Budget des armées : M. Macron entend garder le cap pour « préserver la France de mauvaises surprises »

Budget des armées : M. Macron entend garder le cap pour « préserver la France de mauvaises surprises »

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Pas de chiffres pour la croissance mais Pékin annonce une hausse de 6,6% de son budget militaire

Pas de chiffres pour la croissance mais Pékin annonce une hausse de 6,6% de son budget militaire

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Par Philippe Chapleau – Lignes de défense – Publié le 22 mai 2020

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/


Les dépenses militaires de la Chine vont connaître cette année leur plus faible progression en trois décennies, ce qui représente malgré tout une hausse de 6,6% par rapport à 2019.

Le budget présenté ce vendredi, à l’ouverture de la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire (ANP), le Parlement chinois, prévoit que les dépenses militaires s’établissent à 1 268 milliards de yuans (près de 163 milliards d’euros) cette année. 

Il s’agit seulement d’une légère décélération par rapport à l’an passé (+7,5%). « Pékin montre ainsi que sa priorité, c’est d’avoir un budget militaire stable pour poursuivre la modernisation de l’armée », selon Adam Ni, spécialiste de l’armée chinoise, à l’université Macquarie de Sydney.

Pas de chiffres pour la croissance.
La deuxième puissance économique mondiale, lourdement pénalisée par la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, s’est abstenue pour la première fois de fixer un objectif de croissance annuelle et a promis d’augmenter ses dépenses publiques mais dans le même temps, le Premier ministre Li Keqiang a assuré que l’armée chinoise, la plus importante du monde, ne serait pas négligée.

« Augmenter autant les dépenses de défense malgré la contraction de l’économie (-6,8% au premier trimestre) est le signe que la Chine glisse vers une course aux armements », juge Rory Medcalf, expert de la défense en Asie à l’Université nationale australienne.

Financement des OPEX : nouvelle guérilla en vue entre Bercy et l’hôtel de Brienne

Financement des OPEX : nouvelle guérilla en vue entre Bercy et l’hôtel de Brienne

Par Michel Cabirol  – La tribune – Publié le 
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/financement-des-opex-nouvelle-guerilla-en-vue-entre-bercy-et-l-hotel-de-brienne-821561.html
« Ce sont 950 millions d’euros qui sont programmés cette année pour couvrir à la fois les opérations extérieures et les missions intérieures, notamment l’opération Sentinelle », avait expliqué en octobre dernier la ministre des Armées, Florence Parly. (Crédits : Gonzalo Fuentes)

En 2019, la cour des comptes a confirmé une sous-budgétisation des opérations extérieures (OPEX) et des missions intérieures (MISSINT) de l’ordre de 400 à 600 millions d’euros.

Au cœur de l’été, l’habituelle guérilla entre Bercy et l’Hôtel de Brienne sur le financement des opérations extérieures (OPEX) et des missions intérieures (MISSINT) va reprendre et se prolongera à l’automne pour se terminer cet hiver. Si les enjeux financiers en 2019 sont bien moindres que les années précédentes, la Cour des comptes évoque dans son rapport sur « la situation et les perspectives des finances publiques » publié mardi, « une sous-budgétisation » des OPEX et des MISSINT. « Au total, le montant serait compris entre 0,4 et 0,6 milliard d’euros« , précise-t-elle toutefois. Qui prendra en charge ce montant ? Le ministère des Armées ou sera-t-il financé en interministériel, comme le prévoit la loi de programmation militaire (LPM) ?.

« Chaque année, cette mission (défense, ndlr) devrait connaître un dépassement budgétaire. Ce dépassement proviendrait pour 2019 comme pour les années précédentes d’une sous-budgétisation des opérations extérieures (OPEX) et des missions intérieures (MISSINT) », constate-t-elle.

Une provision portée à 950 millions d’euros

Interrogé par la Cour, les ministres de l’Economie et des Comptes publics, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin ont rappelé que la provision dédiée aux OPEX et aux MISSINT du ministère des armées avait fait « l’objet, cette année encore, d’une augmentation substantielle de 200 millions d’euros et atteindra 1,1 milliard à compter de 2020, contre 450 millions en 2017, conformément à la trajectoire prévue par la LPFP », la loi de programmation des finances publiques. En 2019, la provision OPEX s’élève dans le budget des Armées en 2019 à 850 millions d’euros mais grâce à un tour de passe-passe budgétaire, elle a été portée à 950 millions.

« Nous disposons ainsi de 850 millions d’euros pour la provision OPEX et MISSINT, soit 200 millions supplémentaires par rapport à 2018, auxquels s’ajoute une provision spécifique de 100 millions d’euros pour la masse salariale des MISSINT. Ce sont donc 950 millions d’euros qui sont programmés cette année pour couvrir à la fois les opérations extérieures et les missions intérieures, notamment l’opération Sentinelle« , avait expliqué en octobre dernier la ministre des Armées, Florence Parly.

 

Au Sénat, on redoute une « déconstruction lente » de la Loi de programmation militaire 2019-25

Au Sénat, on redoute une « déconstruction lente » de la Loi de programmation militaire 2019-25

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CaMo, un partenariat pour tourner la page du F-35 ?

CaMo, un partenariat pour tourner la page du F-35 ?

Soldats belges et français du 1er RTir et du bataillon 12/13 de Ligne à l’entraînement au CENZUB de Sissonne (Crédit photo: armée de Terre)

 


Va-t-on – enfin – tourner la page du F-35 belge, sélectionné en octobre 2018 au détriment du Rafale ? Réunie la semaine dernière pour discuter du projet de loi concrétisant le rapprochement des forces terrestres belge et française (CaMo), la Commission de la défense du Sénat a appelé pour la première fois à mesurer les critiques vis-à-vis de Bruxelles.

 

C’était, selon Emmanuel Macron un choix qui « stratégiquement va a contrario des intérêts européens ». La ministre des Armées Florence Parly avait quant à elle déploré « qu’un choix européen n’ait pas été retenu au moment où on doit avancer plus que jamais dans la construction de l’Europe de la défense ». Cinq mois plus tard, la Belgique a dorénavant confié à la France l’avenir des ses capacités blindée et de guerre des mines. Autrement dit, un pactole combiné d’un peu plus de 3,6Md€ pour la BITDS française, qui peut désormais s’appuyer sur le client belge pour étoffer son discours à l’export, et des décisions rejoignant résolument le discours européen. « Les critiques à l’encontre de la Belgique ne sont-elles pas malvenues ? », s’interroge donc le sénateur Olivier Cigolotti (UC), rapporteur du projet de loi relatif à CaMo.

Simpliste et souvent biaisé, le discours privilégié par la presse française se sera en effet globalement résumé à un slogan: en achetant américain, la Belgique trahit l’Europe de la défense. Rien n’est moins vrai. Hormi lesdits F-35, quelques radars et une poignée de sous-systèmes, la Défense belge peut s’enorgueillir de ne privilégier que du « Made in UE ». Voire du « Made in France », car aux véhicules Scorpion, missiles MMP et autre systèmes SICS viennent notamment s’ajouter l’artillerie (105 LG1, MO 120), le transport stratégique (A400M), les hélicoptères de manoeuvre (NH90) et le ravitaillement en vol (A330MRTT). Cet argument récurrent de l’inventaire s’avère d’autant plus ridicule qu’il participe à restreindre le partenariat franco-belge à un simple achat de matériels. Ce que CaMo n’est absolument pas, le volet « armements » n’étant que la base sur laquelle viendront s’appuyer les transformations de la Composante Terre belge en matière de doctrine, de formation et d’entraînement. Autant d’éléments essentiels mais pourtant mal compris parce que largement occultés par les médias, davantage concentrés sur les conséquences du remplacement des F-16 belges.

Entres autres aspects remarquables de ce programme, Cigolotti relève ainsi « le contraste frappant entre son importance considérable et le faible écho qu’il rencontre ». Et pourtant, CaMo cristallise la capacité qu’a la France de construire une collaboration « où l’autre pays est vu comme un allié plutôt que comme un client ». Et pourtant, CaMo se révèle être un choix doublement gagnant pour l’armée de Terre. Premièrement, le développement des synergies entre les armées belge et française et l’augmentation du volume des commandes « bénéficiera également à l’armée française, à des coûts inférieurs à ceux que prévoit la LPM ». Deuxièmement, ces commandes supplémentaires auront un effet positif sur l’amortissement des coûts fixes du programme, « au bénéfice des acheteurs ».

En définitive, cette volée de bois vert aura eu pour principale conséquence néfaste d’escamoter l’assise fondamentalement européenne d’un tel partenariat. « Nous avons souvent des aigreurs lorsque nous perdons des contrats ; il est d’autant plus opportun de souligner les réussites, et de ne pas se limiter à l’aspect économique de ces contrats », constatait Christian Cambon (LR). De fait, CaMo dépasse largement le seul angle industriel pour apparaître aujourd’hui comme « un exemple concret d’Europe de la défense qui se fait, sans grandes annonces, sur le fondement de la recherche de l’efficacité opérationnelle plus que de l’affichage politique ». Au travers de cet accord, les deux pays annoncent leur volonté de travailler de concert sur des projets ambitieux de long terme tout en contribuant à la sécurité collective. Or, rappelle Cigolotti, « le point de départ du projet européen n’était-il pas de défendre la paix ? ». Un projet pour lequel les grandes armées du Vieux Continent doivent forcément s’ouvrir aux plus petites, une nécessité à laquelle répond entièrement CaMo. Car, in fine, cet accord inédit permettra aussi à la France de dépasser le cadre restreint dans lequel elle établit ses partenariats militaires, trop souvent conclus avec des pays de taille équivalente. « Le programme CaMo montre à quel point cette opposition entre grands et petits pays est détachée des réalités concrètes », conclut-il.

Selon le commandant de la force d’action navale, un nouveau porte-avions coûterait au moins 5 milliards d’euros

Selon le commandant de la force d’action navale, un nouveau porte-avions coûterait au moins 5 milliards d’euros

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Dépenses de défense: 7 pays dans les clous selon les chiffres de l’Otan (2011-2018)

Dépenses de défense: 7 pays dans les clous selon les chiffres de l’Otan (2011-2018)

Par Philippe Chapleau – Lignes de défense – Publié le 17 mars 2019

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L’Otan a diffusé jeudi des données sur les dépenses de défense des pays membres de l’Alliance (2011-2018). Le document complet est à consulter ici

Du fait des différences entre la définition Otan des dépenses de défense et les définitions nationales, les chiffres présentés dans le document peuvent s’écarter considérablement des chiffres correspondants qui sont cités par les médias, publiés par les autorités nationales ou qui figurent dans les budgets nationaux. Les dépenses d’équipement englobent les dépenses afférentes aux équipements majeurs et les dépenses de recherche et développement consacrées à ces équipements. Les dépenses de personnel incluent les pensions de retraite. 

Le SNU reste « un grand flou » pour les sénateurs

Le SNU reste « un grand flou » pour les sénateurs


« On a lancé un concours pour savoir quelle serait la couleur de l’uniforme, mais il n’y a pas un sou dans le budget », s’étonnait le sénateur LR Christian Cambon lors d’une audition du secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse Gabriel Attal sur le Service national universel (SNU). À trois mois d’un test décisif mené dans 13 départements pilotes, un réel scepticisme subsiste au sujet, notamment, du volet budgétaire du dispositif.

 

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« Vous allez dépenser un « pognon de dingue » pour peu de chose (…) », a quant à lui déploré le sénateur socialiste Jean-Marc Todeschini. Le ton est donné: les sénateurs ne sont toujours pas convaincus par le SNU, à l’heure où démarre le recrutement des 2 à 3000 jeunes volontaires qui expérimenteront en juin un dispositif dont l’origine du financement demeure résolument flou. Seule certitude, cette phase programmatique coûtera quatre millions d’euros, soit 2000€ par jeune pour 15 jours d’engagement. Ce montant seront compensé sur les programme 124 et 163 du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Il n’y aura dès lors pas de ligne budgétaire dédiée pour 2019, mais plutôt une ponction régularisée par le Projet de loi des finances rectificative, suivie d’un « programme budgétaire spécifique » en 2020 pour la phase de montée en puissance.

Selon Gabriel Attal, cette étape préliminaire permettra « d’être pragmatiques, économes dans nos moyens, et d’évaluer les besoins avant d’engager ces 800 000 jeunes. Cette phase conditionnera beaucoup de choses, car à l’issue de celle-ci, nous prendrons un certain nombre de décisions ». Cette évaluation autorise d’emblée le secrétaire d’État à rejeter les scénarios annoncés précédemment. « Au vu des projections, nous serons bien en-deçà de 1,5 milliard d’euros », estime-t-il. Bien en-deçà ? Sans doute, mais pas dans l’immédiat, le secrétaire d’État mentionnant un coût annuel de 1,4Md€ que seules « des économies d’échelle » pourront faire baisser « lorsque le SNU sera généralisé ». Exit, par contre, les 7 à 10Md€ nécessaires pour la construction de centres d’hébergement. Les huit à dix périodes de formation annuelles ne devraient chacune capter que 800 à 1000 jeunes par département. « Compte tenu des possibilités d’hébergement, les objectifs sont tout à fait atteignables », ajoute Attal.

La grande saignée pourrait finalement ne pas avoir lieu, mais la provenance des finances nécessaires reste, elle, indéterminée. Quel ministère sera, in fine, impacté et, surtout, quelle sera la quote-part des Armées ? Tout en s’évertuant officiellement à sortir l’hôtel de Brienne de la boucle budgétaire, conformément à la LPM 2019-2025, Attal a néanmoins confirmé que le SNU s’appuiera bien sur l’encadrement de l’armée. L’implication des militaires d’active étant belle et bien exclue, seul « le recours à des volontaires ayant une expérience militaire – réservistes ou retraités – est possible ». Le ministère des Armées a d’ores et déjà fait appel à ceux-ci « pour encadrer la préfiguration du SNU sous statut civil », révélait vendredi dernier le blog spécialisé Lignes de défense. L’expérience de ces volontaires sera par ailleurs complétée d’une formation spécifique au SNU et « dispensée en mars ou en avril ». Or, selon Bénédicte Chéron, historienne spécialisée dans la question des relations armées-société, « pas une ligne budgétaire n’est prévue en 2019 dans le budget des armées pour le temps passé à cette formation des encadrants. Or les militaires vont y passer du temps, mobiliser des locaux (éventuellement  chauffés et éclairés…), nourrir les encadrants, etc. Qui paye ? », rappelle à juste titre Bénédicte Chéron, historienne spécialisée dans la relation armées-nation, sur son compte Twitter.

« À ce stade, il est assez compliqué d’établir une évaluation budgétaire du dispositif en rythme de croisière, dès lors qu’un certain nombre de décisions importantes seront prises à l’issue de la phase pilote », explique Attal. Les conclusions de ce test devraient donc permettre d’ajuster les variables et de fixer l’épaisseur du trait avant de déterminer qui « passera à la caisse » lors du Projet de loi de finances pour 2020, remis fin septembre. L’aboutissement est d’autant plus incertain que la classe politique ne disposera à priori que de quelques semaines pour régler – définitivement ? – une question laissée en suspens depuis presque deux ans.

L’arrivée des légionnaires sur le plateau du Larzac est une bouffée d’oxygène pour l’économie locale

L’arrivée des légionnaires sur le plateau du Larzac est une bouffée d’oxygène pour l’économie locale

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La Cour des comptes se penche sur l’externalisation en opex (les affrètements surtout)

La Cour des comptes se penche sur l’externalisation en opex (les affrètements surtout)


Par Philippe Chapleau – Lignes de défense – Pubié le 5 février 2019

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Selon la Cour des comptes, en quatre années (2014-2017), les dépenses pour les prestations externalisées se sont élevées à 861 M€.

Ce chiffre  est cité dans un rapport diffusé ce mardi. En décembre 2017, la Cour des comptes avait été saisie par le président de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale, d’une demande d’enquête portant sur les « externalisations du soutien aux forces en opérations extérieures (OPEX) ».

La demande n’est pas surprenante puisque les interrogations sur certaines externalisations sont endémiques et que les réponses précédemment apportées, après la parution de plusieurs rapports inquisiteurs (Parlement, Contrôle Général des Armées, Cour des comptes depuis 2010 etc), ne s’avèrent pas toutes satisfaisantes, comme on en convient au ministère des Armées et dans des cercles parlementaires. Des questions subsistent ainsi sur les prestations aéronautiques externalisées: transport aérien stratégique, transport aérien tactique, prestations de largage de parachutistes en métropole.

Dans le rapport diffusé ce 5 février par la Cour des comptes, le terme « anomalie » est récurrent et les critiques sont directes (il est ainsi conseillé au CSOA de « faire appliquer la charte de déontologie de l’achat public du ministère des Armées »).

861 millions d’euros: un montant « élevé ».

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Pour 46 %, il s’agit de transports intercontinentaux qui empruntent les voies aériennes ou maritimes et, pour certains segments, la voie terrestre.
Pour 29 %, il s’agit du soutien aux personnels, principalement en exécution d’accords-cadres signés avec l’établissement public de l’Économat des armées (EdA).
Pour 16%, enfin, il s’agit de la mobilité à l’intérieur des théâtres d’opération, par voie terrestre et surtout par voie aérienne.

Les dépenses d’externalisation représentent depuis 2015 plus de la moitié des dépenses hors T2 des surcoûts OPEX en imputation directe:

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Sur ces aspects budgétaires, la Cour recommande de mettre en place
– un dispositif de suivi et de restitution budgétaire des dépenses exécutées dans le cadre des marchés de prestations externalisées en OPEX
– des normes plus précises etc

Une revue des principaux contrats.

La revue prend en compte 3 catégories:
– les transports intercontinentaux
– les transports locaux, intra-théâtres
– les soutiens externalisés via l’Economat des armées (page 60 et suivantes)

Lecture sympathiquement instructive, même si le texte manque singulièrement de détails (par charité, je présume).

Que retirer encore de ce rapport?

Voici un bref florilège d’extraits :
– « L’examen des marchés d’affrètement fait apparaître, dans le cas des marchés intra-théâtre passés au bénéfice de l’opération BARKHANE, un certain nombre d’anomalies dans la passation et l’exécution des prestations. La récurrence des anomalies constatées confirme la nécessité de renforcer les compétences des personnels déployés ainsi que la robustesse des dispositifs de suivi et d’archivage des pièces122. Les différentes anomalies constatées sont susceptibles d’entraver la portée des principes de libre accès à la commande publique, d’égalité de traitement entre candidats et de transparence des procédures, au respect desquels les armées sont tenues. »
– « Les marchés d’affrètement pour les transports intra-théâtre ont montré des faiblesses dans la forme, tant au niveau de la consultation des entreprises qu’à celui de l’exécution ; les factures, en revanche, respectent les obligations des transporteurs et les prix des marchés (…). La formation des acheteurs est le premier facteur de la qualité des procédures. Les cadres, détachés pour des périodes de quatre ou six mois, doivent être formés avant leur arrivée sur le théâtre d’opération« .

Pour consulter l’intégralité du rapport, cliquer ici.