane Tourtin, nommé cadre-enseignant à l’École de guerre et auditeur de la session nationale de l’Institut des hautes études de défense nationale.

De recrutement universitaire, âgé de 45 ans, le colonel Julien Andreau a débuté en 2005 comme adjoint au chef de l’EDSR (EDSR) de l’Oise. Il e ensuite notamment commandé l’EDSR des Yvelines, et la compagnie d’Angers après un passage de cinq ans au bureau personnel officier de la DGGN.

Finistère (29) : colonel Pierre-Yves Caniotti, responsable de la stratégie et de la prospective au commandement du ministère de l’intérieur dans le cyberespace.

Il succède à la colonelle Charlotte Tournant, nommée chargée de mission à la mission des hauts potentiels (MHP) à la direction des ressources humaines.

Saint-Cyrien de 46 ans, ce Jurassien a débuté à la Section de recherches d’Ajaccio en Corse, avant de passer cinq ans à la sous-direction de la police judiciaire à la DGGN comme chargé des technologies numériques. Il a ensuite commandé la compagnie de Rezé (44) puis la Section de recherches de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. En 2020, il a été l’un des préfigurateurs du commandement de la Gendarmerie dans le cyberespace (Comcybergend) avant d’intégrer cette nouvelle unité puis le commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberespace.

Gard (30) : colonel Emmanuel Casso, directeur d’instruction à l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN)

Il succède au général Eric Chuberre, nommé commandant en second de la région de Gendarmerie Bretagne et de la Gendarmerie pour la zone de sécurité ouest.

Saint-cyrien, âgé de 41 ans, il a débuté comme chef d’équipe à la Section de recherches d’Ajaccio avant de rejoindre la sous-direction de la police judiciaire à la DGGN. Après avoir commandé la compagnie de Saint-Paul à la Réunion, il a été officier de liaison Gendarmerie au ministère de la Justice puis directeur d’instruction à l’EOGN.

Indre (36) : colonel Julien Faugère, chef du bureau J5 (planification) au Centre national des opérations

Il succède au colonel Laurent Texier

De recrutement universitaire, âgé de 44 ans, il a débuté comme commandant de peloton en gendarmerie mobile, a commandé l’Egm 14/6 de Perpignan (66) et la compagnie de Provins (77). Diplôme de l’École de guerre, il est spécialiste en planification et a été chef de la section planification du Centre de planification et de gestion de crise (CPGC). Il a été à la manoeuvre lors de la tempête Alex dans les Alpes-Maritimes.

Gers (32) : colonel Philippe de Laforcade, chef du centre zonal des opérations de la Région de Gendarmerie Auvergne – Rhône-Alpes.

Il succède au colonel Sébastien Mahey, nommé chef de la division formation de l’école de Gendarmerie de Châteaulin.

De recrutement universitaire, âgé de 44 ans, pur GD, il a débuté comme commandant de la brigade de Fontenay-le-Comte (85) et a enchaîné comme commandant en second de la compagnie de Tahiti avant de prendre la tête de la compagnie de Quimperlé (29). Après l’École de guerre, il a été adjoint à un chef de bureau à la DGGN, chargé d’études prospectives et stratégiques et du suivi et de l’analyse des dynamiques de réorganisation territoriale. Il a ensuite rejoint comme chargé de mission le centre zonal des opérations dont il est devenu le chef.

Lot-et-Garonne (47) : colonel Alexandre Peruch, chef du département accompagnement de la transformation de la Gendarmerie.

Il succède au colonel Emmanuel Houzé nommé chargé de mission sécurité intérieure auprès de l’Organisation des Nations Unies à New-York.

Saint-cyrien, âgé de 48 ans, il a commandé un peloton d’intervention de gendarmerie mobile à Maison-Alfort, la compagnie de Libourne lors de la reprise du commissariat de police et a été adjoint au commandant du 2e régiment d’infanterie de la Garde républicaine. Il a également été instructeur à l’EOGN, a servi au bureau des effectifs à la DGGN, a été chef du bureau opérations-emploi à la Réunion. Il a participé à une opération extérieure au Kosovo et est ancien combattant.

Le colonel Perruch est diplômé d’HEC et est auditeur de IHEDN et a reçu une formation en intelligence artificielle dans le cadre d’un cycle supérieur de l’Institut des Hautes Études du Ministère de l’Intérieur (IHEMI).

Lozère (48) : colonel Marie-Béatrice Tonanny, chef de bureau au service de la transformation

Elle succède au colonel Cédric Michel, affecté à l’état-major de la région de Gendarmerie Sud à Marseille

Recruté sur titres, âgée de 46 ans, ancienne élève du lycée militaire d’Aix-en-Provence, cette scientifique a servi au Pole judiciaire de la Gendarmerie, a commandé la compagnie du Vigan et a servi à la sous-direction de la police judiciaire au Bureau des affaires criminelles où elle a en particulier suivi l’enquête nationale sur les mutilations de chevaux. Elle a ensuite rejoint le service de la transformation comme chef du département de l’administration de la donnée.

Maine-et-Loire (49) : colonelle Virginie Giudici, chargée de mission à l’Inspection générale de l’administration, au sein des services du ministère de l’Intérieur.

Elle succède au colonel Tanguy Landais, affecté à l’état-major de la région de Gendarmerie de Bretagne.

Âgée de 43 ans, issue du recrutement universitaire, cette alsacienne a débuté comme commandant de la communauté de brigades de Mormoiron (84) avant de retourner à l’EOGN comme cadre de contact puis officier pédagogie. Elle a ensuite commandé la compagnie de Fort-de-France en Martinique avant de rejoindre la DGGN comme officier concepteur au bureau de la formation. Après l’École de guerre, elle a servi à l’inspection générale de l »administration (IGA) comme chargée de mission.

Mayenne (53) : colonel Xavier Dumolard de Bonviller, commandant en second la Gendarmerie de Polynésie française

Il succède au colonel Pierre-Yves Le Trong affecté au commandement des écoles de la Gendarmerie à Rochefort.

De recrutement universitaire, âgé de 44 ans, il a débuté comme commandant en second de la compagnie de Rezé (44) avant d’intégrer le cabinet du DGGN. Il a ensuite commandé la compagnie d’Étampes (91). Breveté de l’École de guerre, il a rejoint la Polynésie comme commandant en second.

Meurthe-et-Moselle (54) : colonel Sébastien Brach, adjoint au conseiller Gendarmerie au cabinet du ministre de l’Intérieur

Il succède au colonel Frédéric Dantin, affecté à l’état-major de l’Inspecteur Général des Armées Gendarmerie (IGAG) en tant que chef du pôle études-enquêtes

Âgé de 49 ans, cet ancien sous-officier formé à Chatellerault qui a servi comme enquêteur en brigade et en brigade de recherches en Alsace a débuté son parcours d’officier comme officier adjoint police judiciaire en Polynésie. Il a ensuite été chef de division au sein de la Section de recherches de Rennes avant de commander la compagnie de Haguenau en Alsace. Il a ensuite été élève à l’ENA (Promotion Hannah Arendt), dans le cadre de la scolarité de l’École de guerre et à l’issue a été nommé sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de la Haute-Vienne (87). Depuis octobre 2022, il était adjoint au conseiller Gendarmerie du ministre de l’Intérieur.

Pas-de-Calais (62) : colonel Olivier Alary, Chargé de mission affaires européennes et internationales au cabinet du DGGN

Il succède au général Frantz Tavart, nommé commandant de l’EOGN

Saint-Cyrien, âgé de 49 ans, il a débuté son parcours d’officier dans l’arme du Train et a intégré la Gendarmerie via le concours des officiers des armées (OA). Il a commandé un escadron de gendarmerie mobile, a été conseiller militaire technique du haut commandant de la Garde nationale du Niger et a commandé la compagnie de Calais-Boulogne.

Il a également été chef du bureau sécurité intérieure de l’Union au sein du secrétariat général des affaires européennes (SG) chargé de mission en affaires européennes et internationales chef du Pôle des affaires européennes et internationales (PAEI), et a servi au commandement de la prévôté. Il est breveté de l’École de guerre. Il a reçu avec le colonel Franck Peinaud le Prix de la réflexion stratégique de la Gendarmerie, pour leur article publié dans Revue de l’Union européenne.: “Culture européenne commune des forces de sécurité intérieure : état de l’art et enjeux”.

Pyrénées-Orientales (66) colonel Lionel André, conseiller technique montagne du DGGN

Il succède au colonel Arnaud Goudard, affecté à la direction des opérations et de l’emploi (DOE).

De recrutement universitaire, âgé de 45 ans, ce spécialiste montagne a débuté comme commandant en second de la compagnie de Foix (09). Il a enchaîné comme comme commandant en second de la compagnie de Bonneville (74). Après sa formation de spécialiste Montagne, – il est titulaire du brevet de commandement des opérations d’enquête et de secours- il a pris la tête du PGHM de Corte puis de celui d’Ajaccio. Après l’École de guerre, il a commandé la compagnie de Villefranche-sur-Saône (69) avant de rejoindre le commandement des réserves où il a été en charge de la communication, de la rédaction en chef du mensuel et des questions internationales. Depuis 2020, il était conseiller technique montagne du DGGN.

Bas-Rhin (67) : général Gwendal Durand, sous-directeur de l’accompagnement du personnel

Il succède au général Jude Vinot nommé adjoint au directeur des opérations et de l’emploi, chef du pôle de stratégie générale.

Saint-cyrien, âgé de 50 ans, il a commencé dans l’armée de Terre (arme du Train) comme chef d’un peloton de circulation routière à Arras avant de rejoindre la Gendarmerie via le concours des officiers des armées (concours des capitaines).

Il a commandé l’escadron de gendarmerie mobile 24/1 de Maisons-Alfort, la compagnie de Bordeaux (33) et le groupement de gendarmerie départementale de Meurthe-et-Moselle à Nancy (54) en 2015.

En état-major et en administration centrale, il a été : chef de la section des opérations à l’état-major de la défunte force de gendarmerie mobile et d’intervention (FGMI) à Maisons-Alfort, chef du bureau opérations emploi à l’état major de la FGMI, chef de la section veille média du service d’information et de relations publiques des armées-Gendarmerie (SIRPA-G) à la DGGN à Issy-les-Moulineaux, chef du bureau média du SIRPA-G, chargé de mission à la direction des personnels militaire, adjoint au sous-directeur de l’accompagnement du personnel en 2021 puis sous directeur en titre à compter de 2022.
Breveté du Collège Interarmées de Défense (École de guerre) en 2008, il est notamment chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, chevalier des palmes académiques, et titulaire de la croix du combattant et du titre de reconnaissance de la Nation. Il a participé à une opération extérieure en ex-Yougoslavie.

Haute-Saône (70) : colonel Alban Delalonde : chargé du projet, directeur du programme Centaure à la DGGN

Il succède au colonel Thierry Crampé, nommé adjoint au commandant de la Gendarmerie de la Guyane.

Âgé de 50 ans, de recrutement officier de réserve après deux ans comme chef de section à l’instruction au sein du 3ème régiment d’hélicoptères de combat (3°RHC) à Étain-Rouvres (55), il a commencé son parcours comme commandant du peloton d’intervention de l’escadron 35/7 de gendarmerie mobile à Revigny-sur-Ornain (55). Il a ensuite commandé pendant un an le peloton d’intervention de l’escadron 12/1 de gendarmerie mobile à Versailles-Satory (78 avant de prendre la tête de cet escadron. Le colonel Delalonde, a commandé deux compagnies, celles de Mantes-La-Jolie (78) en 2012, et de Meaux (77) en 2018.

Entre temps, il a été adjoint au chef du bureau de la sécurité intérieure auprès du préfet délégué pour la zone de défense et de sécurité ouest, et chef de la section emploi gendarmerie mobile (SEGM) auprès du général commandant la région de gendarmerie Bretagne, commandant la Gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest.

En administration centrale, il a occupé les fonctions d’adjoint au chef du bureau de l’ordre public (BOP) à la direction des DOE, d’adjoint au chef du bureau de la sécurité et de l’ordre publics (BSOP) au sein de la sous-direction de l’emploi des forces (SDEF).

Il y a conçu l’ensemble des textes de doctrine déclinant, au niveau de la Gendarmerie, le schéma national de maintien de l’ordre (SNMO), et en particulier l’instruction n°200000 GEND/DOE/SDEF/BSOP du 28 juillet 2022, relative à la gestion de l’ordre public par les unités de la Gendarmerie.

Au 1er décembre 2021, dans le cadre de la direction du programme VIPG (véhicule d’intervention polyvalent de la gendarmerie) CENTAURE qui lui a été confiée, il a été affecté en tant que chargé de projets au sein de cette même sous-direction. Outre la conduite de ce programme en lien avec l’industriel et l’ensemble des services qui y ont concouru, il a pu proposer la conception de la doctrine d’emploi de la composante blindée de la Gendarmerie validée le 14 décembre 2023.

Sarthe (72) : colonel Nicolas Bracq, gestionnaire ressources humaines au département du personnel officier à la DGGN.

Il succède au colonel Laurent de la Follye de Joux nommé chef de la mission des compétences à la direction des resources humaines de la Gendarmerie.

Il est l’un des rares commandant de groupement à avoir débuté comme gendarme adjoint volontaire (GAV). C’est en effet à Vannes (56) que le Breton Nicolas Bracq 44 ans, a fait son entrée en Gendarmerie. Il a ensuite été sous-officier d’active en gendarmerie mobile, au sein du groupement blindé (GBGM) à Versailles Satory (78).

Comme officier, il a débuté comme commandant de la communauté de brigades de Thiéblemond-Farémont (51) puis a été instructeur à l’école polytechnique à Palaiseau avant de prendre la tête de la compagnie de Châtellerault (86). Après l’École de guerre, il a rejoint le département du personnel officier à la DGGN comme gestionnaire. Il est marié et père de 5 enfants.

Haute-Savoie (74) : colonel Stanislas Ganuchaud, cabinet du DGGN

Il succède au colonel Benoît Tonanny nommé chargé de mission à la DGGN

Le colonel Stanislas Ganuchaud (Photo Linkedin)

Saint-Cyrien de 43 ans, il a commencé par le commandement de la communauté de brigades de Carnac-Quiberon avant d’être officier pédagogie au bureau des études générales de l’EOGN. Il a ensuite commandé une compagnie en Corse de avant de rejoindre l’École de guerre puis la direction des ressources humaines de la DGGN comme chargé de projets. Il était conseiller RH au cabinet du DGGN depuis 2022. Chevalier de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite, il est également titulaire de la médaille de la Gendarmerie, de la croix du combattant, de la médaille d’Outre-mer, de la médaille de la Défense nationale échelon Or, du titre de reconnaissance de la nation et de la médaille de protection militaire du territoire.

Deux-Sèvres (79) : colonel Erwan Kermorvant, chef du centre zonal des opérations de la région de Gendarmerie des Hauts-de-France

Il succède au colonel Ludovic Vestieu, affecté au le commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberespace.

Saint-Cyrien (promotion CES Raffalli) de 46 ans, il a intégré la Gendarmerie au grade de capitaine via le concours des officiers des armées après un début dans l’armée de Terre à l’école d’application de l’artillerie et au 40ème régiment d’artillerie à Suippes comme chef de section de tir, section de reconnaissance, adjoint au commandant de la deuxième batterie. Ce Breton a d’abord commandé l’EGM 46/2 de Chatellerault pendant quatre ans puis la compagnie de Chateaubriand avant de rejoindre la DGGN au centre de planification et de gestion de crise (CPGC). Après l’École de guerre, il a été affecté à la SDAO (sous-direction de l’anticipation opérationnelle) où il a eu en charge les contestations violentes. Moniteur commando, breveté parachutiste, il est ancien combattant et a participé à deux opérations extérieures, au Kosovo avec l’armée de Terre en 2005 et en 2023 comme chef du détachement prévôtal de la Force commander reserve (FCR) de l’opération Daman au Liban. Il est notamment chevalier dans l’ordre national du Mérite.

Var (83) : colonel Grégory Goumain, attaché de Sécurité Intérieure Attaché à Rome

Il succède au colonel Guillaume Dinh, nommé à l’état-major du CGOM

Saint-Cyrien, âgé de 47 ans, il est un spécialiste de la Police judiciaire et a notamment commandé la Section de recherches d’Angers (49) et fait un passage à la sous-direction de la police judiciaire à la DGGN. Il a aussi commandé la compagnie de Ghisonaccia en Corse. Italianophile, il a suivi l’École de guerre en Italie où il est retourné comme attaché de sécurité intérieure à Rome.

Haute-Vienne (87) : colonel Dorothée Cloître, référente nationale pour les violences intrafamiliales pour la Gendarmerie

Elle succède au général Bernard Thibaud, admis en deuxième section.

De recrutement universitaire, âgée de 46 ans, elle a commandé la brigade de Saint-Trivier-de-Courtes (01) puis a été chef de section Ressources humaines à la DGGN avant de commander la compagnie de Palaiseau, (78) une très grosse unité à 215 militaires. Elle a ensuite été chef du département des partenariats de l’EOGN avant d’être chargée de mission au cabinet du DGGN et référente nationale pour les violences intrafamiliales pour la Gendarmerie. La colonelle Cloitre est titulaire du brevet technique option “études administratives militaires supérieures de la Gendarmerie”.

Vosges (88) : colonel Grégory Moura, chef du centre zonal des opérations de la région de Gendarmerie Grand Est

Il succède au colonel Frédéric Avy, affecté au commandement de la Gendarmerie dans le cyberespace.

Saint-Cyrien, âgé de 41 ans, il a débuté comme commandant du peloton d’intervention de l’EGM de Pamiers avant de retourner à Saint-Cyr comme instructeur pendant trois ans. Il a ensuite commandé la compagnie de Gassin-Saint-Tropez (83). Après l’École de guerre, il a été affecté au ministère des affaires étrangères comme conseiller Gendarmerie aupres du directeur de la sécurité diplomatique avant d’être nommé chef du centre zonal des opérations de la région de Gendarmerie Grand Est. Le colonel Grégory Moura a été de novembre 2023 à mars 2024 chef du détachement prévotal auprès de la mission Aigle (1500 militaires français prépositionnés au sein de la multinational division south-east de l’Otan dans le cadre de la dissuasion stratégique).

Essonne (91) : colonel Olivier Langou, Sous-directeur de la gouvernance de la Direction du NUMérique au secrétariat général du ministère de l’Intérieur

Il succède au colonel Hugues Sublet

De recrutement officier de réserve (Gendarmerie), après son service national, cet ingénieur de l’école des Mines diplômé de l’école nationale supérieure d’informatique et de mathématiques appliquées a été directeur de projets informatiques comme chef de la section investigations de la sous-direction des systèmes d’information de la Gendarmerie.

Il en particulier travaillé dans le domaine des fichiers judiciaires en particulier le TAJ (traitement des antécédents judiciaires) avant de commander la compagnie de Lucé (28). Il a ensuite été chef du bureau Bureau de la mobilité et de la proximité numérique au STSISI (Service des technologies et des systèmes d’information de la sécurité intérieure) et c’est lui qui a piloté le déploiement de la flotte sécurisée de terminaux mobiles connectés au profit des forces de l’ordre, les NEO.

Val d’Oise (95) : colonel Denis Mottier, officier de liaison Gendarmerie auprès du président de l’association des maires de France (AMF).

Il succède au colonel Quentin Petit, affecté au Centre national des opérations (CNO)

Issu de l’École navale, ce bordache de 43 ans qui a reçu l’exigente formation des commandos marine avec le brevet de chef de section aéroportée et de plongeur de bord, a intégré la Gendarmerie via le concours d’officier des armées (OA) au grade de lieutenant de vaisseau après avoir été chef de quart, chargé du service courant sur le TCD Siroco (transport de chalands de débarquement) et chef d’escouade d’une promotion d’élèves de l’École navale. Il a débuté comme commandant de l’escadron de gendarmerie mobile 24/2 de Bayonne à la tête duquel il a été engagé en Guyane (opération Harpie), en Guadeloupe, en Nouvelle-Calédonie et à la Réunion. Il a également été engagé sur plusieurs opérations de maintien de l’ordre dans l’hexagone en particulier à Notre Dame des Landes. Il a été projeté en Afghanistan comme officier de liaison sur une base opérationnelle avancée (forward operating base FOB ) américaine dans la province du Wardak, où il a été décoré de la croix de la valeur militaire et du combat action badge, une distinction américaine pour les militaires “ayant engagé activement l’ennemi ou ayant été engagé par lui et se comporter de manière satisfaisante conformément aux règles d’engagement prescrites après le 18 septembre 2001.” Il ensuite suivi la scolarité de l’École de guerre puis a commandé la compagnie de Nice (06) avant d’être chef de section au bureau de la sécurité publique en charge de la prévention et des partenariats puis adjoint au chef de bureau à la direction des opérations et de l’emploi où il a mis en place les maisons de protection de famille (MPF). Il a été ensuite chargé de projet à la sous-direction de l’emploi des forces (SDEF) où il a notamment conduit le projet Brigade 4.0 et suivi la cohérence des productions par rapport à la stratégie Gend 20-24.

Gendarmerie mobile

Groupement IV/3 Orléans : lieutenant-colonel Frédéric Sanchez

Il succède au colonel Jonathan Voisin

Ancien sous-officier, âgé de 50 ans, ce spécialiste de la gendarmerie mobile a une grosse expérience. Il a notamment été adjoint du commandant de la Gendarmerie de Guadeloupe.

Groupement III/7 Reims : lieutenant-colonel Benjamin Soccal, adjoint au commandant du groupement III/7 de Reims.

Il succède au colonel Christian Gojard affecté chargé de mission GM au sein de la RGIF à Maisons-Alfort 

Issu du recrutement officier de réserve (armée de l’air), il a commandé un peloton d’intervention (Arras), l’EGM d’Hirson et la compagnie de Beaune (21). Cet officier expérimenté a notamment été chef du centre de conduite des opérations Harpie de la Gendarmerie de Guyane.

Groupement II/3 Mont-Saint-Aignan : lieutenant-colonel Silvère Franck, groupement des opérations extérieures (GOPEX), détaché au groupement de gendarmerie départementale de Dordogne pour concevoir et conduire les opérations relatives au relais de la flamme des JO 2024.

Il succède au colonel Grégoire Gaudin

Ancien sous-officier, âgé de 52 ans il a commandé le peloton d’intervention de l’EGM de Lodève, l’EGM de Calais, la compagnie de Brest puis a été instructeur au CNEFG de Saint-Astier, hhef de la section de perfectionnement des Unités à la division rétablissement de l’ordre (RO). Il a ensuite été pendant cinq ans Conseiller stratégique du Directeur Général de la Gendarmerie Nationale malienne au sein de la mission de l’Union Européenne EUCAP-SAHEL-MALI. Après avoir été pendant quatre mois Provost Marshal adjoint au sein du Commandement de Réaction Rapide – France (CRR-FR) de l’OTAN à Lille (59), il a été détaché au Groupement de Gendarmerie Départementale de Dordogne à Périgueux (24) pour concevoir et conduire les opérations relatives au relais de la flamme des JO 2024.

Groupement I/3 Rennes : colonel Michaël Capron

Il succède au colonel Mathias Cazajous

Saint-Cyrien de 44 ans, ll a débuté dans l’armée de Terre au 40ème régiment d’artillerie de Suippes avant d’intégrer la Gendarmerie, via le concours des officiers des armées. À l’issue de l’EOGN, il a commandé l’EGM de Mont-de-Marsan (40), période pendant laquelle il a été projeté pendant trois mois en Afghanistan, à titre individuel, au sein de la cellule renseignements de l’état-major à Kaboul. Il a ensuite pris la tête de la compagnie de Reims (51). brevet technique option « études administratives militaires supérieures de la gendarmerie 

Groupements de gendarmerie spécialisée

Groupement spécial de sécurité et de sûreté de Paris (Gendarmerie de l’Air) : colonel Yannick Gouriou, chef d’état-major du GBGM de Versailles-Satory

Il succède au colonel Damien Michel affecté au groupement des opérations extérieures (GOPEX)

Issu de l’école du corps technique et administratif (ECTA), âgé de 54 ans, il a d’abord servi comme chef du département logistique de l’école du service de santé des armées, puis chef des moyens généraux de l’hôpital d’instruction des armées Clermont Tonnerre à Brest. Après avoir intégré la Gendarmerie via le concours des officiers des armées. Il a commandé l’EGM 21/1 de Melun, la compagnie de Mayenne (52), a servi au groupe de soutien ressources humaines (GSRH) du groupement des Pyrénées Orientales à Perpignan avant de rejoindre la Direction de la coopération internationale (DCI) comme chef de division. Il a alors retrouvé la mobile comme commandant en second du groupement de Mont-Saint-Aignan avant de devenir chef d’état-major du GBGM de Versailles-Satory qui l’a notamment vu être projeté en Guyane en 2023 à la tête du GTG (groupement tactique Gendarmerie). Pendant les Jeux olympiques, il a été engagé comme l’un des GOMO.

Groupement de Gendarmerie maritime de Toulon (GMAR) : colonel Emmanuel Bougon, chef du bureau du suivi de la synthèse et de la veille opérationnelle du Centre national des opérations.

Il succède au colonel Frédéric Marc, affecté à la division des opérations à l’état-major de la Gendarmerie maritime à Houilles.

Âgé de 41 ans, issu de l’École navale, fils de militaire, il retrouve la Marine nationale. Il a débuté comme commandant en second d’une compagnie dans les Vosges avant d’être officier de renseignement au groupement du Morbihan puis commandant de la compagnie de Redon (22). Après l’École de guerre, il a été chef de cabinet du général commandant la région PACA, puis officier opérations à la région PACA, adjoint au chef du bureau du suivi de la synthèse et de la veille opérationnelle, avant d’en prendre la tête.

Groupement de Gendarmerie des transports aériens Nord de Roissy-en-France : colonel Frédérik Réhault , chef de la division des fichiers au service central de renseignement criminel de la Gendarmerie

Il succède au colonel Jérôme Robert

Agé de 45 ans, Frédérick Réhault est issue de l’école de l’Air de Salon-de-Provence. Il a débuté comme commandant de peloton à l’EGM de Decize (58) avant d’intégrer l’institut de recherches criminelles de la Gendarmerie (IRCGN) où il a travaillé sur l’analyse des supports numériques dans le cadre des enquêtes judiciaires. Il a ensuite commandé une unité d’expertise en traitement de l’information et a été chef du fichier automatisé des empreintes digitales au sein du service central de renseignement criminel (SCRC) avant de prendre la tête de la division des fichiers au SCRC, et d’être directeur d’un programme relatif aux investigations biométriques. Il a commandé la compagnie de Salon-de-Provence.

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