Général Bosser : Le futur service national  » aura sur l’armée de Terre un impact supérieur à ce que l’on imagine « 

Général Bosser : Le futur service national « aura sur l’armée de Terre un impact supérieur à ce que l’on imagine »

par Laurent Lagneau – Zone militaire – Le 16-04-2018

http://www.opex360.com/2018/04/16/general-bosser-futur-service-national-aura-larmee-de-terre-impact-superieur-a-lon-imagine/

 

D’ici la fin du mois d’avril, le groupe de travail dirigé par le général Daniel Ménaouine rendra ses conclusions relatives aux modalités dans lesquelles s’effectuera le Service national universel [SNU] qu’entend mettre en place le président Macron d’ici 2022.

Cela étant, à l’antenne de RTL, le 23 mars, la ministre des Armées, Florence Parly, a confirmé que ce SNU sera « obligatoire » et qu’il concernera « plusieurs ministères », à commencer par celui qu’elle dirige étant donné qu’il sera amené à y « apporter son soutien ».

Plusieurs questions se posent. Comment accueillir les « appelés » et où seront-ils hébergés, nourris et blanchis? Quel sera le contenu de ce service national? Quelle en sera sa durée? Il y aura-t-il une tenue particulière? Comment seront lancées les convocations? Quel(s) ministère(s) seront concernés et dans quel périmètre?

S’agissant du financement, et comme l’a déjà assuré le président Macron, le budget des Armées ne sera toutefois pas sollicité, des ressources « ad hoc » devant être trouvées. Reste que l’instauration de ce service, que devront effectuer, chaque année, 600.000 à 800.000 jeunes gens, suscite quelques inquiétudes chez les militaires. Dont le général Jean-Pierre Bosser, le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT).

« L’armée de Terre n’a aucun problème de principe avec le Service national universel, ni d’ailleurs avec la jeunesse, avec laquelle nous sommes au contact au quotidien », a dit le CEMAT lors d’une audition au Sénat. « Mais je suis partagé entre la nécessité de faire quelque chose pour notre jeunesse – le service militaire adapté et le service militaire volontaire […] y contribuent – et l’inquiétude d’être percuté par une masse qui fait dix fois notre poids – car 800 000 hommes et femmes, c’est dix fois l’armée de Terre! », a-t-il expliqué.

« Notre armée de Terre, 22 ans de maturité professionnelle, reconnue dans le monde entier, est devenue un label – je pense aux forces spéciales, aux forces conventionnelles, à l’aérocombat. Notre crainte est de voir cet outil disparaître sous l’effet du nombre », a continué le général Bosser.

Et si le président Macron « a eu des mots rassurants, précisant que le projet serait interministériel et ne rognerait pas sur les crédits de la LPM [Loi de programmation militaire, ndlr], le CEMAT estime que, « en toute hypothèse, il sera lourd et aura sur l’armée de Terre un impact supérieur à ce que l’on imagine. »

En juillet 2017, le général Bosser avait fait part de ses préoccupations au sujet de ce service national universel alors que ses modalités n’étaient pas encore à l’étude. Et selon lui, son caractère obligatoire risquait de porter un coup à la popularité des Armées, qui bénificient actuellement d’une très bonne image au sein de l’opinion publique;

« Aujourd’hui, nous employons des engagés volontaires, qui acceptent l’entraînement et les contraintes du service. Avec un service national, on accueillerait des garçons et des filles qui, pour certains, viendraient chez nous un peu contraints et forcés. Pour ma part, je ne souhaite pas revenir à ce que l’on a pu connaître dans les années 1970 ou 1980… Quoi qu’il en soit, la popularité ou l’impopularité de notre armée aurait un impact sur notre capacité à encaisser ce choc dans notre écosystème », fit en effet valoir le général Bosser.

 

 

Lyon : immersion au sein du Service militaire volontaire

Lyon : immersion au sein du Service militaire volontaire

par Elie Guckert Lyon Capitale -17 avril 2018

https://www.lyoncapitale.fr/actualite/lyon-immersion-au-sein-du-service-militaire-volontaire/

La section rouge des SMV d’Ambérieu-en-Bugey – © Elie Guckert

Lyon Capitale a passé deux jours en compagnie d’une section du Service militaire volontaire (SMV) sur la base aérienne d’Ambérieu-en-Bugey à 50km de Lyon. Objectif pour ces jeunes âgés de 18 à 25 ans en décrochage scolaire : s’“armer pour l’emploi”.

Il est à peine 7h00 du matin sur la base aérienne d’Ambérieu-en-Bugey, à 50km de Lyon. La journée s’annonce grise et froide, le genre que l’on passerait bien sous la couette. Les jeunes du SMV (Service militaire volontaire) sont déjà debout, frais et dispos. Enfin presque. Certains sont sortis sans une partie de leur équipement ou sans réussir à accrocher leur sac de couchage. D’autres encore n’ont pas eu le temps de se laver les dents, ce qui leur vaut quelques railleries de la part de leurs supérieurs. Ceux-là ne sont ici que depuis quelques mois et ont encore beaucoup à apprendre. Car le centre du SMV de l’armée de l’air à Ambérieu-en-Bugey n’a ouvert que le 1er mai 2017. “Il a fallu rénover les salles de cours et recruter de nouveaux cadres rapidement”, explique le lieutenant-colonel Fromion, le responsable du centre.

Le dispositif du Service militaire volontaire, lui, a été lancé en Moselle à Montigny-lès-Metz peu après les attentats de janvier 2015 avant d’être transposé à Brest, Brétigny-sur-Orge, La Rochelle et Châlons-en-Champagne . Il s’inspire du Service militaire adapté (SMA) déjà présent dans les territoires d’outre-mer depuis 1961. Son objectif : réinsérer socialement et professionnellement des jeunes âgés de 18 à 25 ans en décrochage scolaire ou au chômage. Ces derniers s’engagent volontairement pour une période allant de 6 à 12 mois. “C’est une école de la vie. On leur apprend à se respecter eux-mêmes, à retrouver les règles de la vie collective et à découvrir leurs propres limites physiques et morales”, expose le lieutenant-colonel. Lui comme ses subordonnés, venus de différents corps de l’armée française, s’est porté volontaire pour encadrer les jeunes. Un encadrement qui a tout de la vie militaire, si l’on excepte l’usage des armes, mais qui offre aussi l’accès à une formation professionnelle adaptée à leur projet de vie et qui leur permettra de passer le permis de conduire.

 Les jeunes du SMV en ordre de marche – © Elie Guckert

Le programme de la journée s’annonce des plus rustique. Après avoir été alignés et mis au garde-à-vous, les jeunes embarquent avec leur paquetage dans un bus en direction du camp militaire de la Valbonne. Arrivés sur place, les volontaires reçoivent l’ordre de se tartiner le visage avec de la boue, puis de former une colonne de binômes séparés d’environ cinq mètres et de se mettre en marche sur une petite route de campagne. Le binôme de tête a la responsabilité de guider ses camarades avec une carte du secteur. “Si on arrive en retard pour le déjeuner, ça sera de votre faute”, le prévient son cadre.

La marche durera environ 1h30 sans trop de difficultés, si ce n’est que chaque irruption de véhicule sur la voie doit être signalée d’un tonitruant « voiture ! » par l’un des membres de la colonne. Tout le monde doit aussitôt se camoufler en urgence dans le fossé le plus proche, quitte à plonger dans les orties. La manœuvre, sous ses faux airs de septième compagnie, a en réalité pour but d’apprendre aux jeunes à communiquer entre eux et à s’organiser collectivement, tout en respectant une hiérarchie et en prenant des initiatives. C’est aussi l’occasion d’apprendre la solidarité, le groupe s’adapte aux plus lents, et non pas l’inverse.

« Avant de venir ici, j’étais devenu pitoyable »

C’est exactement ce que sont venus chercher la plupart de ces volontaires, à l’image de Rubis, solide gaillard âgé de 20 ans qui a été sélectionné par ses supérieurs pour répondre à nos questions. “Avant de venir ici, j’étais devenu pitoyable, lâche-t-il sans langue de bois. Je me suis dit qu’il fallait que je me reprenne en main. Je n’avais pas d’avenir, juste le bac. Je passais mes journées chez moi à ne rien faire, et j’avais besoin de formations mais sans permis c’était très compliqué.”

Le témoignage d’Élodie, âgé de 18 ans et elle aussi sélectionnée pour se plier à l’exercice de l’interview, va dans le même sens : « Avant je ne faisais pas grand chose, j’essayais de m’occuper, je faisais du baby-sitting quand je pouvais, j’ai essayé de faire de la vente en animalerie mais ça n’a pas marché. Je suis venu ici parce que j’étais attirée par la rigueur et la discipline. J’avais besoin d’être soutenue, encadrée, et d’aller au bout de moi-même.”

Les éléments de langage sont bien rodés, mais assez représentatifs de l’état d’esprit des jeunes à qui nous avons pu nous adresser. Quelles que soient leurs histoires respectives ils répètent tous la même chose : ils sont venus au SMV pour acquérir un cadre, un permis, et une hygiène de vie. “Le souci des patrons aujourd’hui, c’est de trouver un jeune qui arrive à l’heure le matin, résume le lieutenant-colonel Fromion. Les familles nous donnent de bons retours, on a des mamans qui nous disent ‘mon fils fait son lit et m’aide à faire la vaisselle, je ne le reconnait plus’”, s’amuse-t-il.

 

Les jeunes du SMV apprennent à monter une tente canadienne – © Elie Guckert

Après l’effort, le réconfort. La découverte des rations de combat de l’armée française sera l’un des rares moments de détente de la journée. Mais avant de pouvoir goûter aux boîtes de conserves à la sauce militaire, il faut apprendre à monter une tente, ce qui relève d’un vrai parcours du combattant pour certains qui n’ont jamais fait de camping au cours de leur vie. La course d’orientation organisée dans l’après-midi, en réalité un simple parcours de plots sur une toute petite surface, s’avérera également être un exercice complexe pour quelques uns qui n’ont jamais été confrontés de près ou de loin au simple concept des points cardinaux. C’est aussi l’objectif du SMV : tout reprendre à zéro.

Une fois le camp installé, les jeunes se voient attribuer des tours de garde. Les plus chanceux feront leur quart tôt en début de soirée. Les autres devront se réveiller en plein milieu de la nuit. Pas de quoi effrayer Ghislain, la vingtaine : “avant je me couchais à 5h du matin, maintenant c’est l’heure à laquelle je me réveille”, ironise-t-il. Les cadres réunissent leurs sections en rang pour une marseillaise nocturne avant de renvoyer chacun à son poste. Réveil prévu à 6h le lendemain.

“Il y a aujourd’hui un véritable enjeu de société, l’armée ne peut s’en départir”

La deuxième journée se fera cette fois à l’abri et au sec en compagnie de Christelle, professeur des écoles mise à disposition par l’éducation nationale. Elle a été sélectionnée par un appel à candidature pour lequel elle s’est portée volontaire, comme ses collègues de l’armée de l’air. Le cours de ce matin doit permettre de revoir les fondamentaux des mathématiques en développant un projet d’espace vert à l’aide de mesures et de conversions et en remplissant un bon de commande. Une application concrète de la théorie qui séduit les élèves comme Anthony, 19 ans. “La prof, elle apprend bien”, affirme-t-il. Quand on lui demande ce qu’il préfère entre les cours et les activités en extérieur, il répond, sans hésiter “les deux !”.

Pause déjeuner pour les SMV – © Elie Guckert

L’armée y trouve-t-elle son intérêt ? “Chaque année il y a 130 000 jeunes qui sortent du système scolaire sans diplôme, il faut bien faire quelque chose, répond le lieutenant-colonel Fromion. Il y a aujourd’hui un véritable enjeu de société, l’armée ne peut s’en départir.” Est-ce un moyen détourné pour recruter des soldats ? Ici, on assure que non, et on explique d’ailleurs que seuls 5 % des SMV finissent par s’engager à l’issu de leur formation. On admet volontiers en revanche que cette mission permet aussi le renforcement du “lien Armée/Nation” redevenu un véritable enjeu politique au fil des dernières années.

La devise du SMV, “Armer pour l’emploi”, résume ainsi a elle seule l’objectif du dispositif : les armées veulent démontrer qu’elle peuvent être utile à la société civile. Reste qu’elles ne peuvent accepter plus de 1 000 jeunes par an. « L’armée ne peut pas tout faire, admet le gradé. Mais ce serait étrange qu’elle ne fasse rien ». Le gouvernement a bien compris l’efficacité du SMV puisqu’il devrait être pérennisé dans son format actuel dans la prochaine loi de programmation militaire au moins jusque 2019.

 

Bretagne. L’armée et les entreprises bretonnes se rapprochent

Bretagne. L’armée et les entreprises bretonnes se rapprochent

Joël Chéritel, président du Mouvement des Entreprises de France en Bretagne (Medef) et Jean-François Parlanti, officier général de zone de défense et de sécurité Ouest. | D.R.

Par Pascal Simon – Ouest France – Publié le 22/03/2018

ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/bretagne-l-armee-et-les-entreprises-bretonnes-se-rapprochent-5638249

Faciliter l’information et la possibilité de participer à la réserve opérationnelle, accompagner la reconversion du personnel militaire et leur recrutement par les entreprises ou encore sensibiliser les décideurs économiques aux problèmes de défenses et les cadres militaires aux préoccupations des chefs d’entreprise… Ce sont les principales mesures de la charte d’engagements réciproques que viennent de signer le Medef Bretagne et le ministère des armées.

Jean-François Parlanti, officier général de zone de défense et de sécurité Ouest, et Joël Chéritel, président du Mouvement des Entreprises de France en Bretagne (Medef) ont signé mardi 20 mars 2018 une charte d’engagements réciproques afin d’instaurer des relations « régulières et étroites » entre les représentants des forces armées et ceux du Mouvement des Entreprises de France en Bretagne.

Initier des partenariats avec des entreprises locales

Cette charte permettra d’initier des partenariats avec des entreprises locales pour le recrutement dans la réserve militaire, le soutien à la reconversion des militaires dans le civil, et informer sur les enjeux de la Défense à travers des conférences, séminaires, etc.

Les relations entre les Armées et le Medef sont anciennes. Elles partent du protocole officialisant la mise en place d’un comité de liaison « Défense – Medef » signé par le Ministre de la Défense et le Président du Medef, le 7 avril 1988.

Ce dernier affirmait la nécessité d’un partenariat entre les deux signataires et visait à réaffirmer, entretenir et renforcer le lien Armées-Nation. Il contribuait d’une part, à la cohésion sociale par la diffusion de la culture de défense et, d’autre part, à une connaissance mutuelle des problématiques communes au monde de la défense et au monde de l’entreprise.

Faciliter l’emploi des réservistes

Ces dernières années, le recours à des militaires issus de la réserve opérationnelle s’est imposé. Une charte d’engagements réciproques entre le ministère de la Défense et le Medef en faveur de la réserve opérationnelle, a donc été signée par le ministre de la Défense et le président du Medef, le 13 septembre 2016.

Elle met en relief la nécessaire contribution de la réserve à la sécurisation du territoire national et vise à faciliter l’emploi des réservistes au sein de l’armée d’active.

 

Nominations et promotions dans la réserve opérationnelle

Nominations et promotions dans la réserve opérationnelle

 

Décret du 12 février 2018 portant nomination et promotion dans la réserve opérationnelle

Félicitations à tous les promus et notamment à nos deux jeunes adhérents :

LTN Pigault Géraldine et  LTN Marco Christophe.

Pour télécharger ou lire le décret du 12/02/2018 :

Nominations et promotions dans la réserve opérationnelle JO 2018 02 14

 

Salon : réserve opérationnelle, le recrutement 2018 est lancé

Salon : réserve opérationnelle, le recrutement 2018 est lancé

La Provence.com, paru le 15/01/2018

laprovence.com/article/edition-salon/4791192/reserve-operationnelle-le-recrutement-2018-est-lance.html

Formation préalable pour accéder à la réserve opérationnelle est donnée à la base aérienne Ph. F.S

Ceux qui veulent se mettre au service de l’Armée de l’air peuvent postuler

Comme chaque année, la base aérienne 701 dispensera une formation préalable aux jeunes gens qui souhaitent rejoindre la réserve opérationnelle de l’Armée de l’air. Cette formation scindée en deux parties contribue à l’éducation militaire des jeunes citoyens, permet de susciter leur adhésion à l’organisation de la défense militaire et leur fait mieux percevoir l’esprit de défense et les valeurs citoyennes qui s’y rapportent.

Destinées à faire vivre aux stagiaires une première expérience instructive et enrichissante qui comporte des activités physiques et à caractère militaire, la Préparation militaire d’initiation (PMI) et la Préparation militaire de perfectionnement à la défense nationale constituent le préalable à l’intégration de la réserve opérationnelle. Pour y accéder, il faut être de nationalité française, avoir plus de 16 ans et moins de 40 ans à la date de dépôt du dossier, être apte médicalement et avoir effectué la Journée d’appel de préparation à la défense ou la Journée défense citoyenneté (JDC).

Ces préparations se dérouleront en régime d’internat, du 22 avril au 3 mai inclus. Ces stages sont gratuits et ne sont pas rémunérés. Les frais d’hébergement, de restauration et d’habillement (paquetage militaire succinct) sont pris en charge par l’Armée de l’air.

La réussite à ces formations permet d’envisager une première expérience de la réserve opérationnelle au travers de la Formation militaire initiale du réserviste (FMIR). Cette dernière est accessible aux personnes âgées d’au moins 17 ans au 16 juillet 2018 et de moins de 40 ans. Elle permet de souscrire un contrat d’engagement à servir dans la réserve opérationnelle de l’Armée de l’air. Elle comporte une formation initiale de 5 jours (du 16 au 20 juillet) qui se déroule en régime d’internat et une phase d’adaptation de 15 à 20 jours au sein d’une unité de la base aérienne, dont les dates ne sont pas encore précisées. Cette seconde phase permet de découvrir la vie professionnelle des hommes et des femmes de l’Armée de l’air.

Pour candidater, il faut envoyer une lettre de motivation et un CV par voie postale, ou par voie électronique. À la réception des deux documents, la base aérienne transmettra un dossier de candidature, à renvoyer par voie postale au plus tard le 23 février. Puis la commission de sélection se déroulera du 26 au 30 mars 2018. Les candidats seront informés par voie électronique de la décision prise en séance, au plus tard avant le 6 avril.

Pour candidater par voie postale : Base aérienne 701, Chemin de St Jean, Centre d’instruction et d’information des réserves de l’AA, 13661 Salon Air.
Renseignements par email à BA701-ciiraa.secretaire.fct@intradef.gouv.fr et par téléphone au 04 90 17 80 00 poste 24015 (uniquement le mardi et le vendredi).

 

Une thèse sur les médecins réservistes du SSA

Une thèse sur les médecins réservistes du SSA

Par Philippe Chapleau – Ligne de défense – 28/12/2017

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/12/28/une-these-sur-les-medecins-reservistes-du-ssa-18890.html

Dans le cadre de sa thèse de doctorat, Guillaume Leguesdron a effectué une enquête prospective par l’intermédiaire d’un questionnaire a été réalisée de janvier à juillet 2017 auprès de l’ensemble des médecins réservistes du service de santé des armées. Il a soutenu le 13 octobre 2017.

139 réponses ont pu être collectées.

Les résultats en quelques chiffres:

Le médecin est majoritairement un homme (85%), d’environ 56 ans. 27% d’entre eux sont médecins généralistes et 48% sont médecins en chef avec une activité majoritaire en antenne médicale. Il effectue en moyenne 26 jours par an.
Seuls 29% des médecins réservistes sont partis en OPEX. Plus de 90% pensent continuer cette pratique et ce malgré l’existence de difficultés organisationnelles et financières. En effet, pour les médecins libéraux l’indemnisation d’une journée de réserve n’est pas égale à celle d’une journée au cabinet. Les hospitaliers quant à eux n’ont que 5 jours par an pouvant être pris sur leur temps de travail. Il faut aussi tenir compte de l’impact sur leur de vie famille.
Une autre problématique concerne le nombre de réservistes proches de la retraite plus important que celui de la jeune génération. Se pose alors la question du canal de recrutement auprès des jeunes médecins.

 

L’intégralité de la thèse peut être lue ici

Le Médecin réserviste du service de santé des armées Thèse de Leguesdron-Guillaume 13 10 2017

Journée Nationale du Réserviste 2017

Journée Nationale du Réserviste 2017

Elle se déroule du 13 octobre au 11 novembre 2017, le thème fixé est :  »Engagés ensemble ».

Le 11 novembre, commémoration de la Victoire et de la Paix et l’Hommage à tous les morts pour la France. Le 13 octobre 2017, des Assises de la réserve ont été organisées à l’École militaire et ont réunis 400 réservistes de la garde nationale (réservistes opérationnels des armées, formations rattachées, de la gendarmerie et réservistes civils de la police nationale) et réservistes citoyens de défense et de sécurité de toute la France ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires.

Dans le Gard, comme les années précédentes, il est prévu des réunions dans 19 lycées et l’Université de Nîmes.

Des membres de l’ADORAC participeront activement aux diverses réunions d’information JNR.

Télécharger : Dossier de Presse JNR 2017

 

Diaporama JNR 2017 qui sera présenté dans les différents établissements :

Diaporama JNR 2017

 

 

Garde nationale et réserves militaires

Création de la Garde nationale

Le 22 juillet 2016, à l’issue d’un conseil de défense et de sécurité nationale, le Président de la République a renouvelé son appel, en particulier à destination des jeunes qui voudraient s’engager dans les réserves opérationnelles afin de pouvoir constituer une véritable Garde nationale.

Le 28 juillet 2016, à la suite de la présentation à l’Elysée des rapports parlementaires des sénateurs Gisèle JOURDA et Jean-Marie BOCKEL et des députés Marianne DUBOIS et Joaquim PUEYO, relatifs aux travaux portant sur la Garde nationale et sur les dispositifs citoyens du ministère de la Défense, la création de la Garde nationale est décidée par le chef de l’Etat.

 

 

 

 

Garde nationale (Dossier de Presse / Présidence