Combien de livraisons françaises à l’Ukraine? Des centaines, plusieurs milliers, plusieurs millions

Combien de livraisons françaises à l’Ukraine? Des centaines, plusieurs milliers, plusieurs millions

par Philippe Chapleau – Lignes de défense – publié le 16 février 2024

https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/


Depuis le début de la guerre, la France apporte son soutien à l’Ukraine en fournissant des capacités complètes (matériels avec munitions, formation, maintenance des équipements, etc.) qui sont adaptées aux demandes et aux besoins des Ukrainiens. « Ces livraisons respectent toujours les trois mêmes critères : livrer ce dont l’Ukraine a besoin, sans fragiliser nos propres armées, et en maitrisant l’escalade », précise l’Elysée.

Voici un tableau des principales livraisons, sans détails pour certaines dont les quantités vont d’une centaine à plusieurs millions:

livraisons FR.jpg

À ces principaux équipements s’ajoutent de nombreux équipements individuels, des systèmes optiques, de communication ou encore des moyens nautiques et sanitaires. 

A noter que dans le cadre de l’Ukraine Defence Contact Group (UDCG), la France est engagée au sein de plusieurs coalitions capacitaires visant à fournir à l’Ukraine les moyens militaires lui permettant de se défendre.

Elle a notamment pris, avec les États-Unis, la tête de la coalition capacitaire « artillerie ». À ce titre, en janvier 2024, la France a annoncé la livraison prochaine de six nouveaux CAESAR achetés par les Ukrainiens, l’achat de douze nouveaux CAESAR (pour un montant de 50 millions d’euros) et la capacité d’en produire 60 supplémentaires. Cet engagement s’accompagne d’une livraison de 3 000 obus de 155mm par mois en 2024. Par ailleurs, la France livrera plusieurs centaines de bombes A2SM, ainsi qu’une quarantaine de missiles SCALP supplémentaires, augmentant les capacités de frappes dans la profondeur de l’Ukraine.

De surcroît, la France assure la vice-présidence de la coalition « défense sol-air » menée par l’Allemagne et se place comme nation contributrice au sein des coalitions « Force aérienne », « sécurité maritime », « déminage » et « Technologies de l’information » (IT).