Barkhane : En 2017, le Service de santé des Armées a eu une activité intense au Sahel
par Laurent Lagneau, le 05-01-2018 – Zone militaire
http://www.opex360.com/2018/01/05/barkhane-2017-service-de-sante-armees-a-activite-intense-sahel/
Photo : A.Thomas-trophime (c) armée de Terre/EMA
Dans son dernier « point de situation », l’État-major des armées (EMA) n’a pas donné le résultat global des opérations conduites en 2017 par la force Barkhane contre les groupes terroristes présents dans la zone sahélo-saharienne (nombre de jihadistes « neutralisés », sorties aériennes, etc). En revanche, il a donné un bilan des actions civilo-militaires effectuées au profit des populations locales.
Ainsi, l’on apprend que 200 personnels du Service de santé des Armées (SSA) sont actuellement déployés au Sahel (soit 5% des effectifs de Barkhane) pour mettre en oeuvre 3 structures médicales Rôle 2 et 31 équipes médcales.
Lors de chaque opération de la force Barkhane, des aides médicales gratuites (AMP) sont proposées systématiquement aux populations. « Favorisant le dialogue et l’acceptation de la force par la population, elles contribuent indirectement à l’efficacité des opérations et au retour de la sécurité », explique l’EMA.
Au total, le personnel du SSA de Barkhane a effectué 25.000 consultations, prodigué 144.000 soins infirmiers et assuré près de 1.500 opérations chirurgicales. Et cela, précise l’EMA, « dans le cadre d’aides médicales au profit de la population du Mali et du Tchad. »
S’agissant des opérations chirurgicales, comme l’avait récemment expliqué l’EMA, elles sont effectués à la condition que « les soins prodigués aux patients n’excèdent pas une prise en charge de deux jours maximum, afin de préserver la capacité opérationnelle du rôle 2 en cas de besoin de la force Barkhane. »
La force Barkhane a, dans le même temps, mené des actions d’aides au développement. En 2017, 80 projets ont été réalisés, dont 24 « ayant donné lieu à des constructions ou des réparations d’infrastructures ».
« Barkhane agit ainsi en conduisant ou en soutenant des projets qui touchent directement les populations : accès à l’eau, à l’énergie, à la santé ou à l’éducation », détaille l’EMA.
S’agissant de l’accompagnement des forces armées partenaires, et dans le cadre de la montée en puissance de la Force conjointe du G5 Sahel, Barkhane ainsi que les autres forces françaises prépositionnées, ont assuré 295 actions de formation (d’une durée de 1 à 54 jours) dans les domaines de la logistique, de la maintenance, de la lutte contre les engins explosifs improvisés, le secourise, la tactique, les transmissions, la topographie et le tir de combat.
Par ailleurs, au détour d’un article relatif au déploiement de réservoirs aériens modulaires sur la base de Kossei, à N’Djamena, l’EMA a souligné le rôle indispensable du Service des essences des armées (SEA) pour la force Barkhane. « Il permet l’approvisionnement permanent des forces terrestres et aériennes en carburant – un véritable défi logistique, car la force agit sur zone grande comme l’Europe », a-t-il fait valoir.
Ainsi, en 2017, le SEA a ditribué plus de 16 millions de litres de carburant terrestre dans le cadre de l’opération Barkhane. Les véhicules engagés dans cette dernière ont parcouru , en convoi, plus de 1,8 million de kilomètres, soit l’équivalent de 40 tours du monde.
Dans son dernier « point de situation », l’État-major des armées (EMA) n’a pas donné le résultat global des opérations conduites en 2017 par la force Barkhane contre les groupes terroristes présents dans la zone sahélo-saharienne (nombre de jihadistes « neutralisés », sorties aériennes, etc). En revanche, il a donné un bilan des actions civilo-militaires effectuées au profit des populations locales.
Ainsi, l’on apprend que 200 personnels du Service de santé des Armées (SSA) sont actuellement déployés au Sahel (soit 5% des effectifs de Barkhane) pour mettre en oeuvre 3 structures médicales Rôle 2 et 31 équipes médcales.
Lors de chaque opération de la force Barkhane, des aides médicales gratuites (AMP) sont proposées systématiquement aux populations. « Favorisant le dialogue et l’acceptation de la force par la population, elles contribuent indirectement à l’efficacité des opérations et au retour de la sécurité », explique l’EMA.
Au total, le personnel du SSA de Barkhane a effectué 25.000 consultations, prodigué 144.000 soins infirmiers et assuré près de 1.500 opérations chirurgicales. Et cela, précise l’EMA, « dans le cadre d’aides médicales au profit de la population du Mali et du Tchad. »
S’agissant des opérations chirurgicales, comme l’avait récemment expliqué l’EMA, elles sont effectués à la condition que « les soins prodigués aux patients n’excèdent pas une prise en charge de deux jours maximum, afin de préserver la capacité opérationnelle du rôle 2 en cas de besoin de la force Barkhane. »
La force Barkhane a, dans le même temps, mené des actions d’aides au développement. En 2017, 80 projets ont été réalisés, dont 24 « ayant donné lieu à des constructions ou des réparations d’infrastructures ».
« Barkhane agit ainsi en conduisant ou en soutenant des projets qui touchent directement les populations : accès à l’eau, à l’énergie, à la santé ou à l’éducation », détaille l’EMA.
S’agissant de l’accompagnement des forces armées partenaires, et dans le cadre de la montée en puissance de la Force conjointe du G5 Sahel, Barkhane ainsi que les autres forces françaises prépositionnées, ont assuré 295 actions de formation (d’une durée de 1 à 54 jours) dans les domaines de la logistique, de la maintenance, de la lutte contre les engins explosifs improvisés, le secourise, la tactique, les transmissions, la topographie et le tir de combat.
Par ailleurs, au détour d’un article relatif au déploiement de réservoirs aériens modulaires sur la base de Kossei, à N’Djamena, l’EMA a souligné le rôle indispensable du Service des essences des armées (SEA) pour la force Barkhane. « Il permet l’approvisionnement permanent des forces terrestres et aériennes en carburant – un véritable défi logistique, car la force agit sur zone grande comme l’Europe », a-t-il fait valoir.
Ainsi, en 2017, le SEA a ditribué plus de 16 millions de litres de carburant terrestre dans le cadre de l’opération Barkhane. Les véhicules engagés dans cette dernière ont parcouru , en convoi, plus de 1,8 million de kilomètres, soit l’équivalent de 40 tours du monde.