Le porte-avions Charles-de-Gaulle et son groupe aéronaval débutent l’exercice Pacific Steller en mer de Philippines avec les marines US et japonaises.

Le porte-avions Charles-de-Gaulle et son groupe aéronaval débutent l’exercice Pacific Steller en mer de Philippines avec les marines US et japonaises.

par Frédéric Delmonte – Var informations – publié le

https://mesinfos.fr/83000-toulon/le-charles-de-gaulle-en-manoeuvre-en-mer-de-philippines-216140.html

© Marine Nationale - Le porte-avions Charles-de-Gaulle est engagé dans un exercice aux côtés des marines américaines et japonaises.

© Marine Nationale – Le porte-avions Charles-de-Gaulle est engagé dans un exercice aux côtés des marines américaines et japonaises.

Après La Pérouse 2025, place à Pacific Steller. Le porte-avions Charles-de-Gaulle et son groupe aéronaval (GAN) sont en mer de Philippines où ils ont débuté, le 8 février, un nouvel exercice d’importance stratégique.

Le Charles-de-Gaulle avec les marines américaines et japonaises

Aux côtés d’un autre groupe aéronaval américain, composé notamment du porte-avions USS Carl Vinson, et de deux navires de la force d’autodéfense japonaise (le porte-aéronefs Kaga et le destroyer Akizuki) le Charles-de-Gaulle sera mobilisé jusqu’au 18 février.

Au total, 14 unités des 3 nations participantes sont déployées en mer des Philippine pour enchaîner « des entraînements de haut niveau dans tous les domaines de lutte, qu’ils soient antisurface, anti-aérien ou anti-sous-marins, dans le but de renforcer l’interopérabilité et les connaissances mutuelles entre les trois marines », détaille le communiqué de presse du Commandement supérieur des forces armées en Polynésie française. 

Le porte-avions Charles-de-Gaulle et l’interopérabilité

« Cet exercice permettra de consolider la capacité collective des trois nations à prévenir les crises de toute nature, accroître la capacité à faire face aux menaces hybrides, garantissant ainsi la préservation des espaces communs et la promotion d’un espace maritime fondé sur la primauté du droit », ajoute le communiqué.

De son côté Jacques Mallard, le Commandant de la force aéromaritime française de réaction rapide souligne l’intérêt de « progresser dans l’interopérabilité » et de « conduire des opérations aéromaritimes conjointes dans une zone qui devient le poumon de l’économie mondiale ».