Les mutations de l’été, dans l’armée de terre
Si l’armée de terre ne va pas changer cette année de CEMAT ou de major, une bonne partie des
échelons inférieurs vont être rebattus. Ainsi, le commandement des forces terrestres (CFT) va être confié à un ancien chef de corps du 8e RPIMa, le général Vincent Guionie. Le général Thierry Burkhard quitte le CPCO -son troisième séjour sur place- pour l‘inspection de l’armée de terre. Il sera remplacé par un aviateur qui connaît bien les lieux.
A Pau, c’est le général Thierry Ducret, autre parachutiste, qui prend les rênes du commandement des forces spéciales Terre (CFST) alors que le général Patrick Brethous retrouve l’échelon parisien, comme sous-chef opérations de l’armée de terre (SCOAT). Rien d’inconnu pour l’ancien chef du CPCO, de l’EMO Terre, et évidemment, du patron de l’opération Barkhane.
La DRHAT va être confiée au général Frédéric Hingray qui prend sa quatrième étoile le 9 juillet. Le général Jean-François Hogard quitte quant à lui la DRSD pour l’inspection générale des armées. Le général Eric Bucquet lui succède, libérant ainsi la place de la direction des opérations de la DGSE pour le général Pierre de Norbecourt.
Comme ce blog et le twitter associé l’avaient déjà expliqué, le CEMAT perd aussi son chef de cabinet, le général Bruno Baratz partant commander les éléments français au Sénégal. Il sera remplacé aux côtés du général Bosser par un autre ancien chef de corps du 1er RPIMa.
Par ailleurs, la 27e BIM est confiée à Pierre-Joseph Givre.
Une partie du meccano de l’évolution des postes depuis un an est impacté par la jeunesse du nouveau CEMA -issu de l’armée de terre- mais aussi par le maintien en fonction du CEMAT à la tête de l’armée de terre, depuis quatre ans. Une durabilité qui aura sans conteste permis à l’armée de terre d’obtenir des moyens historiques. Seule difficulté : convaincre la troupe que tout n’arrivera pas tout de suite, et qu’il faudra… continuer à être patient.