Ressemblant à une navette spatiale miniature de la Nasa, le X-37B est un drone réutilisable et entièrement autonome de neuf mètres de long et 4,5 mètres d’envergure, alimenté en énergie par des panneaux solaires.

On sait fort peu de choses sur ses recherches passées – si ce n’est quelques expériences sur le transport de l’énergie solaire ou l’étude de l’effet des radiations sur les graines – “et cette mission s’annonce encore plus mystérieuse que les précédentes”, prévient la chaîne américaine.

Le Pentagone est en effet resté très vague sur la septième mission de son drone spatial, évoquant en des termes vagues “l’expérimentation de technologies d’avenir sur la connaissance du domaine spatial et l’étude des effets des radiations sur des matériaux fournis par la Nasa”.

Mais son lancement via le Falcon Heavy – l’une des plus puissantes en activité – “pourrait indiquer que le X-37B est destiné à des orbites plus lointaines”, comme “la Lune ou Mars”, suggère CNN. Le X-37B a effectué son premier vol en 2010 et a passé plus de dix ans dans l’espace au cours de ses six premières missions – la sixième s’étant achevée en novembre 2022.

La Chine, que le gouvernement américain considère comme son principal concurrent dans la course à l’espace moderne, a lancé son propre drone spatial le 14 décembre dernier, précise la chaîne américaine. Les informations sur l’engin chinois sont encore plus rares, mais “certains observateurs pensent qu’il s’agit d’une copie conforme du X-37B”.