L’A400M de l’armée française réussit ses premiers essais comme bombardier d’eau !

L’A400M de l’armée française réussit ses premiers essais comme bombardier d’eau !

https://feuxdeforet.fr/2025/05/19/la400m-de-larmee-francaise-reussit-ses-premiers-essais-comme-bombardier-deau/


Alors que la France fait face à des incendies de plus en plus fréquents et violents, une innovation prometteuse émerge du côté des forces armées : l’A400M, avion de transport militaire de l’armée de l’Air et de l’Espace, a réussi avec succès ses premiers essais de largage d’eau, ouvrant la voie à une nouvelle capacité de lutte contre les feux de forêts.

Des résultats très encourageants

Les tests ont été menés récemment par Airbus en collaboration avec l’armée française, la Direction Générale de l’Armement (DGA) et la Sécurité Civile. Résultat : l’A400M, équipé d’un kit amovible de largage, a pu déverser jusqu’à 20 000 litres d’eau en un seul passage, avec une précision et une efficacité impressionnantes.

Ces premiers essais sont jugés très concluants par les autorités, démontrant que l’A400M peut non seulement remplir un rôle de transport stratégique, mais aussi devenir un appui majeur dans la lutte contre les incendies à grande échelle.

Une transformation rapide et réversible

Le système utilisé repose sur un kit « Roll-on/Roll-off », facilement installé dans la soute de l’avion sans nécessiter de modifications permanentes. Cela permet de convertir rapidement l’A400M en bombardier d’eau, tout en conservant sa vocation militaire principale. Cette flexibilité en fait un atout logistique précieux en cas d’urgence.

Un soutien stratégique face aux mégafeux

Face à l’augmentation dramatique des incendies en France — notamment dans le sud, en Corse et désormais dans des zones autrefois épargnées — cette nouvelle capacité arrive à point nommé. Elle pourrait combler les lacunes des moyens civils, parfois débordés lors de crises multiples.

L’engagement des A400M dans ce rôle marque aussi un tournant dans la coopération entre les armées et les services civils, pour répondre à des menaces liées au climat.

Et maintenant ?

Fort du succès des premiers essais, l’armée française envisage d’intégrer cette capacité dans son arsenal opérationnel dès les prochaines saisons estivales. D’autres phases de test et de validation opérationnelle sont attendues, mais l’enthousiasme est réel tant chez les militaires que chez les pompiers.

42 hélicoptères H145 commandés pour la gendarmerie et la sécurité civile française

42 hélicoptères H145 commandés pour la gendarmerie et la sécurité civile française

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par Philippe Chapleau – Lignes de défense – publié le 21 janvier 2024

https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/


Airbus Helicopters va fournir au ministère de l’Intérieur français 42 hélicoptères H145 : 36 pour la Sécurité Civile (qui dispose déjà de 4 hélicoptères H145-D3 acquis en 2021 et 2022) et 6 pour la gendarmerie. Selon La Tribune, ce contrat a été signé fin 2023.

Dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi) et de la loi de finances pour 2023, le ministère de l’Intérieur avait autorisé la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) à commander 36 nouveaux hélicoptères H145 pour une somme de 471 millions d’euros.

Cette commande permettra de remplacer les 33 hélicoptères EC145 exploités depuis près de 20 ans. Les livraisons débuteront en 2024 (trois appareils puis huit en 2025, cinq en 2026, six en 2027, huit en 2028 et trois en 2029). 

Pour la gendarmerie, outre deux appareils pour la métropole, deux H145 pourraient être affectés à la Guyane, un troisième à Mayotte et un quatrième à la Réunion. 

En 2022, le parc de la Gendarmerie était composé de 56 hélicoptères : 15 EC145, 15 EC135 et 26 Écureuil AS350. Elle doit renouveler son parc d’AS350.

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Une partie sera remplacée par les 10 H160 acquis en 2021 grâce au plan de relance (des H160 que la Gendarmerie Nationale a choisi de baptiser du nom de Pégase). Le reste le sera par des hélicoptères H145 D3 (dont les six désormais en commande). 

Nîmes : Franck Proust et Françoise Dumas reçus au Ministère des armées pour la zone aéroportuaire

Nîmes : Franck Proust et Françoise Dumas reçus au Ministère des armées pour la zone aéroportuaire

  • Franck Proust et Françoise Dumas reçus par le cabinet de Madame Florence Parly, Ministre des Armées.
    Franck Proust et Françoise Dumas reçus par le cabinet de Madame Florence Parly, Ministre des Armées. DR – DR
Midi Libre – Publié le

Le dialogue est plus que jamais actif sur le périmètre foncier que la métropole souhaite maîtriser pour constituer le fameux pôle européen de sécurité civile.

La députée Françoise Dumas, présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées, et le président de Nîmes métropole Franck Proust étaient conviés ce mardi matin au ministère des armées. Ils se réjouissent, dans un communiqué commun, de l’avancée du dossier du développement de la zone aéroportuaire Nîmes-Garons.

 “Nous nous félicitons de l’écoute apportée aujourd’hui par le cabinet de Madame Florence Parly, Ministre des Armées, qui nous a reçu ce matin pour évoquer le devenir de l’aéroport de Nîmes-Garons. Après un premier contact de terrain lors de la visite de Madame la Ministre, à Nîmes, le 14 janvier dernier, nous avions à cœur à ce que le dialogue se poursuive au plus haut niveau. (…) Cette zone aéroportuaire, dont l’emprise est l’une des plus importante du sud de la France, dispose de réserves foncières qui pourraient être mises au service du développement de notre territoire et à la constitution d’un pôle européen de sécurité civile. Au-delà de nos différentes sensibilités, nous tenons à travailler de concert afin de développer une approche partagée entre l’État et les collectivités territoriales pour profiter au mieux des opportunités offertes par notre département, qui est un nœud de communication stratégique, doté d’infrastructures de qualité.

Le dialogue va se poursuivre sur le périmètre du foncier que la métropole de Nîmes souhaite maîtriser pour asseoir l’implantation d’entreprises œuvrant pour l’aéronautique et le secteur de la défense. De son côté, le ministère des armées va travailler à la définition de ses besoins opérationnels à court et long termes sur le territoire. Le calendrier pourrait déboucher sur des accords de principe au cours de l’été 2022.

Mi-janvier, Franck Proust avait indiqué à Midi Libre : « Il y a une étude lancée par la commission européenne, avec une enveloppe de 500 M€, pour définir le périmètre d’action [du centre d’expertise européen sur la base de Sécurité civile]. Sept pays devraient travailler ici en termes de formation, de missions, de protocole différent selon les pays où on intervient pour éteindre un incendie de forêt.