Ukraine: l’ordre de bataille de la brigade mécanisée Anne de Kyiv à l’entraînement en France

Ukraine: l’ordre de bataille de la brigade mécanisée Anne de Kyiv à l’entraînement en France

Les instructeurs français poursuivent la formation de leurs camarades ukrainiens de la brigade 155, baptisée « Brigade Anne de Kyiv ». Voici ci-dessus l’ordre de bataille de cette unité mécanisée, équipée de Leopard 2A4, de VAB et d’AMX-10RC. Elle regroupera 4500 hommes à terme.

On pourra lire le post que j’ai consacré à cette unité et à la reine qui lui a donné son nom. Le point sur cet effort tricolore pour préparer une brigade « bonne de guerre » d’ici à la fin de l’année.

Et la logistique?

Elle suit grâce au SCA… Comme le montrent les photos qui circulent, afin d’équiper les soldats ukrainiens, une chaîne habillement a été mise en place par le Commissariat; elle est opérée avec l’armée de Terre (14e RISLP). Treillis, équipements balistiques, sacs de couchage etc., ont ainsi été mis à disposition des stagiaires.

Pour nourrir l’ensemble de la force, le SCA a créé un ordinaire de campagne sous tente, en mesure de nourrir jusqu’à 2 000 personnes. Trois éléments lourds de cuisson (ELC 500) et des matériels de restauration collective adaptés sont mis en œuvre. Ce soutien restauration conséquent a nécessité le renfort de personnels de la spécialité Restauration-Hébergement-Loisirs (RHL) en provenance de différents organismes du SCA. Ce dernier est assisté par l’Economat des Armées à qui a été externalisée la location d’une tente de grande dimension pour abriter un foyer dédié aux militaires ukrainiens et pouvant accueillir jusqu’à 2 000 personnes.

Insigne d’arme :
Taillé de Gueules et de Sable, au scorpion d’acier posé en barre portant à la pince senestre un écusson de gueules à la croix pattée d’Argent, brochant sur la partition.

A voir:
Une vidéo sur l’arrivée des Ukrainiens dans un camp de l’est de la France, c’est ici.

Une vidéo sur la formation des JTAC, c’est ici.

Une vidéo sur la formation des tireurs de précision et de l’infanterie, c’est ici.

Les forces spéciales seront bientôt dotées de nouveaux gilets pare-balles « polyvalents »

Les forces spéciales seront bientôt dotées de nouveaux gilets pare-balles « polyvalents »


Avec la mise en circulation d’armes toujours plus puissantes et, partant, l’évolution continue des menaces, la protection balistique des combattants doit évidemment s’adapter, sans pour autant sacrifier leur mobilité. D’où les efforts pour développer de nouveaux matériaux devant être à la fois légers et [très] résistants.

Ces dernières années, la recherche s’est ainsi concentrée sur la soie d’araignée, trois fois plus résistante que le kevlar, qui est le plus utilisé pour confectionner des gilets pare-balles, la structure de la nacre, dont l’étude a permis de concevoir une matière plastique quatorze fois plus résistante et huit fois plus légère que l’acier, ou encore sur les matériaux dits architecturés, qui offrent une grande capacité d’absorption des chocs.

En 2017, dans le cadre de son programme « Combattant 2020 », l’armée de Terre avait présenté la « Structure Modulaire Balistique Électronique [SMB], censée remplacer le gilet de protection balistique individuel [GPB]. Ergonomique, légère et offrant une protection balistique de classe 4 [contre les munitions perforantes] grâce à des plaques blindées, cette protection a dû faire l’objet d’améliorations, en tenant compte des commentaires de ses utilisateurs.

Aussi, une nouvelle version, appelée SMB-V2, fut mise au point sous l’égide du Service du commissariat des armées [SCA]. Et 80’000 exemplaires furent commandés pour les besoins de l’armée de Terre. Mais il n’est évidemment pas question de s’en tenir là.

En octobre 2022, le Centre interarmées du soutien équipements commissariat [CIEC] présenta son projet de Gilet porte-plaques polyvalent [G3P], à l’occasion de la Présentation des capacités de l’armée de Terre [PCAT].

« La conception et le développement du projet G3P s’inscrit dans la volonté du CIEC d’anticiper les besoins du combattant afin d’assurer la qualité et l’efficacité du soutien. Une amélioration de la qualité du soutien donc, qui passe notamment par le développement de nouveaux effets visant à répondre aux besoins des armées », avait expliqué le SCA, à l’époque.

Le défi relevé par le CIEC était d’allier modularité, ergonomie et légèreté tout en assurant une protection balistique la plus efficace possible. Ce qui s’est donc concrétisé par le G3P, dont la particularité est qu’il peut être configuré en fonction de la mission et de la nature des menaces.

« C’est un gilet qui est destiné aux opérateurs du commandement des opérations spéciales [COS]. Il permet de se protéger balistiquement contre des munitions perforantes et il permet également de pouvoir moduler sa protection par rapport à la menace présente sur le théâtre. En fonction du niveau de menace, l’opérateur peut ainsi mettre soit une plaque plus légère pour améliorer sa mobilité, soit ajouter des plaques de classe 4 pour obtenir une protection complète, notamment contre des munitions de type sniper« , explique le CIEC.

Ce G3P se compose de plaques interchangeables, conçues à partir d’un mélange de plusieurs types de céramiques [carbure de bore, carbure de silicium, titane, etc.]. Mais elles ont aussi la particularité d’être dotées de capteurs permettant de contrôler leur intégrité en permanence.

Ce système, appelé GMOS-TherMOS [GaMma One Shot – TherMique One Shot], a été développé par le CIEC, en partenariat avec un industriel. Les plaques sont chacune dotées de quatre puces [deux sur la face interne et deux sur la tranche] afin de détecter un possible dommage après un choc [auquel cas, un témoin rouge s’allume] ou une exposition à des températures susceptibles de dégrader leur performance.

Un tel dispositif présente plusieurs avantages. D’abord, le combattant peut contrôler lui-même l’état de son gilet pare-balles, ce qui fait qu’il est « autonome » pour le réparer le cas échéant. Ensuite, il n’est plus besoin d’avoir recours à des moyens radiographiques pour vérifier l’intégrité de ce type de protection, ce qui fait gagner du temps et de l’argent.

Les opérateurs du Commandement des opérations spéciales [COS] seront les principaux utilisateurs de ce G3P, dont quelques exemplaires ont déjà été livrés. Mais, dans un « hors-série » de son magazine « Soutenir », qui vient d’être mis en ligne, le SCA indique que « plus de 60’000 puces » du système GMOS-TherMOS seront « produites et livrées en 2025 », ce qui permettre « d’équiper plus de 15’000 plaques, en priorité dans les unités des forces spéciales ».

Photo : © Marion Lottegier/SCA/Défense

Le Commissariat des armées serre la vis sur la collecte d’effets militaires usagés, en rappelant que leur revente est illégale

Le Commissariat des armées serre la vis sur la collecte d’effets militaires usagés, en rappelant que leur revente est illégale


Il n’est pas rare de trouver des treillis, des uniformes et d’autres effets militaires d’origine française sur les sites de revente en ligne [tels que Le bon coin, eBay, Rakuten ou Vinted] et dans les brocantes. Souvent, ces articles – usagés pour la plupart – sont proposés par d’anciens militaires qui ne les ont pas restitués lors de leur radiation des cadres. Or, cette pratique est strictement interdite en vertu d’un principe d’incessibilité.

« Les effets [militaires] demeurent propriété de l’État. À l’exception des effets et accessoires d’affectation définitive non restituables en raison de leur condition de port ou de leur durée d’usage et dont la liste est fixée par instruction du ministre de la Défense, ces effets sont restitués » dès la radiation des cadres ou au terme d’un contrat d’engagement, précise le décret n° 2011-1600.

Le site de l’armée de Terre « Règlement.Terre », dédié aux questions juridiques et réglementaires intéressant les militaires, rappelle que le « fait de s’approprier tout armement, matériels, deniers ou objets appartenant à l’État ou de soustraire, vendre du petit matériel ou des matières et denrées consommables du ministère des Armées constitue un détournement ».

En plus d’une sanction disciplinaire, le militaire d’active peut écoper d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement s’il est avéré qu’il a « détourné » des effets ou des objets qui lui ont été remis pour le service ou « à l’occasion du service ». Même chose pour un ancien militaire, à la différence près qu’il risque aussi de se voir infliger une amende de 375 000 euros.

Quant aux civils friands d’effets militaires, la loi les considère comme des recéleurs. Là aussi, le « tarif » est élevé : cinq ans d’emprisonnement et 375 000 euros.

« En plus d’être interdite, la revente de vos effets sur des sites grands publics crée des risques liés à la sécurité nationale : agression lors de la vente en raison de votre statut militaire, personnes mal intentionnées pouvant se faire passer pour des militaires en vue de commettre des infractions », justifie le Commissariat des armées [SCA].

D’où la directive qu’il a récemment publiée pour favoriser la collecte des effets militaires usagés. D’autant plus que ces derniers sont de plus en plus « techniques et onéreux », souligne-t-il.

« Le militaire conserve ses effets usagés et ne les restitue qu’au moment de la radiation des cadres ou, pour certains effets de spécialiste, lors d’un changement de spécialité. En réalité, faute d’incitation à être réintégrés, ces effets sont le plus souvent stockés inutilement, parfois jetés voire même revendus, en infraction à la réglementation », explique le SCA dans son « exposé des motifs ».

Aussi, poursuit-il, « pour prévenir la production de déchets par le réemploi des produits, leur recyclage ou leur valorisation, la direction centrale du SCA a conçu une directive générale sur le réemploi et le recyclage des effets d’habillement militaires, en accord avec la loi dite ‘anti-gaspillage pour une économie circulaire‘ ».

Cette directive vise à « rendre possible » et à « encourager » la restitution des effets dont les militaires n’ont plus l’utilité au sein des Groupements de Soutien de Base de Défense [GSBdD]. En outre, il est désormais interdit de rendre « sciemment » inutilisable un article qui pourrait encore servir.

Les effets ainsi collectés seront traités en fonction de leur état. Ceux qui sont trop usés et qui ne peuvent pas être recyclés auront « vocation à être éliminés en fonction des solutions locales mises en œuvre pour le traitement des déchets », précise la directive du SCA. Il va sans dite que leur volume devra être le « plus réduit possible ».

Les articles pouvant encore servir pourront être utilisés pour « satisfaire un droit à dotation des soutenus », transférés vers un autre ministère [Gendarmerie nationale, Service militaire adapté] ou revendus comme « tout autre bien meuble appartenant à l’État », sous la responsabilité de la Direction nationale d’interventions domaniales [DNID]. Toutefois, indique le SCA, des « cessions gratuites » peuvent être possibles… mais seulement à titre dérogatoire.

Enfin, il est question de recycler les effets qui ne sont plus « employables », afin de récupérer les « matières ou fibres textiles » pour ensuite les « réintroduire, après traitement, dans le cycle de fabrication d’un nouveau produit ». Une telle opération exige de récupérer au moins 40 % de matières recyclables pour être économiquement rentable. Du moins, c’est ce qu’avait expliqué le SCA dans les pages de sa revue « Soutenir », en 2019.

Photo : Commissariat des armées / Ministère des Armées

Au Sahel, opération rime de nouveau avec externalisation

Au Sahel, opération rime de nouveau avec externalisation


Le ministère des Armées cherche à doter ses forces présentes au Tchad d’une capacité de récupération et d’évacuation médicale héliportée, lancement d’une consultation à la clef. 

Un millier de militaires français sont toujours à pied d’oeuvre au Sahel, tous basés au Tchad après les retraits successifs du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Un contingent aux moyens aériens limités et auprès duquel sera donc peut-être affrété un hélicoptère chargé de conduire des missions de récupération de personnel isolé en zone permissive et d’évacuation médicale (MEDEVAC).

Les besoins exprimés ? Une aptitude à opérer dans un rayon de 800 km à vide ou de 400 km avec une charge de 1 tonne. De quoi, dans le premier cas, couvrir l’essentiel d’un pays grand comme deux fois la France métropolitaine au départ de N’Djamena. Mais aussi un appui disponible 24/7 pour une alerte fixée à une heure, délai éventuellement réduit à 30 minute sur décision de la force. L’appareil devra pouvoir opérer à partir de terrains sommaires non reconnus. 

Conduite par le Service du commissariat des armées (SCA), la procédure n’en est qu’à une phase de consultation mais pourrait déboucher sur la notification d’un accord-cadre au troisième trimestre 2024. Montant maximal estimé de l’opération : plus de 18 M€ par an pour 800 heures de vol, ou 127 M€ pour les sept années que pourrait durer le marché. 

Ce type de service, l’Agence européenne de défense (AED) en propose un similaire depuis 2019. La Belgique, l’Allemagne, l’Autriche, la République tchèque, les Pays-Bas et la Facilité européenne de paix (FEP) sont bénéficiaires du dernier contrat AIRMEDEVAC signé l’an dernier pour 140 M€, mais pas la France. Les deux premiers y ont eu recours à une centaine de reprise entre 2020 et 2023 lors de leurs déploiements au Niger. 

Moins médiatisée que sous l’ère Barkhane, la présence française au Sahel se poursuit au travers du partenariat militaire opérationnel construit avec l’armée tchadienne. Début mars, les FFS et leurs partenaires locaux ont conduit l’exercice BODOLEX, manoeuvre entamée avec la projection par air d’un poste de commandement tactique et d’un sous-groupement tactique interarmes dans la zone de Faya-Lagueau, dans le nord du pays. 

Crédits image : EMACOM

Orion: quand l’externalisation n’est plus un vilain mot

Orion: quand l’externalisation n’est plus un vilain mot

 

par Philippe Chapleau – Ligne de défense – publié le 3 février 2023

https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/


HEMEX Orion (voir mon post), le grand exercice militaire de 2023, vise à « entraîner les armées françaises dans un cadre interarmées et multinational, sur un scénario pouvant aller jusqu’à la haute intensité, qui implique une coordination multi-milieux et multi-champs avec l’ensemble des domaines émergents (influence, supériorité informationnelle, cyber…) ».

Orion va intégrer des entreprises privées qui ont contribué à son élaboration ou qui prendront part à son déroulement. Ces externalisations restent limitées mais elles méritent d’être signalées.

Ainsi, la phase 3 d’HEMEX Orion porte sur les « travaux civilo-militaires« . Cette phase, qui aura lieu de la mi-mars à la fin mars, s’articule autour de 5 thèmes:
1) soutien civil à l’engagement des armées via des acteurs publics et privés,
2) droit et normes: les contraintes,
3) RH et réserves,
4) rétroaction sécuritaire sur le territoire national,
4) communication et lutte informationnelle. 

Le thème 1 est indiscutablement lié au concept d’externalisation. Il reconnaît la nécessité d’un soutien civil aux armées engagées dans l’exercice mais aussi, dans une perspective plus large, dans toute opération qu’elle soit de haute intensité ou pas. Ce soutien, comme l’a bien rappelé un général de la division Emploi des forces lors d’un briefing de 2022, concerne l’apport des acteurs publics et privés. Ces derniers disposent d’équipements et offrent des prestations que ce soit dans le transport, le stockage, l’énergie, la restauration, le logement, le génie civil et même l’assistance médicale. Et, comme en témoignent de nombreux posts sur ce blog, de nombreuses armées ne rechignent pas à utiliser ces capacités… 

ORION, d’autres externalisations

Pour l’élaboration du scénario, le ministère français des Armées a fait appel à une société canadienne, Calian, qui fournit « des solutions de simulation et d’entraînement pour les forces armées » et qui est « spécialisée dans la simulation de situations de haute intensité ». Calian est donc à ce titre une ESSD: une entreprise de services de sécurité et de défense.

Une société française, Crisotech (filiale de Deveryware), a été retenue, quant à elle, pour l’animation de l’environnement opérationnel dans les phases 3 et 4 d’Orion. Sa GREY CELL, composée d’une douzaine d’experts, sera chargée de « simuler les organisations gouvernementales d’Arnland », pays qui va donc être attaqué et en partie envahi, ce qui provoquera des mouvements de réfugiés, des déplacés et des prisonniers de guerre. 
Crisotech animera aussi l’exercice AsterX 2023 (le premier date de 2021) qui se tiendra en parallèle d’Orion et qui contribuera de nouveau à l’entraînement du commandement de l’Espace.

Enfin, lors de la phase 2, l’exercice verra la participation d’une force adverse (FORAD), armée par des unités françaises et alliées, dimensionnée en conséquence. L’ESSD ARES (ex-SDTS) sera engagée avec ses avions lors de cette phase d’actions aéronavales en Méditerranée.  ARES fournira des plastrons.

La log à la peine.

De récents déboires en Roumanie (voir mon post) ont démontré le manque de moyens des forces armées en matière de restauration, hébergement etc. Comment va-t-on accueillir, nourrir, loger, les milliers de soldats déployés dans l’est de la France en particulier? Pour les logisticiens et le Commissariat, c’est un casse-tête dont certains cadres n’hésitent pas à faire part. Le COM LOG pourrait ainsi envisager de sous-traiter certaines fonctions de transport (carburant entre autres).

Le Commissariat des Armées dévoile la nouvelle chaussure de combat « zone tempérée »

Le Commissariat des Armées dévoile la nouvelle chaussure de combat « zone tempérée »

http://www.opex360.com/2022/10/09/le-commissariat-des-armees-devoile-la-nouvelle-chaussure-de-combat-zone-temperee/


 

Plus de trois ans après, dans le dernier numéro de son magazine interne « Soutenir », le Commissariat des Armées a dévoilé le nouveau modèle de chaussure de combat que son centre interarmées du soutien équipements [CIEC] a retenu pour la « zone tempérées ».

Ainsi, selon la description qui en est faite, le modèle retenu est « totalement étanche et particulièrement robuste », tout en promettant un « confort renforcé ». En outre, il est « adapté l’aéro-cordage et au saut en parachute » ainsi qu’aux marches quotidiennes de plus de dix kilomètres et à celles, « exceptionnelles », de cinquante kilomètres.

L’accent a été mis sur le confort « thermique » puisque, explique le Commissariat des Armées, le but est et de « garder le pied au sec, même après une journée passée sur des terrains humides, boueux ou enneigés », voire de « dépasser les 72 heures de port ininterrompues, en cas de nécessité opérationnelle ».

Ces chaussures de combat pour milieu tempéré, au coloris « coyote », seront distribuées par Haix [60%] et Meindl [40%]. En tout cas, elles ne s’inspirent pas du « Brodequin de marche à jambière attenante » [ou Rangers], qui ont disparu du paquetage à partir de 2008… En revanche, pour la Marine nationale, le CIEC est revenu aux sources en relançant la production des « mythiques mi-bottes » du marin.

« Entre tradition et modernité, le logo d’origine a été conservé afin de respecter la symbolique, tout en améliorant les qualités techniques et ergonomiques du modèle, pour que la mi-botte soit conforme aux exigences des armées », explique Soutenir.

Ces mi-bottes seront fabriquées à la main, par un maître bottier, au sein de la société « Le Chameau« . « Tous les personnels embarqués sur des bâtiments de surface pourront les percevoir », précise le Commissariat des Armées.