Mission Clemenceau 21 : Décès en service d’un officier marinier de la frégate « Chevalier Paul »

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La Marine a vérifié « l’immunisation » du porte-avions Charles de Gaulle contre certains types de mines

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Mali : Des frappes aériennes de Barkhane mettent hors de combat plusieurs dizaines de jihadistes à Ndaki

Lorient : Lorraine, le dernier FREMM de Naval Group pour la Marine nationale

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L’entreprise Naval Group a mis à l’eau sur son site de Lorient (Morbihan) la dernière frégate multi-missions Lorraine le 13 novembre 2020 après 30 mois de travail.

 

La frégate multi-mission (Fremm) Normandie a rallié pour la toute première fois son port d'attache, Brest, mercredi 3 juillet 2019
L’entreprise Naval Group a sorti une nouvelle frégate multi-missions nommée Lorraine du site de Lorient (Morbihan). Ici, la frégate multi-mission (Fremm) Normandie à Brest le 3 juillet 2019. (Illustration ©Naval Group)

L’entreprise Naval Group a sorti un nouveau bébé de son site de Lorient (Morbihan), la FREMM Lorraine commandée par la Direction générale de l’armement (DGA) au profit de la Marine nationale.

 

Dixième FREMM de Naval Group

Lorraine assurera notamment la protection du porte-avions français Charles de Gaulle.

« La Lorraine est la dixième frégate multimissions produite par Naval Group, et la huitième et dernière destinée à la Marine nationale. C’est aussi la deuxième FREMM à capacité de défense aérienne renforcée (FREMM DA). La mise à flot de la Lorraine a eu lieu [vendredi 13 novembre 2020] en présence de la ministre des Armées Florence Parly ».

Naval Group

 

 

Il aura fallu 30 mois pour sortir ce bâtiment sur le Scorff. Naval Group revient sur la technologie embarquée : 

« Les deux FREMM DA – l’Alsace, actuellement en phase d’essais, et la Lorraine – bénéficient de nombreuses améliorations techniques. Elles se traduisent notamment par un radar multifonction plus puissant fourni par Thales, des moyens de communication renforcés, trois consoles supplémentaires du Combat Management System Setis® dans le « central opérations » avec une capacité de défense aérienne renforcée mettant en œuvre les missiles Aster 15 et 30. Les FREMM DA bénéficient également d’une nouvelle mâture, optimisée pour augmenter les performances en détection. En plus d’assurer les mêmes missions de lutte anti-sous-marine que les autres FREMM de la série, les FREMM DA auront pour rôle d’assurer la défense aérienne des unités majeures : porte-avions Charles de Gaulle, ou encore porte-hélicoptères amphibie (PHA), dans le cadre d’un groupe aéronaval ou amphibie« .

Naval Group

La frégate sera armée prochainement. Elle sera équipée d’un radar multifonction et de missiles antiaériens. La livraison à la Marine nationale est prévue en 2022.

FREMM La Lorraine en chiffres

Longueur hors tout : 142 mètres
Largeur : 20 mètres
Déplacement : 6 000 tonnes
Vitesse maximale : 27 nœuds
Mise en œuvre : 123 personnes (+ 14 personnes pour le détachement hélicoptère)
Capacité de logement : 165 personnes
Autonomie : 6 000 nautiques à 15 nœuds

Thales va fournir à la Royal Navy et à la Marine nationale le premier système mondial autonome de lutte anti-mines entièrement intégré

Thales va fournir à la Royal Navy et à la Marine nationale le premier système mondial autonome de lutte anti-mines entièrement intégré


Après la première phase du programme, au cours de laquelle deux démonstrateurs ont apporté la preuve de leurs performances opérationnelles en mer, la France et le Royaume-Uni ont marqué le 10e anniversaire des traités de Lancaster House en signant le contrat conjoint de lancement par Thales de la phase de production du programme MMCM, soit huit systèmes autonomes de déminage (quatre pour la France et quatre pour le Royaume-Uni).

La menace que constituent les mines et les engins explosifs improvisés est présente dans tous les conflits qui impliquent les forces navales, obligeant les pays à renforcer la protection de leur domaine maritime afin de préserver leurs ressources et la liberté de navigation des navires civils. Dans le même temps, il demeure essentiel de limiter l’exposition des personnels au danger que représentent les mines. Avec 50 ans d’expertise au service des marines du monde entier, Thales développe des technologies qui assurent la transition entre les solutions conventionnelles telles que les chasseurs de mines, et celles qui s’appuient désormais sur les drones. Première étape du renouvellement du concept opérationnel de lutte contre les mines en France et au Royaume-Uni, le programme MMCM vise à remplacer les chasseurs de mines traditionnels par des drones.

Il s’agit d’un véritable saut capacitaire, en termes de performances et de productivité, qui permet en outre de sécuriser la vie des forces armées. Il conforte le positionnement de la Marine nationale française et de la Royal Navy en tant que leaders mondiaux de la guerre des mines et des drones navals.

Les sous-systèmes développés pour le programme par Thales et ses partenaires incluent des drones de surface (USV) pour transporter et connecter les solutions, et un sonar de toute dernière génération (SAMDIS) offrant une capacité multi-vues en une seule passe (Single Path Multi View) pour la détection et la classification des menaces. Le sonar SAMDIS peut s’intégrer dans des drones sous-marins autonomes ou un sonar remorqué à ouverture synthétique (TSAM) piloté depuis le drone. Le drone peut aussi être équipé d’un robot télé-opéré (ROV) pour neutraliser les menaces. L’ensemble du système est supervisé à distance depuis un centre opérationnel mobile, capable de piloter simultanément jusqu’à trois systèmes en mer.

MMCM est un système éprouvé, le seul à offrir des technologies de pointe, comme la capacité d’autonomie, qui améliorent la performance et la productivité. En combinant une expérience utilisateur sans équivalent, basée sur l’échange en temps réel de big data, et une intelligence artificielle augmentée (IA²) extrêmement fiable, il donne au client une plus grande confiance pour la validation des opérations et renforce la sécurité des intérêts nationaux. Grâce à leur architecture ouverte, ces nouvelles technologies s’intègrent facilement dans le système global et peuvent s’enrichir de nouvelles capacités opérationnelles de façon planifiée tout au long de la vie du système.

Après le succès de la première configuration du système complet, effectuée dans des conditions opérationnelles réelles, Thales s’est engagé à livrer les premiers systèmes opérationnels d’ici 2022 aux forces navales françaises et britanniques. Ce programme est une illustration de la coopération exemplaire mise en place entre les deux États et les équipes industrielles. Il conforte l’expertise exceptionnelle de Thales et sa position de leader mondial dans le domaine de la lutte conventionnelle contre les mines, avec plus de 300 systèmes équipant plus de la moitié des navires anti-mines du monde.

« Thales est extrêmement reconnaissant à la France et au Royaume-Uni d’avoir confié aux équipes Thales françaises et britanniques une transition technologique d’une telle importance. Lors des essais en mer, les systèmes MMCM et leurs équipements ont couvert à ce jour l’équivalent de 30 000 terrains de football, parfois par une mer extrêmement agitée. Pour les forces navales, c’est indéniablement un changement radical en termes de moyens dont elles disposeront pour lutter à l’avenir contre des menaces telles que les mines et les engins explosifs improvisés. » Alexis Morel, Vice-président des activités sous-marines, Thales.

 

La réparation du sous-marin « La Perle » fait courir un « risque calendaire » pour le programme Barracuda

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Le sous-marin nucléaire d’attaque Suffren a été remis à la DGA, puis à la Marine nationale

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Le porte-avions « Charles de Gaulle » prêt à reprendre la mer

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Méditerranée orientale : La France, la Grèce, Chypre et l’Italie lancent des manoeuvres militaires conjointes

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Perle et Suffren : où en sont les sous-marins français?

Perle et Suffren : où en sont les sous-marins français?

Les causes et les conséquences de l’incendie du SNA ne sont toujours pas connues. Le Suffren de nouvelle génération poursuit ses essais avec succès, désormais en Méditerranée.

 

Inauguration du sous-marin suffren, le 12 juillet 2019

Inauguration du sous-marin suffren, le 12 juillet 2019 © Sipa Press

Hasard (heureux) du calendrier : alors que le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle a été endommagé par un incendie le 12 juin dernier, le SNA de nouvelle génération Suffren poursuit ses essais à la mer avec succès. Les conséquences du sinistre de Toulon sur la petite flotte de six SNA pourraient donc être rapidement compensées par l’admission prochaine du Suffren au service actif dans la Marine.

Concernant le sous-marin Perle, les experts n’ont toujours pas déterminé les causes de l’incendie du 12 juin, alors que le SNA était en arrêt technique majeur à Toulon. Les dommages sur la coque restent également à évaluer. Des conclusions sont attendues en septembre ou octobre. L’affaire est complexe, à la fois techniquement et juridiquement. La Perle était alors sous la responsabilité de Naval Group, mais le chantier est partagé entre plusieurs sous-traitants. Outre l’enquête judiciaire confiée à la gendarmerie, les assurances sont parties prenantes du dossier.

C’est la partie avant de la Perle qui a brûlé, mais les équipements principaux en avaient été retirés auparavant. Toute la question est de savoir si la coque a subi des dommages (à cause de points chauds, alors que l’incendie a duré 14 heures) qui l’auraient fragilisée. Dans ce cas, le sous-marin ne pourrait plus plonger en toute sécurité. En revanche, sa partie arrière est intacte et sa propulsion a une « élongation », comme disent les spécialistes, d’une dizaine d’années. L’une des pistes explorées, sans qu’aucune décision n’ait été prise, serait de « rabouter » la Perle, en utilisant la partie avant d’un autre SNA désarmé, le Saphir (juillet 2019) ou Rubis (décembre 2020). Il s’agirait de travaux longs et coûteux, mais qui permettrait de maintenir en service une flotte de 5 SNA (4 Rubis et 1 Suffren).

Le Suffren devrait être opérationnel en 2021 après une réception par la marine en principe avant la fin de l’année. Il est arrivé mardi 28 juillet à Toulon, pour une nouvelle campagne d’essais à la mer, centrée autour de son système de combat. Le Suffren a effectué sa première plongée le 28 avril 2020 au large de Cherbourg. Il a depuis lors effectué plusieurs sorties entre Cherbourg et Brest. « Son comportement est cohérent avec sa modélisation » assure le ministère des armées. « Ça se passe pas mal » confirme un proche du dossier.

Le deuxième SNA de la classe Suffren (programme Barracuda) est en cours de construction à l’arsenal de Cherbourg. Ce sera le Duguay-Trouin. Il y aura ensuite les Tourville, De Grasse, Casabianca et Rubis. Il s’agit d’un programme de neuf milliards d’euros pour six sous-marins.

Une version à propulsion classique (et système de combat américain) a été exportée en Australie à douze exemplaires. Naval Group est sur les rangs pour un autre contrat aux Pays-Bas.

Les sous-marins obéissent à un cycle technique : ils ne sont pas tous disponibles à l’instant T. Pour avoir entre deux et trois SNA à la mer en permanence, il en faut six. A cet égard, l’année 2016 avait permis de battre un record avec six sous-marins déjà vieillissants : 1000 jours de SNA à la mer cette année là, soit une moyenne de 2,7 chaque jour.