Enfin un nouveau Caracal pour le COS

Enfin un nouveau Caracal pour le COS

Un hélicoptère Caracal du 4e RHFS (Crédit: Gilles Gesquière/armée de Terre)


C’est désormais officiel, le ministère des Armées a passé commande d’un nouvel hélicoptère Caracal en remplacement d’une des deux machines perdues en OPEX. Longtemps attendue, cette décision a été annoncée ce lundi en commission des Finances de l’Assemblée nationale par le député LR Jean-Jacques Ferrara.« Je me réjouis de la commande d’un hélicoptère Caracal, qui est destiné à remplacer l’un des deux détruits en opération », annonçait le député Ferrara. Voilà qui met fin à une saga longue de deux ans, entre annulations et reprogrammations. Essentielle à l’exécution des missions du COS, la flotte de Caracal avait perdu deux de ses appareils lors d’accidents survenus en opération en 2013 et en 2014. De ces deux machines, « une seule d’entre elles sera réparée au cours d’un chantier qui durera au minimum deux ans, l’autre doit être remplacée », avait déclaré l’ancien CEMAA, le général André Lanata, à l’automne 2017.

Attendu depuis deux ans, ce remplacement avait été reporté une première fois par « le décret d’avance de juillet 2017 », qui avait amputé le ministère des Armées de 850M€ de crédits du programme 146. « Nous nous étions émus de l’annulation de cette opération, qui était lourde de conséquences sur le terrain, notamment pour nos forces spéciales », ajoute le député. Exclu de la loi de finances pour 2018 et de la LPM 2019-2025, ce projet était néanmoins susceptible d’être reprogrammé à l’horizon 2019. « (…) en fonction des marges que nous pourrons éventuellement dégager en gestion en 2018, voire en 2019, nous allons voir s’il est possible de procéder au remplacement nombre pour nombre de ces hélicoptères », avait déclaré Parly en juin 2018.

Il semblerait que le bilan globalement positif de l’exercice financier 2018 ait permis de débloquer les 40M€ estimés nécessaires à l’achat d’une machine neuve. « Le mal est réparé, (…) même si il faut attendre quelques années pour que cet appareil nous soit livré », conclut Ferrara à ce sujet.