SCORPION : Le 1er Régiment Étranger de Cavalerie a reçu ses premiers blindés Jaguar

SCORPION : Le 1er Régiment Étranger de Cavalerie a reçu ses premiers blindés Jaguar

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Ainsi, 38 légionnaires du 1er Régiment Étranger de Cavalerie [REC], dont 18 pilotes et tireurs ainsi que 20 chefs d’engins, étaient attendus en mai dernier à Canjuers pour débuter leur formation « Jaguar ».

« L’équipage au complet [chef d’engin, pilote et tireur] doit se rendre au 1er RCA pour six semaines d’instruction. Une fois que l’ensemble du personnel d’une unité élémentaire sera formé, les régiments viendront percevoir les Jaguar », avait alors expliqué l’armée de Terre.

Cette phase est désormais derrière le 1e REC puisque cette unité de la Légion étrangère vient de recevoir ses deux premiers EBRC Jaguar, ce qui marque une nouvelle étape pour le programme SCORPION, après la mise en service des Véhicules blindés multi-rôles lourds [VBMR] Griffon.

 

« Une nouvelle ère s’ouvre au 1er REC. Les Jaguar arrivent au camp de Carpiagne. Le Royal Étranger devient le premier régiment des forces à s’équiper de cette nouvelle génération de blindé », s’est réjoui le colonel Henri Leinekugel Le Cocq, son chef de corps.

D’une masse d’environ 25 tonnes, aérotransportable, le Jaguar est armé d’un canon de canon 40 mm télescopé, de missiles Akeron MP [ex-MMP, fournis par MBDA, ndlr] et d’une mitrailleuse téléopérée de 7,62 mm. Affichant une excellente mobilité grâce à ses six roues motrices et un train arrière directeur, il est doté d’une protection élévée contre les mines, les engins explosifs improvisés [EEI] et autres menaces balistiques.

Mis en œuvre par un pilote, un tireur et un chef d’engin, le Jaguar dispose d’une autonomie de 800 km et peut rouler à la vitesse de 90 km/h sur route. « Bénéficiant de technologies innovantes en matière d’équipements et de capteurs, il a pour vocation de prendre part à des combats en zones urbaines ou montagneuses », souligne le ministère des Armées.

Selon la Loi de finances 2022, le groupement d’entreprises formé par Nexter, Arquus et Thales doit livrer 18 Jaguar de plus à l’armée de Terre d’ici la fin de cette année. Le programme SCORPION prévoit d’en mettre 300 exemplaires en service d’ici 2030. Le Régiment d’Infanterie Chars de Marine [RICM] devrait être la prochaine unité à troquer ses AMX-10 RCR contre des Jaguar.

Photo : 1er REC

Barkhane : Le Groupement tactique « Monclar » déjoue une attaque jihadiste sur l’axe Gao-Niamey

Barkhane : Le Groupement tactique « Monclar » déjoue une attaque jihadiste sur l’axe Gao-Niamey

par Laurent Lagneau – Zone militaire – publié le 13 août 2022

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Peu avant de céder le commandement de la force Barkhane au général Bruno Baratz, le général Laurent Michon avait dit craindre un « coup d’éclat » des groupes armés terroristes [GAT] dans les derniers jours du retrait des troupes françaises du Mali.

Ce 13 août, et alors que celui-ci est sur le point de s’achever [avec, la semaine passée, le transfert de 150 conteneurs et d’un quarantaine de véhicules de Gao vers Niamey, au Niger], le Groupement tactique « Monclar », armé par la 13e Demi-Brigade de Légion étrangère [DBLE] a repéré un groupe de combattants jihadistes dans les environs de la localité de Tassiga, située sur à une quarantaine de kilomètres de la frontière nigérienne.

Armés de fusils-mitrailleurs et se déplaçant à motos, les jihadistes cherchaient à se renseigner sur le dispositif de sécurité déployé par les militaires français dans le secteur. Mais ils n’ont guère eu le temps de poursuivre leur activité. Une fois repérés, ils ont ouvert le feu sur les légionnaires du GTD Monclar, qui ont immédiatement riposté.

« Dans sa riposte, Barkhane a mis hors de combat deux d’entre-eux, n’essuyant aucune perte de son côté », a indiqué l’État-major des armées [EMA], peu après cet accrochage. Et d’ajouter : « La mission première de Barkhane de lutter contre les groupes armés terroristes se poursuit aux côtés de ses partenaires sahéliens, en parallèle de la ré-articulation en bon ordre et en sécurité de son dispositif hors du Mali ».

Il s’agit de la seconde intervention de Barkhane contre un GAT en une semaine. En effet, dans la soirée du 6 août, la force française a mené une opération dans la région de Talataï, située à environ 200 km au nord-est de Gao, pour « neutraliser » un cadre du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM, JNIM ou RVIM, lié à al-Qaïda].

Par ailleurs, selon le dernier compte-rendu hebdomadaire des opérations de l’EMA, le GTD Monclar a mené, la semaine passée, une opération de sécurisation de la ville de Gao et de ses alentours, l’objectif étant de « protéger la force, dans le cadre de la ré-articulation du dispositif, ainsi que la population contre de potentielles exactions des GAT présents dans la région ». Cette mission a reposé un « dispositif léger et discret », composé de deux groupes d’infanterie et d’une unité de tireurs d’élité, appuyé par un hélicoptère d’attaque Tigre.

« Si la réarticulation prend du temps, c’est parce que nous souhaitons le faire en sécurité, en bon ordre et selon le mode d’action que nous avons déterminés, nous ne nous faisons rien imposer. […] Nous faisons les choses extrêmement sereinement », a récemment fait valoir le général Pascal Ianni, le porte-parole de l’EMA, à l’antenne de franceinfo.

Photo : État-major des armées

Sur une base nigérienne reculée, les légionnaires français se font discrets

Sur une base nigérienne reculée, les légionnaires français se font discrets



Sur une base nigérienne reculée, les légionnaires français se font discrets
©   AFP/BERTRAND GUAY

Le Point – Source AFP – Publié le https://www.lepoint.fr/monde/sur-une-base-nigerienne-reculee-les-legionnaires-francais-se-font-discrets-16-07-2022-2483473_24.php


Qui est « Major Gérald », l’influenceur star de l’armée française

Qui est « Major Gérald », l’influenceur star de l’armée française

Depuis près de trois ans, Gérald Michiara, un officier de la Légion étrangère, fait la promotion de son corps d’armée à l’aide de vidéos YouTube. Le succès est retentissant.

Major Gerald à l'entraînement
Major Gerald à l’entraînement
Crédit : Nicolas TUCAT / AFP

par Alexandre Bozio – RTL –

Voici un domaine où ce type de promotion n’était pas attendu. Pourtant, depuis trois ans, « Major Gerald » est devenu le visage d’internet de la légion étrangère. Cet officier originaire de Biarritz et issu d’une famille de militaires, propose dans ces vidéos de nombreux tutoriels sportifs comme : comment grimper à la corde, l’entraînement aux tractions, le parcours du combattant ou encore des parcours nautiques. Son but : renvoyer « une image plus accessible de la Légion ». Ses tutoriels ont déjà été visionnés entre 100.000 et 900.000 fois sur la chaîne YouTube de la Légion étrangère.

Il a offert à ce corps de l’armée une image alternative qui fonctionne et séduit. 
« Les gens me reconnaissent dans la rue, on m’interpelle, on me demande des photos« , s’amuse ainsi Gérald Michiara, officier des sports au premier régiment étranger d’Aubagne. Pour le défilé militaire du 14 juillet à Paris, il animera même un parcours d’obstacle aux Invalides.  

Mais derrière les tutoriels, ses vidéos ont aussi pour vocation d’encourager l’engagement et le recrutement de nouvelles recrues. Une vidéo diffusée en février 2021 et consacrée à l’engagement au sein de la Légion étrangère, avait même atteint plus de deux millions de vues. 

« L’objectif des vidéos, c’était de dynamiser la chaîne YouTube de la Légion et de générer du recrutement, il a été rempli. Quand les candidats s’engagent, il y a un formulaire à remplir et ils doivent notamment dire comment ils ont connu la Légion. L’année dernière, huit candidats sur dix ont répondu « Major Gérald ».

Le Premier ministre malien insulte la Légion étrangère

 

 

Si le Mali n’a actuellement plus d’ambassadeur en France depuis février 2020, c’est parce que celui qui occupait cette fonction, Toumani Djimé Diallo à l’époque n’a pas été remplacé après son rappel à Bamako pour avoir tenu des propos offensants à l’égard de la Légion étrangère, lors d’une audition au Sénat.

« Je n’ai pas l’habitude de la langue de bois. Je vais vous parler franchement. Dans les forces [françaises], il y a les officiers, il y a l’armée normale mais il y a aussi la Légion étrangère. Et c’est là le problème. Je vous dis, en vous regardant droit dans les yeux, qu par moment, dans les ‘Pigalle’ de Bamako, vous les y retrouvez, tatoués sur tout le corps, en train de rendre une image qui n’est pas celle que nous connaissons de l’armée nationale du Mali. Alors, ça fait peur, ça intrigue et ça pose des questionnements », avait en effet affirmé le diplomate.

Sauf que, à Bamako, la présence militaire française se limitait alors à la « Représentation militaire Barkhane au Mali » [RMBM]… et que les légionnaires n’y ont jamais été déployés. Ce que l’֤État-major des armées [EMA] rappela après la déclaration de l’ambassadeur malien. « Ils n’ont pas vocation à y aller et n’ont ni quartier libre ni temps de repos hors des bases opérationnelles », avait-il insisté.

« Plutôt que de véhiculer et de propager de fausses accusations, nous attendons de l’ambassadeur du Mali qu’il mobilise toute son action pour la mise en oeuvre des décisions du sommet de Pau et la réussite de tous », avait réagi le cabinet de Florence Parly, la ministre des Armées, soulignant à son tour qu’il n’y avait « quasiment plus de soldats français stationnés à Bamako » depuis août 2014. Et d’insister : « Cette mise en cause est non seulement fausse mais inacceptable. Inacceptable et indécente quand la France s’est résolument engagée pour combattre les groupes terroristes qui menacent les populations du Sahel. »

À l’époque, et à l’issue du sommet de Pau, qui avait réuni la France et les pays du G5 Sahel [Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Tchad et Niger], il avait décidé de renforcer la présence militaire française dans la région dite des trois frontières, avec l’envoi d’unités du 2e Régiment Étranger de Parachutistes [REP], du 2e Régiment Étranger d’Infanterie, du 1er Régiment Étranger de Cavalerie [REC] et du 1er Régiment Étranger de Genie.

Depuis, la situation politique au Mali n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était alors, une junte ayant pris le pouvoir à la faveur d’un coup d’État exécuté en deux temps. Et celle-ci ne nourrit pas les meilleurs sentiments qui soient à l’endroit de la France, le chef du gouvernement dit de transition, Choguel Kokalla Maïga, ayant multiplié les déclarations désobligeantes.

Comme encore le 7 février. Alors qu’il est reproché à la junte malienne d’avoir sollicité les services du groupe paramilitaire russe Wagner, M. Maïga a de nouveau reproché à la France d’avoir cherché la partition de son pays, lors d’une allocution prononcée devant des diplomates en poste à Bamako.

« Après [un] temps d’allégresse [en 2013, avec l’opération Serval], l’intervention s’est muée dans un deuxième temps en une opération de partition de fait du Mali qui a [consisté dans] la sanctuarisation d’une partie de notre territoire, où les terroristes ont eu le temps de se réfugier, de se réorganiser pour revenir en force à partir de 2014 », a déclaré M. Maïga, en prenant quelques libertés avec les faits.

En outre, le Premier ministre de transition a implicitement demandé le départ forces françaises et européennes [celles du groupement de forces spéciales « Takuba », ndlr], après avoir accusé Paris de néo-colonalisme, pour avoir soutenu les sanctions prises par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest [Cédéao] à l’égard de Bamako.

« Les Américains n’ont-ils pas libéré la France? […] Quand les Français ont jugé que [la présence américaine en France] n’était plus nécessaire, ils ont dit aux Américains de partir, est-ce que les Américains se sont mis à insulter les Français? », a-t-il demandé. Sur ce point, la France a effectivement quitté le commandement militaire intégré de l’Otan en… 1966, ce qui s’était traduit par le départ des forces américaines. Pour autant, on ne peut pas dire que Washington ait épargné le général de Gaulle par la suite…

Puis M. Maïga s’en est pris à la force européenne Takuba, dont le nom « n’a pas été pris au hasard » puisqu’il signifie « sabre » en tamasheq. Et d’y voir, encore, la volonté de « diviser » le Mali.

Enfin, et pour répondre reproches faits à la junte au sujet de son appel à au groupe Wagner, le Premier ministre malien a terminé son propos par une critique du rappel à Bamako de Toumani Djimé Diallo, en soulignant qu’il avait été demandé par Paris « sur la base de simples déclarations […] sur le comportement peu orthodoxe de certains légionnaires français au Mali, j’allais dire mercenaires ».

Ainsi, non seulement M. Maïga a repris à son compte la déclaration de l’ancien ambassadeur du Mali en France au sujet du « comportement » de légionnaires qui n’ont jamais mis les pieds à Bamako tout en les assimilant à des mercenaires, ce qu’ils ne sont pas.

En effet, la Légion étrangère est un corps d’armée qui a son histoire, son drapeau et ses traditions. Ses actions sont revendiquées par la France et sont soumises au droit international [et à celui des conflits armés]. En clair, le légionnaire a un statut qui n’a rien à voir avec celui d’un mercenaire, qui n’a de compte à rendre qu’à son « employeur », lequel monnaye ses services au plus offrant. Le cas de Wagner est un peu différent, dans la mesure où ce groupe paramilitaire fait coïncider ses intérêts avec ceux de la Russie.

En tout cas, la présence de la Légion étrangère au Mali n’aura rien coûté aux finances publiques maliennes… Ce qui ne sera pas le cas de celle de Wagner, qui, a priori, facture son intervention 10 millons de dollars par mois.

Biographie du colonel Geoffroy Desgrées du Loû, Chef de corps du 2 ème R.E.I.

Biographie du colonel Geoffroy Desgrées du Loû, Chef de corps du 2 ème R.E.I.

La carrière du colonel Desgrées du Loû se réparti entre des affectations en corps de troupe au sein de la Légion étrangère, des postes de responsabilité en états-majors, principalement de l’administration centrale et des formations.

A l’issue de sa formation initiale à Saint-Cyr et à l’Ecole d’application de l’infanterie, il choisit de servir au 2ème Régiment étranger d’infanterie où, entre 2001 et 2008, il occupe successivement les postes de chef de section de combat et officier adjoint à la 2ème compagnie puis officier adjoint et commandant d’unité de la 4ème compagnie. Durant cette période, il participe à deux reprise à l’opération Trident au Kosovo en 2001 et 2002, à l’opération Licorne en Côte d’Ivoire en 2003, à l’opération Boali en République Centrafricaine en 2007 et effectue deux missions de courte durée à la 13ème Demi-brigade de légion étrangère à Djibouti en 2004 et 2006. De 2014 à 2016, il est affecté comme chef du bureau instruction emploi du 4ème Régiment étranger de Castelnaudary, régiment de formation de la Légion étrangère alors pleinement impliqué dans la manœuvre de remontée en puissance des effectifs de la Légion étrangère.

Outre ces affectations en corps de troupe, il a servi en administration centrale comme officier traitant à la section technique de l’armée de Terre de 2008 à 2011, où il contribue notamment aux travaux préliminaires du programme SCORPION, puis à l’état-major de l’armée de Terre de 2016 à 2018 au bureau programmes et systèmes d’armes en charge du pilotage des programmes d’armement et de la politique d’équipement de la fonction combat débarqué. En 2018, il rejoint l’état-major des Armées au sein de la division plans programmation évaluation contribuant, notamment dans le domaine financier, aux travaux de programmation militaire pour les programmes d’armement du Ministère des armées.

Le Colonel DESGRÉES du LOÜ est ingénieur de formation, titulaire d’un mastère spécialisé de l’Ecole Centrale-Supélec dans le domaine du management des grands projets industriels, diplômé du cours supérieur d’état-major et breveté de l’Ecole de Guerre. Durant ses formations, il a également effectué en 2011 un renfort de six mois au sein d’un état-major opérationnel interarmées de l’OTAN, et en 2014 un stage de trois mois au sein de la direction de la stratégie d’un groupe industriel de défense.

Agé de 44 ans, il a reçu le commandement du 2ème Régiment étranger d’infanterie le 5 août 2020.

Marié et père de six enfants, le colonel Geoffroy Desgrées du Loû est chevalier de la Légion d’honneur, chevalier dans l’ordre national du Mérite et titulaire de la croix de la Valeur militaire.

En visite au 1er REG, la secrétaire d’État aux armées naturalise trois légionnaires

En visite au 1er REG, la secrétaire d’État aux armées naturalise trois légionnaires

Thierry Allard – Objectif Gard – Publié le 15 mars 2019

https://www.objectifgard.com/2019/03/15/laudun-lardoise-en-visite-au-1er-reg-la-secretaire-detat-aux-armees-naturalise-trois-legionnaires/

La secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq a remis leur décret de naturalisation à trois légionnaires du 1er REG (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard),

La secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, est en visite dans le Gard rhodanien ce vendredi. Une visite qui a commencé à la mi-journée par le 1er Régiment étranger de génie de la Légion étrangère de Laudun-l’Ardoise.

Sur place, la secrétaire d’État a remis leur décret de naturalisation à trois légionnaires du régiment. Il s’agit du caporal-chef Catalin, 27 ans, originaire de Roumanie, engagé dans la Légion depuis 2012, et qui a servi au Mali, en Guyane ou encore à Mayotte comme auxiliaire sanitaire ; du caporal Damien, 27 ans, originaire d’Ukraine, engagé dans la Légion depuis 2014, qui a servi dans le cadre de l’opération Sentinelle sur le territoire national et en Côte d’Ivoire, il sert aujourd’hui au sein du groupement des ressources humaines du régiment ; et du caporal Malalaniaina, 33 ans, originaire de Madagascar, engagé dans la Légion depuis 2014, qui a servi en Mauritanie, puis dans le cadre de l’opération Sentinelle, il sert depuis peu au groupement des ressources humaines du régiment.

La secrétaire d’État auprès de la ministre des armées, Geneviève Darrieussecq, a remis leur décret de naturalisation à trois légionnaires du 1er REG (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Tous trois sont donc officiellement devenus Français ce matin, au cours d’une cérémonie brève, mais forte. Geneviève Darrieussecq leur a lu un message de félicitations rédigé par le président Macron : « Je tiens à vous féliciter chaleureusement pour avoir fait le choix de vous inscrire dans le projet d’une France sans cesse en mouvement. Notre république et l’Europe ont besoin de votre participation active pour faire vivre la démocratie. Aujourd’hui la France est fière et heureuse de vous accueillir. »

« C’est une cérémonie simple dans son format mais très symbolique », estime pour sa part la secrétaire d’État, qui voit dans la remise de ces décrets de naturalisation « la reconnaissance de leur valeur d’hommes et de militaires. » Sur les visages des légionnaires naturalisés, des sourires pudiques. « Je suis très heureux, très fier d’être Français », glisse le caporal Damien. « Nous avons servi cette patrie, nous sommes contents de nous intégrer à la société française », ajoute le caporal-chef Catalin.

Tous n’avaient pas l’objectif d’obtenir la nationalité en s’engageant dans la Légion, mais pas le caporal Malalaniaina : « J’avais cet objectif de devenir Français. Je suis attaché à ce pays. Je suis parti de chez moi pour avoir une nouvelle vie. » Tous ont l’envie de continuer à servir la Légion. « La nationalité, c’est la cerise sur le gâteau », résume le caporal Malalaniaina.

La secrétaire d’État auprès de la ministre des armées ,Geneviève Darrieussecq ,était en visite au 1er REG de Laudun-l’Ardoise ce vendredi (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

La secrétaire d’État était également au 1er REG « pour les remercier pour leur engagement et leur bravoure. Ils contribuent à la sécurité de notre pays. Ils sont largement mobilisés sur des opérations extérieures et sur le territoire national. » Cette visite était également l’occasion pour Geneviève Darrieussecq « aussi de voir avec le chef de corps et les familles de militaires la déclinaison du plan famille. »

Un plan qui vise à accompagner les familles des militaires, via « des soutiens directs aux familles quand un soldat part opération extérieure ou en mission de moyenne ou longue durée », explique la ministre. Un plan qui compte des mesures en faveur de la garde d’enfant ou encore un meilleur accompagnement à la mobilité, avec notamment une offre de logements améliorée. Des mesures « très attendues dans les unités », ajoute la secrétaire d’État. Plus d’informations ici.

En visite au 1er REG, la secrétaire d’État aux armées naturalise trois légionnaires

En visite au 1er REG, la secrétaire d’État aux armées naturalise trois légionnaires

Thierry Allard – Objectif Gard – Publié le 15 mars 2019

https://www.objectifgard.com/2019/03/15/laudun-lardoise-en-visite-au-1er-reg-la-secretaire-detat-aux-armees-naturalise-trois-legionnaires/

 

La secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq a remis leur décret de naturalisation à trois légionnaires du 1er REG (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard),

 

La secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, est en visite dans le Gard rhodanien ce vendredi. Une visite qui a commencé à la mi-journée par le 1er Régiment étranger de génie de la Légion étrangère de Laudun-l’Ardoise.

 

Sur place, la secrétaire d’État a remis leur décret de naturalisation à trois légionnaires du régiment. Il s’agit du caporal-chef Catalin, 27 ans, originaire de Roumanie, engagé dans la Légion depuis 2012, et qui a servi au Mali, en Guyane ou encore à Mayotte comme auxiliaire sanitaire ; du caporal Damien, 27 ans, originaire d’Ukraine, engagé dans la Légion depuis 2014, qui a servi dans le cadre de l’opération Sentinelle sur le territoire national et en Côte d’Ivoire, il sert aujourd’hui au sein du groupement des ressources humaines du régiment ; et du caporal Malalaniaina, 33 ans, originaire de Madagascar, engagé dans la Légion depuis 2014, qui a servi en Mauritanie, puis dans le cadre de l’opération Sentinelle, il sert depuis peu au groupement des ressources humaines du régiment.

La secrétaire d’État auprès de la ministre des armées, Geneviève Darrieussecq, a remis leur décret de naturalisation à trois légionnaires du 1er REG (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Tous trois sont donc officiellement devenus Français ce matin, au cours d’une cérémonie brève, mais forte. Geneviève Darrieussecq leur a lu un message de félicitations rédigé par le président Macron : « Je tiens à vous féliciter chaleureusement pour avoir fait le choix de vous inscrire dans le projet d’une France sans cesse en mouvement. Notre république et l’Europe ont besoin de votre participation active pour faire vivre la démocratie. Aujourd’hui la France est fière et heureuse de vous accueillir. »

« C’est une cérémonie simple dans son format mais très symbolique », estime pour sa part la secrétaire d’État, qui voit dans la remise de ces décrets de naturalisation « la reconnaissance de leur valeur d’hommes et de militaires. » Sur les visages des légionnaires naturalisés, des sourires pudiques. « Je suis très heureux, très fier d’être Français », glisse le caporal Damien. « Nous avons servi cette patrie, nous sommes contents de nous intégrer à la société française », ajoute le caporal-chef Catalin.

Tous n’avaient pas l’objectif d’obtenir la nationalité en s’engageant dans la Légion, mais pas le caporal Malalaniaina : « J’avais cet objectif de devenir Français. Je suis attaché à ce pays. Je suis parti de chez moi pour avoir une nouvelle vie. » Tous ont l’envie de continuer à servir la Légion. « La nationalité, c’est la cerise sur le gâteau », résume le caporal Malalaniaina.

La secrétaire d’État auprès de la ministre des armées ,Geneviève Darrieussecq ,était en visite au 1er REG de Laudun-l’Ardoise ce vendredi (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

La secrétaire d’État était également au 1er REG « pour les remercier pour leur engagement et leur bravoure. Ils contribuent à la sécurité de notre pays. Ils sont largement mobilisés sur des opérations extérieures et sur le territoire national. » Cette visite était également l’occasion pour Geneviève Darrieussecq « aussi de voir avec le chef de corps et les familles de militaires la déclinaison du plan famille. »

Un plan qui vise à accompagner les familles des militaires, via « des soutiens directs aux familles quand un soldat part opération extérieure ou en mission de moyenne ou longue durée », explique la ministre. Un plan qui compte des mesures en faveur de la garde d’enfant ou encore un meilleur accompagnement à la mobilité, avec notamment une offre de logements améliorée. Des mesures « très attendues dans les unités », ajoute la secrétaire d’État. Plus d’informations ici.

 

 

L’arrivée des légionnaires sur le plateau du Larzac est une bouffée d’oxygène pour l’économie locale

L’arrivée des légionnaires sur le plateau du Larzac est une bouffée d’oxygène pour l’économie locale

http://www.opex360.com/2019/02/19/larrivee-des-legionnaires-sur-le-plateau-du-larzac-est-une-bouffee-doxygene-pour-leconomie-locale/


La Légion étrangère veut recruter 1.245 volontaires en 2019

La Légion étrangère veut recruter 1.245 volontaires en 2019

http://www.opex360.com/2019/01/23/la-legion-etrangere-veut-recruter-1-245-volontaires-en-2019/

 

Entre 2015 et 2018, la Légion étrangère a recruté massivement, au point de retrouver, en terme d’effectifs, le format qui était le sien il y a 30 ans, soit 8.900 légionnaires. Soit 11% des effectifs de la Force opérationnelle terrestre [FOT] de l’armée de Terre, qui compte 77.000 militaires.

L’an passé, dans un dossier de presse publié à l’occasion du 14-Juillet, le commandement de la Légion étrangère [COM.LE] expliquait que cette « montée en puissance des effectifs » était « quasiment achevée », alors que la 5e compagnie de la 13e Demi-Brigade de Légion étrangère s’apprêtait à devenir pleinement opérationnelle.

« Pour autant, cette montée en puissance, réalisée pour les effectifs, ne sera pleinement achevée que lorsque tous les spécialistes et gradés nécessaires à ce nouveau format seront formés », fit valoir le COM.LE.

En 2014, la Légion étrangère avait recruter 949 nouveaux légionnaires. Avec la décision d’augmenter les effectifs de la FOT, après les attentats de janvier 2015 et le lancement de l’opération intérieure Sentinelle, ses bureaux de recrutement n’ont pas chômé : la même année, 1.809 recrues ont rejoint ses rangs, puis 1.701 autres en ont fait de même en 2016.

Puis, pour les deux années suivantes, l’objectif en matière de recrutement a été revu à la baisse [1.377 recrues en 2017 et « seulement » 1.100 en 2018]. Pour 2019, la tendance est de nouveau à la hausse car, d’après une annonce postée sur les réseaux sociaux, la Légion étrangère a fait savoir qu’elle doit recruter 1.245 nouveaux légionnaires en 2019.

« La Legion Étrangere est chargée du recrutement des volontaires désirant servir la France à titre étranger (Décret 2008-956 du 12/09/2008). En 2019, elle recrutera près de 1.250 candidats, français ou étrangers, pour des postes de combattants au sein des régiments Légion de la Force Opérationnelle Terrestre », a-t-elle en effet fait savoir. Ce qui veut dire que, cette année, 5,7% des recrues du ministère des Armées devraient être des légionnaires.

Pour rappel, pour espérer rejoindre la Légion étrangère et porter le képi blanc, il faut être âgé de plus de 17 ans et demi et de moins de 39 ans et demi. Après une visite médicale, les candidats doivent passer des épreuves sportives pour mesure leur condition physique [7 tractions complètes en pronation, test Luc Léger]. Le taux de sélection est important [20%] étant donné que, chaque année, plus de 8.000 candidats poussent, en moyenne, la porte d’un bureau de recrutement.

« Seuls ceux qui semblent capables et désireux de s’adapter aux règles de la vie en collectivité peuvent prétendre à être incorporés. Le principe du recrutement à titre étranger autorise également un candidat français à postuler pour la Légion, même s’il sert sous statut ‘à titre étranger’, comme ses camarades étrangers », précise la Légion étrangère.

Les francophones, essentiellement des Français, représentent ainsi environ 11% du recrutement. « La présence d’un minimum de francophones dans la troupe participe à l’enseignement du français, indispensable pour comprendre les ordres », fait valoir le COM.LE.

Le légionnaire-type est âgé de 23 ans en moyenne et « a déjà une certaine maturité et une certaine expérience, souvent militaire. » En outre, il « a un bon niveau général » et, évidemment, une « excellente condition physique ».