Un exercice de sécurité nucléaire en presqu’île de Crozon pour tester la pression médiatique et sociétale
par Philippe Chapleau – Lignes de défense – publié le 17 novembre 2017
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/
Le mercredi 23 et le jeudi 24 novembre, un exercice national de sécurité nucléaire organisé conjointement par le préfet du Finistère, l’autorité de sûreté nucléaire de défense (ASND) et la Marine nationale, se déroulera sur la base opérationnelle de l’Île Longue, en presqu’île de Crozon.
Le but d’un tel exercice de sécurité nucléaire est d’entraîner l’ensemble des services concernés par une éventuelle situation accidentelle à appliquer les plans d’urgence prévus par les pouvoirs publics pour protéger les populations et l’environnement, en cas d’accident sur un réacteur ou sur une arme nucléaire. Ces exercices permettent, en particulier, de vérifier l’aptitude de l’organisation de crise à en contrôler et en limiter les conséquences. La gravité de ces scénarios est volontairement portée à son plus haut niveau, pour pouvoir mettre en œuvre toute la gamme des moyens existants, ceux des Armées comme ceux des autres ministères : industrie (CEA), Intérieur (Sécurité civile) et santé (IRSN) notamment.
Voir cet article paru dans Ouest-France, dans les pages finistériennes:
A cette occasion sera évaluée la stratégie de communication adaptée à la situation, les actions de communication, les productions orales et écrites produites par les cellules joueuses, la capacité à répondre aux journalistes en leur donnant des contenus adaptés etc. L’évaluation portera également sur la manière de répondre à la pression sociétale.
Ce volet Communication de l’exercice sera joué par la société Crisotech à qui le marché de 700 000 euros a été attribué (voir mon post de septembre). A l’équipe de Chrisotech de mettre en place « une pression médiatique simulée, pendant une demi-journée d’environ quatre heures, sur la cellule communication du site nucléaire impliqué. Cette pression médiatique est relative au niveau de gravité de l’accident retenu dans le scénario. Elle vise à tester la résilience des équipes de communication, notamment en termes de gestion du stress et de capacité de réaction. »