L’A400M de l’armée française réussit ses premiers essais comme bombardier d’eau !
Feux de Forêts – Publié le
Alors que la France fait face à des incendies de plus en plus fréquents et violents, une innovation prometteuse émerge du côté des forces armées : l’A400M, avion de transport militaire de l’armée de l’Air et de l’Espace, a réussi avec succès ses premiers essais de largage d’eau, ouvrant la voie à une nouvelle capacité de lutte contre les feux de forêts.
Des résultats très encourageants
Les tests ont été menés récemment par Airbus en collaboration avec l’armée française, la Direction Générale de l’Armement (DGA) et la Sécurité Civile. Résultat : l’A400M, équipé d’un kit amovible de largage, a pu déverser jusqu’à 20 000 litres d’eau en un seul passage, avec une précision et une efficacité impressionnantes.
Ces premiers essais sont jugés très concluants par les autorités, démontrant que l’A400M peut non seulement remplir un rôle de transport stratégique, mais aussi devenir un appui majeur dans la lutte contre les incendies à grande échelle.
Une transformation rapide et réversible
Le système utilisé repose sur un kit « Roll-on/Roll-off », facilement installé dans la soute de l’avion sans nécessiter de modifications permanentes. Cela permet de convertir rapidement l’A400M en bombardier d’eau, tout en conservant sa vocation militaire principale. Cette flexibilité en fait un atout logistique précieux en cas d’urgence.
Un soutien stratégique face aux mégafeux
Face à l’augmentation dramatique des incendies en France — notamment dans le sud, en Corse et désormais dans des zones autrefois épargnées — cette nouvelle capacité arrive à point nommé. Elle pourrait combler les lacunes des moyens civils, parfois débordés lors de crises multiples.
L’engagement des A400M dans ce rôle marque aussi un tournant dans la coopération entre les armées et les services civils, pour répondre à des menaces liées au climat.
Et maintenant ?
Fort du succès des premiers essais, l’armée française envisage d’intégrer cette capacité dans son arsenal opérationnel dès les prochaines saisons estivales. D’autres phases de test et de validation opérationnelle sont attendues, mais l’enthousiasme est réel tant chez les militaires que chez les pompiers.