Des images récemment dévoilées par l’US Air Force dévoilent de nouveaux détails sur le développement d’un drone espion semi-secret appelé « ULTRA », qui convient aux missions de longue durée et assure une couverture continue des zones géographiques éloignées.
Les troubles observés au Moyen-Orient, notamment au niveau de la mer Rouge, ont contribué à la mise en place d’un terrain d’essai pour ce qui a trait aux avancées technologiques et aux tactiques adoptées dans le cadre de la politique militaire occidentale.
Dernièrement, l’US Air Force a diffusé des images de son « Unmanned Long-endurance Tactical Reconnaissance Aircraft » (ULTRA). Il s’agit d’un drone espion semi-secret développé en collaboration avec DZYNE Technologies, apprend-on sur le site de l’Air Force Research Laboratory (AFRL), qui n’est autre que le laboratoire de recherche de l’Armée de l’Air américaine.
80 heures : une drone espion semi-secret pour des missions de longue durée
Conçu pour être utilisé dans le cadre de missions de reconnaissance de haute endurance, cet engin est désormais confirmé comme étant opérationnel et déployé, bien que l’on ignore encore où. Si l’on entre dans le détail, on découvre que le drone ULTRA est en mesure de voler pendant plus de 80 heures, avec une charge utile supérieure à 400 livres (près de 180 kg) à bord, ce qui le rend idéal pour les missions de surveillance prolongées.
Afin de réduire les coûts, tout en garantissant des performances élevées, cet engin a recours à des technologies dites de « Commercial Off-The-Shelf » (COTS). Un terme qui désigne tout produit informatique fabriqué en série et accessible dans le commerce (et non pas réalisé dans le cadre d’un projet en particulier).
Parmi les équipements proposés, figurent des dispositifs de fréquence radio (RF), des capteurs électro-optiques/infrarouges (EO/IR) et des capteurs de collecte de renseignement à bas coût.
Une couverture continue des zones reculées
Le drone ULTRA a donc été développé par le laboratoire de recherche de l’Armée de l’Air américaine. Ce dispositif est unique dans le sens qu’il répond à la nécessité de disposer d’un système de reconnaissance habilité à couvrir de larges zones d’intérêt.
Concrètement, ses aptitudes d’endurance exceptionnelles lui permettent de contourner la problématique de la distance géographique, qui empêche généralement la mobilisation d’engins sans pilote dans le cadre de certaines opérations, telles que celles qui se déroulent au niveau du Pacifique.
La nature prend son temps…
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Ses systèmes de commande par satellite permettent des opérations globales, avec la mise à disposition d’une interface utilisateur simplifiée dite de « point and click » (« pointer et cliquer »). Cela signifie que l’utilisateur va déplacer le pointeur grâce à un dispositif, avant d’appuyer sur un bouton qui déclenchera l’action. En résumé, le drone ULTRA permet à l’armée de l’air de renforcer ses capacités ISR (Intelligence, Surveillance, Reconnaissance) tout en réduisant au maximum les risques et les coûts associés.