Les sous-marins chinois surclassent l’OTAN : Nouveau record de transmission sous-marine.
Le 23 août 2024, la Chine a franchi une étape significative dans le domaine de la communication sous-marine. Les tests réalisés dans la mer de Chine méridionale par la People’s Liberation Army (PLA), en collaboration avec l’Université de Xiamen, ont permis de transmettre des données sur une distance record de 18,6 miles (30 kilomètres) sous l’eau, surpassant ainsi les capacités actuelles de l’OTAN.
Avancées technologiques avec Huawei
La réussite de ces tests est attribuée à l‘utilisation d’un dispositif de codage polar développé par Huawei Technologies. Cette technologie, qui améliore considérablement la transmission de données sous-marines, a permis d’atteindre une vitesse de 4,000 bits par seconde. Le polar code, introduit par l’académicien turc Erdal Arıkan en 2008, est une technique de correction d’erreur qui facilite une transmission de données précise et sans erreur, particulièrement dans les conditions où le signal est fort.
Contexte et implications
Les communications sous-marines, traditionnellement limitées par la difficulté de transmettre des données sur de longues distances à cause des perturbations océaniques, voient un progrès notable avec l’introduction de cette technologie. La méthode Higher-Order Polarisation Weight (HPW) utilisée, développée en collaboration entre l’unité 92150 de la PLA et l’équipe du professeur Tong Feng de l’Université de Xiamen, permet une réduction significative de la consommation d’énergie et de la complexité des dispositifs.
Comparaison avec les normes de l’OTAN
Le protocole de communication sous-marine de l’OTAN, JANUS, permet actuellement une communication jusqu’à 28 km (17,4 miles) avec une fréquence de 900Hz, ce qui limite la transmission de données. En contraste, la technologie chinoise permet une transmission sans erreur sur 30 km avec des fréquences entre 4,000Hz et 8,000Hz, offrant une capacité nettement supérieure.
Implications stratégiques
Cette avancée technologique pourrait redéfinir la stratégie de sécurité sous-marine globale, en particulier dans un contexte où l’OTAN exprime des préoccupations croissantes quant à l’expansion de l’influence chinoise en Asie. Le développement par la Chine d’un système de communication sous-marine plus efficace souligne l’importance croissante de la technologie dans la supériorité militaire et stratégique.
Les tests réussis par la Chine marquent un progrès notable dans la communication sous-marine, posant les bases pour de futures applications dans la surveillance, la gestion des ressources maritimes et la sécurité défensive. Ce record non seulement démontre le potentiel des codes polaires développés par Huawei mais souligne également le rôle de la technologie avancée dans le renforcement de la position de la Chine sur l’échiquier mondial de la défense.
Trois commandants de Gendarmerie outre-mer, trente commandants de groupement de gendarmerie départementale, quatre commandants de groupement de gendarmerie mobile et trois commandants de groupement de gendarmerie spécialisée prennent leurs fonctions le 1er septembre où les ont prises en début d’été pour plusieurs d’entre-eux. La Voix du Gendarme vous présente leurs parcours. Parmi les profils, on constate l’arrivée d’une génération de commandants de groupement de gendarmerie départementale qui ont commandé des brigades et effectué tout leur parcours en GD, ce qui est assez nouveau. Nous vous présenterons les nouveaux commandants de Sections de recherches prochainement.
ComGend de Guadeloupe : général Christophe Perret, sous-directeur de l’action internationale à la Direction des affaires européennes et internationales du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer
Il succède au général Vincent Lamballe, nommé commandant en second de la Garde républicaine
Saint-Cyrien de 49 ans, il a d’abord commandé un peloton de gendarmerie mobile à Aubervilliers (1998-2001), au cours duquel il a servi neuf mois au sein de la mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine. Il a ensuite été commandant de compagnie et officier pédagogie à l’École de Gendarmerie de Montluçon (2001-2004) puis a commandé la compagnie de Trévoux dans l’Ain (2004-2008).
Après avoir suivi la scolarité de l’école de guerre en Espagne, il y est resté comme attaché de sécurité intérieure adjoint (2008-2012). Puis, après deux ans au bureau des affaires criminelles de la DGGN, il a pris le commandement du groupement de gendarmerie départementale de Haute-Marne (2014-2017) avant de partir comme attaché de sécurité intérieure en Tunisie. En 2020, il a été l’un des précurseurs de la nouvelle direction des affaires européennes et internationales du ministère de l’Intérieur, créée octobre 2020.
Comgend de Martinique : général Yvan Carbonnelle, conseiller contre-terrorisme de la coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme (CNRLT).
Il succède au général William Vaquette, nommé chef du Sirpa Gendarmerie et conseiller communication du DGGN
Saint-Cyrien âgé de 50 ans, il a débuté comme commandant du peloton d’intervention de l’escadron 43/3 de Dreux (28) avant de commander la compagnie des Sables d’Olonne, avec entre-temps un détachement à la Commission européenne. Il a été aussi été cadre à l’EOGN, chef de la section “délinquance et criminalité organisée” à la DGGN, adjoint au chef de bureau de la lutte antiterroriste (BLAT), adjoint au chef de l’UCLAT (L’Unité de coordination de la lutte antiterroriste) et chargé de missions auprès du DGGN et du directeur des opérations et de l’emploi. Le général Carbonnelle, a commandé le groupement de Vaucluse (84). Il est titulaire d’un master de criminologie (Aix-Marseille), ainsi que de deux diplômes universitaires, l’un en droit pénal (Sceaux) et l’autre portant sur les “études islamiques” (Sorbonne).
Comgend de Saint-Martin Saint-Barthélémy : lieutenant-colonel Hugues Loyez, stagiaire à l’École de Guerre
Il succède au colonel Maxime Wintzer-Wekehind, nommé au bureau du suivi de la synthèse et de la veille opérationnelle (BSSVO) du Centre national des opérations (CNO)
Né en 1988, Saint-Cyrien (promotion “capitaine de Cacqueray”), Hugues Loyez a débuté comme commandant du peloton d’intervention de l’EGM 29/1 d’Aubervilliers, devenu par la suite l’EGM 29/1 de Drancy, avec lequel il a notamment effectué une mission en Nouvelle-Calédonie. Il a ensuite occupé le poste d’adjoint au commandant de l’Antenne GIGN (AGIGN) de Polynésie Française à Tahiti, avant de prendre le commandement de l’unité de 2019 à 2020. De retour en métropole, il a pris le commandement la compagnie d’Amboise (37) puis a rejoint l’École de guerre en 2023. Le lieutenant-colonel Hugues Loyez, breveté parachutiste et “chef de mission en intervention spécialisée”, est notamment titulaire de l’ordre national du Mérite.
Allier (03) : colonel Olivier Traullé, commandant en second du groupement de la Drôme.
Il succède à la colonelle Isabelle Orefice.
Originaire de Normandie, cet officier de 50 ans a une grosse expérience de terrain, particulièrement en ordre public. Ancien sous-officier en gendarmerie mobile, EGM de Pontcharra (38), il a débuté sa carrière d’officier à la tête du peloton d’intervention de l’EGM 21/5 de Chambéry (73) puis a commandé l’EGM 34/6 de Saint-Gaudens (31) avec lequel il a été projeté en Afghanistan, pour accompagner et former la police afghane sur le terrain. Il ensuite participé à la formation de la Garde nationale au Niger avant de prendre la tête de la compagnie de Digne-les-Bains (04) où il participé à la gestion du crash de la Germanwings. Il a ensuite commandé une seconde compagnie, celle du Moule en Guadeloupe, une unité confrontée à un fort taux de criminalité et impactée par les tempêtes Irma et Maria.
Alpes-Maritimes (06) : colonel Benoit Taponat : chargé de mission au pôle Stratégie du cabinet du DGGN. Ingénierie et pilotage de programmes de transformation interne
Il succède au colonel Sébastien Thomas, nommé adjoint au sous-directeur des soutiens et des finances à la DGGN.
Saint-Cyrien, le colonel Benoît Taponat, 42 ans, a effectué tout son parcours en gendarmerie départementale. Il a en effet débuté comme commandant en second de la compagnie de Romorantin-Lanthenay (41). Il a ensuite été chargé de mission auprès du général, conseiller “Gendarmerie” du ministre de l’Intérieur avant de commander la compagnie de Belley (01). Après l’École de guerre, il a été nommé conseiller “opérations-emploi” au cabinet du directeur général de la Gendarmerie. De 2019 à 2022, il a exercé les fonctions de commandant en second de la Polynésie française avant de revenir au cabinet du Directeur général comme chargé de mission au pôle stratégie du cabinet avec en charge l’ingénierie et pilotage de programmes de transformation interne.
Ardèche (07) : colonel Pierre-Charles Grosse : attaché de sécurité intérieure à Vienne (Autriche)
Il succède au colonel Benoît Terrier, nommé chargé de mission auprès de la direction des soutiens et des finances de la DGGN.
Saint-Cyrien, âgé de 41 ans, il a débuté au peloton autoroute de Nemours (77), puis a commandé le prestigieux escadron motocycliste de la Garde républicaine avant de prendre la tête de la compagnie de Saumur (49). Il a ensuite été chef du département d’enseignement militaire et tactique à l’EOGN avant d’être élève à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) dans le cadre de la scolarité de l’École de guerre.
Aube (10) : colonel Antoine Lagoutte, chef du bureau de la synthèse budgétaire à la DGGN.
Il succède au colonel François Goetz, nommé chef-adjoint du service central de renseignement criminel de la Gendarmerie.
Saint-Cyrien, âgé de 44 ans, il a intégré la Gendarmerie via le concours des officiers des armes après des débuts dans l’armée de Terre comme chef de section à la 3ème compagnie de commandement et de transmissions de Limoges. Il a commencé dans l’Arme comme commandant de l’EGM 13/6 de Narbonne (11)avant d’être à la tête du centre de recherche et d’expertise logistique (CREL) du Chesnay (78) où il a été responsable de la spécification technique et du contrôle des équipements des forces de sécurité intérieure. Il a ensuite commandé la compagnie de Morlaix (29) puis a été chargé de mission auprès du directeur des soutiens et des finances de la Gendarmerie comme responsable des dossiers de transformation, de soutien logistique et d’achat. Il a ensuite adjoint du chef du bureau de la synthèse budgétaire à la DGGN avant d’en prendre la tête. Il est breveté de l’École de guerre. Engagé dans la vie associative, il est membre fondateur et trésorier de l’association francaise sur la fibrodysplasie ossifiante progressive (FOP).
Aude (11) : colonel Francis David. Chef d’état major de la Gendarmerie de Guadeloupe.
Il succède au colonel Olivier Berger, nommé adjoint au sous-directeur de la politique des ressources humaines à la DGGN.
Issu de l’école militaire du corps technique et administratif (ECTA), âgé de 50 ans, le colonel David a d’abord servi pendant plus de six ans au sein du service de santé des armées comme chef de cabinet de du directeur de l’école d’application du SSA au Val de Grâce et chef du service logistique de cette même école. En 2003, il a participé à une opération extérieure au Kosovo comme gestionnaire du groupe medico-chirugical (GMC) et responsable du déménagement de la structure de Mitrovica vers Plana. Après avoir intégré l’Arme via le concours des officiers des armées, il a débuté comme commandant en second de la compagnie de Sentis (60) puis commandant de la compagnie de Le Marin en Martinique. Il a ensuite été adjoint au chef du bureau de l’organisation à la DGGN de 2015 à 2020, période pendant laquelle il a été pilote du J9 innovation au centre des opérations Covid19 et créateur et co-animateur du Lac information stratégique. Il a rejoint la Guadeloupe en août 2020.
Charente-Maritime (17) : colonel Johanne Gojkovic-Lette, officier adjoint veille au Centre national des opérations (CNO).
Saint-Cyrien direct, âgé de 47 ans, le colonel Johanne Gojkovic-Lette a débuté comme commandant du peloton d’intervention et adjoint du commandant de l’EGM 11/7 de Verdun (55). Il s’est ensuite orienté vers la police judiciaire comme chef du groupe délinquance financière et adjoint au chef de la section de recherches d’Orléans puis chef de la section de recherches de la Réunion. Il a poursuivi dans ce domaine comme chef de la section délinquance financière et cybercriminalité au bureau des affaires criminelles de la sous-direction de la Police judiciaire (SDPJ) à la DGGN. Comme lieutenant-colonel, il a commandé la grosse compagnie du Muret (81) avec 190 militaires sous ses ordres avant de revenir dans la PJ comme commandant pendant trois ans la section de recherches de la Gendarmerie des transports aériens (GTA). Il a enchaîné sur un poste de chargé de mission à la SDPJ puis a intégré le Centre national des opérations (CNO) comme officier adjoint veille. Il est auditeur du centre des hautes études du ministère de l’Intérieur (IHEMI).
Correze (19) : colonel Julien Gossement, chargé de projets à la Sous-direction emploi des forces (SDEF) à la DGGN.
Il succède au colonel Xavier Lefevre, nommé attaché de sécurité intérieure en Côte d’Ivoire à Abidjan.
Âgé de 45 ans de recrutement universitaire, diplômé de l’École de guerre, il a débuté comme commandant de peloton à l’EGM 26/2 de Bouliac (33) avant d’être aide de camp du SGDSN (secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale). Il a ensuite été commandant en second de la compagnie de Hyères (83) puis commandant de la compagnie de Montbard (21). Il a ensuite été Conseiller Gendarmerie de la SNCF avant d’être chargé de projets à la sous-direction emploi des forces (SEF) .
Eure (27) : colonel François Hulot, chef du centre d’analyse et d’exploitation à la Direction des opérations et de l’emploi (DOE).
Il succède au colonel Emmanuel Gros, affecté au service de la Transformation de la DGGN.
Saint-Cyrien, âgé de 41 ans, nommé colonel à 38 ans, il est un “pur GD”. Il a débuté comme commandant de la communauté de brigades de Pont L’Évêque (14) puis a enchaîné avec le commandement de la compagnie des îles du Vent en Polynésie française (987) à Faa’a. Il a ensuite commandé une deuxième compagnie à Ploermel dans le Morbihan (56). Après l’École de guerre, il a servi au cabinet du ministre de la Défense pendant trois ans entre 2018 et 2021 avant d’être nommé chargé de projets à la DOE puis chef du centre d’analyse et d’exploitation à la DOE.
Eure-et-Loir (28) : colonel Julien Andreau, adjoint au chef de la Mission de gouvernance ministérielle des ressources humaines (MGMRH) du ministère de l’Intérieur.
Il succède au colonel Stéphane Tourtin, nommé cadre-enseignant à l’École de guerre et auditeur de la session nationale de l’Institut des hautes études de défense nationale.
De recrutement universitaire, âgé de 45 ans, le colonel Julien Andreau a débuté en 2005 comme adjoint au chef de l’EDSR (EDSR) de l’Oise. Il e ensuite notamment commandé l’EDSR des Yvelines, et la compagnie d’Angers après un passage de cinq ans au bureau personnel officier de la DGGN.
Finistère (29) : colonel Pierre-Yves Caniotti, responsable de la stratégie et de la prospective au commandement du ministère de l’intérieur dans le cyberespace.
Il succède à la colonelle Charlotte Tournant, nommée chargée de mission à la mission des hauts potentiels (MHP) à la direction des ressources humaines.
Saint-Cyrien de 46 ans, ce Jurassien a débuté à la Section de recherches d’Ajaccio en Corse, avant de passer cinq ans à la sous-direction de la police judiciaire à la DGGN commechargé des technologies numériques. Il a ensuite commandé la compagnie de Rezé (44) puis la Section de recherches de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. En 2020, il a été l’un des préfigurateurs du commandement de la Gendarmerie dans le cyberespace (Comcybergend) avant d’intégrer cette nouvelle unité puis le commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberespace.
Gard (30) : colonel Emmanuel Casso, directeur d’instruction à l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN)
Il succède au général Eric Chuberre, nommé commandant en second de la région de Gendarmerie Bretagne et de la Gendarmerie pour la zone de sécurité ouest.
Saint-cyrien, âgé de 41 ans, il a débuté comme chef d’équipe à la Section de recherches d’Ajaccio avant de rejoindre la sous-direction de la police judiciaire à la DGGN. Après avoir commandé la compagnie de Saint-Paul à la Réunion, il a été officier de liaison Gendarmerie au ministère de la Justice puis directeur d’instruction à l’EOGN.
Indre (36) : colonel Julien Faugère, chef du bureau J5 (planification) au Centre national des opérations
Il succède au colonel Laurent Texier
De recrutement universitaire, âgé de 44 ans, il a débuté comme commandant de peloton en gendarmerie mobile, a commandé l’Egm 14/6 de Perpignan (66) et la compagnie de Provins (77). Diplôme de l’École de guerre, il est spécialiste en planification et a été chef de la section planification du Centre de planification et de gestion de crise (CPGC). Il a été à la manoeuvre lors de la tempête Alex dans les Alpes-Maritimes.
Gers (32) : colonel Philippe de Laforcade, chef du centre zonal des opérations de la Région de Gendarmerie Auvergne – Rhône-Alpes.
Il succède au colonel Sébastien Mahey, nommé chef de la division formation de l’école de Gendarmerie de Châteaulin.
De recrutement universitaire, âgé de 44 ans, pur GD, il a débuté comme commandant de la brigade de Fontenay-le-Comte (85) et a enchaîné comme commandant en second de la compagnie de Tahiti avant de prendre la tête de la compagnie de Quimperlé (29). Après l’École de guerre, il a été adjoint à un chef de bureau à la DGGN, chargé d’études prospectives et stratégiques et du suivi et de l’analyse des dynamiques de réorganisation territoriale. Il a ensuite rejoint comme chargé de mission le centre zonal des opérations dont il est devenu le chef.
Lot-et-Garonne (47) : colonel Alexandre Peruch, chef du département accompagnement de la transformation de la Gendarmerie.
Il succède au colonel Emmanuel Houzé nommé chargé de mission sécurité intérieure auprès de l’Organisation des Nations Unies à New-York.
Saint-cyrien, âgé de 48 ans, il a commandé un peloton d’intervention de gendarmerie mobile à Maison-Alfort, la compagnie de Libourne lors de la reprise du commissariat de police et a été adjoint au commandant du 2e régiment d’infanterie de la Garde républicaine. Il a également été instructeur à l’EOGN, a servi au bureau des effectifs à la DGGN, a été chef du bureau opérations-emploi à la Réunion. Il a participé à une opération extérieure au Kosovo et est ancien combattant.
Le colonel Perruch est diplômé d’HEC et est auditeur de IHEDN et a reçu une formation en intelligence artificielle dans le cadre d’un cycle supérieur de l’Institut des Hautes Études du Ministère de l’Intérieur (IHEMI).
Lozère (48) : colonel Marie-Béatrice Tonanny, chef de bureau au service de la transformation
Elle succède au colonel Cédric Michel, affecté à l’état-major de la région de Gendarmerie Sud à Marseille
Recruté sur titres, âgée de 46 ans, ancienne élève du lycée militaire d’Aix-en-Provence, cette scientifique a servi au Pole judiciaire de la Gendarmerie, a commandé la compagnie du Vigan et a servi à la sous-direction de la police judiciaire au Bureau des affaires criminelles où elle a en particulier suivi l’enquête nationale sur les mutilations de chevaux. Elle a ensuite rejoint le service de la transformation comme chef du département de l’administration de la donnée.
Maine-et-Loire (49) : colonelle Virginie Giudici, chargée de mission à l’Inspection générale de l’administration, au sein des services du ministère de l’Intérieur.
Elle succède au colonel Tanguy Landais, affecté à l’état-major de la région de Gendarmerie de Bretagne.
Âgée de 43 ans, issue du recrutement universitaire, cette alsacienne a débuté comme commandant de la communauté de brigades de Mormoiron (84) avant de retourner à l’EOGN comme cadre de contact puis officier pédagogie. Elle a ensuite commandé la compagnie de Fort-de-France en Martinique avant de rejoindre la DGGN comme officier concepteur au bureau de la formation. Après l’École de guerre, elle a servi à l’inspection générale de l »administration (IGA) comme chargée de mission.
Mayenne (53) : colonel Xavier Dumolard de Bonviller, commandant en second la Gendarmerie de Polynésie française
Il succède au colonel Pierre-Yves Le Trong affecté au commandement des écoles de la Gendarmerie à Rochefort.
De recrutement universitaire, âgé de 44 ans, il a débuté comme commandant en second de la compagnie de Rezé (44) avant d’intégrer le cabinet du DGGN. Il a ensuite commandé la compagnie d’Étampes (91). Breveté de l’École de guerre, il a rejoint la Polynésie comme commandant en second.
Meurthe-et-Moselle (54) : colonel Sébastien Brach, adjoint au conseiller Gendarmerie au cabinet du ministre de l’Intérieur
Il succède au colonel Frédéric Dantin, affecté à l’état-major de l’Inspecteur Général des Armées Gendarmerie (IGAG) en tant que chef du pôle études-enquêtes
Âgé de 49 ans, cet ancien sous-officier formé à Chatellerault qui a servi comme enquêteur en brigade et en brigade de recherches en Alsace a débuté son parcours d’officier comme officier adjoint police judiciaire en Polynésie. Il a ensuite été chef de division au sein de la Section de recherches de Rennes avant de commander la compagnie de Haguenau en Alsace. Il a ensuite été élève à l’ENA (Promotion Hannah Arendt), dans le cadre de la scolarité de l’École de guerre et à l’issue a été nommé sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de la Haute-Vienne (87). Depuis octobre 2022, il était adjoint au conseiller Gendarmerie du ministre de l’Intérieur.
Pas-de-Calais (62) : colonel Olivier Alary, Chargé de mission affaires européennes et internationales au cabinet du DGGN
Il succède au général Frantz Tavart, nommé commandant de l’EOGN
Saint-Cyrien, âgé de 49 ans, il a débuté son parcours d’officier dans l’arme du Train et a intégré la Gendarmerie via le concours des officiers des armées (OA). Il a commandé un escadron de gendarmerie mobile, a été conseiller militaire technique du haut commandant de la Garde nationale du Niger et a commandé la compagnie de Calais-Boulogne.
Il a également été chef du bureau sécurité intérieure de l’Union au sein du secrétariat général des affaires européennes (SG) chargé de mission en affaires européennes et internationales chef du Pôle des affaires européennes et internationales (PAEI), et a servi au commandement de la prévôté. Il est breveté de l’École de guerre. Il a reçu avec le colonel Franck Peinaud lePrix de la réflexion stratégiquede la Gendarmerie, pour leur article publié dans Revue de l’Union européenne.: “Culture européenne commune des forces de sécurité intérieure : état de l’art et enjeux”.
Pyrénées-Orientales (66) colonel Lionel André, conseiller technique montagne du DGGN
Il succède au colonel Arnaud Goudard, affecté à la direction des opérations et de l’emploi (DOE).
De recrutement universitaire, âgé de 45 ans, ce spécialiste montagne a débuté comme commandant en second de la compagnie de Foix (09). Il a enchaîné comme comme commandant en second de la compagnie de Bonneville (74). Après sa formation de spécialiste Montagne, – il est titulaire du brevet de commandement des opérations d’enquête et de secours- il a pris la tête du PGHM de Corte puis de celui d’Ajaccio. Après l’École de guerre, il a commandé la compagnie de Villefranche-sur-Saône (69) avant de rejoindre le commandement des réserves où il a été en charge de la communication, de la rédaction en chef du mensuel et des questions internationales. Depuis 2020, il était conseiller technique montagne du DGGN.
Bas-Rhin (67) : général Gwendal Durand, sous-directeur de l’accompagnement du personnel
Il succède au général Jude Vinot nommé adjoint au directeur des opérations et de l’emploi, chef du pôle de stratégie générale.
Saint-cyrien, âgé de 50 ans, il a commencé dans l’armée de Terre (arme du Train) comme chef d’un peloton de circulation routière à Arras avant de rejoindre la Gendarmerie via le concours des officiers des armées (concours des capitaines).
Il a commandé l’escadron de gendarmerie mobile 24/1 de Maisons-Alfort, la compagnie de Bordeaux (33) et le groupement de gendarmerie départementale de Meurthe-et-Moselle à Nancy (54) en 2015.
En état-major et en administration centrale, il a été : chef de la section des opérations à l’état-major de la défunte force de gendarmerie mobile et d’intervention (FGMI) à Maisons-Alfort, chef du bureau opérations emploi à l’état major de la FGMI, chef de la section veille média du service d’information et de relations publiques des armées-Gendarmerie (SIRPA-G) à la DGGN à Issy-les-Moulineaux, chef du bureau média du SIRPA-G, chargé de mission à la direction des personnels militaire, adjoint au sous-directeur de l’accompagnement du personnel en 2021 puis sous directeur en titre à compter de 2022. Breveté du Collège Interarmées de Défense (École de guerre) en 2008, il est notamment chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, chevalier des palmes académiques, et titulaire de la croix du combattant et du titre de reconnaissance de la Nation. Il a participé à une opération extérieure en ex-Yougoslavie.
Haute-Saône (70) : colonel Alban Delalonde : chargé du projet, directeur du programme Centaure à la DGGN
Il succède au colonel Thierry Crampé, nommé adjoint au commandant de la Gendarmerie de la Guyane.
Âgé de 50 ans, de recrutement officier de réserve après deux ans comme chef de section à l’instruction au sein du 3ème régiment d’hélicoptères de combat (3°RHC) à Étain-Rouvres (55), il a commencé son parcours comme commandant du peloton d’intervention de l’escadron 35/7 de gendarmerie mobile à Revigny-sur-Ornain (55). Il a ensuite commandé pendant un an le peloton d’intervention de l’escadron 12/1 de gendarmerie mobile à Versailles-Satory (78 avant de prendre la tête de cet escadron. Le colonel Delalonde, a commandé deux compagnies, celles de Mantes-La-Jolie (78) en 2012, et de Meaux (77) en 2018.
Entre temps, il a été adjoint au chef du bureau de la sécurité intérieure auprès du préfet délégué pour la zone de défense et de sécurité ouest, et chef de la section emploi gendarmerie mobile (SEGM) auprès du général commandant la région de gendarmerie Bretagne, commandant la Gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest.
En administration centrale, il a occupé les fonctions d’adjoint au chef du bureau de l’ordre public (BOP) à la direction des DOE, d’adjoint au chef du bureau de la sécurité et de l’ordre publics (BSOP) au sein de la sous-direction de l’emploi des forces (SDEF).
Il y a conçu l’ensemble des textes de doctrine déclinant, au niveau de la Gendarmerie, le schéma national de maintien de l’ordre (SNMO), et en particulier l’instruction n°200000 GEND/DOE/SDEF/BSOP du 28 juillet 2022, relative à la gestion de l’ordre public par les unités de la Gendarmerie.
Au 1er décembre 2021, dans le cadre de la direction du programme VIPG (véhicule d’intervention polyvalent de la gendarmerie) CENTAURE qui lui a été confiée, il a été affecté en tant que chargé de projets au sein de cette même sous-direction. Outre la conduite de ce programme en lien avec l’industriel et l’ensemble des services qui y ont concouru, il a pu proposer la conception de la doctrine d’emploi de la composante blindée de la Gendarmerie validée le 14 décembre 2023.
Sarthe (72) : colonel Nicolas Bracq, gestionnaire ressources humaines au département du personnel officier à la DGGN.
Il succède au colonel Laurent de la Follye de Joux nommé chef de la mission des compétences à la direction des resources humaines de la Gendarmerie.
Il est l’un des rares commandant de groupement à avoir débuté comme gendarme adjoint volontaire (GAV). C’est en effet à Vannes (56) que le Breton Nicolas Bracq 44 ans, a fait son entrée en Gendarmerie. Il a ensuite été sous-officier d’active en gendarmerie mobile, au sein du groupement blindé (GBGM) à Versailles Satory (78).
Comme officier, il a débuté comme commandant de la communauté de brigades de Thiéblemond-Farémont (51) puis a été instructeur à l’école polytechnique à Palaiseau avant de prendre la tête de la compagnie de Châtellerault (86). Après l’École de guerre, il a rejoint le département du personnel officier à la DGGN comme gestionnaire. Il est marié et père de 5 enfants.
Haute-Savoie (74) : colonel Stanislas Ganuchaud, cabinet du DGGN
Il succède au colonel Benoît Tonanny nommé chargé de mission à la DGGN
Saint-Cyrien de 43 ans, il a commencé par le commandement de la communauté de brigades de Carnac-Quiberon avant d’être officier pédagogie au bureau des études générales de l’EOGN. Il a ensuite commandé une compagnie en Corse de avant de rejoindre l’École de guerre puis la direction des ressources humaines de la DGGN comme chargé de projets. Il était conseiller RH au cabinet du DGGN depuis 2022. Chevalier de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite, il est également titulaire de la médaille de la Gendarmerie, de la croix du combattant, de la médaille d’Outre-mer, de la médaille de la Défense nationale échelon Or, du titre de reconnaissance de la nation et de la médaille de protection militaire du territoire.
Deux-Sèvres (79) : colonel Erwan Kermorvant, chef du centre zonal des opérations de la région de Gendarmerie des Hauts-de-France
Il succède au colonel Ludovic Vestieu, affecté au le commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberespace.
Saint-Cyrien (promotion CES Raffalli) de 46 ans, il a intégré la Gendarmerie au grade de capitaine via le concours des officiers des armées après un début dans l’armée de Terre à l’école d’application de l’artillerie et au 40ème régiment d’artillerie à Suippes comme chef de section de tir, section de reconnaissance, adjoint au commandant de la deuxième batterie. Ce Breton a d’abord commandé l’EGM 46/2 de Chatellerault pendant quatre ans puis la compagnie de Chateaubriand avant de rejoindre la DGGN au centre de planification et de gestion de crise (CPGC). Après l’École de guerre, il a été affecté à la SDAO (sous-direction de l’anticipation opérationnelle) où il a eu en charge les contestations violentes. Moniteur commando, breveté parachutiste, il est ancien combattant et a participé à deux opérations extérieures, au Kosovo avec l’armée de Terre en 2005 et en 2023 comme chef du détachement prévôtal de la Force commander reserve (FCR) de l’opération Daman au Liban. Il est notamment chevalier dans l’ordre national du Mérite.
Var (83) : colonel Grégory Goumain, attaché de Sécurité Intérieure Attaché à Rome
Il succède au colonel Guillaume Dinh, nommé à l’état-major du CGOM
Saint-Cyrien, âgé de 47 ans, il est un spécialiste de la Police judiciaire et a notamment commandé la Section de recherches d’Angers (49) et fait un passage à la sous-direction de la police judiciaire à la DGGN. Il a aussi commandé la compagnie de Ghisonaccia en Corse. Italianophile, il a suivi l’École de guerre en Italie où il est retourné comme attaché de sécurité intérieure à Rome.
Haute-Vienne (87) : colonel Dorothée Cloître, référente nationale pour les violences intrafamiliales pour la Gendarmerie
Elle succède au général Bernard Thibaud, admis en deuxième section.
De recrutement universitaire, âgée de 46 ans, elle a commandé la brigade de Saint-Trivier-de-Courtes (01) puis a été chef de section Ressources humaines à la DGGN avant de commander la compagnie de Palaiseau, (78) une très grosse unité à 215 militaires. Elle a ensuite été chef du département des partenariats de l’EOGN avant d’être chargée de mission au cabinet du DGGN et référente nationale pour les violences intrafamiliales pour la Gendarmerie. La colonelle Cloitre est titulaire du brevet technique option “études administratives militaires supérieures de la Gendarmerie”.
Vosges (88) : colonel Grégory Moura, chef du centre zonal des opérations de la région de Gendarmerie Grand Est
Il succède au colonel Frédéric Avy, affecté au commandement de la Gendarmerie dans le cyberespace.
Saint-Cyrien, âgé de 41 ans, il a débuté comme commandant du peloton d’intervention de l’EGM de Pamiers avant de retourner à Saint-Cyr comme instructeur pendant trois ans. Il a ensuite commandé la compagnie de Gassin-Saint-Tropez (83). Après l’École de guerre, il a été affecté au ministère des affaires étrangères comme conseiller Gendarmerie aupres du directeur de la sécurité diplomatique avant d’être nommé chef du centre zonal des opérations de la région de Gendarmerie Grand Est. Le colonel Grégory Moura a été de novembre 2023 à mars 2024 chef du détachement prévotal auprès de la mission Aigle (1500 militaires français prépositionnés au sein de la multinational division south-east de l’Otan dans le cadre de la dissuasion stratégique).
Essonne (91) : colonel Olivier Langou, Sous-directeur de la gouvernance de la Direction du NUMérique au secrétariat général du ministère de l’Intérieur
Il succède au colonel Hugues Sublet
De recrutement officier de réserve (Gendarmerie), après son service national, cet ingénieur de l’école des Mines diplômé de l’école nationale supérieure d’informatique et de mathématiques appliquées a été directeur de projets informatiques comme chef de la section investigations de la sous-direction des systèmes d’information de la Gendarmerie.
Il en particulier travaillé dans le domaine des fichiers judiciaires en particulier le TAJ (traitement des antécédents judiciaires) avant de commander la compagnie de Lucé (28). Il a ensuite été chef du bureau Bureau de la mobilité et de la proximité numérique au STSISI (Service des technologies et des systèmes d’information de la sécurité intérieure) et c’est lui qui a piloté le déploiement de la flotte sécurisée de terminaux mobiles connectés au profit des forces de l’ordre, les NEO.
Val d’Oise (95) : colonel Denis Mottier, officier de liaison Gendarmerie auprès du président de l’association des maires de France (AMF).
Il succède au colonel Quentin Petit, affecté au Centre national des opérations (CNO)
Issu de l’École navale, ce bordache de 43 ans qui a reçu l’exigente formation des commandos marine avec le brevet de chef de section aéroportée et de plongeur de bord, a intégré la Gendarmerie via le concours d’officier des armées (OA) au grade de lieutenant de vaisseau après avoir été chef de quart, chargé du service courant sur le TCD Siroco (transport de chalands de débarquement) et chef d’escouade d’une promotion d’élèves de l’École navale. Il a débuté comme commandant de l’escadron de gendarmerie mobile 24/2 de Bayonne à la tête duquel il a été engagé en Guyane (opération Harpie), en Guadeloupe, en Nouvelle-Calédonie et à la Réunion. Il a également été engagé sur plusieurs opérations de maintien de l’ordre dans l’hexagone en particulier à Notre Dame des Landes. Il a été projeté en Afghanistan comme officier de liaison sur une base opérationnelle avancée (forward operating base FOB ) américaine dans la province du Wardak, où il a été décoré de la croix de la valeur militaire et du combat action badge, une distinction américaine pour les militaires “ayant engagé activement l’ennemi ou ayant été engagé par lui et se comporter de manière satisfaisante conformément aux règles d’engagement prescrites après le 18 septembre 2001.” Il ensuite suivi la scolarité de l’École de guerre puis a commandé la compagnie de Nice (06) avant d’être chef de section au bureau de la sécurité publique en charge de la prévention et des partenariats puis adjoint au chef de bureau à la direction des opérations et de l’emploi où il a mis en place les maisons de protection de famille (MPF). Il a été ensuite chargé de projet à la sous-direction de l’emploi des forces (SDEF) où il a notamment conduit le projet Brigade 4.0 et suivi la cohérence des productions par rapport à la stratégie Gend 20-24.
Ancien sous-officier, âgé de 50 ans, ce spécialiste de la gendarmerie mobile a une grosse expérience. Il a notamment été adjoint du commandant de la Gendarmerie de Guadeloupe.
Groupement III/7 Reims : lieutenant-colonel Benjamin Soccal, adjoint au commandant du groupement III/7 de Reims.
Il succède au colonel Christian Gojard affecté chargé de mission GM au sein de la RGIF à Maisons-Alfort
Issu du recrutement officier de réserve (armée de l’air), il a commandé un peloton d’intervention (Arras), l’EGM d’Hirson et la compagnie de Beaune (21). Cet officier expérimenté a notamment été chef du centre de conduite des opérations Harpie de la Gendarmerie de Guyane.
Groupement II/3 Mont-Saint-Aignan : lieutenant-colonel Silvère Franck, groupement des opérations extérieures (GOPEX), détaché au groupement de gendarmerie départementale de Dordogne pour concevoir et conduire les opérations relatives au relais de la flamme des JO 2024.
Il succède au colonel Grégoire Gaudin
Ancien sous-officier, âgé de 52 ans il a commandé le peloton d’intervention de l’EGM de Lodève, l’EGM de Calais, la compagnie de Brest puis a été instructeur au CNEFG de Saint-Astier, hhef de la section de perfectionnement des Unités à la division rétablissement de l’ordre (RO). Il a ensuite été pendant cinq ans Conseiller stratégique du Directeur Général de la Gendarmerie Nationale malienne au sein de la mission de l’Union Européenne EUCAP-SAHEL-MALI. Après avoir été pendant quatre mois Provost Marshal adjoint au sein du Commandement de Réaction Rapide – France (CRR-FR) de l’OTAN à Lille (59), il a été détaché au Groupement de Gendarmerie Départementale de Dordogne à Périgueux (24) pour concevoir et conduire les opérations relatives au relais de la flamme des JO 2024.
Groupement I/3 Rennes : colonel Michaël Capron
Il succède au colonel Mathias Cazajous
Saint-Cyrien de 44 ans, ll a débuté dans l’armée de Terre au 40ème régiment d’artillerie de Suippes avant d’intégrer la Gendarmerie, via le concours des officiers des armées. À l’issue de l’EOGN, il a commandé l’EGM de Mont-de-Marsan (40), période pendant laquelle il a été projeté pendant trois mois en Afghanistan, à titre individuel, au sein de la cellule renseignements de l’état-major à Kaboul. Il a ensuite pris la tête de la compagnie de Reims (51). brevet technique option « études administratives militaires supérieures de la gendarmerie
Groupements de gendarmerie spécialisée
Groupement spécial de sécurité et de sûreté de Paris (Gendarmerie de l’Air) : colonel Yannick Gouriou, chef d’état-major du GBGM de Versailles-Satory
Il succède au colonel Damien Michel affecté au groupement des opérations extérieures (GOPEX)
Issu de l’école du corps technique et administratif (ECTA), âgé de 54 ans, il a d’abord servi comme chef du département logistiquede l’école du service de santé des armées, puis chef des moyens généraux de l’hôpital d’instruction des armées Clermont Tonnerre à Brest. Après avoir intégré la Gendarmerie via le concours des officiers des armées. Il a commandé l’EGM 21/1 de Melun, la compagnie de Mayenne (52), a servi au groupe de soutien ressources humaines (GSRH) du groupement des Pyrénées Orientales à Perpignan avant de rejoindre la Direction de la coopération internationale (DCI) comme chef de division. Il a alors retrouvé la mobile comme commandant en second du groupement de Mont-Saint-Aignan avant de devenir chef d’état-major du GBGM de Versailles-Satory qui l’a notamment vu être projeté en Guyane en 2023 à la tête du GTG (groupement tactique Gendarmerie). Pendant les Jeux olympiques, il a été engagé comme l’un des GOMO.
Groupement de Gendarmerie maritime de Toulon (GMAR) : colonel Emmanuel Bougon, chef du bureau du suivi de la synthèse et de la veille opérationnelle du Centre national des opérations.
Il succède au colonel Frédéric Marc, affecté à la division des opérations à l’état-major de la Gendarmerie maritime à Houilles.
Âgé de 41 ans, issu de l’École navale, fils de militaire, il retrouve la Marine nationale. Il a débuté comme commandant en second d’une compagnie dans les Vosges avant d’être officier de renseignement au groupement du Morbihan puis commandant de la compagnie de Redon (22). Après l’École de guerre, il a été chef de cabinet du général commandant la région PACA, puis officier opérations à la région PACA, adjoint au chef du bureau du suivi de la synthèse et de la veille opérationnelle, avant d’en prendre la tête.
Groupement de Gendarmerie des transports aériens Nord de Roissy-en-France : colonel Frédérik Réhault , chef de la division des fichiers au service central de renseignement criminel de la Gendarmerie
Il succède au colonel Jérôme Robert
Agé de 45 ans, Frédérick Réhault est issue de l’école de l’Air de Salon-de-Provence. Il a débuté comme commandant de peloton à l’EGM de Decize (58) avant d’intégrer l’institut de recherches criminelles de la Gendarmerie (IRCGN) où il a travaillé sur l’analyse des supports numériques dans le cadre des enquêtes judiciaires. Il a ensuite commandé une unité d’expertise en traitement de l’information et a été chef du fichier automatisé des empreintes digitales au sein du service central de renseignement criminel (SCRC) avant de prendre la tête de la division des fichiers au SCRC, et d’être directeur d’un programme relatif aux investigations biométriques. Il a commandé la compagnie de Salon-de-Provence.
Clément L., pilote de l’Airbus A400M : « C’est trop bien de revenir avec l’avion du boulot »
À seulement 28 ans, Clément L. a rapatrié l’Airbus A400M jusqu’à l’aéroport de Méaulte pour le meeting qui se déroule samedi à quelques kilomètres de ses terres d’origine à Saint-Quentin. D’élève-pilote aux manettes de cet avion, le Picard vit un rêve éveillé aux quatre coins du globe.
Il y a dix ans, le jeune Clément L., 18 ans, sortait du lycée, bac en poche avec la mention « assez bien ». Une décennie plus tard, le voilà pilote du plus grand avion de transport en service de l’armée française, l’Airbus A400M, qui survolera Albert vendredi 23 août. Plus jeune, ce passionné d’histoire et d’aviation se rendait aux meetings aériens proches de chez lui pour approcher ses exemples. Ce week-end, le Picard sera de l’autre côté de la barrière avec l’uniforme militaire. Prêt à vous accueillir au meeting aérien d’Albert, samedi.
« Devenir pilote à 28 ans, qu’est-ce que ça représente pour vous ? »
C’était un objectif. Pas forcément devenir militaire, à la base. Mais, je me suis dit que j’allais allier les deux. C’est une fierté de porter le drapeau français sur l’épaule gauche. On représente la France et ses valeurs, qui me sont chères. C’est un bel engagement.
Quel attachement avez-vous à la région ?
De base, je suis un Ch’ti, mais j’ai vécu en Picardie toute mon enfance. Les champs et les forêts du coin, c’est le paysage que j’aime. C’est chez moi. C’est trop bien de revenir avec l’avion du boulot et de retrouver les gens de l’aéroclub avec qui j’ai pu voler avant d’être sur l’A400M.
En venant jusqu’à Albert avec cet avion, avez-vous reconnu la Picardie ?
Oui, carrément ! En arrivant à l’aéroport, je ne voyais par très bien le terrain, mais j’ai directement reconnu l’usine Airbus de Méaulte. Je me suis dit : « elle est là, je n’ai plus qu’à remonter la côte et il y a l’aérodrome ». C’est un super sentiment. En plus, c’est un week-end de fête, il n’y a pas forcément de pression. J’ai fait ma part du « job » en amenant l’avion ici. Là, je profite. On va discuter avec les gens, les passionnés et les jeunes qui viennent nous poser des questions car ils aimeraient aussi faire ça.
Depuis tout petit, vous avez cet intérêt pour les meetings aériens. Comment l’expliquer ?
Je trouvais ça super d’avoir accès aux équipes de pilote, de mécaniciens et plus généralement des militaires. On n’ose pas forcément les aborder, il y a un côté un peu strict. Un uniforme, c’est impressionnant. J’aimais bien cet aspect avant d’être du métier. Maintenant que j’en suis, c’est encore mieux de partager ma passion avec le public. J’essaye justement de casser la distance que les gens peuvent mettre avec moi à cause de cet uniforme. On parle entre passionnés, et puis c’est tout.
Votre histoire avec Pascal Cordier, chef d’orchestre du meeting aérien de Méaulte, est très particulière…
Oui. Je pilotais déjà dans le civil avant d’entrer à l’armée. J’ai passé mon brevet de pilote privé quand j’avais une quinzaine d’années. J’ai un peu perdu l’aviation civile (…) jusqu’à Tours avec l’Alpha Jet. J’avais envie de piloter un avion moins rapide pour mieux profiter, et sur le site de l’aéroclub de Pascal, j’ai vu un Piper L4 (un avion d‘observation américain de la Deuxième Guerre mondiale). Je me suis dit : bingo ! Je suis allé à l’aéroclub pour m’inscrire et quand j’ai dit que j’étais élève-pilote de chasse… Alors, là ! Les portes se sont grandes ouvertes. Pascal est tombé de son aile.
Le retrouver ce week-end, c’est un signe ?
J’ai fait exprès de me positionner sur le meeting. Je n’ai pas souvent l’occasion de venir voler dans la région, donc c’était maintenant ou jamais. J’ai sauté sur l’occasion et je n’ai pas laissé la place aux autres. J’aurai été jaloux qu’un autre prenne ma place.
Depuis vos débuts au pilotage de l’A400M, quelles sont les missions qui vous restent en mémoire ?
Ma première mission, quand on est allé en Jordanie sur une base française. C’était un paysage lunaire, avec du sable et des gros cailloux partout ! On est parti jusqu’aux Émirats arabes unis pour livrer du matériel. C’était vraiment dingue. Et cet été, j’ai eu la chance d’être sur la mission Pégase, une mission de projection de l’armée de l’Air. On a fait une sorte de tour du monde : les Émirats, Singapour, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, etc. Et même Wallis-et-Futuna, je n’aurais jamais imaginé ça de ma vie ! Ce sont des missions qui resteront gravées en moi. »
L’armée française signale un contact hostile avec un drone naval en mer Rouge. L’embarcation a été détruite par une frégate de la Marine nationale, alors qu’elle menaçait un pétrolier en difficulté.
Les drones navals ne sont pas seulement à l’œuvre en mer Noire, dans le cadre de la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Ces embarcations sans pilote apparaissent sous d’autres latitudes, ailleurs dans le monde. La mer Rouge, qui est une route maritime hautement stratégique pour le commerce international, en est la preuve la plus récente.
L’armée française vient de signaler un contact hostile avec un drone naval qui se dirigeait contre le pétrolier grec Sounion dans la matinée du 22 août 2024. L’engin a été détruit par une frégate de la Marine nationale, fait savoir sur X (ex-Twitter) le commandement français de la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN).
Selon le compte rendu donné par le commandement des forces françaises aux Émirats arabes unis, le Sounion (qui compte un équipage de 29 personnes) a d’abord subi le 21 août deux attaques de la part de pirates sévissant dans la zone. Le pétrolier s’est retrouvé à la dérive, avec une voie d’eau ainsi qu’un incendie en salle des machines.
Alertée, la frégate française qui se trouvait dans les parages s’est déplacée sur zone pour assister le Sounion et évacuer son personnel. C’est alors que l’attaque du 22 août a eu lieu, avec une « embarcation lourdement chargée d’explosifs », selon l’armée. La frégate a alors engagé et détruit le drone, de toute évidence en faisant feu avec des tirs de mitrailleuse.
Une nouvelle menace qui requiert un attirail particulier
Le type d’unité qui a neutralisé la menace n’a pas été précisé, mais il peut s’agir d’une frégate anti aérienne de la classe Horizon. Début juin, le site spécialisé Mer et Marine indiquait l’arrivée en mer Rouge de la frégate Forbin pour un déploiement dans le cadre d’Aspides, la mission européenne visant à sécuriser le trafic maritime dans la région.
La classe Horizon compte un autre navire de ce genre, le Chevalier Paul. Le site Zone Militaire a relevé le passage du bateau au canal de Suez le 16 août. Chacune de ces frégates a dans son arsenal trois canons téléopérés de 20 mm, une artillerie de gros calibre (76 mm), ainsi qu’un éventail de missiles anti-aériens et de torpilles.
« Aspides opère sous mandat défensif et agit en tant qu’acteur européen crédible en matière de sureté maritime. Elle contribue à assurer la liberté de navigation dans sa zone de responsabilité et veille également à la protection des navires marchands qui y transitent », a réagi le commandement européen EUNAVFOR sur X.
L’attaque, qui a eu lieu alors que la frégate portait assistance au Sounion, est une illustration de l’évolution du conflit en mer. Les drones y prennent une part croissante pour endommager ou couler des bâtiments adverses, et cela, à très bas coût. En raison de la guerre russo-ukrainienne, la mer Noire est devenue l’épicentre de l’emploi de drones navals.
La démocratisation des drones aériens ou navals sur le champ de bataille constitue d’ailleurs un défi pour les marines. Ils doivent s’adapter à ces attaques d’un nouveau genre, faciles à actionner et économiques — et qui peuvent aussi avoir un caractère saturant difficile à contrer pour un navire ou un système de défense donné.
Il y a également un autre problème qui est l’adéquation avec le coût pour parer une menace. Les frégates françaises embarquent des missiles qui coûtent entre 1 à 1,4 million d’euros à l’unité. C’est beaucoup pour abattre un drone. D’où des réflexions pour armer autrement les frégates, avec des lasers ou une artillerie renforcée.
Après une première flambée épidémique en 2022, la Mpox, aussi appelée « variole du singe », sévit à nouveau, obligeant l’OMS à déclencher une urgence de santé publique de portée internationale de manière à coordonner une coopération internationale. Qu’est-ce que la Mpox et quel est son potentiel épidémique ? Que nous dit la multiplication des zoonoses de nos pratiques ? Le point avec le Dr Anne Sénéquier, co-directrice de l’Observatoire de la santé mondiale de l’IRIS, pour qui la Mpox doit nous faire repenser notre approche sanitaire en la poussant sur une approche intégrée et transversale, propre au concept « One Health/Une santé ».
Qu’est-ce que la Mpox ?
Zoonose émergente, la Moox est provoquée par un virus à ADN du genre orthopoxvirus. Son identification à Copenhague au Danemark en 1958 au sein d’un groupe de singe lui a valu son nom de « variole du singe », une appellation porteuse de fausses informations et à haut risque de stigmatisation, qui a poussé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à en changer le nom pour « MPox » en 2022. Une nécessité d’autant plus pertinente que l’hôte naturel du virus MPox est en fait un rongeur de l’Afrique équatoriale : le rat de Gambie ou écureuils de forêt. À ce jour, le réservoir animal n’est pas encore formellement identifié, mais une analyse de l’ADN du virus a plutôt révélé des passages multiples chez différents animaux forestiers.
La Mpox provoque fièvre, éruptions cutanées au niveau du visage, mains, pieds, corps et régions génitales, ainsi que des maux de tête, des douleurs musculaires, le tout accompagné d’une fatigue importante. Bénigne dans la majorité des cas, on peut voir apparaitre des complications comme des surinfections cutanées ou des septicémies chez les personnes vulnérables (les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les jeunes enfants).
La maladie peut se transmettre par voie cutanée, le peau à peau (par l’intermédiaire des pustules et croûtes), par voie sexuelle, et de manière indirecte via le contact de literie et/ou linges contaminés. La transmission aéroportée via les gouttelettes respiratoires d’une personne infectée est également possible.
Il existe deux types de virus Mpox : le clade 1 provenant du bassin du fleuve Congo en Afrique centrale est associé à des symptômes plus sévères (taux de mortalité pouvant aller jusqu’à 10%) et au mode de transmissions interhumaines plus efficace ; le clade 2 provenant d’Afrique de l’Ouest, avec un taux de mortalité plus faible (inférieur à 1%) et à la transmission interhumaine moins efficace.
Quel est le potentiel épidémique de la Mpox ?
En 2022, la flambée épidémique était portée par le clade 2b (un variant du clade 2), ce qui a permis, malgré la forte diffusion du virus, de maintenir un taux de létalité inférieur à 1%. Une épidémie qui avait déclenché une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) devant l’émergence de la pathologie dans 110 pays à travers le monde.
Cette année, cependant, le déclenchement de l’urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) porte bien sur la Mpox, mais sur un variant du clade 1 baptisé « Clade 1b ». Il est donc porteur d’une mortalité (5 à 10%) et d’une contagiosité supérieure à l’épidémie de 2022.
Détectée pour la première fois en 1970 chez l’humain, la Mpox est endémique (présente de manière constante) en République démocratique du Congo depuis une dizaine d’années. Depuis, le nombre de cas ne cesse d’augmenter chaque année. 2024 a marqué une augmentation de +160% par rapport à 2023, alors que nous ne sommes qu’en milieu d’année avec 15 600 cas et 537 décès.
Le Clade 1b est apparu en septembre 2023 au nord-Est de la RDC près de Goma, une région de gangrenée par les conflits depuis le milieu des années 90. On y trouve de nombreux camps de déplacés dans lequel le virus circule déjà.
Au mois de juillet, 90 cas de « Mpox clade 1b » ont été identifiés dans les 4 pays voisins : le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, tout en sachant que de nombreux autres cas sont probablement passés sous les radars de la détection épidémiologique. L’OMS a en conséquence déclenché l’urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) le 14 août dernier.
La déclaration de l’état d’urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), permet de coordonner une coopération internationale afin de limiter l’étendue de l’épidémie le plus rapidement possible. Elle a pour objectif de rassembler les différents acteurs et partenaires (Gavi, Unicef, etc.) pour amplifier la réponse vaccinale, en facilitant administrativement et logistiquement le processus de mobilisation des stocks de vaccination. La vaccination contre la Mpox se fait aujourd’hui avec les stocks de vaccination contre la variole humaine, mais également avec un vaccin spécifique à la Mpox approuvé récemment. Une riposte dont le coût initial est estimé à 15 millions d’US$ par l’OMS.
Des cas viennent d’apparaître sur d’autres continents : un en Suède, un autre au Pakistan. Avec une période d’incubation de 5 à 21 jours, il est fort probable de voir apparaitre d’autres cas dans les jours et semaines à venir.
L’appartenance de la Mpox à la famille des orthopoxvirus est à la fois une chance et une difficulté supplémentaire.
Une chance parce que c’est un virus apparenté à l’« orthopoxvirus variola » (la variole) éradiqué en 1980 par une campagne mondiale de vaccination mené par l’OMS. Par conséquent les personnes ayant été vaccinées dans leur enfance contre la variole sont protégées. Ils bénéficient de ce que l’on appelle une immunité croisée : la vaccination contre la variole protège à 85% contre la Mpox, tout en maintenant un taux de reproduction inférieur à 1, ce qui a permis d’éviter jusqu’en 2022 une épidémie à grande échelle.
Mais c’est également une difficulté parce qu’on ne vaccine plus contre la variole depuis les années 1980 (au moment de son éradication). De fait, les personnes de moins de 40-50 ans ne sont pas vaccinées, ce qui entrave de manière évidente l’immunité collective des populations. Nous nous retrouvons au niveau mondial avec une immunité collective diminuée impliquant un potentiel épidémique augmenté.
C’est ce qui explique, entre autres, le nombre croissant de cas annuels en RDC ces dernières années.
Comment lutter contre la Mpox ? Pourquoi observe-t-on autant de zoonoses ces dernières années ?
La fréquence des épidémies et leur impact dans les populations ne cessent d’augmenter ces dernières années. La Mpox a quitté la lisière des forêts tropicales pour s’étendre d’abord localement, puis jusqu’aux zones urbaines, d’où elles se sont catapultées dans le monde entier.
Depuis 2018, la Mpox s’est exportée depuis le Nigéria (plus grand foyer de population africain) vers le Royaume-Uni, Israël, les États-Unis et Singapour sans être en mesure de donner lieu à des clusters.
En 2022, une première épidémie mondiale avait nécessité de tirer la sonnette d’alarme : déclenchant une USPPI. Entre début 2022 et mi 2023 (fin de l’USPPI), quasi 90 000 cas ont été rapportés dont 147 décès. Nous voilà en 2024 avec un variant plus transmissible et plus virulent, jeté dans notre mondialisation devenue pathogène.
La Mpox est une zoonose, une maladie de la faune sauvage qui a su, à la faveur de l’augmentation des interactions avec l’homme, sauter la barrière de l’espèce.
Cette rencontre du monde sauvage et de notre humanité s’explique par la déforestation massive et la destruction de ces habitats. Un phénomène qui entraîne une perte de biodiversité déstructurant les dynamiques des communautés animales. Le changement d’usage des terres (agriculture dans les forêts à la recherche de terre fertile), l’urbanisation croissante et les conflits aggravent encore les risques de passage de virus de l’animal à l’humain.
Dans le cas de la Mpox, il nous faut superposer à cette dégradation des écosystèmes due aux activités humaines, une diminution de l’immunité croisée par l’arrêt de la vaccination contre la variole suite à son éradication.
On constate ainsi que se protéger des épidémies n’est pas qu’affaire de vaccination et déclaration d’USPPI. Quatre ans seulement après la première pandémie du 21e siècle, la menace que représente la Mpox doit nous faire repenser notre approche sanitaire en la poussant sur une approche intégrée et transversale, propre au concept « One Health/Une santé ». Celui-ci met en évidence les liens qui unissent la santé humaine, la santé animale et la santé planétaire. Nous ne pouvons pas maintenir une bonne santé publique dans un monde aux écosystèmes dégradés.
Pour véritablement nous protéger des zoonoses (sujet récurrent du 21e siècle), il nous faut donc prendre soin de nos écosystèmes : limiter de la déforestation et de l’agriculture intensive en bordure de forêts ; changement d’usage des terres ; stopper l’urbanisation galopante en zone forestière ; limiter les conflits… vœux pieux mais n’oublions pas qu’ils permettent l’émergence et/ou recrudescence de pathologie (Polio, cholera, Mpox, etc.)
Il faut donc changer notre manière de faire, et veiller à ce que cela soit accompagné d’un changement de comportement/consommation qui sous-tend cette dégradation des écosystèmes. Un challenge qui peut paraître insurmontable, mais a-t-on vraiment le choix ?
À la manière du changement climatique qui s’impose à notre devoir de faire, la protection de nos écosystèmes devient tout aussi urgente.
L’urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) a été créée en 2005. Déclenchée pour la première fois en 2009, elle a été déclenchée 8 fois en 14 ans, avec une petite tendance à être de plus en plus fréquente : Grippe H1N, avril 2009 (continuant en 2010) ; poliovirus, mai 2014 (encore en cours) ; épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, août 2014 ; Zika, février 2016 ; épidémie d’Ebola en Kivu (RDC), juillet 2019 ; Covid-19, janvier 2020 ; Mpox (variole du singe), juillet 2022 ; nouvelle déclaration du Mpox, août 2024…
Deux semaines le début de l’incursion ukrainienne dans la région russe de Koursk, Volodymyr Zelensky appelle ses alliés à lui accorder l’utilisation d’armes de longue portée contre la Russie. Léo Péria-Peigné, chercheur en Armement et Industrie de défense à l’Institut français des relations internationales (Ifri) apporte à la Dépêche son éclairage.
Deux semaines d’incursion, trois ponts détruits et 92 localités russes, soit 1 250 kilomètres carrés contrôlés. Tel est le bilan affiché mardi 20 août par l’armée ukrainienne depuis sa percée inédite sur le territoire russe le 6 août dernier. Si pour Volodymyr Zelensky, l’armée « atteint ses objectifs », le président ukrainien a appelé ce lundi 19 août ses alliés occidentaux à autoriser Kiev à frapper la Russie avec les armes à longue portée livrées, afin d' »arrêter l’avancée » de l’armée russe dans l’est de l’Ukraine.
Plusieurs alliés sont en mesure de fournir le type d’armes demandées, explique à La Dépêche du MidiLéo Péria-Peigné, chercheur en Armement et Industrie de défense de l’Observatoire des Conflits Futurs à l’Ifri (Institut français des relations internationales) : « Beaucoup de ces matériels sont d’origine américaine, mais ils sont présents dans les inventaires d’autres pays, notamment en France, en Allemagne ou en Grande-Bretagne. »
Selon Léo Péria-Peigné, Kiev pourrait compter sur l’utilisation de missiles air-sol largués depuis des avions, comme les Storm Shadow britanniques (l’équivalent des Scalpfrançais) et les Taurus allemands. Ces armes, précise le chercheur, pourraient intervenir en complément des munitions ATACMS – des missiles tirés depuis le sol par des lance-roquettes américains, les Himars – et être embarqués sur les aéronefs de combat, notamment les F16 qui ont été livrés fin juillet en Ukraine. Autres armes envisagées : des missiles air-air à très longue portée.
Ces dernières « seraient employées pour abattre les avions russes armés de bombes planantes », cite en exemple le chercheur, faisant référence aux missiles qui une fois largués, peuvent atteindre une cible à 50 kilomètres et terrorisent les civils ukrainiens.
Le plus grand atout de ces munitions réside sans conteste dans la profondeur de frappe. Si les ATACMS peuvent parcourir environ 300 kilomètres, les missiles de croisière tels que les SCALP, dont la portée est officiellement de 250 kilomètres, peuvent en réalité atteindre une cible située à plus de 300 kilomètres. Cette distance monte à plus de 500 kilomètres pour les Taurus.
Avec cet arsenal, les attaques pourraient être lancées par l’armée ukrainienne depuis un espace aérien sûr, difficilement atteignable par les défenses aériennes ou l’aviation ennemie.
« Les armes air-sol ou sol-sol, permettent de frapper des cibles à très haute valeur ajoutée sur les arrières du front, comme des postes de commandement, des centres de logistique, des centres d’entraînement, voire même des points économiques ou des points logistiques comme des ponts », détaille Léo Péria-Peigné.
Un usage restreint
Impossible toutefois pour Kiev, d’utiliser de telles munitions selon ses desiderata.
L’usage des armes fournies par les Occidentaux est soumis à des restrictions, souligne le chercheur : « Chaque pays va poser des conditions et des limites à l’utilisation des armes qu’il octroie à l’Ukraine. »
Le domaine militaire est en perpétuelle évolution, cherchant constamment à optimiser l’efficacité des opérations sur le terrain. L’une des plus récentes innovations qui fait couler beaucoup d’encre est le nouveau système développé par l’armée américaine, capable de toucher jusqu’à 1 000 cibles par heure. Ce développement marque un tournant décisif dans les capacités militaires modernes, ouvrant la voie à des opérations plus précises, rapides, et moins dépendantes de larges contingents humains.
Un nouveau système de ciblage
Le système en question est le fruit de plusieurs années de recherche et d’expérimentations menées par le XVIIIe Corps aéroporté, une unité d’élite qui commande notamment la 82e division aéroportée, la 10e division de montagne et la 101e division aéroportée. Ce projet, initialement nommé Scarlet Dragon, a débuté en 2020 et a depuis connu au moins dix itérations, avec des améliorations constantes apportées à chaque étape.
L’innovation clé de ce système repose sur le Maven Smart System, une combinaison de capteurs et de logiciels utilisant l’intelligence artificielle (IA) et le machine learning pour analyser rapidement un champ de bataille, identifier des cibles et les frapper avec une précision inégalée. En effet, lors des premières expérimentations, le processus de ciblage numérique prenait jusqu’à 743 minutes, soit plus de 12 heures. Aujourd’hui, grâce à l’évolution du système, ce même processus peut être accompli en moins d’une minute. Cette réduction drastique du temps de réponse est cruciale pour les opérations militaires modernes, où la rapidité d’action est souvent déterminante.
Applications stratégique et logistique
Le système Maven ne se limite pas au simple ciblage. Il ouvre également de nouvelles perspectives pour la gestion logistique des opérations militaires. En exploitant les capacités de l’IA, les commandants peuvent obtenir une vue d’ensemble globale de leurs chaînes d’approvisionnement et simuler différents scénarios pour anticiper l’impact des besoins logistiques sur les opérations. Cette approche permet non seulement de rationaliser les processus mais aussi de minimiser les erreurs humaines, souvent coûteuses en temps et en ressources.
L’un des aspects les plus remarquables de ce système est sa capacité à gérer un volume de travail immense avec un effectif réduit. Là où l’opération Iraqi Freedom nécessitait plus de 2 000 membres du personnel pour couvrir une vaste zone et de nombreuses cibles en 2003, le système actuel parvient à gérer une charge de travail similaire avec seulement 20 soldats. Cette réduction impressionnante démontre l’efficacité et la précision de ce nouveau système, faisant du XVIIIe Corps aéroporté l’unité la plus avancée en matière de ciblage militaire.
Le développement du système Maven n’est pas encore terminé. De nouvelles expérimentations sont prévues pour les mois et années à venir, avec notamment une démonstration à grande échelle dans le Pacifique lors de l’exercice Yama Sakura en 2026, un exercice conjoint américano-japonais. Ce système pourrait bien devenir un standard pour les opérations militaires de demain, offrant une flexibilité et une rapidité d’exécution sans précédent. Les implications de cette technologie vont bien au-delà du champ de bataille. Elles touchent également à la manière dont l’armée envisage ses opérations futures, tant en termes de logistique que de stratégie. Le Maven Smart System pourrait bien redéfinir la guerre moderne, rendant les opérations plus autonomes et les forces armées plus résilientes face à des défis toujours plus complexes.
L’école de Guerre – Terre, représentée par la Team Foch, a participé au Raid in France en Corrèze. Lors de cette compétition sportive de 500 km, une équipe mixte de 4 coureurs devait rallier un point d’arrivée en cherchant l’ensemble des balises du parcours, en autonomie et sans GPS.
25 équipes issues de 10 pays s’affrontaient dans cette manche de coupe du monde des raids aventure. Seule la Team Foch, composée de 4 officiers de l’école de Guerre -Terre, n’avait jamais réalisé ce type d’épreuve.
Un défi d’endurance et de stratégie
Constituée de 14 tronçons incluant trekking, VTT, packraft, rappel depuis des falaises, canyoning, sans assistance et en autonomie totale, cette course est réputée pour sa difficulté physique et mentale. Au-delà de sa dimension sportive, le Raid in France partage de nombreux points communs avec l’institution militaire.
En mission opérationnelle ou en raid aventure, l’esprit d’équipe prime : chaque décision et chaque effort sont collectifs. Des gorges escarpées aux rivières tumultueuses en passant par les enlisements de terrains, les obstacles imposés par le parcours exigent une coordination et un soutien mutuel inébranlables. Les qualités requises à la réussite de course ne sont pas étrangères à l’armée de Terre : rigueur dans la préparation logistique, humilité dans la conduite, maîtrise des émotions, résilience individuelle au profit du collectif ou encore capacité de prise de décision dans la stratégie de course.
La place du chef : le commandement sous tension
Dans le milieu militaire, le chef joue un rôle primordial, surtout en situation en crise. Le Raid in France, avec son environnement imprévisible et ses défis constants, est une épreuve de commandement. De l’itinéraire à suivre à la gestion des ressources et du repos, les décisions prises sous pression ont des conséquences directes sur la réussite de l’équipe.
Habitués à évaluer les risques rapidement et à prendre des décisions en l’absence de toutes les informations, les officiers de l’école de Guerreont dû appliquer leurs compétences militaires à une épreuve sportive. Leurs entraînements respectifs au sein de l’institution ont été des atouts précieux sur le plan technique, moral et physique.
La team Foch a terminé cette course en 7 jours soit en 148 heures, dont seulement une quinzaine de sommeil. Elle se place à la 17e place du classement sur 25 équipes expérimentées.
Une vive polémique se dessine entre le Pentagone et la Colline du Capitole autour de l’avenir et de l’allocation des fonds destinés à la Loi sur la production de défense (DPA), une loi cruciale de l’ère de la guerre de Corée qui a renforcé la capacité des États-Unis à dynamiser rapidement des industries clés lors des crises de sécurité nationale. Si cette législation s’est avérée indispensable par le passé – alimentant la production de véhicules blindés lors de la guerre en Irak et celle des vaccins contre le COVID-19 – le débat actuel porte surtout sur la meilleure façon de prioriser et de dépenser des milliards pour revigorer le secteur de la défense américaine, un soutien fondamental à des alliés en temps de guerre tels que l’Ukraine et Israël.
Un budget point de friction
Le point d’achoppement principal est le budget du compte d’investissement de la DPA, connu sous le nom de Titre III. Les bureaux du Congrès expriment depuis longtemps leur agacement face à ce qu’ils perçoivent comme des demandes de budget insuffisantes de la part du Pentagone et des plans de dépenses trop spéculatifs. Cette friction est devenue particulièrement évidente en août lorsque le Sénat a publié son projet de loi budgétaire pour la défense pour l’année fiscale à venir, proposant de plus que doubler les fonds demandés par le Pentagone – mais uniquement si ces fonds sont alloués à des projets spécifiques énoncés dans le projet de loi, une rupture avec la coutume selon laquelle le Pentagone exerce un contrôle général sur ce compte.
Vers une plus grande efficacité
Un responsable de la défense, qui a tenu à garder l’anonymat, a admis que le langage prescriptif de la législation limite la flexibilité, mais a reconnu l’existence de plus en plus de préoccupations quant à la gestion efficace du budget en expansion. Malgré les importantes priorités à long terme du Pentagone pour la DPA, il a eu du mal à prouver sa capacité à gérer efficacement le financement accru.
La DPA permet au Pentagone de contourner les processus traditionnels d’acquisition, en investissant directement chez les fournisseurs de niveau inférieur pour accélérer la production d’armes, un élément essentiel pour des réponses opportunes lors des crises. La demande récente du département de la Défense d’un budget de 968 millions de dollars pour l’exercice 2024, soit une augmentation significative par rapport aux 668 millions de l’année précédente, a été réduite par le Congrès à moins de 600 millions. Certaines des coupes sont dues aux réticences du Congrès quant à la capacité du département à gérer efficacement des fonds importants, compte tenu des difficultés de personnel à gérer les dossiers de la DPA.
Paolo Garoscio
Journaliste chez Economie Matin. Ex-Chef de Projet chez TEMA (Groupe ATC), Ex-Clubic. Diplômé de Philosophie logique et de sciences du langage (Master LoPhiSC de l’Université Paris IV Sorbonne) et de LLCE Italien.
En 2021, il fut rapporté que les opérations aériennes menées par la Royal Air Force depuis la base d’Akrotiri [Chypre] étaient régulièrement perturbées par le brouillage des signaux de géolocalisation par satellite [GPS]. Pour le ministère britannique de la Défense [MoD] en tenaient les forces russes présentes en Syrie pour responsables étant donné qu’elles étaient les seuls à disposer d’une telle capacité dans la région.
En mars dernier, Londres confirma que l’avion Falcon 900LX du ministre britannique de la Défense, qui était alors Grant Shapps, avait été victime d’un brouillage de son système GPS alors qu’il volait au large de l’enclave russe de Kaliningrad.
Plus largement, cela fait maintenant plusieurs mois que les signaux GPS sont brouillés dans la région de la Baltique, en particulier depuis l’installation de nouveaux systèmes de guerre électronique Tobol et Krasukha dans ce territoire russe. Or, ces interférences affectent le trafic aérien et la navigation maritime.
« Au niveau militaire, nous ne sommes pas trop touchés par ces perturbations car nous ne sommes pas forcément dépendants du GPS. Mais elles font de la Baltique une région non sécurisée. Et lorsqu’il y a de l’incertitude dans une zone, les tarifs d’assurance augmentent », avait ainsi expliqué Mme le contre-amiral Ewa Skook Haslum, la cheffe de la marine suédoise.
Par ailleurs, en Ukraine, les perturbations des signaux GPS est monnaie courante, notamment pour neutraliser les drones et/ou les munitions guidées par GPS. D’où le projet que vient de lancer le ministère britannique de la Défense [MoD].
Ainsi, ce 21 août, il a annoncé la construction d’une installation censée lui permettre de tester l’intégrité de ses équipements – en particulier celle de ses aéronefs – dans un environnement de guerre électronique. Et cela sans perturber les activités civiles susceptibles d’utiliser le système GPS.
Plus précisément, il s’agira de bâtir un hangar « anéchoïque » [c’est-à-dire que ses parois absorberont les ondes sonores ou électromagnétiques] à Boscombe Down, dans le cadre d’un marché de 20 millions de livres sterling notifié à QinetiQ. Son inauguration est prévue en 2026.
« Le hangar anéchoïque […] constituera l’environnement idéal pour tester l’intégrité des équipements militaires britanniques. Il empêchera également que les tests n’affectent d’autres utilisateurs, tels que les services d’urgence et le contrôle aérien », a indiqué le MoD, pour qui cette installation dédiée à la simulation d’environnements hostiles sera la « plus grande » en Europe.
Devant être assez grand pour abriter un chasseur-bombardier F-35A, voire un drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9 SkyGuardian [ou Protector], ce hangar « silencieux » sera conçu de manière à réduire les « réflexions, les échos et la fuite d’ondes radioélectriques », précise encore le MoD. « Les simulateurs GPS et les émulateurs de menaces permettront au Royaume-Uni de créer un certain nombre d’environnements hostiles pour tester la capacité des équipements à résister au brouillage et à d’autres menaces qui tentent de perturber les moyens militaires », a-t-il explique.
« Les menaces hostiles consistant à brouiller le signal GPS afin de désorienter les équipements militaires sont devenues de plus en plus fréquentes », a fait valoir Maria Eagle, la ministre de l’Industrie et des Achats de Défense. « Cette installation de pointe va nous permettre d’éliminer des vulnérabilités […], de préserver notre sécurité nationale et de mieux protéger nos forces armées lors de leurs déploiements dans le monde », a-t-elle conclu.