Afin de réduire les coûts, tout en garantissant des performances élevées, cet engin a recours à des technologies dites de « Commercial Off-The-Shelf » (COTS). Un terme qui désigne tout produit informatique fabriqué en série et accessible dans le commerce (et non pas réalisé dans le cadre d’un projet en particulier).

Parmi les équipements proposés, figurent des dispositifs de fréquence radio (RF), des capteurs électro-optiques/infrarouges (EO/IR) et des capteurs de collecte de renseignement à bas coût.

Unmanned Long-Endurance Tactical Reconnaissance Aircraft crew chiefs, assigned within the U.S. Central Command area of responsibility, prep an ULTRA aircraft for taxi across the flightline before an early morning takeoff at an undisclosed location, May 7, 2024. ULTRA is an… pic.twitter.com/VmunuqHzwn

— Charles R. Smith🔹 (@softwarnet) May 16, 2024

Une couverture continue des zones reculées

Le drone ULTRA a donc été développé par le laboratoire de recherche de l’Armée de l’Air américaine. Ce dispositif est unique dans le sens qu’il répond à la nécessité de disposer d’un système de reconnaissance habilité à couvrir de larges zones d’intérêt.

Concrètement, ses aptitudes d’endurance exceptionnelles lui permettent de contourner la problématique de la distance géographique, qui empêche généralement la mobilisation d’engins sans pilote dans le cadre de certaines opérations, telles que celles qui se déroulent au niveau du Pacifique.

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Ses systèmes de commande par satellite permettent des opérations globales, avec la mise à disposition d’une interface utilisateur simplifiée dite de « point and click » (« pointer et cliquer »). Cela signifie que l’utilisateur va déplacer le pointeur grâce à un dispositif, avant d’appuyer sur un bouton qui déclenchera l’action. En résumé, le drone ULTRA permet à l’armée de l’air de renforcer ses capacités ISR (Intelligence, Surveillance, Reconnaissance) tout en réduisant au maximum les risques et les coûts associés.