Prise de commandement de la flottille de réserve maritime de l’arrondissement maritime de la Manche et de la mer du Nord

Prise de commandement de la flottille de réserve maritime de l’arrondissement maritime de la Manche et de la mer du Nord

Mercredi 20 novembre, le vice-amiral d’escadre (VAE) Benoit de Guibert, commandant de l’arrondissement et de la zone maritimes de la Manche et de la mer du Nord, a fait reconnaître le capitaine de frégate David Bléau (photo ci-dessus. Crédit photos: maître Charles, MN) comme le premier commandant de la flottille de réserve maritime de l’arrondissement maritime de la Manche et de la mer du Nord (photo ci-dessous).

Créée officiellement le 1er avril 2024, la FRM COMNORD contribue, grâce à des réservistes opérationnels issus du monde civil ou anciens militaires d’active, à l’appui des activités opérationnelles ou de soutien des unités de la Marine nationale le long de la façade Manche mer du Nord. Elle permet ainsi aux Français volontaires, quels que soient leur âge ou leur expérience professionnelle, de participer aux missions de la Marine nationale et, ainsi, à la résilience de la Nation.

Depuis sa création, une vingtaine de personnes a signé son engagement à servir dans la réserve (ESR) dans des domaines aussi différents que la protection des sites terrestres, la surveillance du trafic maritime en Manche, la manœuvre de moyens nautiques ou encore la restauration. D’autres filières professionnelles verront le jour dans les prochains mois.

L’intégration et la formation des jeunes réservistes sont au cœur des préoccupations du personnel d’encadrement de la FRM COMNORD afin de permettre aux réservistes de répondre aux besoins opérationnels des unités de la Marine nationale basées en Manche mer du Nord.

Le capitaine de frégate David Bléau a rejoint la Marine en 1985 et a servi pendant 38 ans dans l’active. Spécialisé dans la lutte au-dessus de la surface, il a embarqué sur plusieurs bâtiments de combat pendant 18 ans avant de poursuivre sa carrière en état-major en métropole et outre-mer. Il a notamment commandé le chasseur de mines tripartite (CMT) Sagittaire à Brest ainsi que la base navale de Mayotte où il a assisté le Préfet pour l’action de l’Etat en mer.

Chuteur ops, commandant de SR, patron du GIGN, DOE : le parcours d’Hubert Bonneau, nouveau chef des gendarmes

Chuteur ops, commandant de SR, patron du GIGN, DOE : le parcours d’Hubert Bonneau, nouveau chef des gendarmes

Le général de corps d’armée Hubert Bonneau, a été choisi ce jeudi 31 octobre en conseil des ministres pour diriger la Gendarmerie au terme d’un long processus de nomination et d’un inédit intérim officiel de plus d’un mois assuré par le major général, le général de corps d’armée André Pétillot.

Le commandant de la région de Gendarmerie Bretagne et de la Gendarmerie pour la zone de sécurité ouest depuis janvier 2023 sera en effet le nouveau chef des gendarmes à compter du lundi 4 novembre prochain. Il était en “finale” avec le général de corps d’armée Xavier Ducept, 57 ans, commandant de la région Île-de-France et la Gendarmerie pour la zone de sécurité Île-de-France, et commandant des forces de Gendarmerie (ComForgend) pendant les Jeux Olympiques et paralympiques. Deux autres généraux avaient été sélectionnés au sein du casting proposé au nouveau ministre de l’Intérieur, les généraux de corps d’armée Bruno Arviset, directeur des ressources humaines, 56 ans, et Tony Mouchet, 54 ans, directeur des opérations et de l’emploi.

Retour sur le parcours atypique de celui qui est le premier directeur général ayant commandé une section de recherches et possédant la rare qualification de chuteur opérationnel. S’il est, après le général Denis Favier le deuxième ancien commandant du GIGN à accéder à la fonction suprême de DDGN, il est le premier ancien de l’escadron parachutiste d’intervention de la Gendarmerie (EPIGN), qu’il a commandé (dissous en 2007 et dont les personnels ont été intégrés dans le nouveau GIGN).

Ancien du lycée naval de Brest

Né en décembre 1966 à Brest, scolarisé au lycée naval de Brest, il intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan en 1986, promotion Général Callies, après deux ans de corniche au Prytanée national militaire de La Flèche.

À l’issue de Saint-Cyr, il choisit la Gendarmerie. À sa sortie de l’EOGN, en 1990, il commande le peloton d’intervention de l’escadron de gendarmerie mobile de Luçon (Vendée) avant de rejoindre en 1991 l’EPIGN comme adjoint au chef de l’unité. Il y obtient sa qualification de chuteur opérationnel et, en 1995, commande cet escadron. En 1998, il commande la compagnie de Papeete (Polynésie française) puis rejoint l’EOGN comme instructeur en 200 avant d’intégrer l’École de guerre en 2003. Il commande alors la section de recherches de Rennes de 2004 à 2007 puis prend la tête du groupement de gendarmerie départementale de la Corse-du-Sud en 2007.

Chef du GIGN

En 2011, il retrouve le GIGN comme commandant en second avant d’en prendre la tête en septembre 2014.

Il est à la tête de la prestigieuses unité d’élite lors de l’assaut de l’imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) le 9 janvier 2015 contre Saïd et Chérif Kouachi, auteurs de l’attentat de Charlie Hebdo, commis deux jours tôt. Promu général en 2016, il devient avril 2017 directeur de la sécurité diplomatique au sein du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. En avril 2020, il rejoint pour la première fois de sa carrière la Direction générale pour prendre le poste stratégique de directeur des opérations et de l’emploi.

En janvier 2023, il est soudainement nommé à la tête de la région de Gendarmerie Bretagne et commandant de la Gendarmerie pour la zone de sécurité ouest.

Absent de la “short-list” proposée à l’ex-ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le général Hubert Bonneau est revenu dans la course avec Bruno Retailleau et a été choisi, une décision validée par le Premier ministre, le ministre des armées et in fine, le président de la République.

Homme de terrain, il pourra compter sur l’appui du major général, le général de corps d’armée André Petillot et ses deux adjoints, les généraux de corps d’armée Pierre Casaubieilh et de division Frédéric Boudier.

L’escouade de réserve côtière de La Rochelle aux ordres du commandant Gagnard

L’escouade de réserve côtière de La Rochelle aux ordres du commandant Gagnard

Suite de mon récent post consacré à la flottille de réserve côtière de l’Atlantique, avec une prise de commandement à La Rochelle (voir ci-dessus), le 16 octobre.

Le capitaine de corvette Anthony Gagnard a officiellement pris le commandement de la deuxième escouade de réserve côtière de la façade atlantique, la première étant celle de Bayonne où une prise de commandement aura lieu le 2 novembre.

Photo CECLANT

Cet officier né en 1980, est entré dans la Marine via l’école de maistrance, en 1998. Il a commandé, à partir de 2016, le patrouilleur de service public (PSP) Flamant, basé à Cherbourg. Le capitaine de corvette Anthony Gagnard a conclu sa carrière d’officier d’active au sein de l’état-major de la force d’action navale à Brest.

Comme il vient de quitter la marine après 26 ans de service, c’est bien en tant que réserviste qu’il a pris le commandement de l’ERC de La Rochelle.

Le général Jérôme Bellanger devient chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace

Le général Jérôme Bellanger devient chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace

© Armée de l’air et de l’espace

par Emilie Darb – Aerocontact – publié le 17 septembre 2024

Le général d’armée aérienne Jérôme Bellanger est devenu le nouveau chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace (CEMAAE) le 16 septembre. Les honneurs lui ont été rendus sur la base aérienne 107 de Villacoublay.

Né en mars 1969 à Montreuil-sous-Bois, le général Jérôme Bellanger fait partie de la promotion 1989 « Clément Ader » de l’École de l’Air. Breveté pilote de chasse en 1993, il a réalisé 59 missions de guerre – notamment en Bosnie entre 1995 et 1997 et en Irak entre 1996 et 1999 – et a cumulé 2 400 heures de vol.

Plusieurs fois décoré et notamment Commandeur de la Légion d’Honneur et de l’Ordre National du Mérite, il a été commandant de la base aérienne 113 de Saint-Dizier et de la base de défense de Saint-Dizier /Chaumont en 2013 puis de la base aérienne 701 de Salon de Provence et directeur général de l’École de l’Air en 2018-2019, avant de devenir Chef de cabinet du Chef d’Etat-Major des Armées en 2020.

Il était depuis 2021 général commandant les Forces aériennes stratégiques.

Guer. Le Général Emmanuel Charpy, nouveau commandant de l’Académie militaire de Saint-Cyr

Guer. Le Général Emmanuel Charpy, nouveau commandant de l’Académie militaire de Saint-Cyr

Le Général de division Emmanuel Charpy, nouveau commandant de l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Les infos du Pays Gallo – publié le 12 septembre 2024

https://www.lesinfosdupaysgallo.com/2024/09/12/guer-le-general-emmanuel-charpy-nouveau-commandant-de-lacademie-militaire-de-saint-cyr/


Le Général de division Emmanuel Charpy vient de prendre le commandement de l’Académie Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan. Il succède au général Hervé de Courrège. Le Général Charpy a intégré l’école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1989 jusqu’en 1992 en faisant le choix de l’arme blindée cavalerie. Sa carrière va ensuite se décliner en plusieurs phases. Opérationnelle au cours de différentes missions sur des théâtres d’opérations extérieures, mais aussi avec des postes à hautes responsabilités au sein de structures militaires internationales, notamment auprès du secrétaire général de l’OTAN (voir biographie ci-dessous). Mais la partie qui lui tient peut-être le plus à coeur ce sont ces 12 années consacrées à la scolarité, à la formation et aux ressources humaines, domaine pour lequel il revendique outre une grande expérience, un intérêt majeur. Pas étonnant donc qu’il se dise « très heureux et très fier d’être désormais à la tête de l’Académie Militaire et de ses très belles écoles », où il n’était pas revenu depuis plus de 30 ans. « Je redécouvre un site qui tout à la fois, garde sa personnalité, ses traditions, mais dont les écoles se sont adaptées et ont fortement évolué », explique-t-il, prenant pour exemple de cette transformation la création d’un centre de recherches devenu une référence.

« La formation militaire n’est pas un moule, mais un cadre qui permet de se développer »

Général de division Emmanuel Charpy, commandant de l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan

L’Académie Militaire de Saint-Cyr accueille 600 nouveaux élèves, dont 10% sont étrangers. Le Général Charpy a accueilli ces derniers jours les nouveaux élèves et leurs parents et décrit une jeunesse qui a le goût de l’effort, du terrain, consciente des enjeux actuels et à venir et capable de faire preuve de rusticité et de force morale. A l’aube de cette nouvelle année de scolarité, le Général se dit « très en phase » avec les orientations prises par son prédécesseur, affirmant sa volonté de poursuivre et de consolider l’action engagée. Cela passe par la poursuite de la réforme de la scolarité. « Il s’agit de compléter le projet pédagogique. Les enseignants doivent être tournés vers un futur métier à la fois opérationnel et académique » qui mette le littéraire au même niveau que le scientifique. Le général dessine les contours d’une formation qui assure de promouvoir « un style de commandement par intention » associant « la culture du résultat en laissant une liberté d’action aux officiers ». Cette réforme, il veut la conduire selon trois axes (voir encadré ci-dessous).

« La formation militaire n’est pas un moule, mais un cadre qui permet de se développer. On a besoin d’officiers qui soient complets », affirme le Général Charpy pour qui la formation académique doit avoir la même importance que la formation militaire, les deux étant intimement liées pour donner les moyens aux futurs officiers de comprendre leur environnement, de dialoguer sur un théâtre d’opération avec des partenaires militaires mais aussi des organisations humanitaires. Une stratégie qui se calque sur les axes de travail définis par le Chef d’Etat Major de l’Armée de Terre : solidarité stratégique (via l’OTAN par exemple); prévention et influence avec la compréhension de la guerre informationnelle ou bien encore la cohésion nationale, les futurs officiers étant aussi les futurs cadres de la Nation.

« L’Armée française est mixte et cette mixité doit être bien vécue »

Général de division Emmanuel Charpy

Le Général insiste sur la nécessité au cours de la scolarité des élèves officiers de travailler sur la notion « de fraternité d’armes », de cohésion. Une façon d’aborder le délicat sujet des cas de harcèlement qui ont défrayé la chronique ces derniers mois. « Des comportements inacceptables », tonne le Général qui n’élude pas la question. Il écarte fermement le moindre laxisme et réaffirme que chaque cas fait l’objet d’un traitement adapté en lien avec le Procureur de la République, avec des sanctions à la clé. L’Académie militaire a renforcé son dispositif de détection des cas éventuels avec une densification de son réseau de « correspondant mixité », le placardage d’affiches invitant les éventuel(le)s victimes à parler. Le sujet figure même au programme scolaire sur des thèmes tels que « bien vivre la mixité » ou bien encore « commander une unité mixte ». « Il y a tout un travail d’éducation à faire. L’Armée française est mixte et cette mixité doit être bien vécue. Il doit y avoir une véritable prise en compte de la dignité de l’autre. Cela fait partie de la cohésion de groupe », recadre le Général.

Il constate que via les familles des militaires qui vivent, travaillent participent activement à la vie associative, l’Académie militaire est bien intégrée au sein de la société civile dans laquelle elle est immergée. Mais le 80é anniversaire de sa présence sur le territoire de Guer qui sera célébré en 2025 devrait être l’occasion de mettre en exergue la bonne dynamique des échanges existants.

Les chiffres de la rentrée à l’Académie militaire :

Pour cette rentrée 2024, l’AMSSC accueil plus de 600 élèves qui se répartissent ainsi :

ESM 230 nouveaux élèves

Age moyen à l’incorporation : 20 ans

EMIA 160 nouveaux élèves

Age moyen à l’incorporation : 26 ans

EMAC 220 nouveaux élèves

Age moyen à l’incorporation : 25 ans

L’Académie militaire c’est :

500 militaires et 150 civils dont 70 professeurs au service de la formation d’environ 2 000 élèves officiers par an :

–      1000 en cursus long (1 à 3 ans) dont une centaine d’élèves étrangers ;

–      1000 en cursus court (de quelques semaines à quelques mois).

Les trois axes de la réforme du Général Charpy

Le Général a planifié la réforme de la scolarité selon trois axes dont voici le détail :

AXE 1 – Consolider la transformation (organisation de l’académie et refonte de la scolarité) en poursuivant un double objectif (Refonte ESM déjà appliquée et réflexion en cours pour la scolarité EMIA) :

Reconcentrer sur les finalités, s’adapter et anticiper les enjeux de demain.

Redonner du temps : libérer du temps au profit des élèves officiers pour leur permettre de mieux réfléchir et assimiler les connaissances tout en équilibrant la formation par rapport à l’engagement dans des projets personnels.

AXE 2 – Compléter le projet pédagogique

Transmettre le style de commandement par intention dans l’armée de Terre ( culture du résultat et de la finalité, esprit d’initiative, liberté d’action par subsidiarité)

– Travailler sur la transversalité des enseignements militaires et académiques pour construire des officiers complets pour agir dans les trois espaces stratégiques : solidarité stratégique – Prévention et influence – Cohésion nationale et territoire national

– Cultiver la notion de fraternité d’armes, déterminante dans une armée de Terre de combat (cohésion, considération, forces morales).

AXE 3 – développer le partenariat et la recherche

Définir une politique de recherche du CReC au profit des enjeux de l’armée de Terre et du MINARM

– Consolider la politique partenariale avec l’enseignement supérieur, l’industrie de Défense et nos partenaires internationaux

Télécharger sa biographie : Biographie-du-General-de-division-Emmanuel-Charpy

Avord : le colonel Xavier Rival, nouveau commandant de la BA 702 Georges Madon

Avord : le colonel Xavier Rival, nouveau commandant de la BA 702 Georges Madon

 

Un nouveau commandant pour la base militaire d’Avord. Le colonel Xavier Rival vient de prendre ses fonctions pour une période de deux ans environ. La base aérienne d’Avord est le premier employeur du Cher avec 2.400 personnes.

La colonel Xavier Rival a pris le commandement de la base d'Avord à la fin du mois d'août
La colonel Xavier Rival a pris le commandement de la base d’Avord à la fin du mois d’août – Armée de l’air et de l’espace

Un nouveau commandant pour la base militaire d’Avord vient de prendre ses fonctions. L’occasion d’évoquer avec le colonel Xavier Rival le rôle stratégique de la base du Cher. En plus de former des pilotes pour l’aviation de transport, la base aérienne 702 d’Avord abrite l’arme nucléaire. Quatre avions radar Awacs y sont stationnés également. Sans oublier un escadron de défense sol-air mobilisé notamment dans le cadre du conflit en Ukraine.

Des dizaines de personnels de la base participent ainsi constamment à des missions internationales. Créée en 1912, la base d’Avord héberge un grand nombre de composantes de l’armée de l’air. « On participe à la mission de dissuasion nucléaire, à la protection de l’espace aérien national« , rappelle le nouveau commandant de la base, le colonel Xavier Rival. La base d’Avord est capable de mettre en œuvre des systèmes de défense sol-air pour protéger des évènements en France mais aussi à l’étranger, en opération extérieure. « On est capable d’accueillir des avions de combat sous très faible préavis. On peut aussi acheminer des munitions par voie aérienne.« 

 Le lieutenant Mohdé a déjà effectué onze mois en mission en Roumanie dans le cadre du déploiement de l'OTAN
Le lieutenant Mohdé a déjà effectué onze mois en mission en Roumanie dans le cadre du déploiement de l’OTAN © Radio France – Michel Benoît

Plus de 110 millions d’euros ont été investis pour agrandir la piste et moderniser les installations. Se pose maintenant la question du remplacement des avions radars Awacs vieillissants et des avions Xingu utilisés pour la formation des pilotes de transport.

 Quatre avions radars AWACS sont rattachés à la base aérienne d'Avord
Quatre avions radars AWACS sont rattachés à la base aérienne d’Avord – Armée de l’air et de l’espace

Depuis deux ans en effet, la base aérienne d’Avord envoie en Roumanie des systèmes Mamba, des missiles sol-air déployés dans le cadre des forces de l’Otan. Le lieutenant Mohdé a déjà effectué 11 mois en mission là-bas comme responsable de la maintenance de ces stations de défense : « Là-bas, on est tout le temps en alerte. C’est une veille opérationnelle. Ici, on s’entraîne, là-bas on est dans le concret. L’armée, c’est une vocation pour moi car je recherchais un métier d’action. Partir à l’étranger, servir sa nation plutôt que de la voir nous servir, forcément c’est un objectif en tant que personnel militaire. Cela donne du sens à mon engagement. »