La biographie du 1re classe Tojohasina Razafintsalama

La biographie du 1re classe Tojohasina Razafintsalama

Par Philippe Chapleau – Lignes de défense 23 juillet 2020

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Voici la biographie du 1re classe Tojohasina Razafintsalama tué au Mali ce jeudi.

Né le 20 octobre 1994 à Mahazoarivo (Madagascar), le 1ère classe Tojohasina Razafintsalama a accompli toute sa carrière au sein du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes. Il s’engage le 1 er août 2018 au sein de ce régiment.
Lors de sa formation initiale, il se distingue par son excellent état d’esprit et fait preuve d’un très bon potentiel. Affecté au 2e escadron comme cavalier blindé, il est élevé à la distinction de 1re classe le 1er février 2019.
Particulièrement compétent, il participe à une mission de courte durée en Nouvelle Calédonie du 31 juillet au 6 décembre 2019 où il s’investit sans compter et plus particulièrement lors d’une tournée de province, ce qui lui vaudra une lettre de félicitations émise par le colonel commandant le régiment d’infanterie de marine du Pacifique Nouvelle-Calédonie. Hussard parachutiste motivé, il réussit brillamment sa formation générale élémentaire lors de son retour à Tarbes. Cherchant constamment à accroitre ses connaissances, il accède à la fonction de tireur de mitrailleuse 12,7 mm au sein de son peloton.
Toujours volontaire, il est projeté au Mali le 14 juillet 2020 dans le cadre de l’opération « BARKHANE » au sein du groupement tactique désert n° 1 BRUNO en tant que cavalier blindé.
Le 23 juillet 2020, au cours d’une opération de reconnaissance sur la RN 16, le hussard parachutiste de 1ère classe Tojohasina Razafintsalama est mortellement touché par l’explosion d’un véhicule suicide ennemi à proximité de son véhicule blindé léger au Nord de la base opérationnelle avancée de Gossi.
Décoré de la médaille de la défense nationale « bronze » le 1er janvier 2019, le hussard parachutiste de 1 ère classe Tojohasina Razafintsalama était célibataire sans enfant.
Il est mort pour la France, dans l’accomplissement de sa mission.

Le 1er RHP subit des pertes au Mali: un mort et deux blessés

Le 1er RHP subit des pertes au Mali: un mort et deux blessés

Par Philippe Chapleau – Lignes de défense 23 juillet 2020

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Les forces de l’opération Barkhane ont subi des pertes ce jeudi, au Mali.

L’Elysée vient de l’annoncer: « Le Président de la République a appris avec une très grande tristesse la mort du hussard parachutiste de 1ère classe Tojohasina Razafintsalama« , a indiqué la présidence dans un communiqué qui précise que ce décès est intervenu lors de combats contre un groupe armée terroriste.

Selon l’EMA, des éléments du 1er RHP (régiment qui fête son 300e anniversaire cette année) ont été accrochés lors d’une action contre un GAT, près de Gossi, au sud-ouest de Gao. Circulant à bord d’un VBL, ils ont été victimes d’un véhicule suicide lors d’une mission de reconnaissance sur la RN16 qui relie les bases de Gao et de Gossi. 

Une fusillade a suivi l’attaque kamikaze, selon l’EMA. Face à cette attaque, « l’unité a engagé le combat » et deux Tigre et un drone Reaper ont été déployés.

Un soldat a été tué et deux autres ont été blessés. Ces blessés vont être évacués vers la France en cours de nuit.

Les hussards parachutistes tarbais ont été déployés au Sahel à la fin juin et pour quatre mois, au sein du groupement tactique désert Bercheny:

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En mission à Metz, un réserviste du 40e RA a été mortellement blessé par un tir accidentel

En mission à Metz, un réserviste du 40e RA a été mortellement blessé par un tir accidentel

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Décès accidentel d’un réserviste du 40 régiment d’artillerie, à Metz

Décès accidentel d’un réserviste du 40 régiment d’artillerie, à Metz

Par Philippe Chapleau – Lignes de défense – Publié le 25 juin 2020

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Un réserviste du 40e RA, Alexis Battu, est mort après avoir reçu une balle d’un autre militaire qui gardait comme lui le palais du gouverneur de Metz.

La piste accidentelle est privilégiée. « La piste d’un accident dû vraisemblablement à une erreur de manipulation d’une arme est privilégiée » a précisé une source policière.

L’auteur du tir, également âgé d’une vingtaine d’année, a été placé en garde à vue et la police judiciaire saisie.

Covid-19 : Les Français appelés à pavoiser balcons et fenêtres pour commémorer la victoire du 8 mai 1945

Covid-19 : Les Français appelés à pavoiser balcons et fenêtres pour commémorer la victoire du 8 mai 1945

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Décès d’un capitaine du 19e RG au Sénégal

Décès d’un capitaine du 19e RG au Sénégal

Par Philippe Chapleau – Lignes de défense – Publié le18 février 2020

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Le 19e RG a annoncé le décès du capitaine François Sangiovanni, âgé de 35 ans, le samedi 15 février, alors qu’il servait au sein des éléments français au Sénégal.

Déployé en renfort individuel depuis le début du mois décembre 2019 sur la base aérienne 160 de Dakar au Sénégal, cet officier participait à la conduite opérationnelle et à la planification des opérations au sein des EFS.

Le capitaine Sangiovanni a perdu connaissance pendant un entraînement de boxe en service le vendredi 14 février, en fin de journée. Immédiatement pris en charge à l’hôpital principal de Dakar, il y est opéré avant d’être rapatrié vers Paris dès le lendemain par Falcon 2000. A son arrivée à l’hôpital militaire de Percy, les médecins ont malheureusement constaté son décès.

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Barkhane : Un sous-officier du 54e Régiment de Transmissions découvert mort à son campement

Barkhane : Un sous-officier du 54e Régiment de Transmissions découvert mort à son campement

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L’armée française perd treize militaires dans un accident d’hélicoptères au Mali

L’armée française perd treize militaires dans un accident d’hélicoptères au Mali

 

Membres de la force « Barkhane », ils ont trouvé la mort dans une collision apparemment accidentelle lors d’une opération de combat contre des djihadistes.

Par Nathalie Guibert – Le Monde Publié le 26 novembre

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/11/26/treize-militaires-francais-tues-au-mali-dans-l-accident-de-deux-helicopteres_6020545_3212.html

 

L’armée française est en deuil à la suite d’un très grave accident d’hélicoptères qui a eu lieu lundi 25 novembre au Mali et a tué 13 militaires de la force « Barkhane ». Il s’agit de l’événement le plus meurtrier pour la mission française au Sahel depuis son déploiement au Mali en 2013, puis dans l’ensemble de la région en 2014 avec 4 500 hommes.

Vers 19 heures lundi, deux appareils (un Tigre et un Cougar) qui opéraient dans la région du Liptako, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, se sont vraisemblablement percutés. Les soldats – relevant de plusieurs unités, et parmi lesquels figuraient des groupements commandos parachutistes et des troupes de montagne – étaient mobilisés dans une opération que l’état-major qualifie d’« opportunité » contre un groupe armé djihadiste, après un renseignement.

Dans un communiqué publié par l’Elysée mardi matin, le président de la République a fait part de sa « profonde tristesse ». Il a salué « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel ». Emmanuel Macron « s’incline devant la douleur de leurs familles et de leurs proches et leur adresse ses plus sincères condoléances, en les assurant de l’indéfectible solidarité de la nation », poursuit le communiqué. Une prochaine cérémonie nationale d’hommage aux Invalides est d’ores et déjà évoquée par l’entourage du chef de l’Etat.

La ministre des armées a pour sa part rendu hommage, en citant leurs noms, aux treize soldats, issus du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, du 4e régiment de chasseurs de Gap et du 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces. Un légionnaire du génie de Saint-Christol fait aussi partie des tués. Florence Parly précise qu’« une enquête est ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame ».

La région du Liptako, le centre des efforts

L’état-major précise le déroulé des faits. « Selon toute vraisemblance, un abordage entre les deux aéronefs évoluant à très basse altitude serait à l’origine de l’accident. Ils participaient à une opération d’appui aux commandos de la force “Barkhane” qui étaient au contact de groupes armés terroristes. » Le communiqué du général François Lecointre ajoute que les soldats étaient engagés au sol depuis quelques jours et « que les commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à motos. Très rapidement, ils ont été renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000 ».

Le premier hélicoptère Cougar, avec à son bord six commandos de montagne et un chef de mission, « a alors été engagé pour coordonner l’ensemble des moyens, tout en étant en mesure d’intervenir pour assurer “l’extraction immédiate” d’un élément au sol », assure le communiqué. Et « vers 19 h 40, pendant la manœuvre destinée à préparer l’engagement de l’ennemi, l’hélicoptère Cougar et un Tigre sont entrés en collision, s’écrasant à courte distance l’un de l’autre ».

La région du Liptako est le centre des efforts de la force « Barkhane » depuis de longs mois. Le 1er novembre, l’organisation Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) y a mené une attaque retentissante contre la base militaire malienne d’Indelimane, tuant 49 soldats maliens. Les forces armées du pays, mais également, par ricochet, leurs alliés français et ceux de la Mission de stabilisation des Nations unies au Mali (Minusma), sont placés devant les limites de leurs capacités à stabiliser la zone, sillonnée par des groupes locaux liés à l’organisation Etat islamique (EI) ou à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), en l’absence de toute présence sérieuse des autorités.

L’EIGS avait également revendiqué la pose de la bombe artisanale qui a tué le 2 novembre un soldat de « Barkhane ». Le véhicule blindé léger du brigadier Ronan Pointeau mort dans l’explosion faisait partie de l’escorte d’un convoi logistique qui achemine matériels et vivres entre la base de Gao et les points d’appui de l’armée française dans le nord du Mali. L’état-major français n’avait pas établi de lien entre cet événement tragique et celui d’Indelimane. Le brigadier Pointeau était le 28e soldat mort au Mali depuis le début de l’opération en 2013.

Le chef d’état-major des armées a affirmé à plusieurs reprises que « la sécurisation de la boucle du Niger prendra plusieurs années. Elle sera évidemment étroitement liée à la montée en puissance des forces partenaires et aux acteurs de la stabilisation ». Des forces encore trop faibles pour prendre le relais, et dont la présence est instrumentalisée par divers acteurs. En mars, au lendemain d’un massacre dans le village d’Ogossagou qui a tué 157 personnes, plusieurs dizaines de milliers de manifestants avaient défilé dans la capitale, Bamako, à l’appel de l’ancien président du Haut Conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko, une personnalité de premier plan. Ils dénonçaient l’impéritie du gouvernement malien, mais demandaient aussi le départ des soldats français et de la force de l’ONU, la Minusma.

Jean Morel, un des derniers survivants du commando Kieffer, est mort

Jean Morel, un des derniers survivants du commando Kieffer, est mort

 

Aux côtés des 177 fusiliers marins des Forces françaises libres du commando Kieffer, il avait participé au débarquement du 6 juin 1944 à Sword Beach.

 

Le Monde avec AFP Publié le 25 novembre 2019

https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2019/11/25/jean-morel-un-des-derniers-survivants-du-commando-kieffer-est-mort_6020390_3382.html

« Un de nos héros nous a quittés aujourd’hui. » Jean Morel, un des derniers survivants du commando Kieffer, est mort à l’âge de 97 ans, a annoncé dimanche 24 novembre au soir la secrétaire d’Etat auprès de la ministre des armées Geneviève Darrieussecq. « Jean Morel était parmi les Français libres du commando Kieffer qui participèrent au débarquement de Normandie le 6 juin 1944. Nous lui devons tellement. Toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches », a-t-elle tweeté.

Les 177 fusiliers marins des Forces françaises libres du commando Kieffer, intégré au Royal Marine Commando no 4, sont les seuls Français en uniforme à avoir participé au débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Portant le nom du capitaine de corvette Philippe Kieffer, qui avait constitué ce groupe de volontaires, le commando, entraîné en Ecosse, avait débarqué le 6 juin 1944 à Sword Beach. Jean Morel était l’un des trois derniers survivants du commando, avec Léon Gautier et Hubert Faure.

Né le 27 septembre 1922 à Paris, Jean Morel avait 17 ans et préparait son engagement dans la marine lorsque la seconde guerre mondiale avait éclaté. Après la défaite française de 1940, il avait rejoint les Forces françaises libres (FFL) en Grande-Bretagne.

« Je suis parti pour combattre les Allemands qui occupaient la France, je voulais libérer mon pays et ma famille », racontait Jean Morel en juin dernier à Cols-Bleus, la revue de la marine nationale française. Philippe Kieffer « cherchait des hommes pour créer un corps franc, c’est ainsi que je me suis engagé ». « Avant de débarquer de la barge, j’étais très interrogatif sur le déroulement de la journée, mes sentiments étaient partagés entre une volonté de combattre, de gagner notre liberté, et la peur, poursuivait-il. Au moment du débarquement, j’ai sauté, j’ai couru sur la plage ensuite j’ai vu Kieffer blessé qui m’a dit : “Fais vite !” » 

Décès d’un caporal-chef du Groupe Militaire de Haute Montagne

Décès d’un caporal-chef du Groupe Militaire de Haute Montagne